Un soleil de feu s'est levé ce matin là au-dessus des neuf collines de l'Enfer. Le Diable s'étant levé de mauvaise humeur (car rien ne peut être bon pour lui), il décida une fois de plus de semer le malheur sur notre pauvre monde.
Il convoqua un milliard de damnés, plus dépravés les uns que les autres. Sa voix lugubre domina quelques instants les cris de souffrance qui sont la mélodie du monde souterrain :
"Celui ou celle qui inventera une nouvelle malédiction sur l'Humanité sera mon disciple le plus puissant dans l'avenir !"
Tous signèrent en lettres de sang au bas du papier où l'on lisait les mots du Malin.
Mais aucun n'eût l'honneur espéré car le Diable leur avait menti, tous les malheurs inventés lui plaisent et nous frappent.
Tremblez, Humains !

Lissilma a mêlé les mots précédents et les nouveaux avec un certain talent, ce n'est pas si évident. Voyons si je suis créatif (ou pas) :

Chopin ne pouvait dormir cette nuit là. Toute la journée, il avait passé son temps à chercher sur le clavier de son piano la mélodie qui plairait au coeur de George Sand. Comment dire en musique que l'on aime, que l'on souhaite plus qu'une aventure ?
Son esprit en était imprégné, l'inspiration viendrait, il en était sûr. Dès le lendemain, il se remit à composer, le coeur avait trouvé ce qu'il fallait pour dire "je t'aime".
C'était il y a longtemps. Que reste-t-il de cette liaison romanesque ?
Quelques notes griffonées sur une partition, et de quoi nourrir le programme télévisé de ceux qui veulent tout savoir sur l'amour des autres, qu'on imagine toujours plus beau que pour soi même.

1936, la grève dure depuis une semaine à la grande usine automobile. La perte de salaire, la vague promesse d'une prime qui ressemblait plus à un mirage qu'autre chose, avait fait naître un embryon de révolution ouvrière.
Finie l'apparence de la soumission, les salariés en avaient assez de la duperie habituelle de leur direction. Ils voulaient eux aussi réaliser leur rêve, deux semaines de congés payés et pourquoi pas faire du bateau à voile, au lieu de regarder les nantis en faire à leur place.
La lutte pour les revendications sera dure, surtout depuis la disparition soi-disant accidentelle du délégué syndical. Mais les ouvriers ne cèderont pas cette fois, le poing levé, unis, ils réussiront. Pour eux, pour leurs enfants, pour leur avenir !

Bambi !
Et pour aller avec, Panpan :

Ouh là, heureusement qu'il y a des explications en tête du topic. Voyons si je peux faire quelque chose de valable.

Marie, apprentie cuisinière d'un restaurant traditionnel normand, regardait rêveusement la fontaine art-déco ornant la place municipale face à l'entrée de sa gargotte si bien nommée "l'assiette gourmande" tant elle était réputée.
Oui elle révait de ce jeune homme venu tout à l'heure livrer 25 kg de carottes. "Etait-ce un signe du destin ?" se demandait-elle en tournant son fouet dans un saladier.
"Mais qu'est-ce tu fouts, bourrique ? Tu vois pas que tu foires ta mayonnaise en remuant ton fouet aussi lentement !"
Cette douce voix était celle de la patronne, si douce et si tendre, enfin c'est ce qu'elle prétend auprès de sa clientèle. Et Marie redescendit de son nuage pour retomber dans son saladier si peu romantique.

