James M. Fail était un banquier américain qui a fait fortune dans les affaires.
Philanthrope, il a consacré la fin de sa vie à des actions en faveur de l'éducation, créant notamment une bourse pour les étudiants et faisant de très nombreuses donations à l'Université de l'Alabama.
L'université lui a donc proposé régulièrement de nommer une salle, un amphi, un truc, en son honneur. Mais Fail trouvait gênant de nommer un lieu "fail" (= la défaite, l'échec)…
Il a finalement accepté quand l'occasion s'est présentée de donner son nom au vestiaire des équipes sportives en visite dans le stade de l'Université.
Depuis 2008, le vestiaire des équipes visiteuses du stade Bryant-Denny s'appelle donc officiellement "The Fail Room" ("la salle de la défaite / des perdants").
Interstellar est un film britannico-américain écrit et réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2014.
Périhélie : Dans un futur proche. Cooper et sa petite famille survivent dans leur ferme, mais l'avenir est sombre car l'humanité toute entière se meurt, plongée dans une grave crise alimentaire et mise en péril par des phénomènes météorologiques dévastateurs. Le regard de Cooper se tourne vers les étoiles…
J'avais vu ce film en salle, je l'avais apprécié. Puis je l'ai revu chez moi, je l'ai encore plus aimé. Et là je l'ai re-visionné hier soir, gros choc émotionnel, en fait j'adore ce film : à croire qu'il se bonifie dans le temps !
Il y a quelques défauts, il faut en convenir, mais le récit a aussi différents niveaux de lecture, et dès lors qu'on appréhende bien toutes ses strates, c'est un gros kif !
Sans spoiler, tout le récit tourne autour de la relation entre Cooper et sa fille Murphy, et les scènes qui m'avaient semblé longues au premier visionnage (par exemple l'histoire du drone au tout début), hier je les ai revues avec plaisir parce que… eh bien ça pose la dite relation. Et quelle relation !
Connaissant l'issue du film, j'avais déjà les larmes qui montaient en voyant ces toutes premières scènes. Ils sont tellement beaux ensemble ces deux personnages, c'est poignant !
Compte tenu de la renommée de ce film, je ne sais pas s'il est utile de préciser que d'un point de vue technique il touche la perfection : tout est visuellement sublime, et les acteurs sont impeccables (probablement leurs meilleurs rôles à tous).
Et d'un point de vue émotionnel… c'est l'exaltation ! On est bouleversé, captivé, interpelé, ému (extrêmement) !
Le divertissement est là aussi, j'en ai peu dit volontairement dans mon pitch, mais les surprises qui jonchent les aventures des personnages sont vraiment chouettes.
Pour ceux qui ont trouvé la fin mièvre, il y a une solution ! Franchement j'aime énormément la théorie selon laquelle Cooper est en fait mort (au moment où il se détache du vaisseau, en sauvant sa collègue Brand, et où il passe dans le trou noir Gargantua). Après ça on nous montre son expérience de mort imminente, donc simplement un fantasme. Tout colle parce que c'est beaucoup trop idyllique : il retrouve sa fille, ils sont en paix, à eux deux ils sont sauvé le monde, il repart vers de nouvelles aventures pour retrouver Brand, qui elle a trouvé la planète idéale… Donc ce happy ending peu crédible, voire niais, trouve une belle explication dans le fait que le personnage est sans doute mort.
Si vous n'avez pas encore vu Interstellar : il faut le faire, d'urgence. Vos avis sur le film ?
Une série de films américains réalisés par Steven Spielberg, composée de : Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue (Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark), sorti en 1981 Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom), sorti en 1984
Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade), sorti en 1989
+Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the cristal Skull), sorti en 2008 (mais celui-là il compte pas).
Edit : Un cinquième opus est officiellement annoncé pour fin juin 2023, avec Harrison Ford dans le rôle titre. Yay !
On est d'accord que c'est la meilleure saga (avec Back to the future) ?
@mai-tai Une énigme résolue en un temps record ! Bon elle lui a pas chanté de berceuse, mais c'est le bon métier.
L'histoire s'est passée dans le Colorado, en août 2014.
