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@want-wish

Film d'animation Japonais sorti en 2015 et réalisé par Mamoru Hosoda.

C'est l"histoire d'un garçon de neuf ans, Ren, qui vient de perdre sa mère et doit aller en famille d'accueil. Il fugue et se retrouve par accident dans le monde des hommes-bêtes où il devient le disciple de Kumatetsu, un homme-ours brigant le trône du seigneur de la cité.
Je l'ai revu récemment, et c'est officiellement un de mes films préférés. C'est une véritable bombe d'émotion dont la fin m'émeut à chaque fois et c'est ensuite un film très bien écrit et mis en scène (si on le regarde plusieurs fois pour le remarquer). Je n'ai pas vu les autres films de Hosoda mais il paraît que c'est du lourd également. En tout cas, celui-ci à rejoint mon top 10 du moment.
Et le lapin est un des personnages les plus drôles de l'animation, voilà, c'est dit.

Les admins actuellement :

Joel et Ethan Coen, respectivement nés en 1954 et 1957, sont un duo de réalisateur-scénariste-producteur-monteur Etatsuniens. Surnommés "le réalisateur à deux têtes", on résume souvent leur carrière à une dichotomie entre comédies absurdes et thrillers dramatiques très noirs. Leur filmographie est une des plus intéressante qui soit à mes yeux dans le cinéma Hollywoodien ; ils ont actuellement réalisé ensemble dix-neuf long-métrages pour le cinéma et le streaming par abonnement. Ils abordent le thème de l'absurdité de la vie (ni plus ni moins). J'en ai personnellement vu dix, même si j'en ai oublié certains, mais à chaque fois je les ais trouvés au pire mineurs, au mieux grandioses.

A noter que si Joel et parfois crédité comme seul réalisateur, il ne fait nul doute que son frère prend une part importante dans la création des œuvres de son aîné.

Filmographie :
1984 : Sang Pour Sang / Blood Simple
1987 : Arizona Junior
1990 : Miller's Crossing
1991 : Barton Fink
1994 : Le Grand Saut / The Hudsucker Proxy
1996 : Fargo
1998 : The Big Lebowski
2000 : O'Brother, Where Art Thou?
2001 : The Barber / The Man who wasn't Here
2003 : Intolérable Cruauté / Intolerable Cruelty
2004 : The Ladykillers
2007 : No Country for Old Men
2008 : Burn After Reading
2009 : A Serious Man
2010 : True Grit
2013 : Inside Llewyn Davis
2016 : Ave, César ! / Hail, Caesar!
2018 : La Ballade de Buster Scruggs (sur Netflix)

A venir
De manière surprenante, Joel Coen a annoncé qu'il va bientôt sortir un film écrit et réalisé en solo. The Tragedy of Macbeth d'après Shakespeare devrait sortir fin 2021 avec Denzel Washington, Frances McDormand et Brendan Gleeson.

Watchmen est un comic en douze épisodes scénarisé par Alan Moore et illustré par Dave Gibbons. De part son intrigue cohérente aux multiples embranchements, il est considéré comme un des actes fondateurs du Dark Age de la BD Etatsunienne (avec The Dark Knight Returns de Frank Miller). Il s'agit de la seule BD à figurer dans les "100 livres du XXème siècle" du Time Magazine.

L'histoire prend place dans une univers dans lequel les super-héros existent mais sont illégaux tant qu'ils ne servent pas directement les Etats-Unis. Dans ce 1985 alternatif, Reagan Nixon en est à son cinquième mandat et les tensions avec l'URSS sont à son comble : la guerre est évitée par la présence du Dr Manhattan, un être moléculaire quasi-omnipotent qui a permis aux USA de gagner la Guerre du Viet Nam. Quand le récit commence, un complot semble viser à éliminer les anciens vigilantes solitaires et le Rorschach, justicier des bas-fonds de New York, tente de mener l'enquête en revoyant ses anciens camarades.
A partir de là, on suit de nombreux personnages confrontés à cette crise. Chacun a ses raisons et ses valeurs, ce qui enlève tout manichéisme et pose une réflexion sur la question morale que représente le super-héros. L'univers est développé par des sections écrites entre chaque chapitre, renforçant la cohésion globale. C'est écrit magistralement et certaines idées de mise en cases sont à tomber. C'est une grande œuvre qui remet en cause plein de concepts qui nous semblaient acquis.
J'ai envie de regarder l'interprétation qu'en a fait Damon Lindelof il y a peu ; beaucoup moins envie de regarder le long-métrage de Zack Snyder.

