Le télétravail
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je suis à 100% télétravail, c'était déjà avant la covid-party et ça le restera après.
Effectivement on bosse beaucoup plus en TT que sur site (pas de pause café à rallonge) et si un salarié feignasse, car ça peut arriver oui, il suffit de le prendre entre quatre yeux (ou quatre zoom !) pour régler le problème, comme on le ferait avec un salarié qui prend de trop longues pauses au boulot.
Les collègues manquent un peu, les quelques réunions sur site étant annulées, mais on se tél beaucoup.Le plus dur est de faire attention à avoir une vie privée : n'ayant pas de transport, les heures supp (non payées, lol !) défilent sans s'en rendre compte
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@sisi
J'ai une collègue célibataire avec un chat qui n'aimait pas du tout le TT au début considérant qu'elle était déjà seule au quotidien.
Rajouter du télétravail à sa vie déjà tristounette l'effrayait considérablement.
Avec le temps elle y a pris goût et aujourd'hui pour elle c'est un supplice de revenir au boulot.
Le télétravail a bouleversé nos habitudes indiscutablement. -
@carl_jung
Et à l'inverse, d'autres managers ont pu "exploser" et montrer qu'ils étaient tout à fait pertinents dans leur rôle.
Ce n'est plus le même rôle, le même fonctionnement avec du télétravail, ou même simplement des modes de fonctionnement hybrides.
Ça fonctionne exactement pareil avec les simples employés, certains sont suffisamment autonomes et maintiennent leurs activités avec un management par mission, d'autres ne s'en sortent pas car ils ont besoin de micro-management.
Parce que je pourrais en citer un tas de mec et de nana qui ne font rien si t'es pas derrière eux h24 hein...Faut savoir que tu auras beau grimper les échelons, tu retrouves les mêmes comportements humains, l'échantillon est juste de plus en plus réduit.
Et je ne parle même pas du côté contact humain et social ou parfois c'est une vraie catastrophe pour tout le monde.
Et là, au surprise, on s'aperçoit que certains sont fait pour un type d'organisation et d'autre non et inversement.
C'est bouleversant d'enfonçage de porte ouverte.Oui oui, je suis assez agacé de cette manie française de voir toujours les choses de manière binaire.
Mes excuses.Mon avis sur le sujet, c'est que nous sommes encore face à la découverte de nouveaux modes de travail.
Ça se révèle être une opportunité pour certain et un véritable piège pour d'autre.Pour les managers, la difficulté est de bien cerner les différents profils afin d'organiser aux mieux les modes de fonctionnement (afin de proposer la bonne organisation en face) et de ne pas se raccrocher aux vieilles lunes (mais soyons sérieux, aujourd'hui, à part les plus vieux, plus personne ne croit à la performance par le présentiel, surtout pour bon nombre de mission à base de jus de cerveau).
Et là oui, tous ceux qui était formés à saucissonner les tâches etc..., à suivre le tour des popotes etc... ben ils sont out et ne savent plus travailler.
Ceux qui bossaient déjà avec des directives, objectifs et missions, n'ont pas vu vraiment de changement autre que profiter pour dormir plus le matin, profiter de leur terrasse aux beaux jours et surtout pouvoir enfin s'occuper plus de leurs gosses.Pour les employés, la vraie difficulté, c'est accepter son profil. Qu'on est pas forcément fait pour le télétravail, même en mode hybride, parce qu'on est pas forcément autonome qu'on ne sait pas forcément s'organiser à partir d'une directive large etc... et ça s'est très difficile à accepter/assumer.
Ou qu'on ne dispose pas forcément des meilleurs conditions pour mettre en place un télétravail efficace chez soit également.
Parce qu'au final, ces profils, ils veulent aussi bénéficier du télétravail, parce qu'il ont "droit", mais ils sont incapables de s'en sortir. Mais on ne va pas au taf pour tomber dans la dépression.
Pour les autres, là aussi c'est un progrès, soit dans une continuité de fonctionnement avec bénéfices, soit dans l'opportunité justement de montrer enfin leur autonomie et d'être plus tranquille alors.Mais employés comme managers font assez peu de vague quand tout se passent bien. Par contre, on voit bien quand ça se passe mal.
Je m'aperçois que j'ai fait un pavé.
Mes excuses. -
@jabba-the-hutt +1 ça dépend vraiment des personnalités et c'est ça le boulot du manager : pas seulement gueuler sur les salariés mais aussi faire en sorte que le travail s'organise bien, en fonction de chacun, pour que tout le monde soit au final productif sans se contraindre.
Le premier confinement a été très dur, car TT imposé, avec les mômes à la maison. Le TT actuel est plus souple et permet de s'adapter à chacun. -
Je me rends compte que les paysans sont des télétravailleurs. C'est tout simplement qu'ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont.
