@Marie-Thérèse a dit dans Peut on parler de droits quand il y a nécessité ? :
Je n'ai pas la science infuse sur le sujet, mais oui je considère que la constitution actuelle n'est plus apte à organiser la société de manière pacifiée.
L'évolution actuelle de la démocratie vers une forme holocratique du pouvoir est selon moi une régression dangereuse de l'organisation sociale.
Autre sujet sur lequel, je passe mon tour sur ce topic mais je suis sur que nous aurons l'occasion d'en reparler
et où je te demanderais certainement de m'expliquer tout ça.
Personellement je ne pense pas que la démocratie puisse se limiter à l'expression du pouvoir d'une majorité(toute relative quand en France par exemple elle peine à atteindre 20% de la population) sur des minorités qui ne peuvent que subir. Je pense qu'il ne peut y avoir de majorité légitime pour diriger.
Oui, oui ça aussi, je pense que cela sera un autre sujet (je vais réfléchir à un topic du genre ou si quelqu'un a une idée pour un débat argumenté et constructif).
Je sais que le système actuel, auquel je ne veux participer, n'autorise pas l'expression et l' application de mon point de vue. Il me reste l'objection de conscience pour vivre ma liberté de conscience. C'est pour ainsi dire ma carapace.
Donc ton commentaire me proposait d'utiliser, de pratiquer l'objection de conscience, comme solution à une obligation imposée par l'autorité. Un moyen donc, si je comprends bien, de se sentir un peu libre dans une société, de conserver ses valeurs tout en faisant partie d'une société qui n'a pas forcément les mêmes.Si j'ai bien compris, et je l'espère (je ne souhaite pas détourner tes propos) c'est une solution qui me paraît raisonnable et intelligente.
Néanmoins dans mon cas, jusqu'à récemment je pensais avoir les mêmes valeurs que cette société (attention je ne parle pas des membres qui la composent mais bien de la société). Le préambule de la Constitution est composé de la déclaration de 1789 qui consacre les droits de l'Homme et du Citoyen au niveau constitutionnel et ces droits font parties de mes valeurs. Ce sur quoi je m'interroge, c'est leur non effectivité face à la réalité, à la nécessité d'avoir une activité rémunérée pour survivre, aux conditions économiques (pour le cas présent..), et le fait qu'on continue pourtant à parler de droits et de libertés.
L'objection de conscience serait une solution à mes interrogations si je ne savais pas que la Constitution est censée les protéger les préserver, les consacrer. Comment peut on donc faire de l'objection de conscience (qui elle même découle de la liberté d'expression, liberté de conscience) alors même que l'autorité à laquelle l'on s'opposerait, en théorie (je m'interroge seulement), est celle qui ne respecte plus ces libertés ?
J'ai franchement des doutes sur la compréhensivité (le correcteur ne corrige même pas pfff) de mes propos