Jodie s'appelle en fait Kyra Kopestonsky, et elle est chanteuse d'opéra et violoncelliste.
un chien qui pose super bien, et Kyra à côté Surprise par l'irruption d'un puma lors de sa balade, elle a d'abord agité des branches d'arbre pour le faire fuir, sans succès. Puis, prise d'une intuition heureuse, elle s'est mise à chanter un air d'opéra très fort. Le puma a baissé les oreilles, a pris peur et s'est enfui !
Mad Max est une série de films australienne créée par George Miller et Byron Kennedy.
Mad Max -1979
Mad Max 2 : Le Défi (Mad Max 2 ) -1981
Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (Mad Max Beyond Thunderdome) -1985
Mad Max : Fury Road -2015
Furiosa -2024
Le personnage principal, Max Rockatansky, est incarné par Mel Gibson dans les trois premiers films et par Tom Hardy dans le quatrième volet.
En 2015, George Miller confirme au moins une suite à Fury Road intitulée "Mad Max : The Wasteland", toujours avec Tom Hardy dans le rôle-titre.
S'inscrivant dans l'univers de Mad Max, est annoncé un nouveau film pour 2022 2024 titré Furiosa, réalisé et scénarisé par George Miller. A la fois un spin-off et un prequel de la saga, le film narrera la jeunesse du personnage interprété par Charlize Theron dans Fury Road. C'est l'actrice Anya Taylor-Joy qui est retenue pour jouer le rôle principal.
attention Charlize, ton smoky eyes déborde un peu
Pourquoi je parle soudain ici de ces films avec des années de retard :
J'ai déniché par hasard le bluray de Fury Road dans un bac de déstockage à 2 euros… Meilleure dépense de 2 euros de ma vie. Je ne suis pas super familière des premiers films de la franchise, j'ai vu seulement des bribes des premiers opus, alors là je ne m'attendais à rien, j'étais juste curieuse.
...Eh bin cette claque mes amis !! Le terme est approprié, j'ai l'impression de m'être mangé une leçon de cinéma avec violence (mais joie aussi). En fait je ne sais pas si c'est bien, parce que désormais pour moi tous les autres films dits d'action vont vraiment souffrir de la comparaison , tellement celui-ci m'a semblé abouti, tant rythmiquement qu'esthétiquement.
Je ne dis pas qu'il y a zéro défaut dans ce film (ex. le personnage de Max est sous-exploité, sans doute délibérément mais c'est dommage) ou que tout le monde va adorer (c'est quand même des courses de camions dans un univers apocalyptique), mais j'avais jamais vu une œuvre pareille, qui va aussi efficacement à l'essentiel tout en restant aussi généreuse et riche de détails visuels.
Enfin je ne peux que le recommander !
Et vous, vous connaissez ces films ? Êtes-vous enthousiasmés par les suites à venir ?
@mai-tai Et oui !! Bon je me doutais que cette énigme serait débrouillée assez vite, mais elle est cocasse tout de même !
Jim Milne Sr était gardien de but. Il est resté relativement tranquille pendant ce match du 12 septembre 1885, puisque son équipe, l'Arbroath F.C., a marqué pas moins de 36 buts contre l'équipe adverse, le Bon Accord F.C. (ce sont des clubs écossais). Ça fait un but toutes les 2-3 minutes. Le ballon n'a pas approché la cage de Jim, l'autre équipe n'ayant marqué aucun point. Le score final a donc été de 36 à 0.
Ce résultat constitue le record absolu de la différence de points la plus importante dans un match de foot "légitime" (il y a eu des différences plus importantes dans d'autres matches, mais arrangés ceux-là).
Je n'ai pas inventé l'histoire du parapluie, l'anecdote a été rapportée : Jim a glandouillé pendant tout le match et s'est réfugié sous le parapluie d'un spectateur quand la pluie a commencé à tomber. Limite il pouvait aller se boire une bière…
J'ai envie de voir ce film uniquement pour comprendre de quoi vous parlez (j'ai pas lu hein, juste vu en diagonale que ça débattait, que chacun y va de son analyse et qu'il y a un "Bruno dont il ne faut pas parler"). VOUS ÊTES DES INFLUENCEURS.
