Vivre après le Covid-19
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voix grave Bonjour,
On vit des jours comme on n'aurait surement pas imaginés vivre, confinés dans un contexte de pandémie importante sans savoir quand ni comment elle va s'arrêter et encore moins combien de morts elle aura faits.
cette note d'optimisme vous est présentée par PopcornFr
Si on s'en sort, vous poserez-vous la question de changer de philosophie de vie ? (argent, famille, travail...)
ou plus simplement faire davantage attention à ce qui se passe autour de vous, à sourire, à penser qu'en 10 jours le monde peut s'arrêter de tourner ? -
Changer de philosophie de vie, non pas tant que cela. je fais toujours passer ma famille avant le travail ou l'argent et cela ne changera pas. Je sors et je vois des amis et cela ne changera pas après, je reprendrais comme avant. Et je suis toujours d'un naturel souriant et optimiste
Par contre à cause de tous les abrutis qui surstockaient le PQ, les pâtes et autres, je vais peut-être revoir mon mode de consommation au cas où une crise revienne, qu'on soit confinés ou pas (en cas de guerre à l'autre bout du monde, il y en a qui vont faire pareil...)
Je le fais déjà pour la pâtisserie (car quand on a envie de gâteau, c'est con de manquer, alors j'ai toujours un "stock de sécurité" de farine, tablettes de chocolat, oeufs et beurre), je vais peut-être mettre en place un stock de sécurité pour d'autres denrées
Normalement quand j'achète c'est que je n'ai plus (je fais les courses quasi au jour le jour, car je cuisine beaucoup de frais)
Mais du coup je pense mettre quand même, même si je n'aime pas stocker, un stock de sécurité de pâtes, de conserves, etc... Pas beaucoup mais 2 ou 3 unités de chaque. Je continuerais à m'approvisionner normalement, mais au lieu d'acheter comme maintenant quand l'unique paquet à la maison sera fini, j'approvisionnerai quand le premier paquet des deux ou trois que j'aurais à la maison sera fini...Et puis acheter un petit congélateur, pour congeler de la viande du poisson etc...
C'est con d'en arriver là, mais comme cela au moins j'aurais toujours un stock de sécurité à la maison. Je ne veux plus être en galère parce que j'ai l'habitude de faire les courses au jour le jour et que je n'ai aucun stock chez moi
Heureusement que cette semaine ce n'était pas ma semaine de garde de la petite sinon j'aurais été obligé de faire les courses avec elle dès vendredi alors que les magasins étaient en état de guerre...
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Je ne pense pas changer de philosophie non plus. Je pense que je considère juste la fin de la pandémie comme un retour à la normale. J'ai surtout hâte de pouvoir sortir, voir mes amis etc... En bref, la situation confirme juste ce que je savais déjà : sortir, boire un coup avec des amis, se poser dans un parc, c'est plus ou moins ça le vrai bonheur
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Vu qu'on est juste entré dans la période de confinement et que celle-ci est amenée à durer certainement un bon mois, il est assez difficile de se projeter dans l'après.
Il y a déjà pas mal de choses qui questionnent. Les décrets et mesures prises de ces derniers jours et qui attaquent directement les droits des individus et notamment ceux en rapport avec le code du travail, toutes les mesures que le gouvernement avait promis de mettre en place pour protéger les salariés d'un licenciement en cette période qui annonce une grande crise économique à venir, le fait de sacrifier une partie des salariés pour "maintenir" au maximum l'activité économique du pays (et donc continuer à faire du pognon quoi qu'il en coûte, parce que sinon, vous comprenez, ce sera de votre faute si le pays sombre dans une crise).
