L'écriture
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Hello tout le monde j’ai envie de publier une histoire que j’ai commencé et qui sera publiée par chapitre. Je sais pas si ça vous tente.
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@Lucas201752 T'en es où ?
Bienvenue -
@Ortie J’ai fait un petit prologue et j’ai fini le chapitre 1
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@Lucas201752 Le thème ?
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Prologue :
Théo, âgé de 18 ans, a décidé de passer deux mois au Canada chez sa correspondante Sasha. Il ne se doutera que cela va changer sa vie.
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@Lucas201752 Je pense que tu peux mettre tes écrits ici, sans trop savoir si nos avis sont importants pour la suite
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@Ortie Pas de problème après je suis pas un pro il y aura peut-être des incohérences et quelques fautes
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Sans connaitre tous les membres, pour la correction il me semble avoir croisé ici des enseignants qui pourront t'aider dans les tournures de phrases et pour le reste t'as des correcteurs.
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Chapitre 1
« Mesdames, Messieurs nous sommes atterris à Toronto prenez vos bagages et merci de nous avoir fait confiance ». Enfin je suis arrivé en Amérique où je vais y passer un peu plus de deux mois pour découvrir la culture canadienne et l’univers scolaire de ma correspondante. En effet je me suis inscrit sur un site spécialisé où je devais remplir un formulaire avec des informations personnelles et une photo de moi. Ma correspondante s’appelait Sasha McDoughwell, sa fiche était partiellement remplie je n’ai jamais vu sa tête avant. Nous sommes en contact depuis environ 6 mois et elle était supposée me chercher à l’aéroport de Toronto. Or lorsque je me retrouva à l’entrée je ne vis personne jusqu’à ce que quelqu’un brandisse une feuille A4 avec mon prénom. Elle souriait lorsqu’elle me vit :
« Hey Théo tu as fait bon voyage ? »- Hey Sasha heureux de te rencontrer enfin.
- Ah non moi c’est sa soeur Jessica.
- Excuse moi ça commence bien.
- On est jumelle personne n’arrive à nous différencier même nos parents haha. Bon allez je vais te conduire à la maison Sasha n’est pas là elle travaille toujours.
Je savais qu’elle avait une sœur jumelle mais elle était très attirante. Elle avait des traits asiatiques qui la rendait craquante avec de beaux yeux bleus et des longs cheveux bruns. Elle n’était pas trop maquillée mais ne présentait aucune imperfection au visage. Ainsi elle était très bien habillée cela mettait en valeur ses formes qui étaient corrects. Enfin bref je ne vis pas passer le trajet de l’aéroport à leur domicile puisqu’on a discuté de nos vies, nos pays et différentes coutumes. J’appris donc qu’elle travaillait en agence de voyage et qu’elle rêvait depuis toujours d’aller en France voir Paris et tous les monuments. Elle me donna un moyen pour la différencier de sa soeur en effet Sasha a surtout les cheveux frisés sur les pointes et Jessica a les cheveux raides. Nous sommes arrivés ensuite dans leur quartier qui semble plutôt aisé. Je ne pourrai pas rencontrer les parents car ils sont en voyage d’affaires en Chine car je vais vivre en colocation avec les jumelles. Leur maison était tout simplement sublime c’est une demeure typique d’Amérique avec un porche et une petite véranda à l’entrée tenue par des piliers blancs. La façade est faite en bois de couleur blanc et noir. L’intérieur était très moderne, la cuisine était équipée de plaques à induction, d’un frigo américain, d’une table avec des grandes chaises digne d’un bar et un grand placard avec les denrées alimentaires. Le salon était tout aussi avec un grand canapé d’une dizaine de places avec un grand écran de 180 cm , 4K avec des barres de son comme si on était au cinéma. Tous ces détails me sont précisés par Jessica qui me fait une visite très intéressante avec son trait d’humour qui sera omniprésent. Après cette visite je commence à me dévêtir de mon manteau et le mettre à l’entrée dans le porte-manteau quand la porte s’ouvrît soudainement.
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Les littéraires : AU TAF !
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Mémoire d'une vie : préliminaire 1
Imaginons , le héros du livre , bien-né , comme on disait il y a longtemps , aristocrate , qui a grandi dans le luxe et l'aisance et réussi de brillantes études pour passer dans la vie d'adulte ou il va connaître le bonheur mais aussi la descente aux enfers , trahi par 3 femmes ( sa propre mère et ses 2 premières épouses ). Et qui par miracle ne se retrouvera pas sdf , grâce à un de ses rares amis , qui le receuilli chez lui .
La suite arrive avec le préliminaire 2 Bonne lecture Erwin -
Mémoire d'une vie : préliminaire 2
Ceci n’est pas une histoire banale ,elle est en fait une fresque historique avec des acteurs réels , comme dans toute bonne représentation théâtrale et ce en 8 actes, ce sont les mémoires d’une vie loin de la banalité, pas de ligne linéaire , droite et au contraire , une vie dans le tumulte , la joie ,le bonheur mais aussi ,la déchéance , la tristesse , le désespoir , un ensemble de faits , de vécus , aux antipodes de l’indifférence , du nombrilisme et du repli sur soi , de la superficialité de certains êtres humains de notre époque .
Quel ennui qu’une vie linéaire sans intérêts que son train train journalier, la vie est si belle et si courte sur terre, que l’ouverture à la culture et aux multiples facettes de celle – ci enrichissent notre parcours sur terre.
