J'ai (enfin!) vu le film… C'était sympa, même si clairement pas le meilleur Tarantino pour moi.
J'ai bien aimé :
- le duo Pitt/DiCaprio (les deux sont géniaux, et ensemble ils sont impeccables
), - la multiplication des caméos d'acteurs fétiches qu'on aime voir chez Tarantino (Kurt Russell, Michael Madsen, Zoë Bell…) et le petit plaisir nostalgique d'apercevoir Luke Perry dans son dernier rôle, (par contre comment a-t-on osé couper Tim Roth au montage ?!)
- le soin porté au choix des plans, aux décors et aux looks des personnages.
+Pour ceux qui comme moi aiment l'anglais ricain : c'est un pur bonheur d'entendre le vocabulaire, les accents et les efforts d'imitation des personnages.
Je suis tellement contente de n'avoir vu aucune BA avant, moult surprises ont ainsi été préservées. 
En revanche j'ai trouvé le film pas toujours captivant
. C'est bourré de réf que clairement je n'ai pas, n'ayant pas fait de thèse sur Hollywood en 1969, et du coup perso ça ne m'émeut pas du tout de voir une incrustation de DiCaprio dans La Grande Evasion… Mais bon franchement, pour rassurer @Hornet aussi : il n'y a pas vraiment besoin de tout connaître de cette période pour apprécier le film.
La scène finale est formidable, donc ça sauve largement le film heureusement !
Enfin les critiques sont très mitigées et je le comprends. (Bon après, que l'œuvre toute entière de Tarantino se fasse démonter parce qu'il n'a que timidement dénoncé Weinstein ou parce qu'il fait des films qui prônent à fond la virilité, je trouve ça assez grotesque, mais chacun son avis.)
Pour ceux qui comptent aller voir Once Upon a Time in… Hollywood :
-Ne vous levez pas de votre siège à la première seconde du générique de fin : il y a un petit bonus cocasse à voir inclus dans ce générique.
-Et l'info historique qu'il faut, à mon sens, connaître en amont (en tout cas moi j'étais contente de savoir ça sinon je serai passée à côté du film) :
Une nuit d'août 1969, un groupe de hippies tarés, envoyé par leur gourou Charles Manson, fait irruption chez le réalisateur Roman Polanski, sur Cielo Drive à Los Angeles. Ils assassinent la femme de Polanski, la jeune Sharon Tate, alors qu'elle était enceinte.

Sharon Tate et Roman Polanski dans Le Bal des Vampires (1967)




: il est impeccable, dans son rôle typique de râleur au grand cœur, on ne peut qu’être amoureux de lui. Le reste du cast est également un vrai bonheur, et la galerie de personnages est variée, attachante et hyper drôle (le photographe, le dj, le marié…
).
)








c'est un peu un débat comme celui-ci :