Moi je suis excité par ce genre d'assistant vocal :

Bonjour à tous,
Récemment, je me suis lancé dans un défi cinéma un peu fou : me faire ou refaire les huit films que comptent la franchise Massacre à la Tronçonneuse, initiée en 1974 par le film éponyme (The Texas Chainsaw Massacre) de Tobe Hooper. J'en ai vu actuellement cinq et autant dire que ça va du cultissime au navet abyssal. Je vais les passer en revue rapidement puis j'essaierai de voir les trois qui me manquent. Je pense même à en faire une retrospective sous forme de vidéo YouTube, peut-être un jour.

1. Massacre à la Tronçonneuse (1974)
USA, réalisé par Tobe Hooper, écrit par Tobe Hooper et Kim Henkel
Alors qu'ils voyagaient au Texas en van, Sally (Marilyn Burns),son frère handicapé Franklin et leurs amis tombent en panne d'essence dans une région désertée depuis la fermeture de l'abattoir artisanal qui employait les habitants. Trouvant refuge dans une vieille maison familiale abandonnée, ils se rendent compte qu'ils ont des voisins... atypiques.
J'avais peur qu'au revisionnage ce soit moins bon, plus vieillot et ennuyeux. Et je l'ai encore plus apprécié qu'à l'époque. C'est sans doute mon film d'horreur préféré et un de mes quinze oeuvres audiovisuelles favorites tout court en plus d'être un jalon dans la manière de représenter l'horreur au cinéma et une oeuvre phare du Nouvel Hollywood. C'est crasseux, réaliste, extrême, une métaphore de l'amérique des années 1970 qui s'entre-dévore mais surtout une plongée dans la folie la plus viscérale culminant lors de la culte scène du diner. C'est un film qui veut nous montrer ce que le public ne veut pas voir, ce qui est à mon sens une des raisons d'être du cinéma, jusqu'à cette danse macabre finale où la folie apparaît enfin en pleine lumière.

2. Massacre à la Tronçonneuse 2 (1986)
USA, réalisé par Tobe Hooper, écrit par L.M. Kit Carson
Douze ans après les évenements du premier film, la famille de cannibales n'a toujours pas été retrouvée et ce malgré les recherches du sherif Lefty Enright (Dennis Hooper), oncle de Sally et Franklin. Une lueur d'espoir lui apparaît quand une station de radio enregistre par hasard le son d'un meurtre à la tronçonneuse. De son côté, Leatherface, le tueur à la tronçonneuse, tombe amoureux.
Après le premier Massacre, le réalisateur Tobe Hooper vivait dans l'ombre de son phénoménal succès. Lassé, il décide finalement de faire une suite douze ans après mais en change radicalement le concept : ce sera une comédie grand-guignol. On a donc droit à des blagues salaces, des kilolitres de sang décomplexés et un génial Dennis Hooper en roue libre. Loin de l'horreur du premier film, c'est un véritable plaisir fun et taré. Ca ne plaira pas à tout le monde mais pour moi son plus grand défaut est de souffrir la comparaison et l'aura de son grand frère.

3. Leatherface : Massacre à la Tronçonneuse 3 (1990)
USA, réalisé par Jeff Burr et écrit par David J. Schow
Un couple d'étiudiants, Michelle et Ryan, traverse le Texas en empruntant une petite voie paumée. Ils tombent sur un ancien marine adèpte du survivalisme mais aussi sur une famille cannibale.
C'est à ce moment précis que ça a vraiment merdé. Si Peter Jackson a un temps été envisagé pour réaliser le film, c'est un inconnu qui écope du projet. Déjà le film est totalement incohérent envers ses prédécesseurs : la famille se compose de personnes que l'on a jamais vu ainsi que de Leatherface et du grand-père alors qu'on les a clairement vu mourir à la fin du 2. C'est un bête repompé du premier avec des scène d'actions nulles en plus et de la musique metal totalement hors de propos. Ne reste alors que la performance du jeune Viggo Mortensen en méchant et quelques idées sympa, dont le fait d'avoir une petite fille dans la famille de fous. Mis à part ça, c'est d'une crétinnerie sans nom sans avoir l'aura sympathique du second. Et c'est même pas le pire...