Je suis né le 8 décembre 1956 à Wamba (ex Congo Belge), fils unique de Josette H poétesse et peintre et de Philippe U de L CEO (Directeur général) pour l’Europe d’une multinationale américaine jusqu’à sa mort, en 1992 à Bruxelles
Mes Parents sont tous deux décédés. Je suis fils unique donc seul et orphelin et apatride,complètement dépouillé pour plusieurs raisons,trop grande naiveté après une période de la vie, celle de mon premier divorce , mais aussi par une mère indigne qui m’a privé des biens familiaux conséquents laissés par mon Père par testament pour me mettre à l’abri financièrement , heureusement ,j’ai eu la chance de rencontrer la lumière,celle d’une magnifique personne , j’ai nommé l’amour de ma vie, elle se reconnaitra à ses lignes , ma J , fille de la terre et des vraies valeurs de la vie,qui m’a ouvert son cœur et la confiance en l’avenir, je n’ai ni frère ni sœur, des cousins certes, mais que je ne vois jamais, en effet, déjà père , fils cadet d’une fratrie de 3 enfants ne voyaient que rarement ses 2 sœurs, drôle de famille ! Pas de parrain non plus , je ne l’ai jamais connu , tout ce que je sais , c’est qu’il était un riche diamantaire anversois et c’était au congo un ami de mon père et pour le peu que je sais de ma mère,il s’est disputé violemment avec mon Père , en effet il faisait la cour à ma mère , mon Père a mis le haut-là ,
Et l’a rayé de son carnet d’adresse. J’ai très peu connu Père , très absorbé par son travail , les moments furent rares ou il était à la maison et ou il s’occupait de moi , sa vie durat 60 ans , je le regrette car j’aimais énormément mon Papa, lui si droit , si majestueux par sa taille (1m92) mais aussi par son intelligence au-dessus du lot et par le respect de l’étiquette , de l’éducation à la flamande,
Dont je suis très fier de la perpétuer.
J’ ai décidé par hommage à mon père de me faire appeler Erwin , le prénom voulu à la base par mon père , Maman désirant elle A pour une touche plus francophone dans un univers fort flamand et que je revendique , le nom U ( du hors de la vallée avec le titre honorifique de L lui réel lui a trop souvent été associé à un cousin éloigné certes mais qui provenait de la branche d’Audenarde et de plus ,je considère ma vie comme une grande fresque historique ou je fus acteur principal dans diverses scènes , V est un nom d’emprunt pour échapper à la trop grande ressemblance du nom U trop rapproché du cousin éloigné et des socialistes wallons représenté par une célèbre membre de la famille d’Audenarde par alliance issue de la classe ouvrière de Seraing et dont je ne partage en aucuns cas les idéologies politiques , je me suis renseigné pour voir le coût d’un changement en V et Erwin , mais le prix demandé était trop onéreux et étant acteur de ma propre vie et comme tout acteur qu’il soit au cinéma au théâtre quoi de plus normal que de prendre un nom de scène , la mienne , celle de ma vie, j’ai choisi et gardé et garderai et le prénom et le nom jusqu’à ma mort et fièrement en hommage à mon Père bien-aimé.
J’ai renié la religion catholique et toutes autres formes de pensées religieuses , prônant plus une morale laîque elle basée sur des valeurs oui attachées à celles occidentales (catholique) mais indépendante de celle-ci pour différents motifs ,
Pendant des années, que ce soit à L ou à Bruxelles , j’ai fréquenté avec conviction et passion les messes et puis un jour , j’ai découvert une coquille vide , lorsqu’à une époque de ma vie après mon second divorce , je fis appel à l’aide à cet organisme et ou la réponse cinglante fut « je ne peux rien faire pour vous mon fils , il faut s’adresser au cpas « (ceci est authentique) .
Pour terminer , je suis bien le patriarche , un parmi tant d’autres , me direz-vous mais tout de même de 4 enfants , mais orphelin d’eux !
In fine, il est à noter que le nom U est issu d’une faute d’orthographe d’un greffier du moyen-âge, en effet l’orthographe correct devait être uit (hors) et nom U (sans signification) authentique aussi !
Je dédie ce premier ouvrage à ma grande et majestueuse femme J le tout grand amour de ma vie.
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Mémoire d'une vie : les racines
Mes racines
Gantois d’origine et particulièrement de L ou ma famille était suzeraine au moyen-âge,
Un titre honorifique et non nobiliaire fût reçu par un aïeul pour sa vaillance dans les combats de la bataille des éperons d’or à Kortrijk ( Courtrai ) avec écusson voir les manuels scolaires pour les dubitatifs ou ne connaissant pas l’histoire élémentaire de la Belgique , le titre de Chevalier et le petit Kasteel (château) situé à L et ce titre porté de père en fils depuis cette époque de mâle en mâle jusqu’à nos jours et l’auteur de ces mémoires , je m’en souviens vaguement c’était une magnifique propriété, j’y allais parfois petit enfant avec mon père voir mes arrière-grands-parents , après beaucoup de recherches a mes 30 ans , je peux maintenant rédiger les mémoires de ma famille , nous descendons des Vikings , c’était un seigneur Viking issu des Baronnies du nord qui s’unit à une riche roturière gantoise possédant un florissant commerce de fleurs à l’époque ,
De ce mariage naquit 3 garçons , dans la règle de l’époque et par décision de Harald le patriarche , un seul portât les écussons et le titre de Chevalier à Gand et suzerain de L , les 2 autres frères prirent vœu de vassalité à respectivement Audenarde et Aalst (Alost) , mais revenons à notre époque contemporaine , mes arrière-grands-parents paternels étaient donc de L , du côté paternel , mon arrière- grand-père paternel se nommait A U de L et mon arrière grand-mère Lena Van H était issue de la haute bourgeoisie flamande, mon arrière-grand père paternel est décédé sous les bombardements allemands à Ypres lors de la guerre 14-18 , mes grands-parents paternels se nommait C D de C très riche héritière de diverses propriétés , c’était ma Grand-mère , et quelle grand-mère ! elle qui décédât à 92 ans et qui faisait du parachutisme encore à 70 ans, était ma confidente et meilleure amie à mon adolescence, elle écoutait le week-end Pink Floyd en ma compagnie et Fernand héritier d’une immense fortune accumulée au cours des siècles , leur mariage fût dans les années 30 , un évènement couru par le gratin de la vie mondaine en Flandres et en Wallonie , il remit sur son lit de mort l’épée et l’écusson à mon père avec le rite ancestral du genoux sur le sol , les mots de notre écusson sont humilité , piété , foi et honneur, mon père fit de même à la fin de sa vie avec ma personne , j’avais 36 ans et Papa 60 .
