Je ne vis pas pour moi.
-
Bonsoir/Bonjour,
J'ai bientôt 22 ans (le 28 août).
Je vais démarrer une formation d'éducateur spécialisé, reprendre les études donc, faire de nouvelles connaissances. Quoi de mieux ?
Justement, si j'écris ici c'est bien parce que quelque chose me tracasse. Je le sais car quand quelque chose me tracasse inconsciemment ou non, je me met à me ronger les ongles jusqu'à ce que je finisse par comprendre ce qui ne va pas.
Et je pense avoir trouvé et compris, mais j'ai besoin d'un avis extérieur.En réalité, je ne suis pas plus excitée que ça à l'idée de commencer une nouvelle formation. Lorsque j'ai reçu les résultats de parcoursup je n'ai pas hurlé de joie comme lorsque j'ai eu les résultats du baccalauréat. Je me disais au début que c'était normal, que chaque début de formation me stresse un peu. Que je m'attends à tout durant ces 3 années de formation, et que mon imaginaire part tout de suite très loin. Que le fait de m'être installée un peu dans un rythme où je dors beaucoup (à cause du confinement notamment) j'ai perdu cette notion de : me coucher tôt, me lever tôt et être éreintée après une journée de travail (ce que j'apprécie beaucoup).
J'ai réalisé que non, mes moments de stress avant chaque rentrée ne ressemblaient pas du tout à ce que je ressens en ce moment.
J'ai fini par mettre le doigt sur ce qui me tracasse réellement ; je ne vis pas pour moi, mais pour les autres.
Que j'explique un peu cette phrase. Je me suis rendue compte que tout ce que j'entreprends consiste à être pour moi un moyen d'être reconnue. Je veux qu'on me félicite, qu'on me remercie pour ce que je fais. Et ça passe d'abord par la fierté des parents. J'imagine que la plupart des enfants veulent que leurs parents soient fiers d'eux, avec toujours une petite crainte de les décevoir. Il y en a qui, à 20 ans passés, réussissent à sortir de ça, réussissent à ne plus forcément écouter leurs parents (ou leurs proches) et qui font ce qui leurs plaît, comme partir à 8000km de chez eux par exemple.Et bien moi, non, je n'y arrive pas. Chaque chose que je fais, j'ai l'impression de le faire pour mes parents. J'ai toujours cette peur de décevoir. Je vais prendre un exemple concret. Pendant le mois de Juillet j'ai travaillé dans un camping avec une amie, ça ne se passait pas bien, les directeurs en avaient après nous (c'était la deuxième année que nous revenions elle et moi). Nous avions qu'une envie, c'est de partir, mais la première chose à laquelle j'ai pensé à ce moment là c'est "Mais, mes parents vont me tuer". Je préfère souffrir et ne pas apprécier ce que je fais plutôt que de décevoir mes parents. (Bon, coup de bol nous avons été virées, je passe les détails mais apparemment nous ne sourions pas assez).
Pour revenir à mon entrée en formation, j'ai l'impression d'être dans un flou total, ou sous drogue. J'ai l'impression que quelqu'un tire les ficelles et que j'avance sans me poser de question. J'ai l'impression de m'ennuyer aussi. J'ai du mal à exprimer ça clairement mais... J'ai le sentiment de juste être dans une routine, où la vie avance et où j'avance avec elle sans pour autant la maîtriser. Je ne suis pas plus heureuse que ça à l'idée de devenir éducatrice spécialisée. A vrai dire, je ne sais même pas si c'est ce que je veux faire plus tard.
C'est là qu'une question m'est venue à l'esprit ; et si je prenais une année sabbatique, loin de ma famille, loin de mon pays natal, afin de justement me recentrer et me concentrer seulement sur moi même ? Est-ce que je sortirai de ce flou ? Est-ce que je saurai quoi faire ? En sachant que ça fait maintenant 4 fois que je change de parcours professionnel et qu'une fois encore je risque de décevoir mes parents ?