@icescream Oui ! En tout cas ils n'ont pas cru que c'était de l'argent "propre", faisant donc une discrimination étrange...
Bravo pour cette trouvaille collective !
Janvier 2020. Sauntore Thomas, représenté par son avocate Deborah Gordon, remporte un procès contre son ancien employeur (une entreprise de location de voitures) pour "discrimination raciale sur le lieu de travail". L'entreprise lui verse alors des dommages sous forme de plusieurs chèques aux montants élevés : un chèque de 59000$, un autre de 27000$, etc.
Thomas se rend alors dans sa banque pour encaisser les chèques. Normal quoi, il a reçu des chèques, il va dans sa banque. Sauf que là, les employés de banque sont immédiatement suspicieux : au lieu de vérifier tout simplement la provenance des chèques en off, ils entament immédiatement une enquête pour fraude et appellent la police. Thomas se retrouve alors propulsé en garde à vue, alors qu'il n'a rien à se reprocher !
Il s'estime de nouveau victime de discrimination raciale (dans ses mots : "ce ne serait pas arrivé si j'avais été blanc"). Il appelle alors son avocate pour attaquer la banque…
L'affaire est en cours.
M'enfin faut quand même pointer le manque de bol de cet homme. Ou son incapacité à se justifier correctement. Ou un sérieux problème de racisme aux US. Je ne tranche pas, mais en tout cas ya un truc qui ne va pas au pays de Mickey.
Des sources : https://abcnews.go.com/US/black-man-sues-detroit-bank-alleging-racial-discrimination/story?id=68484056 https://www.nytimes.com/2020/01/23/us/race-discrimination-check-sauntore-thomas.html
Laure Calamy est sympathique… mais je me sens un peu arnaquée : je croyais naïvement que son rôle dans Dix pour cent était de composition, en fait non, c'est surtout le rôle qu'elle interprète le mieux, vu que c'est le même ici avec Antoinette. (Tiens d'ailleurs le voilà le pitch exhaustif du film : Laure Calamy dans les Cévennes.)
Mais attention je ne lui jette pas la pierre hein, je la trouve parfaitement séduisante, non je jette la pierre (effrontément ) sur Caroline Vignal, parce qu'à mon avis elle a oublié un truc pendant le tournage : diriger les acteurs; ça lui est sorti de la tête, c'est ballot.
Coup de bol pour la réalisatrice occupée à contempler des fougères j'imagine, parce que pendant ce temps-là Laure Calamy a pu sauver les meubles en recyclant son personnage de Dix pour cent tout pareil donc, et les acteurs secondaires sont aussi venus avec un bagage de compétences (Olivia Côte et Benjamin Lavernhe-de-la-Comédie-Française, crédibles et justes).
Par contre tous les autres rôles, au secours, eux ils auraient eu bien besoin d'une réalisatrice, ou au moins de répliques solides (car c'est aussi Caroline Vignal qui a écrit les dialogues, et au secours aussi). C'est dommageable quand même, parce que d'emblée je serais à fond pour saluer les cinéastes français qui tentent de faire des trucs, mais là bon… pas ouf la mise en scène.
Par contre gros big-up à Émilie Michelon -- c'est la dresseuse des ânes qui interprètent impeccablement Patrick. Perso je leur aurais donné le César à se partager.
#Patrick forever, trop chouqui
Je m'interroge sur un truc tout de même…
Avec toutes ces femmes investies dans le film, réal, scénariste, actrice, dresseuse etc., yen a pas une qui s'est dit "tiens notre film est quand même un peu sexiste" ? Ou alors c'est assumé ? Style "montrons une femme sensible qui ne se sent vivre qu'à travers les hommes, ça existe après tout et c'est… attendrissant ?" ?
J'irais pas jusqu'à dire que c'est un problème, déjà parce que je m'en tape pas mal du sexisme au cinéma, et qu'après tout "femme = amoureuse" c'est un poncif qui cartonne toujours, mais j'espère en tout cas que personne ne s'y trompe : Antoinette n'est absolument pas une femme indépendante et/ou libérée, au contraire. Le fait qu'elle soit jolie et triste endort le spectateur, mais ça n'atténue pas le propos général : Antoinette ne vit qu'à travers les hommes, c'est sa définition du début à la fin du film. Elle cherche un homme, ne parle que d'hommes, passe d'homme en homme, est encouragée par tous les personnages à poursuivre sa quête d'hommes, et finit avec un homme (ouf heureusement qu'elle en a trouvé un in extremis). La parenthèse dans les Cévennes, une petite semaine rappelons-le, n'aura servi qu'à la projeter d'un homme à un autre.
