Et l'échec du film, déjà savoureux de base, a été sublimé par le "mea culpa" de BHL, lequel a déclaré à l'époque :
"J'ai fait trop grand, trop fort, trop beau, trop tout… L'erreur était probablement là."
Ce cuistre.
Et l'échec du film, déjà savoureux de base, a été sublimé par le "mea culpa" de BHL, lequel a déclaré à l'époque :
"J'ai fait trop grand, trop fort, trop beau, trop tout… L'erreur était probablement là."
Ce cuistre.
le Jour et la Nuit de Bernard-Henri Lévy
Soit dit en passant, c'est sur ce film que j'ai pu lire une des meilleurs critiques ciné qui soit :
"je suis allé à la séance de 18 h. Deux heures plus tard, j'ai regardé ma montre : il était 18 h 20"
(venez on lui suggère d'autres mauvais films
)
Rhooo meuh non voyons, on n'est pas comme ça.
Hum.
Dis moi, @Koursk , le Jour et la Nuit de Bernard-Henri Lévy, tu connais ?
@orabig a dit dans [AJA] Aujourd'hui j'ai appris :
@peri Je suis d'accord, mais il est dedans-avant
Adjugé !
@orabig a dit dans [AJA] Aujourd'hui j'ai appris :
T'es bizarre @peri . Je pense que la vérité est plus simple que ça.
Dans le monde de Toy Story, le jouet de Buzz l'éclair est certainement un produit de marketing autour d'un film (ou d'une série télévisée) de science-fiction pour enfant.
Du coup, je pense aussi que c'est plutôt un préquel, sachant que le film qui sortira (dans notre monde) en 2022 est le film qui est sorti dans le passé de l'histoire de Toy story.Je sais pas si je suis clair....
(mais je me comprends)
Très clair.
Dans ce cas, ce n'est pas un film prequel mais diégétique. Il ne se déroule ni avant, ni pendant ni après Toy Story, il est juste... dedans.
Un peu comme Star Wars par rapport à E.T.
On sait que les persos de E.T. ont vu Star Wars. Ca ne fait cependant pas de Star Wars le prequel de E.T.
@shanna a dit dans [AJA] Aujourd'hui j'ai appris :
@peri Je ne sais pas quelle est l'histoire de cette prequel, mais j'imagine que là on voit le personnage qui a inspiré le jouet...
Plutot un spinoff qu'une prequel, non ?
Le niveau technologique rencontré dans ce film me parait beaucoup trop avancé pour appartenir au passé du premier Toy Story.
Après plus de 26 ans d'interrogation, de doute, de questionnement et de conjecture, AJA que...
... Buzz l'Eclair a des cheveux. 🤯
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
@peri Le robot est quand-même un membre très important. Peut-être même le plus important si on ne compte pas le Xenomorphe.
Je ne nie pas son importance. Juste sa nature "à part" sur le reste de l'équipage puisqu'il constitue une intelligence artificielle. Et comme je cherche juste à réduire l'équipage à 7 pour coller au titre...
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
@peri Le nombre de traits sur l'image, représente le nombre de victimes. Dans l'espace personne ne les a entendu crier.
Joli, j'avais jamais remarqué.
D'ailleurs si on compte les 5 victimes + Ripley + Ash + le chat Jonesy, ça fait huit.
Ce qui fait du xénomorphe non pas le 8e mais le 9e passager.
Dés lors, si on s'en tient au chiffre 8 du titre français, qui c'est qu'on ne comptabilise pas comme occupant du Nostromo ? Le chat ? Ou bien le robot ?
Perso je vote le robot.
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
@peri a dit dans Vos opening crédits préférés :
Un autre OC cultissime est celui de la Panthère Rose
Première chose à laquelle j'ai pensé en voyant l'intro de Catch me if you can.
Le petit côté "jeu du chat et de la souris retranscrit en anim". ^^
Le suivant, je ne le nomme même pas, ni n'afficherai sa vidéo.
@orabig a dit dans Vos opening crédits préférés :
Le premier auquel j'ai pensé est évidemment le générique de "Attrape-moi si tu peux" qui est un chef d'oeuvre de design et d'animation. :
Réalisé par une équipe d'animation française, si ma mémoire est bonne.
Un autre OC cultissime est celui de la Panthère Rose, première apparition du célèbre personnage animé, représentant initialement un diamant rose après lequel cours l'inspecteur Clouseau.
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
qui t'annonçait bien l'esprit et à quelle sauce tu allais être mangé.
Voir qui te spoil carrément le film
Entre nous, je met quiconque n'a pas vu ce film au défi de comprendre quoi que ce soit à cet OC.
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
@peri a dit dans Vos opening crédits préférés :
ne prennent plus le temps de poser une parenthèse purement musicale et immersive en début de film
En effet, aujourd'hui la plupart des films gardent le générique pour la fin. Avant quand un film se terminait, l'image se figeait pour laisser place aux crédits. Aujourd'hui, disons qu'ils ont déplacés le générique du début à la fin du film pour récompenser le spectateur patient.
Exactement.
L'ennui est que placer les crédits à la fin prive le film d'une "passerelle" supposée faire passer le spectateur de sa vie réelle à l'univers du film, souvent en total décalage.
C'est un effet qu'on retrouvait beaucoup dans les premiers films de Burton, notamment grâce à l'excellente musique d'Elfman, qui t'annonçait bien l'esprit du truc et à quelle sauce tu allais être mangé.
@dirty-cop a dit dans Vos opening crédits préférés :
On va commencer par ça.
Un excellent début, merci.