Les annonces répétées pour réinjecter des milliards dans le budget de la fonction hospitalière et qui sont finalement abandonnées parce qu'on ne va pas donner de l'argent pour soigner les gens et éviter que le virus fasse plus de morts. Sans oublier le fait qu'on fait preuve d'hypocrisie en félicitant le courage et l'abnégation des soignants tout en ayant pas cessé de couper le budget de la fonction hospitalière depuis des années. On s'en fout que le matériel ne soit pas suffisant pour soigner la population, ce sont essentiellement les classes les moins aisées qui crèvent de toute façon ; quoi ?! comment ça il est aussi question d'inégalités sociales, de mépris de classe et de conflit entre les différentes classes sociales dans une période de pandémie ?! La solidarité n'existe pas, cela n'est pas nouveau. La solidarité est un concept inventé par les classes dominantes pour mieux opprimer les classes dominées puisque l'effort de "solidarité" se concentre sur elles, ce sont elles qui sacrifient toujours leurs droits, leurs acquis au profit des classes dominantes pour un mieux dont elle ne verront pas la couleur.Au-delà de considérations politiques, il faudrait aussi prendre en compte l'excès d'individualisme dont nous faisons tous preuve, cet égoïsme qui nous entraîne à faire du chacun pour soi dès que notre petit confort est remis en question au lieu de nous unir pour justement agir positivement et faire en sorte que personne ne reste sur le bas côté, que les plus précaires n'en souffrent pas.
Et aussi le fait que notre société est ultra-libérale, elle ne tourne qu'autour du pognon, de la productivité, de la flexibilité, l'efficacité. Toujours produire plus, peu importe les conditions d'application, toujours plus engranger de fric dont les travailleurs ne verront jamais la couleur et tout ça pour quoi ? Perpétuer un système qui nous est totalement défavorable, qui nous aliène complètement et dont aucun de nous n'est satisfait au fond ? À quand, une prise de conscience ? Les morts engendrées par l'épidémie et celles qui vont suivre en conséquence de la crise économique et sociale influenceront-elles un changement sociétal profond ou, ce que je crains, seront-elles totalement vaines ?
L'arrivisme criant de nos politiciens suffira-t-il à exacerber suffisamment les tensions sociales pour que les individus se décident à les attaquer en procès, les éloigner définitivement de toute fonction publique ? Pour qu'on se décide à laisser tomber un système qui estime plus le travail et ses bénéfices que les individus qui constituent la société ?La situation n'est pas nouvelle et on en revient toujours aux mêmes constats parce que rien ne change tant que l'on ne s'attaque pas profondément au confort de chacun. Et mon pessimisme me pousse à croire que même une telle situation n'arrivera pas à créer les changements nécessaires pour que notre société se dirige vers un mieux pour tous (et non pas un mieux pour une toute petite frange de la population qui vient déjà très bien au quotidien).
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Non jamais je ne changerai de philosophie, je suis quelqu'un d'assez borné.
Je pense que l'après Covid-19 sera violent, économiquement parlant. Je suis d'accord avec Egon. Déjà dans le passé, lors de la canicule de 2003, nous avions instauré une journée de solidarité envers les personnes âgées, et même récemment il était question d'en ajouter une seconde, pardon une deuxième.
Ce qu'il faut en déduire, c'est qu'avec le confinement il y aura forcément des répercussions économiques qui seront importantes et qui viseront essentiellement les salariés. En effet les salariés constituent une variable d'ajustement idéale.
Il est fort probable que nous râlerions un bon coup, et c'est tout.
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Plan de relance économique :
USA:4.000 miliards $
Allemagne: 800 milliards €
France: 45 milliards -
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@Hornet j'ai déjà tendance à vivre comme si tout pouvait s'arrêter, depuis très longtemps.
Ça ne veut pas dire que je fais n'importe quoi ; je fais attention à ma santé, je ne fais pas la fête tous les jours, j'ai une réserve sur mon compte en banque, etc.
Ça veut dire que j'ai déjà tendance à faire attention à mes proches, et quand je les quitte je fais comme si ça pouvait être la dernière fois.
C'est sans drama, je ne pleure pas dès que je pars, je ne suis pas triste, mais je dis ce que j'ai à dire et surtout je ne pars quasiment jamais fâchée avec quelqu'un parce que si l'un de nous deux meurt, la dernière chose qu'on aura faite c'est de se disputer.Et je souris déjà énormément dans une journée
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@Chibi a dit dans Vivre après le Covid-19 :
je ne pars quasiment jamais fâchée avec quelqu'un parce que si l'un de nous deux meurt, la dernière chose qu'on aura faite c'est de se disputer.