Que pensez vous de tout cela ? Est-ce que me recentrer sur moi-même serait la meilleure solution?
Merci d'avance.
-
@Zalka Tu as toi même choisi cette formation ? C'était ton choix premier ?
Tu as 22 ans, tu as déjà fait des études post bac ?
Je saurais pas te dire si l'année sabbatique est une bonne idée, je peux juste te donner un rapide retour d'expérience sur mon expérience qui comporte quelques similitudes : j'ai fais des études d'imprimeur, j'aimais ce qui se dégageait de ce milieu, l'école que j'avais choisi avait une belle renommée, mais au bout du diplôme et de quelques années de travail, j'ai su que c'était pas ce que je voulais faire. Yep, ça m'a pris 5 ans environ (je suis un peu lent comme garçon). Puis je me suis reconverti.
Tout ça pour te dire que ça peut évoluer en cours de carrière, je te dis pas que c'est la bonne solution, mais que tu peux souffler un peu, si tu décides de changer plus tard, c'est toujours possible, alors no stress ^^
Ps: bouger de chez ses parents c'est aussi un retour d'expérience que je peux te donner, pour ma part c'est plus 800km que 8000 km, c'est émancipateur... mais absolument pas facile, et je l'ai pas fait seul.
-
Je me reconnais beaucoup dans ton récit.
Je n'ai pas le temps de développer la de suite, parce que le travail m'appelle, mais je reviendrais mettre mon grain de sel, promisJ'ai également changé de parcours pro, partie dans un autre pays, repris des études etc... et cette impression que tu dis, de vivre pour les autres.
-
@Zalka a dit dans Je ne vis pas pour moi. :
Bonsoir/Bonjour,
J'ai bientôt 22 ans (le 28 août).
Je vais démarrer une formation d'éducateur spécialisé, reprendre les études donc, faire de nouvelles connaissances. Quoi de mieux ?
Justement, si j'écris ici c'est bien parce que quelque chose me tracasse. Je le sais car quand quelque chose me tracasse inconsciemment ou non, je me met à me ronger les ongles jusqu'à ce que je finisse par comprendre ce qui ne va pas.
Et je pense avoir trouvé et compris, mais j'ai besoin d'un avis extérieur.En réalité, je ne suis pas plus excitée que ça à l'idée de commencer une nouvelle formation. Lorsque j'ai reçu les résultats de parcoursup je n'ai pas hurlé de joie comme lorsque j'ai eu les résultats du baccalauréat. Je me disais au début que c'était normal, que chaque début de formation me stresse un peu. Que je m'attends à tout durant ces 3 années de formation, et que mon imaginaire part tout de suite très loin. Que le fait de m'être installée un peu dans un rythme où je dors beaucoup (à cause du confinement notamment) j'ai perdu cette notion de : me coucher tôt, me lever tôt et être éreintée après une journée de travail (ce que j'apprécie beaucoup).
J'ai réalisé que non, mes moments de stress avant chaque rentrée ne ressemblaient pas du tout à ce que je ressens en ce moment.
J'ai fini par mettre le doigt sur ce qui me tracasse réellement ; je ne vis pas pour moi, mais pour les autres.