Techniquement ce n'est pas grave hein, c'est très bien d'être amoureuse des hommes (c'est mon cas d'ailleurs, et je me considère pas comme une victime consentante du sexisme), mais je suis un peu gênée par l'impression qu'on veut faire croire au spectateur qu'Antoinette est une femme qui trouve la libération grâce à une rando bouleversante (je peux me tromper cela dit), alors qu'à mon sens elle n'est pas délivrée de grand-chose.
En fait, pour moi c'est la fin qui est regrettable. Tout aurait été super si le film s'était arrêté quelques secondes avant :
Antoinette court vers l'âne pour lui dire adieu, transportée par l'émotion positive qu'il lui a procuré indirectement. THE END. J'aurais aimé !
Mais non, la scénariste a voulu coller l'irruption d'un bel inconnu : oh il a l'air gentil, oh ils repartent ensemble, héhé Antoinette va lui tomber dans les bras c'est certain. Pourquoi ? Antoinette aurait pu repartir seule, avec ou sans âne, la fin aurait été tout aussi heureuse et aurait gagné en puissance et en dignité. Une femme seule, c'est au moins aussi bien qu'une femme accompagnée d'un homme… et en + ça ne s'annule pas (vu que la femme seule peut très bien tomber amoureuse demain).
Enfin je ne sais pas si on était censé chercher une portée morale à ce récit, sans doute qu'il ne faut pas le faire, parce que le film n'a probablement pas de grandes prétentions. Mais si j'en suis arrivée à me poser ces questions, c'est parce que j'essaie de comprendre pourquoi le film a autant plu (encensé par la presse, à les lire c'est un pur chef d'œuvre ).
Probablement que je ne suis pas assez sensible… Je l'avoue : je me suis pas mal ennuyée, et suis certaine que j'aurai oublié ce film à tout jamais dans quelques jours.
Ah oui, et je viens de regarder la BA, pour moi elle est largement mensongère : avec le montage et la musique on dirait une franche comédie spirituelle et pleine de gags, c'est pas du tout ça, c'est bien plus proche de la fable contemplative. Et j'y lis : "La comédie de l'année – Télérama". Bon, j'ai ri doucement une fois sur toute la durée du film, et à une scène qui est dans la BA (et en la revoyant j'ai pas re-ri).
(Par contre, grâce à Patrick j'ai quand même souri plusieurs fois pendant le film.)
Disclaimer : je sais que mon ton est toujours assez péremptoire quand j'ai pas été emportée par un film (en gros je massacre sans vergogne), mais c'est seulement mon avis -de profane- hein, et je ne cherche pas à contredire celui des autres (chacun ses goûts, ça me va très bien, et je préfère évidemment quand on aime les films).
@orabig Désolée tu vas être déçu mais c'est bien une "histoire de quiproquo sur fond de jalousie conjugale", et @Leitmotiv a trouvé pile le bon énoncé ! (non, pas le donut sexy )
Janvier 2021, dans la ville de Cajeme au Mexique. Leonora trouve, dans le portable de son époux Juan, des photos érotiques : on y voit nettement Juan en train de faire du sexe avec une jeune femme. Ivre de colère, elle se jette alors sur son mari pour lui asséner de multiples coups de couteau (tout en l’insultant copieusement).
Juan n’a pas compris ce qui lui arrivait le pauvre, mais lorsqu’il a enfin réalisé la raison de cette violente agression, il s’est écrié que la femme sur les photos, c’était Leonora ! En effet, il avait retrouvé de vieilles photos datant de l’époque où ils s’étaient rencontrés, les avaient transférées et conservées amoureusement sur son smartphone.
Et Leonora ne s’est pas reconnue elle-même sur les photos, car elle y était plus jeune, plus mince, et plus maquillée…
Juan a heureusement survécu à l’agression au poignard dont il a été victime, et Leonora a été incarcérée.
