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Je me défends du harcèlement est un livre d'Emmanuelle Piquet (que j'ai déjà mentionné ici) et illustré par Lisa Mandel.

Le harcèlement peut prendre plusieurs formes et avoir plusieurs visages. Contrairement aux idées reçues, les victimes et les harceleurs ne présentent pas un profil type, et les situations de harcèlement sont avant tout alimentées par la peur et la vulnérabilité.

Ce livre présente 15 situations d'enfants victimes de harcèlement qui trouvent des idées, des solutions, pour réagir et s'en sortir.

Parmis ses situations réelles d'enfants âgée de 10 à 15 ans, il y a de tout, à l'école, sur les réseaux, par le beau père, par le frère... de nombreux scénarios et de motifs de discriminatoires avec des exemples concrets de choses à faire et qui fonctionnent, et même si notre cas n'est pas représenté, il y a assez d'éléments et de clefs pour comprendre ce qu'il faut faire.

Le principe de base et de faire l'inverse de ce que l'on a pour l'habitude de faire et qui est donc inefficace, quitte à avoir recours aux mensonges, à des subterfuges et à de l'aide.

L'idée est vraiment ici de faire arrêté dans le plus court laps de temps possible le harcèlement.

J'ai trouvé cela très instructifs et apportent aussi un témoignage de l'inefficacité de l'intervention d'un parents ou d'un membre du corps enseignant qui dit au vilain harceleur d'arrêter et que c'est pas bien.

Je ne peux que le recommander.

@Jabba-the-Hutt Oui, absolument. Comme dans une boîte privée. Tout mettre en œuvre pour ne pas être accusé de quoi que ce soit… Sachant que les établissements scolaires ont peu de possibilités pour agir j’imagine…
Il y a des endroits où ça fonctionne bien pour les élèves victimes, le signalement ?

Certes il est difficile de porter plainte pour ce genre de chose, souvent l'incompétence de la police pour accueillir ces victimes a été prouvée.

La question que l'on peut se poser est pourquoi ces affaires apparaissent souvent lorsqu'une personnalité arrive sur le devant de la scène. Est ce pour les victimes un déclic qui fait que soudain elles ont le courage de parler et de porter plainte ? Quoi qu'il en soit il ne faut pas que ces crimes restent impunis, mais on peut constater que le fait de les porter à la connaissance du public a un certain effet médiatique qui prend le dessus sur l'actualité, est ce un bien ou un mal je ne saurais le dire.

@sylareen Oui bien sûr, je schématisais, disons qu'en-dessous de 15-16 ans, je ne vois pas ce qu'on a à faire d'un téléphone portable.

Je l'explique tous les ans aux parents de 6ème, et à chaque fois ils ont l'air de percuter seulement quand je leur explique ces 2 points :

1)le collège est contactable à tous moments (donc s'il y a une urgence, quelle qu'elle soit, s'il faut sortir un élève de cours en catastrophe, un simple appel téléphonique sur le fixe du collège et ce sera fait dans la minute - sans compter les autres moyens de contact : ProNotes, portables des chefs d'établissement, numéro direct des CPE, etc.).
Les enfants sont sous notre garde et jamais livrés à eux-mêmes.
Le seul temps où les parents pourraient s'inquiéter de ne pas pouvoir les joindre, c'est lors du trajet maison-collège. Mais là, soit l'enfant est responsable et conscient des dangers de la rue, et donc les parents doivent apprendre à supporter le quart d'heure où l'enfant rentre chez lui seul (en réalité jamais seul, ils partent tous en grappe, prennent tous le bus à la même heure), soit l'enfant n'est pas en âge de se déplacer seul et dans ce cas les parents peuvent trouver une solution d'accompagnement (eux-mêmes ou baby-sitter... comment on faisait avant les portables ??).

2)les collégiens n'ont pas une vie sociale nécessitant un smartphone : tous les gens qu'ils connaissent sont soit leur famille, qu'ils voient tous les jours, soit leurs copains qui sont au collège avec eux, qu'ils voient donc 5 jours/7. Veut-on qu'ils fréquentent des gens qui ne sont ni leurs familles ni leurs copains ? Non, donc pourquoi leur fournir le dangereux moyen de fraterniser avec des inconnus ?

Au-delà, vers 16 ans, le lycée, la vie sociale qui se développe tout ça, + le fait que les ados sont capables de comprendre les dangers du net : oui, là je pense que le smartphone peut être utile.

@LeaPierce

Pour la petite soeur de Shoko, je pense que c'est dans l'attitude et dans les habits que cette dernière porte, en plus du fait qu'étant encore jeune, son timbre de voix peut paraître androgyne. Enfin, je pense! 😃