Que j'explique un peu cette phrase. Je me suis rendue compte que tout ce que j'entreprends consiste à être pour moi un moyen d'être reconnue. Je veux qu'on me félicite, qu'on me remercie pour ce que je fais. Et ça passe d'abord par la fierté des parents. J'imagine que la plupart des enfants veulent que leurs parents soient fiers d'eux, avec toujours une petite crainte de les décevoir. Il y en a qui, à 20 ans passés, réussissent à sortir de ça, réussissent à ne plus forcément écouter leurs parents (ou leurs proches) et qui font ce qui leurs plaît, comme partir à 8000km de chez eux par exemple.Et bien moi, non, je n'y arrive pas. Chaque chose que je fais, j'ai l'impression de le faire pour mes parents. J'ai toujours cette peur de décevoir. Je vais prendre un exemple concret. Pendant le mois de Juillet j'ai travaillé dans un camping avec une amie, ça ne se passait pas bien, les directeurs en avaient après nous (c'était la deuxième année que nous revenions elle et moi). Nous avions qu'une envie, c'est de partir, mais la première chose à laquelle j'ai pensé à ce moment là c'est "Mais, mes parents vont me tuer". Je préfère souffrir et ne pas apprécier ce que je fais plutôt que de décevoir mes parents. (Bon, coup de bol nous avons été virées, je passe les détails mais apparemment nous ne sourions pas assez).
Pour revenir à mon entrée en formation, j'ai l'impression d'être dans un flou total, ou sous drogue. J'ai l'impression que quelqu'un tire les ficelles et que j'avance sans me poser de question. J'ai l'impression de m'ennuyer aussi. J'ai du mal à exprimer ça clairement mais... J'ai le sentiment de juste être dans une routine, où la vie avance et où j'avance avec elle sans pour autant la maîtriser. Je ne suis pas plus heureuse que ça à l'idée de devenir éducatrice spécialisée. A vrai dire, je ne sais même pas si c'est ce que je veux faire plus tard.
C'est là qu'une question m'est venue à l'esprit ; et si je prenais une année sabbatique, loin de ma famille, loin de mon pays natal, afin de justement me recentrer et me concentrer seulement sur moi même ? Est-ce que je sortirai de ce flou ? Est-ce que je saurai quoi faire ? En sachant que ça fait maintenant 4 fois que je change de parcours professionnel et qu'une fois encore je risque de décevoir mes parents ?
Que pensez vous de tout cela ? Est-ce que me recentrer sur moi-même serait la meilleure solution?
Merci d'avance.
bonjour Zalka
tojn questionnement est surement légitime mais je pense que tu ne devrais pas vivre en essayant de te mettre dans la tete de tes parents. Ils ne veulent que du bien car d'ordre général les parents sont aimants et valorisants envers leurs enfants.Donc si tu es bien et fais ce qu'il te plait, ils seront certainement satisfaits. J'ai des enfants de ton age et je ne leur souhaite que le meilleur mais surtout d'assumer leur vie.
j'ai pris , tres jeune, la vie comme une belle tranche de gateau et ai mordu dedans a pleines dents sans me préoccuper des kilos que je prendrais ni de l'image renvoyée. et d'experience en experience , je me suis construis, pour moi. j'en suis content aujourd'hui et je t'espere la meme chose et les differentes experiences qui en ont decoulée.
j'imagine que ce n'est peut etre pas ce que tu esperais lire, je ne suis ni psy, ni moralisateur, juste un epicurien heureux. -
@Godzapon Alors tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de me répondre ! Ensuite, pour répondre à ta première question oui je l'ai choisi ! Pendant 4 ans j'ai aussi eu du mal à trouver ce que je voulais faire.
Après le bac je suis partie dans l'audiovisuel et me suis installée à 800km de chez mes parents. Pour revenir, travailler dans l'animation et finalement repartir vivre seule pour commencer un service civique et enfin démarrer ma formation.Donc je peux tout à fait "vivre" sans mes parents, partir loin d'eux.
Comme je le dis dans mon texte c'est vraiment la peur de décevoir.
Après je cogite beaucoup, et peut-être qu'au final tout ça n'est dû qu'au stress (parce que je stresse pour un rien je vais pas te le cacher) et qu'après avoir commencé ma formation je vais être passionnée puis ne plus me poser toutes ces questions ! -
@pau0131 Hâte de lire ce que tu as à m'écrire alors ! Bon courage pour le travail !
-
@gao Bonjour, merci d'avoir pris le temps de me répondre !