J’étais Père de N D M U (hommage au chanteur des Doors) une des idoles de mon adolescence, Nathan a 34 ans et est Docteur en statistiques à l’université catholique de Louvain-la-Neuve et de A U officier de Police judiciaire à Bruxelles ma fille aînée et 38 ans.
Du côté de mes arrières- grands-parents maternels , tout ce qu’il reste comme traces , c’était des Hongrois issus de la haute bourgeoisie hongroise , ils avaient fuis le communisme et s’étaient refugiés à A , mon arrière grand-mère maternelle ouvrit un commerce de tabac florissant ou les troupes aussi bien allemandes qu’alliés venaient lors des permissions s’équiper lors de la guerre de 14-18 , de là vint également des richesses en propriétés diverses. De mes grands-parents maternels, M H et S J respectivement Directeur d’école à M et M, j’ai donc du sang hongrois qui coule dans mes veines !
De mes Parents , Papa , P U de L fils de F et C épousât J H fille unique de M et S , J à l’origine était son deuxième choix , en effet après de brillantes études universitaires (scientifiques) Père fût éconduit par une Comtesse dont il était éperdument amoureux , avec dépit Papa épousât ma mère , le jour ou il vint demander sa main à ses parents (usage à l’époque , il devait suivant le refus des Parents faire 3 injonctions ou sommations, c’était la règle de l’époque , maintenant les nouvelles générations font une progéniture avant de se marier et même démissionne avant d’avoir trouver un nouvel employeur , autres temps autres mœurs, cherchez l’erreur , et les Parents de ma Mère ne désirant pas unir leur fille à une autre culture (flamande ) , refusèrent 3 fois , dés lors Papa partit avec Maman au Congo et se marièrent là-bas, sans plus de consentements. Maman eut une vie éloignée de tous soucis matériels toute sa vie, maman n’a jamais travaillé et donc pouvait s’adonner à ses passions les poèmes et la peinture, et comme elle j’ai eu une jeunesse que l’on peut appeler dorée, et à l’abri de tous soucis,
Papa était un très bel homme, très grand 1M92, il avait une telle prestance qu’il en imposait naturellement, Maman très jolie femme mesurait 1M63, cheveux noirs et yeux bleus, toujours habillée et tirée à 4 épingles comme Papa, qui avait l’originalité malgré des costumes sobres de porter systématiquement des baskets Adidas, Papa ne supportait pas le désordre et le chaos, j’en ai hérité.
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Mémoires d'une vie : les années 60 et l'enfance
Né donc dans la savane (Wamba près de Stanleyville) dans une colonie belge (Congo belge) à l’époque et surnommé Matata mingui (sacré phénomène en kiswahili)) par les boys qui s’occupaient de la maison de mes parents et du ménage,
Un jour Maman crû à une cravate oubliée par Papa sur la fenêtre de ma chambre de bébé, elle prévint Papa et un boy, en réalité, il s’agissait d’un serpent venimeux, le boy lui coupât la tête, déjà un signe du destin.
J’y suis resté 2 ans, puis les troubles et émeutes ont débuté, les congolais voulaient l’indépendance, et ils l’obtinrent en 1960, les blancs commençaient à être pourchassés par les simbas, jeunes fanatiques financés et abreuvés d’alcool par les nationalistes de l’époque, Papa à l’époque était gouverneur de Province, il prit la décision suite aux graves événements de quitter le pays qui était à feu et à sang.
Laissant tous ses biens derrière lui, nous fûmes rapatriés par les paras belges venus nous aider.
La Belgique à l’époque connaissait déjà des troubles importants entre la Flandre et la Wallonie, et déjà l’autonomie était dans l’air du temps, mais aussi beaucoup de grèves en Wallonie et mouvements sociaux.
Papa avait tout perdu , et il avait une famille à nourrir , il prit le temps avec moi et Maman de s’accorder un moment de réflexion , nous partîmes donc en Espagne , une semaine dans les Baléares , nous assistâmes à une corrida , et nouveau message du destin , un javelot d’un toréador , pourtant planté dans le dos d’un taureau , atterrit suite aux gesticulations de l’animal à 1 mètre de ma personne , nouveau coup du destin . Tout ceci est authentique
Après cette semaine aux Baléares , nous prîmes un avion et arrivâmes à Bruxelles , dans un froid glacial , accueilli par Coco ( Clary Dumon de Chassart….) ma grand-mère paternelle , nous passâmes quelques jours à Wépion ( villa des Uyttendaele) , le temps de trouver une habitation à Bruxelles , ce fût rue de l’association tout près du monument au soldat inconnu , Papa via les connaissances familiales , allât se présenter à Petrofina ou il fût reçu de façon peu respectueuse par Monsieur le Marquis de Radigues , Directeur général à l’époque de Petrofina , en effet ce Monsieur avait l’habitude de frotter les clinches de porte avec son mouchoir(authentique) , il reçut donc mon Père qui du haut de son mètre 92 , lui serrât la main , le début de la conversation fût Monsieur de Ledeberg d’où tombez vous ?
