Sur une planète finie...
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Juste envie de partager avec vous ce petit texte glané sur la toile (je ne sais plus sur quel site ) il y a quelques années, et que je trouve beau et inspirant...
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas. (Un indien Cree)
Sur une planète finie, croissance infinie et "développement durable" sont impossibles. 20% de la population mondiale consomme 86% des ressources naturelles, dont la moitié a disparu en un siècle. Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel détruit inexorablement la nature, pervertit les relations humaines, compromet gravement l’avenir des générations futures.
Décroitre économiquement et vivre plus simplement ne signifie pas revenir à l’âge de pierre. Il s’agit au contraire de croitre en humanité, de reprendre le contrôle de nos vies, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d’imaginer de nouvelles solidarités, de relocaliser industrie et agriculture...Si le cœur vous en dit de partager ce que cela vous inspire...
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@Olivier ce que ton texte m'inspire c'est que "d'ici là on aura trouvé les moyens d'aller coloniser Mars en syphonnant les dernières ressources de la Terre, laissant derrière nous une planète stérile jonchée des cadavres des gens qui n'auront pas eu les dollars nécessaires pour aller dans les étoiles... Et arrivé sur Mars on recommencera pareil"
On peut avoir toute la bonne volonté du monde, ceux qui ont le pouvoir de changer drastiquement les choses ne le feront pas parce que ça ne leur apportera rien, alors, sous couvert d'une avarice sans limite, une profonde ignorance du sort de la Terre et des êtres qui la peuple... On va droit dans le mur, et c'est pas le genre de mur qui se cassé pour passer au travers.
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@Olivier a dit dans Sur un planète finie... :
Si le cœur vous en dit de partager ce que cela vous inspire...
Arff, mon coeur n'a pas envie de partager le pessimisme qui s'empare de ma tête .
Décroitre économiquement : quand certains pays découvrent une croissance éco que les pays européens ont découvert il y a déjà
pas mal d'années, il y a peu de chances qu'ils souhaitent y renoncer quand ils en ont si peu " profité ".
( pardon pour les " " que j'aime utiliser, mais qui en froissent certains ).
Mais peut-être que la Covid aura au moins un effet bénéfique : celui de remettre quelques pendules à l'heure sur la relocalisation
et une consommation plus raisonnée. Ce que je souhaite de tout coeur pour les jeunes générations et celles à venir. -
Les plus grands budgets de dépense au monde, globalement (je trouve plus ma source prenez ça avec des pincettes), sont d'abord les dépenses militaires, puis les dépenses marketing.
En soit, on dépense énormément pour "pousser" les gens à consommer plus. Le libre arbitre du consommateur est à mon sens une douce illusion (si ça ne fonctionnerait pas, on mettrait pas autant de billes sur la pub).
Du coup, pour doucement glisser vers une société plus responsable, si on commençait par interdire les publicités pour les produits plus polluant, ce sera un départ intéressant.
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@Martin a dit dans Sur un planète finie... :
@Olivier ce que ton texte m'inspire c'est que "d'ici là on aura trouvé les moyens d'aller coloniser Mars en syphonnant les dernières ressources de la Terre, laissant derrière nous une planète stérile jonchée des cadavres des gens qui n'auront pas eu les dollars nécessaires pour aller dans les étoiles... Et arrivé sur Mars on recommencera pareil"
A ceci pres que même la Terre la plus surexploitée et polluée qui soit, ne sera jamais aussi stérile et inhospitalière que Mars.
La planète rouge n’a rien d’un Eldorado. En l’absence d’atmosphère, on ne pourrait y vivre que sous cloche, à l’intérieur de gigantesques dômes atmosphériques. Et même en supposant qu’un jour on maîtrise une quelconque technologie susceptible de terraformer Mars (la doter des conditions propres à la vie sur Terre), cette dite-technologie serait tout aussi apte à « guérir » la Terre.
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Ah mince, moi ce texte me nourrit incroyablement...
@Martin a dit dans Sur un planète finie... :
ceux qui ont le pouvoir de changer drastiquement les choses
Vous commencez à me connaître je crois... Ceux qui ont le pouvoir de changer drastiquement les choses ? Bah c'est nous !
@ayamé a dit dans Sur un planète finie... :
Arff, mon coeur n'a pas envie de partager le pessimisme qui s'empare de ma tête .
J'ai aussi du mal à être optimiste pour la société... mais pour ce qui concerne ma petite pomme, c'est optimisme à fond les ballons...
@Godzapon a dit dans Sur un planète finie... :
Le libre arbitre du consommateur est à mon sens une douce illusion
Ah mince (derechef), je vais pouvoir citer Mark Twain alors : "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"... On n'imagine pas forcément à quel point c'est facile, ni la source inépuisable de joie, de légèreté et de sérénité que c'est de s'éloigner de tout ça, de voir toutes ces pubs sans ressentir la moindre envie (plutôt un vague apitoiement à vrai dire )...
Vous avez vu l'info partagée par @Delnis (ici) ? Mais moi ça me donne une patate de tous les diables... ils n'ont pas attendu après "les puissants", ils ont juste fait... c'est génial !