EDIT : Je désigne Heidi avec les mots champs et hirondelle

Je me rattrappe de mon absence avec ceci :

Le vent du désert soulevait de petits tourbillons de sable fin alors qu'à l'aube naissante ne cachant pas encore les étoiles du ciel, mon guide égyptien et moi même approchions d'un antique tombeau. Un mauvais plan tracé malhabilement par un ancien soldat de l'armée de Bonaparte laissait supposer une visite instructive.
Mon guide me fit la suggestion d'entrer en premier par le passage étroit du haut de la porte, à peine assez large pour y ramper.
Equipé de ma lanterne à bougie, je m'avançais prudemment dans un couloir poussiéreux.
J'arrivais enfin dans une salle plus grande. Aux murs, des fresques aux couleurs encore vives malgré leur ancienneté décrivaient le rituel du voyage vers l'au-delà du résident des lieux encore inconnu pour moi, destiné à lui permettre de franchir la frontière entre vivants et éternité. Son sarcophage encore intact, épargné par les pillards et les soldats français, tronait encore au centre de la pièce.
Pressé de rentrer avant la grosse chaleur du jour, je m'attelais à ma mission, trouver les textes sacrés du défunt et, une fois ceux-ci copiés, rentrer au Caire.
Ceci fait, ma première préoccupation fût de prendre une douche bienvenue malgré l'installation sommaire des lieux de la maison qui m'accueillait.
J'oubliais de vous dire, nous sommes en 1829 et je me nomme Jean François Champollion.

La chaise

Voilà plus de 20 ans que je te supporte, toi qui te fait appeler Louikatorz, 20 ans que ton poids a augmenté et que tu t'en fouts. C'est moi qui doit en subir la conséquence, déjà que je suis en contact avec la partie la plus malodorante de ta personne, mais pas la plus moche car quand on voit ta tête ...
Mais moi, la chaise devant ton ordinateur, j'en ai marre. Déjà je craque, m'as-tu entendu ? Oui, n'est-ce pas, mais de ça aussi tu t'en fouts, tant que je te porte pendant que tu écris des âneries sur les forums internet.
Ça ne durera pas éternellement, je te réserve une surprise, tu tomberas de haut, ridicule humain que tu es ! Je sais que ça entraînera ma destruction car tu me jetteras aux ordures, sans remords ni merci pour tout ce temps passé, l'un contre l'autre.
J'ai pourtant un avantage, je serai récyclée, alors que toi tu finiras un jour en cendres, ce sera ma vengeance !

J'ai des nouvelles de La Poste concernant mon colis. Suite à ma réclamation, ils l'ont retrouvé à Dunkerque alors que j'habite en Seine-Maritime !
La Poste de Dunkerque doit me recontacter bientôt, je me sens soulagé ! Parait-il que l'expéditeur aurait mal rédigé l'étiquette de mon adresse.

Madame : Tu es où, chéri ?
Monsieur : A l'arrêt de bus.
Madame : Dépêche-toi !
Monsieur : D'accord, je vais attendre plus vite.

Désolé de ne pas participer. J'ai beaucoup de travail en ce moment et je serai absent encore un long moment.
Bonne continuation !

Triste nouvelle ce matin, Marcel Amont est décédé hier âgé de 93 ans.
Ses grands tubes "le mexicain", "bleu blanc blond" "l'amour ça fait passer le temps" resteront longtemps dans ma mémoire.
Je l'aimais bien.

Depuis, je me suis rappelé qu'en France on avait fait la même chose avec nos chanteurs à nous la même année :

Je pense que c'est une bonne chose.

@ytica a dit dans Décris-moi un mouton :

« attention, mygale de couleur marron échappée, appeler le gardien au 06... »
.

Moi, je veux bien tenir l'amie Gal (Gadot) :

En 1985, "We are the World" chanson caritative pour l'Ethiopie

@Cygoris Les deux renards adultes forment un coeur et les trois têtes de renardeaux me semblent être trois fois la même.

Celà dit, parfois la nuit, un renard se promène sur le terrain de foot derrière chez moi. Certaines nuits, mais ce fût rare, il y en a eu jusqu'à trois en même temps.

@Artelise

C'est beau @ayamé

@Cygoris Cette photo avec renardeaux a l'air jolie mais c'est un montage. Ce n'est pas un reproche personnel, mais je préfère les images authentiques, la beauté ou l'émotion naturelle.