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@biquette carrément, le télétravail sans école à la maison c'est complètement différent
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Pour moi, le télétravail malgré tout ses avantages, je n'adhère pas trop mais après j'imagine que c'est dû à comment on est manager. Quand ton N+2 sous-entend que tu fous rien en télétravail et que pour lui quelle différence c'est de venir au bureau 1 ou 3 fois en pleine pandémie, ça annonçait déjà l'ambiance du télétravail. En plus; j'ai l'impression que les managers ne comprennent pas que s'il y a peu d'activité, c'est que les autres établissements avec qui on travaille sont aussi touchés par la situation et pas forcément que nous, on fout rien. Et comme j'ai dis à une collègue, au bout d'un moment on ne peut pas inventer du travail pour les faire plaisir.
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@jabba-the-hutt je suis absolument d'accord avec toi.
Pour ma part, le télétravail avec ma profession et ma façon de travailler et voir les choses, je trouve ça vraiment compliqué. Alors oui, c'était top quand on l'a autorisé à la fin du premier confinement pour garder le lien avec les patients, reprendre tranquillement, proposer un travail plus écologique avec certains.
Mais ça m'a demandé une énergie et un temps supplémentaire de préparation énorme... tout ça pour de tout façon moins de patients (tout le monde ne peux pas le faire en visio) et donc des revenus... Bref.
Actuellement je fonctionne essentiellement en présentiel, seul certains sont en visio, mais parce que les parents ne peuvent pas faire autrement, mais ils le savent, pour moi c'est moins pratique, on perd plus de temps sur des petites choses... Je les relance de temps à autre pour voir si un passage en présentiel est possible.En revanche, pour mon chéri, même s'il apprécie aller de temps à autre sur place, cela a été une vraie révélation. Il se lève même pas avant 30 min avant de commencer, il est tranquille et bosse mieux dans le calme que dans un open space.
De mon point de vue c'est moins chouette, parce qu'il passe la grosse majorité de son temps à la maison maintenant ^^' Il était déjà assez casanier, et là c'est encore plus frappant. Mais c'est mieux que lorsqu'on était tous les deux en télétravail au même endroit (heureusement pas dans la même pièce).Donc je pense que ça dépend de la personnalité des gens et de leur métier.
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@jabba-the-hutt
Le monde du travail change et nous devons nous adapter en effet..
Nous observons néanmoins que le télétravail n'est ni dans la culture française ni dans la mentalité.
Je me souviens il y a quelques années lorsque nous l'évoquions, les réponses formulées étaient que techniquement ce n'était pas possible et que le risque de désocialisation était important.
Ce qui est totalement faux, nous le constatons aujourd'hui.
Je connais personne qui s'est suicidé parce qu'il en avait marre d'être en TT.
Les suicides liés au travail sont généralement parceque les gens n'ont pas de boulot ou inversement sont en burn-out.
Pour en revenir aux salariés, ceux qui glandaient sur site sont les mêmes qui glandent à la maison, ça change rien.
Donc aux managers de s'adapter et d'organiser le travail à distance en essayant de conserver une cohésion d'équipe autour des activités.
Je rappelle qu'il est toujours possible de revenir sur site en cas d'inconfort physique ou psychique.
Les statistiques nous prouvent aujourd'hui que la productivité des entreprises n'est pas impactée par le télétravail.
D'ailleurs certaines d'entre elles font déjà des économies pour avoir cédé leurs locaux.
Le télétravail c'est gagnant-gagnant à mon sens.
Et si nous devions interroger l'ensemble des français qui font du TT, je pense que plus de 90% en sont satisfaits.
À l'échelle de ma société, c'est le cas. -
@carl_jung Ça ne me semble pas si évident que ça tes 90% de satisfait.
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/teletravail-les-salaries-francais-moins-emballes-que-leurs-voisins-europeens_4905749.html -
@jabba-the-hutt
Je pense qu'on s'y rapprocherait quand même.
Moi même je prenais la température auprès de mes collègues qui me disaient : " Oui mais quand même c'est bien de venir sur site pour voir les collègues et pour avoir une vie sociale, et bla bla.."
Dès que le 4ème jour de TT a été proposé, ceux sont ces mêmes qui m'ont chanté la messe qui sont restés chez eux 4 jours ! -
@carl_jung Je suis plus adepte des modes hybrides (2 à 3 jours en TT et donc 2 à 3 jours en présence) que des modes très déséquilibré voir full TT ou full présence.
Le mode hybride a l'avantage pour moi de préserver l'ensemble des "bienfaits" des deux mondes en limitant les effets néfastes.
Parce que le présentiel a aussi des avantages contrairement à ce qu'on pourrait croire (et pas que d'un point de vu manager).
Le contact, la cohésion, la personnalisation des uns et des autres etc... sont des éléments essentiels dans la constitution d'une équipe, d'un collectif, d'un mouvement de fond.
Je ne parle même pas de l'intégration/formation de jeunes embauchés.Cela demande en revanche une grande capacité d'organisation mais également une grande capacité de concentration sur chaque mode et un switch immédiat de l'un à l'autre ce qui n'est pas si facile.
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Après, à titre perso, ça fait déjà des années que je bosse de manière totalement déstructurées selon mes propres fonctionnements.
J'avais même fait des stats fut un temps qui montraient que je passais genre 3 ou 4 jours grand max au bureau dans le mois
Pourtant, j'ai un job de bureau hein, dans siège social itou itou.Avant même la pandémie, bien avant même, j'avais déjà demandé par exemple a ne plus avoir de bureau en propre (inutile pour moi).