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@Godzapon a dit dans Sur un planète finie... :
Les plus grands budgets de dépense au monde, globalement (je trouve plus ma source prenez ça avec des pincettes), sont d'abord les dépenses militaires, puis les dépenses marketing.
En soit, on dépense énormément pour "pousser" les gens à consommer plus. Le libre arbitre du consommateur est à mon sens une douce illusion (si ça ne fonctionnerait pas, on mettrait pas autant de billes sur la pub).
Du coup, pour doucement glisser vers une société plus responsable, si on commençait par interdire les publicités pour les produits plus polluant, ce sera un départ intéressant.
Le souci avec « interdire la pub » c’est qu’au final on subit le résultat contraire par effet Streisand. Le message/produit censuré finit par bénéficier d’une forme de campagne de com, par le fait justement de subir une censure.
La solution serait peut-être plutôt d’autoriser les produits polluants, mais tout en les surtaxant d’un côté, ainsi qu’en communiquant ouvertement sur leur caractère polluant de l’autre. Et là ils vont moins rigoler.
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@Peri a dit dans Sur un planète finie... :
La solution serait peut-être plutôt d’autoriser les produits polluants, mais tout en les surtaxant d’un côté, ainsi qu’en communiquant ouvertement sur leur caractère polluant de l’autre. Et là ils vont moins rigoler.
À la manière des paquets de clopes avec les photos de trachéotomies et de poumons nécrosés tu veux dire ? Ma foi, c'est un compromis pas mal.
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@olivier Il faut être réaliste, ce qui fonctionne c'est la "facilité", je m'explique:
Tout ce est qui difficile, complexe, qui demande un effort ou ce qui est répressif, punitif, ça marche vraiment très mal.
S'il y a des solutions elles doivent se baser sur ce concept: FACILE
Pourquoi les supermarchés cartonnent ?
Pourquoi Amazon cartonne ?
Pourquoi Netflix cartonne ?
Pourquoi les drives cartonnent ?On est des paresseux et on finit toujours par faire le choix le plus facile.
Il va donc falloir des génies pour inventer une écologie qui facilite la vie, ... pas gagné
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@olivier a dit dans Sur un planète finie... :
Ceux qui ont le pouvoir de changer drastiquement les choses ? Bah c'est nous !
De repas bals à la ferme en stages de permaculture, je découvre entre Gers et Lot et Garonne un nombre important de lieux qui pratiquent une décroissance joyeuse, savoureuse ... et contagieuse.
Je limite mes déplacements, mais je suppose et j'espère que ces lieux se multiplient aussi ailleurs.La pub, on peut l’interdire... ou on peut éduquer nos enfants :
Coluche était un excellent pédagogue en la matière :
( je cite e mémoire )
" Quand on pense que s'il n’y avait pas des cons pour l'acheter, ils ne le vendraient pas." -
@delnis a dit dans Sur un planète finie... :
@olivier Il faut être réaliste, ce qui fonctionne c'est la "facilité", je m'explique:
Tout ce est qui difficile, complexe, qui demande un effort ou ce qui est répressif, punitif, ça marche vraiment très mal.
S'il y a des solutions elles doivent se baser sur ce concept: FACILE
Pourquoi les supermarchés cartonnent ?
Pourquoi Amazon cartonne ?
Pourquoi Netflix cartonne ?
Pourquoi les drives cartonnent ?On est des paresseux et on finit toujours par faire le choix le plus facile.
Il va donc falloir des génies pour inventer une écologie qui facilite la vie, ... pas gagné
Tout à fait. Ça me fait penser à Sego qui disait de ne pas faire d'écologie "punitive".
Je crois que dans un avenir très proche l'écologie punitive s'imposera et que seule la contrainte fonctionnera.
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@delnis a dit dans Sur un planète finie... :
@olivier Il faut être réaliste, ce qui fonctionne c'est la "facilité", je m'explique:
Tout ce est qui difficile, complexe, qui demande un effort ou ce qui est répressif, punitif, ça marche vraiment très mal.
S'il y a des solutions elles doivent se baser sur ce concept: FACILE
Pourquoi les supermarchés cartonnent ?
Pourquoi Amazon cartonne ?
Pourquoi Netflix cartonne ?
Pourquoi les drives cartonnent ?On est des paresseux et on finit toujours par faire le choix le plus facile.
Il va donc falloir des génies pour inventer une écologie qui facilite la vie, ... pas gagné
Je ne suis pas d'accord !
Ou plutôt si en fait, donc je propose au contraire une dictature écologiste radicale, un état policier, non ! ... Militaire ! La liberté ne pourra venir que des bruits des bottes, en caoutchouc !
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On ne s'en sortira pas tant qu'on acceptera comme "normal" que plus de la moitié de l'humanité crève du manque de tout,pendant que l'autre moitié se gave de surplus ,sans besoins,en passant son temps à vouloir plus,mieux,encore!
Et je crains que la rage et le désespoir des uns ne les amène a s'emparer de ce qu'ils veulent depuis des lustres!
La violence prendra le pas sur l'écologie! -
@olivier Sauvons l'olivier , y'en a besoin pour l'apéro .
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@myra-flore c'est déjà trop tard