Papa calme et droit comme un i , lui répondu , je ne tombe de nulle part , je suis venu ici pour grimper , Papa fût engagé séance tenante avec un poste de Directeur administratif , je vécus un début d’enfance que l’on appelle doré , placé dans un pensionnat en Wallonie , stricte sur l’uniforme et la tenue avec des méthodes d’un autre temps , ou le fait de parler en classe était puni d’un coup de règles sur la paume des mains ,un jour le souper était composé de chicon cuit , je refusai le repas , on me plongeât la tête dans l’assiette , depuis ce jour-là j’ai une horreur affirmée à vie des chicons cuits, un autre jour ayant mal répondu à une question d’un instituteur , je fus placé dans une pièce peinte en noir et laissé une demi journée seule dedans , encore il y a très peu de temps le fait de se retrouver dans le noir me donnait des angoisses, je suivis en plus de ma scolarité , des cours de français et anglais et allemand dans une école privée, à cette époque Papa était très pris par son travail et gravissait à la vitesse de l’éclair les échelons de la hiérarchie , il était constamment en voyage avec Maman, et lorsque j’étais en congé , je voyageais aussi , j’avais la sensation d’être une petite valise itinérante , je voyais mes Parents une fois par moi , inutile de dire que j’étais un petit garçon triste , mélancolique et renfermé ,se sentant abandonné, ma Grand-mère maternelle coco heureusement venait me chercher 2 fois par mois et je passais les moments libres à Wépion La Pairelle (propriété de mes grands-parents paternels) , jouant avec Canichette un adorable canard blanc , mais aussi avec la fille des voisin Claire Drion très jolie fille aux grands yeux noirs et cheveux noirs , les Parents de Claire ,les Drion avait rachetés toutes les propriétés de mes grands-parents , les Drion sont connus à Eghezée pour leur usine de construction métallique , ils étaient les voisins de mes Grands-parents paternels.
Après 2 années à Bruxelles, Papa reçut une proposition d’une société allemande qui à l’époque était fantastique pour sa carrière, il démissionnât de Petrofina et fût engagé comme CEO à Hoechst société allemande dans le textile, il y ferrât toute sa carrière, par après Hoechst devint Hoechst Celanese, société rachetée par un géant américain, c’est là que Papa deviendra par la suite CEO pour l’Europe (sommet de sa carrière). Mes Parents donc déménagèrent en Allemagne et ou les nostalgiques du nazisme étaient encore présents , Papa qui était polyglotte ( 7 langues) s’intégra rapidement au contraire de Maman moins à l’aise avec une population froide et avec une autre culture et mentalité , pendant ce temps-là , je continuais dans mon pensionnat jusqu’à la fin de mes primaires que je terminais avec mention excellence dans toutes les branches , à la sortie des primaires , je parlais et écrivait en 4 langues (nl , f,anglais et allemand ) , il n’y avait qu’une branche ou j’étais moins brillant , la gymnastique !!!
Par contre, je pratiquais l’équitation, le tennis, le golf, l’escrime à fleuret moucheté et surtout le football, le badminton, le volley et hand-ball et Ping pong, papa fut un moment B3 en classification. Papa voyant ma passion pour le foot et certaines qualités remarquées chez l’entraîneur de l’époque du Crossing de Schaerbeek m’affiliât au club , j’y jouais en meneur de jeu ou faux numéro 9 qui affolait la défense adverse , un jour je fis un match en junior UEFA contre Anderlecht et ses juniors , un certain Jos flion défenseur d’origine congolaise me fit un tacle par derrière , j’évitai de peu la blessure grave , je revins vers lui en colère et lui dit recommence encore une fois cela et je retombe de tout mon poids sur ta jambe et tu pourras allez à l’hôpital , je ne le vis plus du tout après dans mes parages, l’entraineur s’appelait Omer Van Boxelaere et l’équipe première était la terreur des grands clubs tels Anderlecht , le Standard de Van Moer , il faut dire qu’à l’époque le Crossing avait de solides arguments , Jos Smolders gardien de but anversois de 1M92, terreur des centre-avants , les frères Sulon , et le regretté centre-avant Roger Claessen (ex standard) . C’est là que ma bande de copains devint réalité (les 2 Eric , Milan , Luc , Jean-Marie Coquette mais aussi mon inséparable ami Philippe , perdu de vue et retrouvé sur Facebook a la soixantaine mais qui avait fortement évolué vers d’autres horizons très différents des miens.
L’époque aussi ou nous allions le dimanche à l’église de Ledeberg et ou 3 sièges nous étaient réservés avec nos noms inscrits sur une plaque vissée au dos, quand en premier mon imposant Père et très respecté de la population rentrait en premier suivis de Maman et moi-même, les paroissiens étaient debout, et baissaient par respect la tête à notre passage. Père par son statu d’aristocrate fût contacté par le Parti-social chrétien flamand pour l’intégrer et en devenir une figure politique, mais il déclinât préférant sa carrière mais restât membre à vie du parti social-chrétien flamand, in het midde van de twee, comme ont dit de ce parti et à mon tour je le suis resté fidèle à chaque élection.
J’étais également lors de mes passages en week-end en Allemagne chez mes Parents , très vite convié à l’écoute de la musique et la peinture ,la littérature , le théâtre , l’opéra , le cinéma, , j’ai hérité de mon défunt Père , l’ouïe musicale , un jour lorsque Père revint définitivement à Bruxelles , je fus définitivement initié à la musique , en effet à chaque bulletin brillant , je reçu d’abord une encyclopédie de musique , il me donnât 15 jours pour en apprendre les rudiments puis m’interrogeât , les réponses furent acceptées , et il passât un deal avec moi , à chaque bulletin ou résultat brillant , je reçus des sous pour allez avec lui à la discothèque nationale louer un 33 tours , le tout premier fût Peter and the Wolf de Prokofiev ,
La suite se transformât avec les Beatles et la Pop music.
Papa donc prenant conscience qu’il fallait se rapprocher de son fils, obtint de ses dirigeants aux Usa que son Headquarter fût déménagé d’Allemagne à Bruxelles avenue Louise, ou il travaillât jusqu’à sa mort en 1992. Particularité, Père était très respecté à son travail et chaque matin, le même rituel, sa secrétaire Nadine, annonçait l’arrivée de Père à ses bureaux, tout le personnel était debout formant une haie d’honneur et le saluant à son entrée, j’y ai assisté personnellement, ayant à un moment voulu être près de lui, un jour ou j’étais en congé scolaire.
Papa avec son originalité des baskets avec un costume et cravate du meilleur goût choisi par ma mère, il avait adopté la mentalité américaine mais gardait son côté martial, il rentrait et chaque fois disait Heren, messieurs.