Je sais très bien que mes parents me soutiendront dans tout ce que j'entreprends. Exactement comme ils l'ont fait quand, après une année d'audiovisuel après mon bac, j'ai décidé de changer de voie pour partir dans l'animation. Seulement je sais aussi qu'ils mettront un petit temps avant de l'accepter si jamais je décide encore de changer de voie...
Egalement, après tout l'argent qu'ils ont investi pour moi (en me payant le moitié de ma formation par exemple qui est coûteuse) je me vois mal leurs dire que j'abandonne.Pour finir, ce sont exactement les paroles qu'il me faut. Merci épicurien heureux !
-
Faire les choses pour soi, c'est parfois un vrai défi, mais je suppose que tes parents ne voudraient pas que tu sois malheureuse à trop tenter de leur faire plaisir. Si tu y arrives, parles-en avec eux ?
Tu parles aussi de l'argent investi : peut-être que ça vaut le coup de "subir" 1 ou 2 mois (ou +) pour avoir ta formation ? Ou au contraire, tu penses que ce n'est pas bon pour ta santé mentale ?
Parfois, se poser, noter les "pour et les "contre" sur une feuille peut t'aider à faire le clair dans ta tête, les être humains sont les pros pour se poser 1001 questions à la fois
-
@Zalka
Je disais donc, ton message me fait beaucoup pensé à ma propre histoire :- Petite dernière d'une famille nombreuse, j'étais sage et clairement sans problème. Je me fichais toujours de tout, dans le sens où je suivais le mouvement, tout m'allais, je n'avais pas d'avis propre. J'aimais passé du temps avec ma famille, c'est ce qui m'importait. J'avais pas de passions spécifique ou autre. Bref voilà le tableau de l'enfance/adolescence. Pas d'avis, pas de préférences, pas chiante.
- Je ne savais pas ce que je voulais faire à la sortie du lycée, mise à part le fait que j'étais plutôt scientifique que littéraire. Me voilà donc partie à la fac, car peur de m'enfermer dans un cursus (style DUT/BTS) qui ne me plairait pas et ne pas pouvoir en sortir. Bon, ça ne m'a pas plus aidé, car la fac en France te forme éventuellement à de la théorie générale qui spécialise au fur et à mesure des années sans aucune idée de ce qu'est vraiment la réalité sur le terrain. Mon master en poche (avec youpidou seulement les 6 derniers mois dans une entreprise), je savais déjà que je ne voulais pas continué là dedans (elle était belle l'idée de ne pas faire de BTS, alors que ça m'aurait probablement formé à un métier plaisant
)
Précision sur cette période : Je suis restée vivre mes 5 ans de fac chez mes parents, avec la fratrie qui s'est envolé les uns après les autres. Me laissant en tête à tête avec des parents se prenant la tête. Joie. Bonheur. - J'ai donc décidé de partir prendre l'air à la fin de mon Master. Loin des mes études. De mes parents. Le besoin de me ressourcer, de savoir ce que je voulais faire, ce que je ne voulais pas. Aller respirer un bon coup. J'ai passé 7 mois à l'étranger. A bosser dans un Mcdo.
Ça m'a fait le plus grand bien. Ca m'a fait me rendre compte au niveau professionnel de ce qui me plaisait, et ce qui ne me plaisait pas, même sans forcément avoir d'idée précise du métier ou domaine. - Une fois rentrée en France, j'ai pris rapidement mon appartement, pour ne pas rester chez mes parents, et j'ai fait 2 ans environs de job encore un fois dévalorisant aux yeux des gens (bien que j'avais rapidement grimpé les échelons).