Je n'ai plus que des points de chute par ci, par là.
Je bosse là ou j'ai besoin comme j'en ai besoin sans que personne ne m'impose ma présence. Et d'ailleurs, au niveau de ma boite, l'impression que les gens ont, c'est que je suis très présent, ce qui n'est en fait pas le cas.Ça a toujours beaucoup étonné mes collaborateurs comme ma direction mais ça a toujours bien fonctionné, même avant la pandémie.
Et j'applique la même chose à mes collaborateurs.
Ils sont là quand ils doivent et ils le déterminent eux mêmes.Par contre, en terme de recrutement, forcément, les critères sont spéciaux.
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@jabba-the-hutt il y a aussi toutes les communications non officielles comme en open-space quand tu entends des discussions intéressantes dans le box d'à coté auxquelles tu viens te greffer, les infos échangées en croisant quelqu'un par hasard sans compter les brainstormings bien plus efficaces en présentiel
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@icescream Oui, ça fait partie des bons côtés du présentiel.
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@jabba-the-hutt a dit dans Le télétravail :
Le contact, la cohésion, la personnalisation des uns et des autres etc... sont des éléments essentiels dans la constitution d'une équipe, d'un collectif, d'un mouvement de fond.
Je ne parle même pas de l'intégration/formation de jeunes embauchés.Je me permets d'intervenir sur ce point.
J'ai été embauché en pleine pandémie, full télétravail.
Formation en distanciel via teams. Il n-y-a pas eu de décrochage ou de pb car on était un petit groupe avec une formatrice dynamique, au fait des outils digitaux. Le groupe que nous étions est resté très soudé et nous discutons très régulièrement sur teams.
De plus j'ai l'impression que les managers pense qu'on se est pas capable de nouer des relations avec nos collègues sans notre bon employeur paternaliste si on va pas sur site. C'est faux, si j'ai envie de voir un collègue, j'ai pas besoin d'aller sur site, c'est parce que je l'apprécie et donc j'ai son facebook, son tel ou autre et on se prends des cafés en dehors du boulot. Ce en dehors qui permet de discuter d'autre chose que du boulot, de se voir dans un cadre détendu. Et ca aussi l'avantage que si je veux pas voir certains collègues, et ben je les vois pas ! Et ca c'est quand même le top.Moi je dis : si toi tu veux revenir sur site, vas y mais emmerde pas ceux qui veulent pas !
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@kallindra : pour mon boulot d'infirmière, le télé travail n'existe pas. Mais si j'avais eu un métier le permettant,
je pense que j'aurais apprécié le moit-moit. -
@kallindra je pense que ça dépend pas mal du caractère aussi...si je prends mon exemple quand je suis en télétravail je ne pense pas forcément à contacter les personnes juste pour discuter alors qu'en présentiel je parlerai avec eux au restau d'entreprise ou en faisant le tour des box pour aller dire bonjour en arrivant le matin
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Je pense que je vais venir avec un avis un peu différent des autres.
Jusqu'en mars 2020 je n'avais jamais demandé à faire du télétravail, d'une part parce qu'il était extrêmement restrictif chez nous mais aussi parce que je me connais et que niveau concentration c'est pas trop ça quand j'ai accès facilement à des distractions. Puis vous êtes au courant y a eu un confinement et BAM télétravail. Je suis rentrée pour le passer en famille et même si j'étais moins concentrée, on avait une charge de travail assez importante donc je n'ai pas eu le loisir de me distraire. J'ajoute aussi que le cadre de travail était super : maison avec jardin.
Puis à la fin du confinement et voyant que la politique de télétravail allait être assouplie chez nous, j'ai fait une demande pour avoir l'ordi portable. Ainsi ça pouvait me dépanner et surtout en cas de nouveau confinement je n'avais pas besoin d'embarquer ma tour. Et grand bien m'en a pris parce qu'on est reparti pour 8 mois de télétravail. Moi qui n'étais pas fan à la base, ça commençait à faire très très long.
Puis depuis janvier, suite aux nouvelles mesures gouvernementales, ma boîte nous impose 4 jours de TT et un jour sur site (pour être sûr qu'on ne parte pas en vacances). Donc impossible pour moi de rentrer en famille parce que 6 heures de train A/R plus le prix du billet ça fait très long et très cher. Me voilà donc enfermée toute seule, dans un 20m² mal isolé et pas lumineux, avec un seul jour de contact social sur une semaine de 7 jours.
Donc là, le télétravail je sature. J'ai besoin de parler à des gens autrement que par téléphone. -
@lu-a-lu a dit dans Le télétravail :
toute seule, dans un 20m² mal isolé et pas lumineux, avec un seul jour de contact social sur une semaine de 7 jours.
ça ce ne sont vraiment pas de bonnes conditions ! bon courage à toi, je comprends la difficulté du TT quand tu n'as pas un espace serein !
Bien évidemment pas une grande maison avec piscine (quoique...) mais un peu d'espace, de lumière et la présence de ta famille ça aide...