Résumé
Sacrées reines de la Belle Époque, Caroline Otero, Liane de Pougy, Cléo de Mérode, Émilienne d'Alençon, Mata Hari et d'autres oubliées font une entrée fracassante dans le demi-monde de la galanterie. Ces "cocottes" font chavirer les cœurs et tourner bien des têtes, de préférence couronnées. Belles, manipulatrices, vénales, cruelles au besoin, elles sont promptes à dilapider les fortunes que l'on dépose à leurs pieds... et à oublier leurs amants sitôt qu'ils sont ruinés.
Dans Paris, la capitale des plaisirs, les "grandes horizontales" sont aussi des vedettes du music-hall naissant. Elles amusent, séduisent, font l'actualité et alimentent les potins des gazettes mondaines au point d'imposer bientôt leur style et leurs goûts en Europe et jusqu'en Amérique.
S'appuyant sur une iconographie riche et souvent inédite (photographies d'époque, tableaux, affiches), Catherine Guigon dresse un portrait vivant de ces aventurières libres d'esprit qui ont la rage de vivre chevillée au corps, le sourire enjôleur et la dent dure... à croquer des diamants !
(La Belle Otero)
(Mata Hari)
(Cléo de Mérode)
Mon avis
C'est un petit bijou littéraire, un livre superbement illustré qui m'a révélé toute la splendeur et la frivolité de la Belle Époque, une période que j'affectionne particulièrement.
J'ai pu découvrir, grâce à cet ouvrage, la vie flamboyante des Cocottes, pleine de luxe et de luxure, de ces croqueuses d'hommes, de fortunes, vendeuses de charmes, tantôt séductrices, intelligentes, tantôt serpentines et vénéneuses.
Le récit est instructif, édifiant et les photographies splendides, c'est un véritable festin pour les yeux et l'imagination !
Je déplore juste que la première édition, dont la couverture était pleine de cachet (tissage soyeux et doré), n'ait pas été rééditée.
️
... comme l'Hôtel particulier de la Marquise de Païva.
