Le récit suivant ne traite pas d'un objet acheté avec regret, mais plutôt avec souffrance, l'an passé, chez Ikéa.
Le tout partait d'une petite distraction : ma "chère & tendre" y était allée la veille avec moultes choses à acheter, notamment une mini commode en bois à 20 euros. Sauf qu'elle a réglé le tout puis est partie, laissant la mini commode sur place à la caisse.
Ca-deau 
Ma mission fut donc d'y retourner avec la facture pour voir si le produit n'avait par hasard été retrouvé.
Je m'y rend en voiture, y suis le chemin de la visite, quand je tombe sur le dit-produit en exposition. Là, un vendeur A m'explique qu'il est dispo en libre service à l'étage du dessous, mais qu'il me faudra d'abord passer au SAV pour voir si le premier produit, déjà réglé, ne s'y trouve pas. Evidemment...
40 minutes (
) plus tard, je sors du SAV. L'objet réglé n'a pas été retrouvé. Tant pis, je suis donc parti pour le racheter.
Sauf qu'arrivé au libre service, je réalise que je n'ai pas la référence du produit, nécessaire pour le localiser. Quel con, j'aurais du la noter au moment de m'entretenir avec vendeur A. Qu'à cela ne tienne, je me renseigne auprès d'un vendeur B.

-Vous le trouverez là bas au niveau des bougies parfumées...
-Merci.
Sur place je ne trouve pas. Faut dire que le produit empaqueté a grosso merdo la taille d'un gros tiroir. Pas évident à différentier au premier coup d'oeil au milieu de cet amoncellement de boites disparates. Je redemande (vendeur C).
-Ah mais c'est pas du tout ici monsieur, faut que vous alliez à l'étage (là où j'avais croisé vendeur A)
-Ah, et vous êtes sur ? Parce qu'on m'y a justement dit que...
-Sur et certain !
Au revoir monsieur ! 


-Comment ça, on vous a dit de remonter ? Ah mais non pas du tout, c'était bien en bas.
-
(•marmonne de vagues incantations de quelques maledictions sumériennes•)
-Ok ok, vous savez quoi ? Je vais vous indiquer un raccourci. Prenez à gauche, juste là bas, il y a une porte qui vous donnera accès à un escalier de service qui vous évitera de refaire tout le parcours.
-Cool, merci !!
Je trouve la porte, et me retrouve dehors sur l'escalier de service, qui me permet effectivement de descendre plus vite, mais qui me confronte en bas... à une porte fermée. Impossible de l'ouvrir depuis l'extérieur. Pas plus que la porte de laquelle je viens.
Je suis bel et bien bloqué à l'extérieur du bâtiment.

Pas d'autre choix que de re-rentrer par l'accès des voitures. Le fameux raccourci vient de me rallonger le trajet DU DOUBLE !!

Sur le moment, je suis tenté de sauter dans ma voiture et de repartir. Tant pis pour la mini-cochonnerie à 20 balles, c'est ma grelu l'amour de ma vie -pardon- qui reviendra chercher son bibelot.
Quand soudain... me vient une idée. 
Ca faisait quelques temps que je souhaitais changer de chaise de bureau. Pourquoi ne pas profiter d'être là ?
Je refais donc tout le circuit, en repérant au passage un modèle me convenant.
Re-motivé à l'idée que tout ça n'aura peut-être pas été vain, j'arrive de nouveau au niveau des bougies parfumées où -miracle !- je finis cette fois par repérer la mini-merde, à trois mètres de là où Vendeur C (comme Co••ard ) m'a renvoyé à l'étage du dessus. J'attrape l'objet, puis me rend au libre service pour aller récupérer ma chaise, laquelle se trouve être... en rupture de stock.

Je (re)paye la bordel-de-mini-commode-à-cul-de-chiasse-de-ta-mère-la-pute-au-rabais (non sans pleurer), je retourne au parking, je rejoins ma voi... ma voiture ? Où... est-elle ?
Elle a disparu.

En vérité non, elle n'avait pas disparu. Il se trouve juste que le parking était divisé en 2 ailes identiques, une jaune et une bleue, avec exactement le même système de numérotation. Je me trouvais dans le parking bleu alors que ma voiture était dans le jaune.
J'avais noté le bon numéro d'emplacement, mais pas relevé la couleur. Et sur le moment, vous comprendrez que j'étais absolument pas dans l'état d'esprit pour gérer sereinement cette petite confusion de ma part.