Papa n’a jamais conduit de sa vie ni ma mère , avait été mis à sa disposition un chauffeur avec voiture de fonction , c’était les années 60 , à notre époque , c’est quasiment révolu , même les cadres supérieurs roulent eux-mêmes sauf exception , tel les Ministres par exemple , donc lorsque Père venait me chercher au pensionnat , imaginez l’effet pour mes condisciples d’infortune de voir un des leurs , avoir la porte ouverte d’une rutilante voiture de direction l’accueillir avec le chapeau et la tête baissée en signe de respect du chauffeur.
Et tout était à l’avenant , petit garçon , le contact avec mon grand-père imposant patriarche des Uyttendaele de Ledeberg était le vous et le monsieur avec son petit-fils et son fils , alors que dans l’autre famille celle maternelle , le contact était froid , mais on m’appelait par mon prénom, de plus l’étiquette était la règle , bienséance , rigueur toute flamande et les valeurs du travail , de la valeur morale , de la distinction , de l’humilité , de la piété et de la foi et honneur , Père qui dût se construire et grandir par ses propres moyens victime de la faillite de son père , mon père, détestaient entre tout les noblions comme il les appelaient , les parvenus et les grenouilles de bénitier, il avait le sens de la valeur de l’argent , et disait toujours , il y a 2 choses qui ont de la valeur la brique et l’or et il avait parfaitement raison , il y avait aussi ,la pudeur , je n’ai jamais vu mes parents nus et donc ni mes enfants suite logique , on ne pleurait pas chez les hommes et un baiser d’un père à un fils ou une accolade était très rare sauf pour de grandes occasions telles la remise d’un diplôme ou une promotion hiérarchique , voilà pour vous situer l’environnement familial , du côté maternel , bien que fort gâté monétairement par ma grand-mère maternelle petit-fils unique oblige , pas question de baisers d’une grand-mère à son petit-fils , froide et distante et encore plus avec Père , il n’oubliait jamais l’humiliation et la honte pour son honneur quand il vint demander la main de ma mère comme l’exigeait le protocole de l’époque , honte car désargenté suite à la faillite de grand-père , c’est ma mère qui payât personnellement son costume , honte de l’accueil glacial des Hastir voyant un flamand venir demander une fille moitié wallonne moitié hongroise , et de plus aristocrate honorifique non noble et désargenté , leurs visions furent nettement différentes plus tard quand , il revint mais avec chauffeur et voiture de fonction de direction et fraîchement nommé Directeur-général ou si vous voulez pour ceux non féru de l’anglais , CEO pour l’Europe , qu’elle hypocrisie , plus tard , je gardais bien ancré en moi et comme une gifle toute ma vie , ce que Papa avait subi , car j’étais très fier de mon père et de notre famille flamande et je n’ai jamais renié ni mes racines ni mon sang flamand , je le suis et le resterai toute ma vie , même si père fut sévère , il m’aimait et le montrait parfois par petites touches , comme lorsque je revins du service militaire avec ma tenue d’apparat d’officier sous-lieutenant ou il me pris dans les bras et me serrât fort en disant , je suis fier de toi , ou quand à 30 ans , je fus nommé directeur-administratif d’une entreprise métallique de 150 PERSONNES . -
Mémoires d'une vie : l'adolescence et les humanités
Je commençais donc mon adolescence et mes études secondaires dans une grande école privée en Flandres pendant les 3 premières années, la discipline y était drastique, le port du veston et cravate obligatoire, c’était les années 70, les longs cheveux, les pattes éléphants pour les jeans,
Cette école accueillait du beau linge comme ont dit , beaucoup d’enfants de la haute bourgeoisie mais aussi de la noblesse flamande , dont 2 frères qui devinrent dans les années 80 , des dirigeants du CDNV actuel et anciennement Parti-social chrétien cher à feu Paul Vandenboeynants , je terminais ces 3 premières années avec grande facilité , mes Parents avaient optés pour latin-science , déjà à l’époque les mots haut potentiel étaient rédigés par le comité d’enseignant , je terminais ce cycle avec une moyenne de 92 pourcent dans toutes les branches , j’avais faim d’apprendre , d’ouvrir ma culture , je dévorais les livres et aidaient souvent des condisciples ayant des difficultés , particulièrement en mathématiques , chimie et physique , vu le strict protocole de cette école privée et ou les inscriptions étaient triées sur le volet , un jour , j’eu un moment de révolte , en effet mes cheveux avaient poussé et étaient devenus très longs , jusqu’aux épaules , je les regroupais avec une discrète ficelle et cachait la queue dans le col de chemise , je me présentais donc sans cravate avec un pull à col en v et un pantalon patte d’éléphant , je fus à mon entrée dans l’école attrapé par le Préfet qui m’agrippa et me conduisit à son bureau , j’eu droit à un savon en règle , il dit que l’école n’était pas un lieu de hippie et que la cravate était obligatoire , je lui rétorquais que j’en avais une et déboutonnai ma chemise , la cravate était dessinée sur ma poitrine.
Je fus renvoyé 3 jours , mon Père curieusement très à cheval sur l’ordre et la propreté , demandât sur le champs une réunion avec le Préfet , la réunion fût houleuse , Papa en colère , demandât si je sentais mauvais , si mes résultats scolaires étaient mauvais , ce n’était pas le cas , il décidât donc de changer d’école , curieusement Papa toujours strict sur l’étiquette n’avait rien contre les cheveux longs de la jeunesse de cette époque ni contre les jeans patte d’éléphant , par contre , les résultats scolaires devaient être de top niveau ce qui était le cas , un jour ou à une rare exception , j’étais rentré à la maison avec un 7,5 sur 10 en mathématiques , je le dis à maman , Papa rentrait invariablement vers 20 heures tous les soirs et allait même le week-end travailler , maman lui annonçât le résultat , sa réaction fût de directement m’interpeller , ik heb gehoord dat u heb 7,5 percent gekregen in mathematische , kom aan de tafel , père me fit réciter 1000 fois mes erreurs et ce jusqu’à minuit , le lendemain , je revins avec un 9 sur 10 , il dit ça va sèchement.