4. Massacre à la Tronçonneuse : Nouvelle Génération (1994)
USA, écrit et réalisé par Kim Henkel
Cinq étudiants se font agresser par une famille de tueurs qui travaillent pour les illuminatis.
Le co-scénariste du tout premier revient à la charge pour nous offrir ce désolant navet mi-suite mi-remake. Ici, rien ne va, c'est stupide et hystérique, ça ne fait jamais peur ni ne dérange, provoquant juste une totale incompréhension face aux énormes incohérences et aux horribles choix de mise en scène. La fin est un summum d'absurdité, la dernière réplique étant d'ailleurs "What the fuck is going on ?" ce qui je trouve résume bien le truc. Aucun intérêt malgré la présence au casting de Renee Zellweger et Matthew McConnaughey, même pas drôle.

5. Massacre à la Tronçonneuse (2003)
USA, réalisé par Marcus Nispel et écrit par Scott Kosar
Revenant du Méxique où ils ont achetés un kilo d'herbe à revendre, Erin et ses amis se dirigent vers le concert de Lynyrd Skynyrd. Ils prennent une auto-stoppeuse qui se suicide dans leur van et appellent la police. Seulement, le policier est étrange et une menace semble planer sur quiconque entre en ces lieux désertiques.
Après neuf ans d'absence, la série revient avec un remake officiel produit par Michael Bay, qui sera le premier d'une longue série de nouvelles adaptations des classiques de l'horreur. Le scénariste décide de s'éloigner de l'original ne gardant que la base de l'intrigue et les grandes lignes du personnage de Leatherface. Mis à part cela, le film est beaucoup trop "politiquement correct" : la survivante du groupe est une fille sérieuse qui ne fume pas, ne boit pas trop et ne baise pas n'importe qui, là où ses amis sont punis de leur dévergonderie ; les enfants sont toujours gentils ; les méchants sont punis et les héros sauvés, etc. On a même le droit à une version censurée en salle. Cela donne une version grandement amoindrie du chef d'oeuvre de 1974 qui finalement ressemble plus à un film d'action crado qu'à un film qui fait peur. Cependant, un passage sur la fiche Wikipedia du film m'a fait mettre le doigt sur quelque chose que je n'avais pas remarqué : le film traite en grande partie de la représentation des personnages féminins dans le cinéma d'horreur et est assez intéressant là-dessus. De plus, la direction artistique est plutôt soignée et les acteurs sont bons, surtout R. Lee Ermey (vu dans Full Metal Jacket) en sherif. Moyen.

Voilà, il me reste les trois derniers films de la franchise à voir et il me semble qu'un neuvième est en préparation actuellement. Je termine par une petite anécdote : je jouais dans le premier à l'époque où j'étais noir :

J'espère ne pas avoir été trop long.

Notre bon roy Manu s'en allait visiter le bas-peuple à Tain-l'Hermitage (dans la Drôme) quand le vil Damien Tarel, royaliste de son état, lui administra un soufflet. Dés lors, la France sombra dans le chaos. BFMTV enchaîna les reportages sur cet homme si discret que nous ne pouvions imaginer qu'il puisse effectuer pareil ignominie. Ses abonnements YouTube, preuve de sa bassesse, fuitèrent sur les réseaux.

Comment Manu 1er, le Verbe s'étant fait chair pour guider la France vers le droit chemin, puisse-t'il se faire ainsi atteindre dans son corps ? Nos convictions s'effondrent. Mais la France doit rester la France, aussi nous devons aller de l'avant et oublier le terrible attentat qui vaudra probablement à ce sacripant dans les vingt ans de prison ferme. Justice est rendue !

@kallindra T'es au bout du rouleau ?

Demain 14h30 j'ai un entretien pour un service civique dans une ludothèque

Il faut que je fasse un topic pour m'exorciser.

Titane est le deuxième long-métrage de la réalisatrice française Julia Ducournau après Grave en 2016. Le pitch n'ayant volontairement jamais été communiqué et la bande-annonce étant mystérieuse, je ne vous dévoilerais pas l'histoire du film. Sachez juste que c'est au mieux un gros nanar qui se veut intellectuel et choquant mais qui n'est que pathétique et je suis atterré de voir que de tels films peuvent être produits en France. Ca part dans tous les sens, le personnage principal est inexistant, les situations stupides le tout dans un emballage d'une immense prétention. Je n'ai pas encore lu les avis sur le film, si vous l'avez vu dites moi ce que vous en pensez parce que je suis CHOQUE.