Crimes of the Future est un film canado-franco-grec écrit et réalisé par David Cronenberg, dont la sortie est prévue en France le 25 mai 2022. N.B. Bien qu'il porte le même titre que l'un de ses premiers films de 1970, il n'a aucun lien avec ce dernier.
Teaser qui va bien (mais warning : de furtives images de chair – un thème cher à Cronenberg – qui peuvent dégoûter) :
C'est le grand retour de Cronenberg à la réal (The fly, A History of Violence, eXistenZ, entre autres…), avec en + l'extraordinaire Viggo Mortensen … qui c'est qui est hypée ? (c'est Bibi)
Je commence à vraiment kiffer Kristen Stewart aussi, ne serait-ce que pour ses choix de rôles ( du coup c'est peut-être son agent que je kiffe en vrai).
Intrigués par ce film ? Prêt à vous lancer dedans sans en savoir + que ça ? Ou c'est pas du tout votre came ?
@peri C'est pas seulement la bonne réponse, c'est carrément la bonne source.
La réponse est en vidéo :
N.B. J’ai trouvé d’autres sources descriptives mais elles pointent toutes vers cette vidéo d’un certain Daniel Goncharov, et si on en croit ce qu’on peut lire sur le camion, ça se passe aux Etats-Unis (WM = Waste Management, l’entreprise qui ramasse les déchets environ partout en Amérique du Nord).
Les poubelles vertes sont censées être réservées aux déchets organiques, mais probablement que M. Goncharov les sur-remplissait, peut-être avec des souches d’arbres, des gravats ou autres trucs lourds dans le genre. Il y a fort à parier que le conducteur du camion se rend compte que la poubelle est emportée avec son contenu, mais tenter de la récupérer dans le broyeur serait évidemment dangereux et inutile. (Ça reste un peu étonnant qu’il ne se soit pas arrêté pour sonner chez le type et lui signaler le problème : si ça s’était produit une seule fois, ça se comprenait, mais pendant 3 mois !)
Alors c'est certain que des gens vont détester ce film, soit parce qu'il sort trop des sentiers battus, soit parce que l'action a ses lenteurs (bien que rien n'y soit superflu àma), soit parce qu'il est artsy (ce qui sera perçu comme "il se la pète")… Que répondre à part : dommage pour ceux qui n'adhèreront pas !
En ce qui me concerne, j'avais déjà pas mal d'estime pour Jordan Peele, mais là ça y est, je le classe dans la catégorie des meilleurs conteurs d'histoires au cinéma de tous les temps (avec une maîtrise brillante à la fois de la réalisation et de l'écriture de scénario), et je n'ai qu'une hâte : découvrir son prochain film !
J'ai passé un super bon moment devant Nope, car il rassemble les qualités suivantes, qui me semblent cruciales au cinéma :
images sublimes,
construction des plans également sublime,
personnages hyper bien écrits et impeccablement interprétés (Daniel Kaluuya, whoa décidément un coup de cœur, ça c'est de l'acteur !),
récit original et construit avec intelligence, sans emphase ni fioritures (il y a à plusieurs reprises des images fixes de maximum 3 secondes qui racontent à elles seules de grands pans de l'intrigue, rien que ça : quelle justesse, quelle ingéniosité, c'est du velours !),
l'utilisation parfaite de la musique et des effets sonores,
pas de grosses ficelles ou d'insupportables incohérences, et, très important, pas de dialogues fabriqués uniquement à l'attention des spectateurs pour leur expliquer où il faut regarder ou ce qu'il faut comprendre,
des effets de surprise bien distillés – D'ailleurs je recommande vivement de voir ce film sans rien savoir de l'intrigue en amont ! Non pas qu'elle contienne des twists hallucinants, mais c'est juste bien plus savoureux de comprendre le thème au fur et à mesure, et c'est nettement comme ça qu'on est censé découvrir le film (je me félicite de l'avoir vu tôt, plus rien ne pourra me priver de cette expérience délicieuse !).