Père avait avec Maman fumés des cigarettes Peter Stuyvesant jusqu’à ses 30 ans, puis décidât d’arrêter immédiatement avec Maman, Papa était d’une sobriété monacale, se permettant une fois par an d’allez vers les fêtes dans un Irish coffee situé près du Parc du cinquantenaire, et là il goûtait avec délectation une bière Guinness accompagnée par des morceaux de fromages chester et un cigare havane. Mon adolescence fût bercée par les études mais aussi par la musique progressiste de l’époque incarnée par Pink-Floyd, et également par Genesis celui de Peter Gabriel, j’assistais à l’époque au premier concert de ce groupe à la ferme v, je fus admiratif devant les prestations de ce groupe avec une musique somptueuse et les masques de Peter Gabriel.
A cette époque-là avait lieu aussi , ce que l’on appelait le bal des débutants , dans une grande salle célèbre à l’époque à Bruxelles ,le concert noble, il réunissait le gratin de la jeunesse dorée issue de la noblesse et haute et riche bourgeoisie , le but était de fiancer avec des bons partis cette jeunesse , j’en faisais partie , papa me présenta à une vicomtesse et à une autre issue d’une famille très riche à l’époque , mais je voulais choisir en dehors de ce milieu et surtout que ma future femme me plaise et que j’en sois réellement amoureux et non par intérêt de bon parti . Anecdote parmi tant d’autres , le voyage à Anvers pour voir au Kiel (bourgade d’Anvers) et au stade du Kiel , celui du Beerschot à l’époque du légendaire Lothar Emmerich centre-avant hors-norme à l’époque , il faut savoir qu’à l’époque ce Beerschot là , jouait la tête de la première division de football et était l’ennemi juré de l’Antwerp , depuis , les 2 clubs ont connu des fortunes différentes , le Beerschot lutte pour remonter de 2ème en première division et l’Antwerp est 3eme de 1ere division , toujours est-il que Père m’offrit pour mes excellents résultats scolaires , d’allez avec lui voir , le grand Ajax Amsterdam de Johan Cruyff en amical face au Beerschot , inutile de dire , que j’avais mon écharpe d’Ajax autour du cou et j’étais un des rares supporter de la séduisante équipe hollandaise , l’ambiance était bon enfant et les supporters du beerschot , me donnait une tape amicale sur l’épaule ,le résultat fut sans appel , 0-4 pour Ajax avec une démonstration de Johan Cruyff mythe et anthologie du club, à l’époque pas de hooligans , quand au quartier du Kiel (faubourg d’Anvers) , il était paisible dans une Flandre , ou il faisait bon vivre , pas de ghetto comme actuellement en 2020 , ou les djellabas et nicab côtoient les rares têtes blondes qui résistent , autres temps autres mœurs et ou l’on s’étonne du ras le bol généralisé des habitants de Flandre face à l’invasion et la non intégration de l’immigration qui impose ses valeurs sans se soucier le moins du monde , des habitants qui y habitent depuis des générations et avec des valeurs catholiques , et ou de façon compréhensible et justifiée , les partis Nva et Vlaamse belang cartonnent dans les sondages , face à des partis tels le CDV et Spa (centre-droit et gauche) qui eut ferment les yeux face à cette implosion de 2 cultures diamétralement opposées.
J’assistais un jour à une chasse à cour , dans la pure tradition avec équipages habillés avec bonnets noirs , veste rouge et pantalon blanc et bottes noires , les cors de chasse et la meute de bassets artésiens , lors des comptes de la chasse , une personne dont j’ignorais l’identité , montrât fièrement ses trophées dont un magnifique cerf , personnellement touché par le sort de ces animaux que j’ai toujours admiré et aimé , j’allais à sa rencontre en lui disant du haut de ma jeunesse , il n’y a pas de quoi être fier , avec un fusil à lunette , oseriez-vous l’attaquer à main nue , Papa présent , me dis , tu ne sais pas à qui tu parles ! C’est un gouverneur de province en Flandres ! Il voulut que je présente mes excuses, ce que je refusais obstinément, le Monsieur bon enfant le pris sur le compte de la fougue de la jeunesse, papa décidât que l’incident était clos.