Une installation métallique semblable à un obélisque a été trouvé dans le désert de l'Utah pour finalement disparaître quelques jours après. Par la suite, un monolithe semblable a été lui aussi trouvé cette fois en Roumanie.
Aujourd'hui, nous savons que l'installation a été démantelée et enlevée par des gens. Mais si on a su le pourquoi du comment, je ne l'ai pas trouvé. En tout cas, l'info est amusante et soumise à de nombrueses théories. Sans doute un coup des extraterrestres.
Article de France Info : https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-le-mysterieux-monolithe-decouvert-dans-le-desert-de-l-utah-a-ete-demantele-et-evacue-dans-une-brouette_4203601.html

Kemar a annoncé en live vouloir revenir en force avec un nouveau court-métrage avec le personnage d'inspecteur Leblanko. Il a pour ce faire lancé un KissKissBankBank. Personnellement, le hype est présente et en plus il se pourrait que votre serviteur participe à la production du film, je vous tiens au courant.

@hornet Us

Dans ce topic, je vous exposais le mal que je pensais du film Batman de Tim Burton, sorti en 1992. J'ai récemment revu sa suite (que je n'avais pas vu depuis si longtemps que je n'en avais pas d'avis).

Pitch : alors que Gotham City est en proie à un gang composé d'artistes circassiens, Max Shreck, homme d'affaire véreux, s'allie avec leur chef, un être déformé connu sous le nom de Penguin*. Batman va tenter de régler ça tandis que Bruce Wayne suit une nouvelle affaire romantique avec la jeune secrétaire Selina Kyle, qui s'avère être la mystérieuse Catwoman.

Je pense que c'est le meilleur film de Tim Burton. La différence de mon avis entre ce film et le précédent s'explique en partie par le changement de scénariste (Sam Hamm n'est ici qu'auteur de l'histoire originale, remplacé par Daniel Waters qui fera ensuite Demolition Man). Mais j'ai aussi l'impression que Tim Burton se lâche plus et que, avec le succès du premier film, avait plus de liberté vis-à-vis du studio. On retrouve alors plus son univers et aussi ses thématiques, puisque j'ai été séduit par le propos du film sur la monstruosité et la bestialité de ses personnages (3 personnage principal sur 4 a un alter-égo animal et tous ne sont que des variations sur ce thème). Cela permet à Burton d'avoir un angle intéressant sur les personnages de DC comics. Les quatre acteurs principaux (Michael Keaton, Michelle Pfeifer, Christopher Walken et Danny de Vito qui trouve surement son meilleur rôle) sont très bien castés et se donnent à fond. Et même le fait que Tim Burton soit moins bridé permet de plus croire à l'univers et aux scènes d'actions que j'ai trouvé dans le premier Batman mollassonne et kitsch. La fin s'éloigne du happy ending mielleux qu'on pourrait attendre du genre super-héros, surtout en 1992 ! Bref, j'ai été séduit, c'est un de mes films de super-héros favori.

*Erreur habituelle des traductions française et ayant toujours eu lieu sur ce personnage de DC comics, en fait "penguin" signifie "manchot" mais on a toujours dit "le Pingouin".

(Et pour l'anecdote, ce film a fait scandale à l'époque car il était vendu comme un divertissement pour enfant avec partenariat avec McDonald's pour des jouets... Je laisse ceux qui l'ont vu imaginer.!

Celui-ci m'a toujours bien fait marrer. Souvenirs de M6...

Mon twittos drôle préféré n'est d'autre que "Satan Giscard d'Estaing de la Comédie Française". Petit florilège

@hornet Quand j'ai découvert la nouvelle j'étais comme ça :

@peri ça c'était un autre projet : Batman Triumphant qui devait être la suite de Batman & Robin (le 5ème de la saga du coup) toujours dirigé par Joel Schumacher. Jeff Goldblum ou Nicolas Cage (selon les versions) y jouait l'Epouvantail et Jack Nicholson revenait en Joker dans les visions cauchemardesques de Batman.