Ce qui est marrant c'est qu'il n'y a pas seulement, comme on l'a vu ici dernièrement, une forme de sous-estimation de la gravité des blessures dans les films, mais aussi parfois l'inverse.
Par exemple :
Je me fais tirer dessus. Je me reçois une balle dans le bras :
- dans la réalité : Mon bras est HS. Ont forcement été touchés, du muscle et/ou de l'os, du tendon, de l'artère. Bref tout ce qui est essentiel à son usage. Selon la gravité de la blessure et si je ne suis pas pris en charge rapidement par les meilleurs chirurgiens, l'amputation est envisageable.
- dans les films : C'est l'affaire de 2 minutes. On crache un peu de whisky sur la plaie, on garrote en serrant très fort et c'est reparti pour la castagne.
En revanche, si je saigne du nez :
- dans la réalité : c'est surement l'air qui doit être sec. Un morceau de ouate replié dans la narine et c'est torché en 5 minutes.
- dans les films : C'est mauvais signe. Surement le symptôme d'une tumeur cérébrale en phase terminale. Au moins. Mes jours sont comptés. #doctissimo
(ça marche aussi avec le malaise vagal. Le héros qui titube et s'effondre, ça peut pas être une banale hypoglycémie ou une quelconque insolation, ça cache forcement un gros truc funeste).