L’histoire de l’argent de poche fût un moment mémorable aussi , un jour , j’allais voir mon Père pour un rêve , avoir un peu plus d’argent de poche mais aussi un projet une moto Kawasaki , en effet Ary un de mes potes d’enfance , venait parfois me chercher avec sa bécane comme il l’appelait , Ary était le cadet d’une fratrie de 4 enfants , une sœur et 2 frères , tous travaillaient dans l’entreprise familiale Lim sprl située Chaussée de Louvain près de la place Daily dans le domaine de la plomberie , Ary avait aussi un magnifique chien , un braque , je le revis beaucoup plus tard à l’époque de mon premier mariage , mais le charme était rompu , en effet je n’avais oublié , le moment ou à mes 17 ans , il me piquât ma petite amie de l’époque , une certaine Josianne Hustin , oui , oui , la nièce du chanteur compositeur Jacques Hustin (authentique) , en effet Ary l’avait attiré avec un superbe cabriolet reçu en prêt de son Père , Ary avait 2 ans de plus que moi et travaillait aussi dans l’entreprise familiale ,IL avait arrêté ses humanités au degré inférieur et avait appris sur le tas avec son père le métier , Ary avait un grand talent dans les mains , je tiens à préciser que nullement je ne ou n’ai dénigrer les métiers manuels bien que personnellement nul en ces domaines, Ary donc profitât de la cabriolet et séduit Josianne puis la jetât comme un vieux mouchoir après avoir profité d’elle , elle revint sonner chez mes parents , me demander pardon , mais ma réponse fût cinglante et je la rejetais sans pitié , bon revenons à nos moutons , j’allais donc voir mon père , il me fit comprendre , que l’argent ne tombait pas du ciel , lui qui avait connu la disgrâce et la honte , d’un père qui eut sa faillite d’une magnifique menuiserie ( 40 ouvriers à l’époque) bombardée par les alliés , ma grand-mère Clary dit Coco dût vendre ses propriétés pour éponger les dettes , de cette époque Père en gardât , une grande amertume , lui qui dût financer lui-même ses études universitaires , en donnant des cours de mathématiques , physique et chimie. Père me demandât de trouver des copains et m’envoyât passer un week-end chez un ami à lui , grand propriétaire terrien qui faisait de grandes rénovations dans son immense propriété située à Merelbeke en Flandres , le travail exténuant consistait à déménager des poutres longues de 2 mètres d’un hangar à un autre , il y en avait au bas mot 300 , cela pris tout le week-end , le dimanche soir , je me présentais chez ce Monsieur pour recevoir pour mes copains et moi-même la dîme pour le travail accompli , quand je vis ce qu’il me remit , je fus très déçu et fâché , je rentrais donc à la maison et mon père à la tête que je fis , ouvrât son portefeuille et me donnât une fameuse différence , en fait il était de connivence avec son ami et il voulait voir ma réaction face à la valeur de l’argent . Je poursuivais donc mes humanités dans le cycle supérieur avec mon ami Waldemar, avec 10 longueurs d’avance sur le reste de la classe, la lutte constante avec lui pour le premier et deuxième strapontin, Waldemar qui devint par la suite Docteur en médecine et qui prit une autre direction à la sortie des rhétos. Je terminais donc la rhéto avec 92 % dans toutes les branches, excepté la gymnastique que je détestais par-dessus tout, le cocasse de la chose, fût que Waldemar terminât le cursus avec 93 %, le soir ou je rentrais à la maison Père impatient me demandât les résultats, je lui dis et il me répondit de façon cinglante, tu n’as pas honte toi un fils de Flandre un pur belge, terminer 2 ème derrière un fils d’immigré polonais !
Ironie du sort, quelques temps avant, j’avais fait des sottises, en effet un ami de Papa, possédait une grande ferme, et je ne trouvais rien de mieux pendant que Père était occupé à discuter, d’ouvrir les étables et de se retrouver avec tous les animaux de basse-cour dans la ferme.
Mes fesses furent bien marquées ce jour-là, je reçu une mémorable tripotée avec un espèce de fouet, mes fesses restèrent rouges longtemps.
De cette adolescence , j’eu comme tout garçon de mon âge plusieurs flirts normaux à cet âge , aucunes de ces relations ne débouchèrent vraiment sur des fiançailles , depuis Pascale Verdigh paix à son âme , premier flirt à 14 ans , en passant par Josianne Hustin, Gisèle surnommée Marylin Monroe par père, et en continuant avec une superbe sicilienne Sandra Ormando que je connu un peu avant le service militaire , et que je retrouvais lors d’une permission main dans la main avec un autre garçon italien qui lui faisait la cour, le père m’ayant vanter la fidélité sicilienne ! ( j’étais au 3 ème chasseur Ardennais école d’ instruction de candidat-officier pour le service militaire avant l’Allemagne) aucunes ne me lièrent ,
Jusqu’à, jusqu’à …… Pascale Buelens, 115, rue des 3 tilleuls à 1170 Boitsfort, elle fréquentait l’athénée de la Brise ou elle terminât ses humanités inférieures sans fruits.
Un jour , c’était un soir Lydia , une jolie et charmante jeune fille pour laquelle j’avais uniquement des sentiments d’amitiés alors qu’elle me faisait une cour assidue et que même mes parents appréciaient énormément , me présentât une amie dénommée Pascale , celle-ci était solitaire , fille unique et voulait un peu sortir de sa monotonie , constamment près de ses parents , ce soir-là mon cœur eut ce que l’on appelle de fortes palpitations , Pascale rondouillette , petite 1M60 , des cheveux noirs de jais et des yeux bleus était une superbe jeune fille , j’en tombais follement amoureux et lui fit une cour assidue , elle me fit languir 2 mois puis m’annonçât qu’elle me donnait son cœur pour la vie et serait la mère de mes enfants et se marierait avec moi , j’en pleurais de joie dans les bras de ma mère , Père souriait et pensât probablement à son amour d’enfance à lui , il souriait , je fus donc présenté aux parents de Pascale qui me firent un accueil chaleureux et respectueux , Raymond Buelens était mécanicien-dentiste , il travaillait à la place Saint-Josse , Maggie était femme de ménage , ils étaient tous 2 issus d’Overijse donc flamands , il fût décidé avec Maggy très près de sa fille unique que j’avais droit à voir Pascale et venir le mercredi et samedi , les autres jours je pouvais lui téléphoner le soir . Ensuite logique des choses, les Parents se rencontrèrent, bien qu’issus de milieux très très différents, un lien liaient mes Parents, flamands chez mes beaux-parents, Père voulait le bonheur de son fils et Maman tombât sous le charme de Pascale et elles furent copines. Apaisé donc je pouvais me préoccuper de terminer mes rhétos en toute tranquillité , nous fûmes fiancés 2 ans , très amoureux , mais progressivement l’emprise de Maggie devenait de plus en plus étouffante , Maggie veillait sur sa fille unique exagérément et notre amour s’effritât , me perturbant grandement , la première année , je partis en vacances en Espagne avec Pascale et ses Parents , ce fût un désastre , tant Maggie fût possessive et ne nous laissait jamais seuls à 2, la seconde année , Raymond me fit connaitre à Boitsfort dans les locaux ou il allait le samedi jouer aux cartes ou à la pétanque, il me présentât comme son futur beau-fils et fiancé officiel de sa fille , quelques temps plus tard , il me proposât, de l’accompagner voir son club préféré le Racing White au stade Fallon , je l’accompagnai donc , ce club qui devint plus tard suite à une fusion le Rwdm , fruit de la fusion avec le Daring de Molenbeek , mais mon cœur de supporter était pour le club de Bruges époque de Raoul Lambert surnommé lotte par les supporters , Lotte était le meilleur centre-avant de Belgique.