Se superpose à tout cela, comme dans les films précédents de Jordan Peele, un petit message "politique" (je ne sais pas comment le qualifier autrement). Mais là où encore une fois le monsieur bluffe par son intelligence, c'est que c'est subtil et dénué de revendication. (Comme si on remarquait par hasard au détour d'une scène, sans qu'aucun gros plan ne soit fait dessus, qu'un personnage porte un badge "mariage pour tous" – c'est pas ça le message du film hein, c'est un exemple). Pas subliminal non plus donc, mais ça ne parasite absolument pas le film.
Voilà, je n'ai rien dit de l'intrigue, volontairement, mais je précise tout de même que ce n'est pas un film d'horreur (pas du tout comme Get Out ou Us), c'est + dans le genre science-fiction (je pense à d'autres films mais aucun ne ressemble vraiment à celui-ci, alors je laisse tomber les comparaisons qui pourraient tromper !).
Et je le redis, ça ne plaira pas à tlm, mais venez ceux qui ont aimé, qu'on se fasse une petite danse de la joie !
Hey ! Ce quiz est fini ! @Drakkaru@Egon @Gugus @Hornet@jool@Lixy@Mai-Tai@Steliane @Sylareen @Thilou
Merci pour vos participations !
Ce quiz était apparemment super difficile, et pourtant vous n'avez pas eu peur de vous mettre en danger, bande de daredevils !
Voici les scores magnifiques que vous obtîntes :
C'est donc Drakkaru qui brille de mille feux sur le haut du podium !
Soutenu juste en dessous par Hornet et Lixy avec leurs petits bras musclés.
Bravo à tous !
La nuit dernière je me suis maté une série de replays (Objectif Top Chef, ne pas critiquer, c'est pas le sujet ). Entre chaque épisode, + à 2 reprises au coeur de chaque vidéo, il y avait une pub. Donc j'ai dû me manger environ 10 pubs. Dont 9 qui étaient la BA de ce film.
A partir de la 3ème occurrence, je pouvais déjà plus m'empêcher de clamer en choeur avec l'acteur, excédée : "the one and only Piiiiinocchio !".
Conclusion : non, je ne regarderai pas ce film. Ils avaient qu'à pas me harceler.
J'ai pas pu m'empêcher de regarder la fin... (Alors que je possède le film, je peux le regarder n'importe quand !) Mais là, en zappant, tu tombes sur Rose avec sa hache prête à libérer Jack de ses menottes, bon bah impossible de pas regarder cette scène culte, et donc j'ai maté jusqu'au bout... Verdict : toujours super !
Pandorum est un film américano-germanique réalisé par Christian Alvart, sorti en 2009.
Situation de départ : Deux passagers à bord d'un vaisseau spatial se réveillent après un long voyage en hyper-sommeil. Problèmes majeurs : 1) clairement ils n'étaient pas censés se réveiller à ce moment-là vu qu'il n'y a aucun comité d'accueil, et 2) les deux souffrent d'amnésie. Le temps de reconstituer leurs souvenirs, ils n'ont d'autre choix que d'observer ce qui les entoure. Ils sont enfermés dans un sas, ils font partie de l'équipage, le vaisseau semble mal fonctionner et être perdu au milieu de nulle part. Comment sortir du sas et relancer la machine ? Où sont les autres membres de l'équipage ? Qu'y a-t-il derrière la porte ? C'est quoi ce bruit inquiétant ?
Passengers à côté c'est un gag nul
(déjà que c'était pas terrible tout seul…)
Ce petit film de SF n'est pas parfait, mais ce fut tout de même une très agréable surprise. Certaines scènes rappellent The Descent (claustrophobes s'abstenir !), rien que ça j'étais déjà acquise au concept .
On est comme les protagonistes, on n'a aucune idée de ce qui va se passer, et les rebondissements sont excellents et s'enchaînent avec un chouette rythme. Je suis ravie d'avoir découvert cette petite pépite !
@las flipettas : il y a quelques morts violentes…
La fin m'a beaucoup plu, j'avais environ tout envisagé sauf ça et c'est toujours hyper plaisant quand un film surprend !
Et big up à Dennis Quaid qui semble n'avoir pas pris une ride, c'est assez spectaculaire en soi.
Connaissez-vous ce film ? Allez-vous vous empresser de le mater ? Vous en pensez quoi ?