Je fais ça aussi. J'avais entendu ça une fois il y a des années je ne sais plus où, et ça m'a marquée et du coup je ne pars jamais fâchée d'avec un de mes proches.
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Extrait de la lettre de " les lignes bougent " ( dont j'ai signé la pétition ).
Dans une allocution pleine de bon sens, Jean-Luc Mélenchon estime que le gouvernement a semé un chaos indescriptible.
Il a regretté l’envoi de 60 pages de consignes la veille de la rentrée scolaire aux enseignants.
Ces derniers ont à peine eu le temps de prendre connaissance de ces longues instructions sanitaires.
Pour lui, ces mesures - pass sanitaire et vaccinal - portent atteinte aux libertés des Français et sont inefficaces.
A quoi servent les 91% de vaccinés en France si dans le même temps l’on enregistre des records de contamination ?
Enfin, il s’inquiète de l’évolution du mode de contrôle des citoyens qui désormais peuvent l’être par presque n’importe qui.
La réponse d'Olivier Véran, très politicienne, ne répond pas aux questions de fond :
où allons-nous ? Et jusqu’où iront-ils dans les restrictions de liberté?
Les non-vaccinés vont-ils être interdits de soins ? de droit de vote ? Ceux qui n’ont que 2 doses sont-ils bannis du système ?
Les enseignants qui ont osé manifester à la rentrée de janvier vont-ils eux-aussi être exclus du système ?
Les invectives des uns vis-à-vis des autres (pro vs anti) n’apportent rien. Accuser les uns ou les autres ne fera pas revenir les morts. Et cela n'adoucira pas les violences faites aux vivants.
La seule chose que l’on puisse faire maintenant est d’essayer d’adopter une vision plus sociétale.
Nous ne sommes plus dans une crise sanitaire. Elle est désormais sociale, économique, systémique peut-être.
L’épidémie de coronavirus a commencé à sévir en France en mars 2020. Durant 2 mois, la mortalité liée au virus a été élevée. Puis, de vagues en vagues, elle a baissé.
Le nombre de personnes hospitalisées pour le covid 19 a représenté 2% des hospitalisations en 2020 et 5% des réanimations.
Mais le temps de travail lié au covid était plus long que pour les autres maladies.
Le nombre de soignants opérationnels aurait dû augmenté. Il a baissé. Le nombre de lits capables de recevoir des patients aurait dû augmenter. Il a baissé.
Les hôpitaux sont surchargés tous les hivers depuis 10 ans. Les plans blancs sont lancés chaque année pour “sauver l’hôpital”.
Aucun plan global sur la santé n’est à l’étude. Rien n’est prévu pour les anciens, rien n’est pensé pour les enfants.
Et les étudiants enfermés dans un monde soudain limité, sans voyage, sans avenir, sans joie, qui s’en préoccupe ?
La situation était il y a 2 ans nouvelle, incertaine, inquiétante. Mais maintenant ?
Une grande torpeur a saisi la France et l’Occident. Il faut en sortir. Il faut sortir de la peur, la vie doit reprendre... avec le virus.
Il est temps de sortir des injonctions, des réductions de libertés et des discours de la peur déguisés en discours sur la responsabilité.
Et si des députés commencent à réagir, et à vouloir défendre les libertés des citoyens, tant mieux, ils sont dans leur rôle.
Les médecins font de la politique, les citoyens se terrent et les responsables politiques accusent.
Il est bon qu’un esprit de fronde et de liberté vienne réveiller tout le monde !
Solidairement, Julien.Extrait de " Santé non censurée " :
. L’Angleterre a été le premier pays à faire la une pour son abandon des mesures anti-covid. Dès ce jeudi 27 janvier, fini le télétravail, fini le port du masque et le passeport vaccinal.
. Le Danemark souhaite faire de même le 1er février, en levant toutes ses restrictions intérieures, jugeant que la couverture vaccinale de sa population est désormais suffisante.
. La Suède y songe également, une fois le pic de l’épidémie dépassé.
. En Irlande, une bonne partie des restrictions ont été levées la semaine dernière.