J'ai eu comme toi pendant ces 2 périodes, l'impression de décevoir certaines personnes, parce que je me suis pris dans la gueule "mais qu'est ce que tu fais au Mcdo avec un master ?". Je suis la personne la plus diplômée de ma famille, et encore une fois, j'ai vu une forme de déception dans certains paroles de mon père (il n'a "que" le brevet, bien qu'il ait les équivalences d'une licence au moins) et je pense qu'il était fier de voir son enfant là où lui n'était pas allé. MAIS c'est là que c'est intéressant. C'est justement cette période de recul qui a commencé à cheminé dans ma tête et les premières réflexions que je me suis prise. Je ne vis pas pour les autres, mais pour moi. Suis-je heureuse à faire ce métier à l'instant T ? Oui. Suis-je heureuse d'avoir mon indépendance et de ne demander d'aide à personne ? Oui. Est-ce que l'avis des autres devrait autant m'importer ? NON
- Je te fais rapide la suite : petite reprise d'études de 4 mois (qui m'a fait découvrir une certaines branche) donc enchaînement sur un contrat pro de 14 mois plus spécialisé. Puis boulot en tant que cadre (la précision en rapport au regard des gens, ça le faisait bien...) mais ça ne m'a pas plus, donc j'ai quitté après 3 mois. Encore une fois, gros questionnement, qu'est ce que les gens vont penser de moi, blablabla...
Je fais maintenant un boulot qui me plait. Qui n'a ni l'intitulé ni le salaire d'un cadre.
J'ai fini par trouver (je l'espère) ma voie. Et si ce n'est pas le cas, bah c'est pas grave tant que ça me plait à l'instant T. Si je dois changer plus tard pour X ou Y raisons, je le ferais.
Ce qui est super important à retenir là dedans : Toutes les expériences que j'ai eu ont fait que je suis ce que je suis à ce jour. Je suis fière et heureuse d'être passée par tous ces rebondissements car ça a défini mon caractère, ça m'a permis de mieux me connaitre et connaitre ce que j'aimais ou non. Une fois que j'avais fini de m'inquiéter de ce que pensais les gens, et de vouloir leur faire plaisir c'est allée beaucoup mieux !! C'est encore quelque chose que je travaille (on change pas quelqu'un en un claquement de doigts), mais clairement, ça m'a fait du bien d'envoyer un peu les gens bouler et de parler par et pour moi même, si je devais résumer tout ça.
-
@pau0131
Merci pour ton retour.
Tu as un sacré parcours !
Je ne sais pas si tu as lu mes réponses postées plus tôt mais j'expliquais que je suis capable de "vivre" sans mes parents. Après mon bac je suis partie vivre à 800km d'eux, à seulement 18 ans, ce que peu aurait fait. Je suis partie à l'étranger également bosser avec des personnes en situation de handicap (l'idée d'être éducatrice spécialisée à commencer à germer dans ma caboche à ce moment là d'ailleurs). Ca me soule même d'être trop longtemps chez mes parents (bon ok, c'est cool je suis nourrie gratuitement mais quand même) + (le confinement m'a un peu gavé, moi qui suit de nature autonome) Donc là dessus pas de soucis à se faire le cordon a bien été coupé.Depuis que j'ai posté mon texte j'ai pas mal cogité et honnêtement j'imagine qu'il y a eu un trop plein d'émotions (oui parce que je gère mal mes émotions
) et que l'angoisse a très vite pris le dessus. Surtout lorsque j'ai dû faire les papiers d'inscription. Mais en y repensant j'ai hâte de commencer cette formation, réellement. Après est-ce que ça va me plaire ? Seul l'avenir me le dira. Mais je ne peux pas savoir si je n'essaye pas !
En tout cas, il est clair que ce que je fais je ne le fais pas forcément pour moi, et qu'il va falloir que je bosse là dessus pour au moins essayer de changer ce trait de ma personnalité. De plus, il est également clair qu'il va falloir que j'arrête de penser que si je ne vais pas dans le sens de mes parents, je vais forcément les décevoir !
-
A 18 ans, j'ai décidé de devancer mon Service Militaire. Voilà. A 18 ans, on est plus un gosse. A minuit, à 4h00, on me réveillait pour me dire : "C'est à ton tour de faire la garde".