Chez Jeunet aussi, il y a du bon.
Avec Delicatessen, où la caméra survole un capharnaüm d'objets brisés en rapport avec le/la technicien(ne) crédité(e).
@hornet a dit dans Vos opening crédits préférés :
Très joli.
Néanmoins j'observe un truc. On est ici dans un entre-deux. On a les crédits, la musique, ok. Mais cette dernière s'efface au profit d'une voix off, ce qui lance la narration de façon un poil prématurée, quand bien même les crédits apparaissent toujours..
Ce qui est très intéressant parce que cette intro de the Shape of Water est symptomatique de la disparition actuelle des OC : les reals actuels (Christopher Nolan le premier) ne prennent plus le temps de poser une parenthèse purement musicale et immersive en début de film, comme le faisait les opéras. Ils craignent l'impatience de leur public et cherchent à lancer l'histoire le plus vite possible, quitte à mettre les crédits à la fin (ce qui se fait beaucoup dans le MCU par exemple).
Je souhaitais ici rendre hommage à un élément -que dis-je ?- une institution malheureusement en voie de raréfaction, mais qui en son temps a su faire les grandes heures du cinéma : l'opening crédit, cette séquence de début de film bien souvent rythmée par de la musique et déroulant le cast principal du long métrage, avant que l'intrigue de celui-ci ne débute.
Initialement constitués d'un simple panneau agrémenté d'une typographie ouvragée...
... les OC ont su, avec le temps et les progrès de la technique, se libérer de leur carcan d'éphémère support informatif, pour devenir des oeuvres artistiques à part entière, parfois longues de plusieurs minutes.
Petite précision au passage : on serait évidemment tentés d'évoquer ici des génériques de série, dont beaucoup sont, je le reconnais, de véritables petits bijoux.
Cependant je ne les intégre pas ici. Un générique étant commun à chaque épisode de la série, il s'en dissocie de facto, là où un OC de film fait intégrante partie du film.
Et vous, quels sont vos opening credits préférés ?
@kallindra a dit dans Star Wars (série de films) :
Maul et Palpatine sont des êtres sensibles dans la Force avec des connaissances surpassant largement celle d'un être lambda.
Ce qui est aussi le cas de personnages comme Qui-Gon Jinn, Mace Windu, ou Yoda. Ca n'en fait pas des immortels pour autant.
Je pense qu'il y a un moment où il faut cesser de voir les retours de persos déclarés morts pour autre chose que ce qu'ils sont : une tentative de capitaliser sur la nostalgie et le fan service.
@guizmo a dit dans Star Wars (série de films) :
@peri "Faire bouger des pierres c'est une chose. Mais ça c'est totalement différent."
@guizmo a dit dans Star Wars (série de films) :
@dirty-cop J'espère trouver une explication officielle sur sa présence. A la base il était quand même sensé avoir eu une mort peu glorieuse dans le ventre du Sarlacc.
Darth Maul et Palpatine sont là pour nous rappeler que "sensé être mort" n'a jamais été un obstacle pour un scénariste.
Les Dents de la Mer est un film sur lequel mon regard n'a jamais cessé d'évoluer.
Découvert vers 12 ans, il m'a déçu. Déçu parce que je n'y cherchais à l'époque qu'une indicible horreur fantasmée depuis l'enfance. Tout gosse, j'entendais parler de ce fameux "film pas de mon âge" où un requin seme la terreur dans une station balnéaire. Forcement, ça ne pouvait être qu'un festival non stop de bidoche, d'hémoglobine et de gore à gogo.
Revu quelques années plus tard avec d'autres attentes (d'avantage orientées sur le cast), il a lentement amorcé sa réhabilitation à mes yeux de néophyte.
Ce ne fut que vers 20-21 ans, que la vraie claque arriva. Le film fut au programme des cours de photo/cinéma que je suivais alors, et la mise en scène de Tonton Spielberg y fut savamment disséquée. J'ai alors réalisé à quel point ce film était une master-class, véritable incontournable pour quiconque se destine à passer derrière une caméra et diriger des acteurs.
Pour prendre un exemple :
Cette scène qui montre Brody et Hooper sur la plage tenter de convaincre le Maire Vaughn aurait pu être faite de façon très plan-plan. Un dialogue, filmé et monté en champs-contrechamps, comme ça se fait dans 99% des cas, et c'est plié.
Sauf que ce cher Steven a joué ici la difficulté en choisissant d’en faire un plan séquence de 2 minutes 45. Du début à la fin, la prise de la caméra est continue, sans le moindre cut. Et quand on sait qu'il suffit d'un rien pour couper et recommencer la prise, c'est une performance au vu de la complexité de la séquence.
Les personnages parlent en marchant, s'arrêtent à un endroit précis, s'y redéplacent les uns par rapport aux autres, puis repartent jusqu'à un autre endroit, etc, etc... Tout du long, les trois n'arrêtent pas de se ré-agencer dans le cadre, parfois même pour en sortir, et y revenir. Toute une chorégraphie. Ajoutons à ça le fait qu'il s'agit d'un trialogue (un échange entre trois personnes est toujours plus délicat à gérer qu'entre deux), avec des montées de ton, d'agacement, de colère, qui vont même pousser les protagonistes à se couper la parole, à parler en même temps, faire usage d'un fort langage corporel.
Bref, que ce plan en apparence simple ait pu être mis en boite avec autant de contraintes, est la preuve d'une très très grande maîtrise, de la part de chacun.
Je ne vais pas en tartiner des kilomètres, mais ce film en compte quelques autres, des scènes comme ça.