Seules les mesures concernant le port du masque dans les magasins, les transports et les voyages à l’international resteront en vigueur, du moins jusqu’au 28 février, où elles seront rediscutées.
. En Espagne, le gouvernement envisage de considérer Omicron comme une maladie endémique, à l’instar de la grippe et choisit de croire en une immunité collective.
. En Suisse, Omicron commence également à être perçu comme le « début de la fin » de la pandémie, au point que l’on envisage la fin du pass sanitaire.
Un véritable tournant semble donc s’être amorcé partout en Europe. La vaccination remise en question.
Alors que l’Autriche allait être le 1er pays européen à imposer la vaccination obligatoire, voilà que des problèmes de mise en œuvre technique vont repousser cette mesure au mois d’avril… Trop tard pour retarder Omicron.
Parallèlement, les experts et les universitaires remettent en question l’efficacité de cette mesure, de plus en plus critiquée.
. En République tchèque, cette même idée a été abandonnée tandis qu’en Allemagne les discussions s’annoncent plus que difficiles.
En plus haute instance, l’OMS a par ailleurs déclaré que « combattre la pandémie de Covid-19 à coups de doses de rappel des vaccins actuels n’est pas une stratégie viable ».
. Et en France dans tout çà ?
Pas plus tard qu’avant hier, c’est le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale qui a remis un avis négatif pour la 4ème dose de vaccins.
Devant cette déferlante de relâchements un peu partout en Europe, on pourrait s’attendre à ce que la France fasse plus ou moins de même…Eh bien pas vraiment…
Si les consommations assises, le port du masque à l’extérieur et le télétravail ne seront plus des obligations à la mi-février, le controversé pass vaccinal est quant à lui entré en vigueur ce 24 janvier. Un contre-sens étrange quilaisse perplexe.
Thibaut Masco de Santé Non Censurée.
P.S. : Selon vous, pourquoi vouloir maintenir un tel climat de tension et de discrimination au sein de la population, si ce n’est peut être en vue des élections présidentielles de juin ? La question serait alors :
combien de temps le gouvernement pourrait-il maintenir ce climat de peur alors que tous nos voisins s’en libèrent
un à un ? -
@ayamé en Allemagne les élections sont passées, et c'est après que le nouveau gouvernement a chié sur ses promesses de campagne et commencé à légiférer pour la vaccination obligatoire. Parallèlement les mesures sanitaires sont de plus en plus strictes pour les non vaccinés, plus draconiennes qu'en 2020-2021. C'est la raison pour laquelle la contestation s'amplifie dans la rue. 380.000 manifestants cette semaine selon la police.
Ce qui est en place aujourd'hui en France, ce n'est rien à côté de ce qui va vous tomber dessus après les élections. Je pense que le gouvernement a commencé à reculer en France, mais c'est pour mieux sauter. -
Je partage cet article du Midi Libre.
Certes, une plainte classée sans suite ...Normal ! mais qui ne laisse pas insensible. Quelle triste période ! -
Je ne vais pas parler de la vaccination qui n'a pas fonctionné dans ma famille, qui ne protège pas des formes légères comme une fièvre à 40° une déshydratation ou la perte d'un sens comme l'odorat et de fatigue chronique, mais des aides allouées aux entreprises. Comme en France l'Allemagne a versé aux entreprises, quoiqu'il en coûte, sans obligation de remboursement, des aides substantielles pour palier à la chute de l'activité en 2020-2021.
C'est normal me direz vous, l'état signataire de la charte des droits de l'homme à pour devoir de garantir la sûreté de tous, les chefs d'entreprise aussi. On paye des impôts pour cela, pas pour livrer des armes à des antivax et faire la guerre.
Et bien figurez vous que le nouveau régime en place en Allemagne, des batards de libéraux mélangés à des verts et SPD, à décidé de revenir sur les règles fixées par l'ancien régime de Merkel. Nous sommes dorénavant sommés de rembourser les 9000 euros (≈tpe) ou 15000 euros (≈pme) perçus pendant la crise.
Je mets ma main à couper que si Macron est réélu, les français qui ont reçu une aide, devront la rembourser. Joyeux Noël 2022.