J'ai eu une enfance et adolescence pas facile (parents divorcés quand j'avais 5 ans, mère tombée malade quand j'en avais 9 et décédée à 17 ans). Donc, il faut que la Jeunesse arrête de croire qu'elle est toujours une enfant. Quand j'ai eu 18 ans, j'ai pensé "Ouf !".
Quand on voit à quel stade de bêtise dans lequel se complaisent une bonne partie des jeunes et moins jeunes. -
Il y a des parents qui emmènent le "petit de 16 ans"au lycée en voiture,chaque matin......après lui avoir chauffé son bol et beurré ses tartines!
Il est vrai que les villas résidentielles sont excentrées,et que l'enfant devrait chaque matin marcher 1km5.........J'ose pas imaginer ces jeunes après le bac,ds un studio,pour étudier ds une ville universitaire! -
@Myra-flore mes enfants me traitent de "boomer" quand je leur dit que je faisais 4kms à pieds pour aller au collège... Deux ans après moi, c'était mon neveu qui devait les faire les kms et ma sœur l'y amenait en voiture... Changement d'époque !
-
@Zalka bonjour.
Moi aussi j'ai toujours travaillé pour faire plaisir à mes parents, et surtout à ma mère. J'étais en quête de son amour à travers les bonnes notes etc... Et si jamais j'avais raté une évaluation, je rentrais en pleurant, sans parler de la culpabilité d'avoir échoué. Mais en réalité elle ne disait rien, elle me traitait d'idiote de réagir comme ça.J'ai voulu faire plusieurs métiers quand j'étais jeune, mais les problèmes financiers ont choisi pour moi, et finalement je me suis adaptée. Bon! j'avoue que je suis capable de m'adapter à beaucoup de situations.
Donc peut-être serait-il mieux de voir si la formation te plaît, surtout si vous avez engagé des frais, et seulement si cela ne te convient pas, tu pourras envisager une autre solution.
-
@Myra-flore @Roma31 Pas sûre que ce soit une question de génération : un de mes oncles s'est fait apporter le petit déj au lit par sa mère jusqu'à ses 23 ans
Et pourtant, ses enfants sont partis en études dans des villes lointaines dès leurs 18 ans.
-
Heureusement que ce n'est pas gravé pour les générations suivantes!
Et quand on a compris d’où venait le malaise par rapport aux parents,on prend le contrepied!
Tout au moins,on fait son possible! -
@Myra-flore oui on fait son possible et on y arrive ou pas...
Moi j'ai cessé d'essayer de prendre le contre-pied -
@Roma31 Bonjour.
Personnellement ce n'est pas pour les mêmes raisons que toi puisque que l'envie de ne pas les décevoir est arrivée vers mes 18 ans, quand j'ai changé pour la première fois de parcours.
Pour être honnête, j'ai rendu dingue mes parents de mes 12 à mes 17 ans puisque je travaillais le minimum en cours (la dernière fois que j'ai vu une note au dessus de 13/20 c'était en 6ème donc booon) et j'ai eu le bac vraiment de justesse. Donc à ce moment là je culpabilisais pas vraiment, voire pas du tout.Mais oui, tu as raison, je vais d'abord voir si la formation me plaît ! Comme je dis toujours, on ne peut pas savoir quel goût ça a si l'on ne goûte pas !
-
@Zalka a dit dans Je ne vis pas pour moi. :
Mais oui, tu as raison, je vais d'abord voir si la formation me plaît ! Comme je dis toujours, on ne peut pas savoir quel goût ça a si l'on ne goûte pas !
qu'on se le dise mesdames... pfff, ok, je sors
-
Zalka,
Tes parents te font confiance et il y a de grandes chances que tu aimes la formation d'éducatrice spécialisée !
Je travaille dans le domaine des enfants depuis presque 30 ans et cela m'apporte beaucoup !
Bon courage !