Peu après, Raymond et Maggie me proposèrent de repartir avec eux au Portugal pour les vacances, chat échaudé craint l’eau froide, je déclinai poliment l’invitation à la grande déception de Pascale, ce jour-là il y eu une cassure du côté de Pascale.
Il faut savoir qu’à cette époque, je fréquentais Raoul et son frère qui étaient à la Brise eux aussi,
Pascale à la fin des vacances me téléphonât pour m’apprendre que nos fiançailles étaient rompues,
En fait, je l’appris par la suite, le frère de Raoul, était parti à la même destination en vacances, avait dragué Pascale et me l’avait chipée, j’eu à cette époque une réunion très houleuse avec Raoul, je le pris par le cou et sans l’intervention de Papa, Raoul aurait pu se retrouver avec un cocard à l’œil.
Je ne le revis plus jamais de ma vie. J’en gardais pendant une décennie les séquelles avec une grave perturbation dépressive, Papa qui veillait de près sur moi, me fût d’un grand secours, à cette époque vu un mariage imminent, j’avais terminé mes études secondaires et passais directement au service militaire pour rentrer le plus vite dans le parcours professionnel après.
Ayant dans notre famille un renommé Psychiatre François Debauche époux d’une des sœurs de Papa , il s’occupât de moi et à cette époque , je fis la connaissance de sa femme de 20 ans sa cadette d’âge , une ravissante brune spitante qui m’attirait beaucoup , mais je ne voulu pas de scandale familial et donc ,je stoppais le début d’idylle , il faut dire que François fût marié à la sœur cadette de Papa , papa était le petit dernier de la fratrie ; François à l’époque était reconnu dans le métier et était une sommité dans sa branche, il n’eut pas d’enfants avec ma tante Moune , mais 3 enfants pourtant portait son nom , mes 3 cousins donc, étaient issu de la relation adultère qu’entretenait ma tante avec Pierre Lafosse , ce secret de famille était chuchoté par père et toute la famille , ils divorcèrent en bon terme et Pierre reconnu officiellement ses enfants génétiques , Bouby surnom , Georges et Thierry , mes cousins que j’ai rarement côtoyé dans ma vie tout comme les 2 enfants de Chabichou l’aînée de la fratrie qui perdit Olivier tué , en pleine jeunesse, dans un accident de moto , le flamboyant de tous mes cousins , beau ,brillant et ayant tout l’argent , les filles et des études brillantes terminées comme ingénieur commercial Solvay comme Bouby , tous mes cousins ont terminé leurs études comme ingénieurs dans des branches différentes, excepté le frère d’olivier chez chabichou ,
Oisif qui ratait tout ce qu’il entreprenait et se noyait dans l’alcool , je le détestais , un jour à l’enterrement de Coco , incinération en crématorium , il était saoul et riait aux éclats devant toute la famille , étant l’ainé des petits-fils de Coco , je le remis à l’ordre devant tout le monde , nous les petits-enfants venions de perdre la meilleure des grands-mères. -
Mémoire d'une vie: le service militaire obligatoire
Le service militaire
Un peu avant le service militaire , entrée à l’université avec Master obtenu en sciences économiques et politiques et ensuite vint le service militaire.
A l’époque le service militaire était obligatoire et était divisé en 2 durées ,
Soit celui de simple soldat ou d’officier Cor , sur les conseils judicieux de mon Père qui l’avait lui-même fait en terminant major de sa promotion , j’optais pour le service Cor , je suivis donc la formation pour être officier , j’avais demandé une affectation dans l’informatique qui était à ses balbutiements à l’époque et à ma stupéfaction ce fût la logistique et Aix-la-Chapelle , j’arrivais dans une Allemagne ou le nazisme était encore latent et ou la population allemande malgré que le pays était en plein essor économique gardait une haine profonde contre les troupes d’occupation.
Je fus incorporé au 8eme bataillon de logistique situé à Aix-la-Chapelle, proche de la frontière belge et des cantons rénimés (Eupen, Malmédy),
Dans ce bataillon j’eu 2 propositions d’affectation , soit celle officier responsable du mess des officiers ou officier responsable de la sécurité de la caserne en tant que Police militaire , pas trop pour la cuisine et le brouet servi aux militaires , je choisi faute de choix autres , la police militaire , nous étions 4 officiers cor à la tête de 40 miliciens et chapeauté par le rsm de compagnie (l’adjudant-chef Lothaire) qui avait suivant une tradition très british malgré son grade inférieur droit de mettre aux arrêts un officier jusqu’au rang de Capitaine , les responsabilités étaient de diriger , planifier les horaires des miliciens , gérer la sécurité de la caserne et les dépôts de munitions , les balles et munitions mise à disposition étaient comptées , si il manquait une balle sans justificatif à l’inventaire journalier , c’était passible de conseil de guerre , à l’époque la guerre froide avec la Russie communiste faisait rage , l’Allemagne de l’est était occupée, de plus j’avais un chenil dans mes multiples tâches à gérer , je fis connaissance des chiens , de superbes bergers allemands et malinois dressés ,
Un chien magnifique malinois de 2 ans retint mon attention il s’appelait Rex , un jour comme tous les matins , les miliciens portaient les gamelles alimentaires aux chiens , je voulus y aller personnellement mais accompagné par un milicien ,je fis connaissance avec ce chien qui m’accueilli par les crocs bien acérés et grognant à plein poumon , je lui parlais en allemand et lui habitué à parler en français (le bataillon était composé de 70 % de francophones) , le chien s’assis et devint calme et fit aller sa queue , à partir de ce jour-là Rex devint mon compagnon favori , aussi bien pour les gardes nocturnes que par hobby lors de mes jours de repos. Je faisais connaissance de l’aspirant sous-officier adjudant Jean-Luc Bettermier de Liège, nous sympathisâmes, il avait la même passion pour la musique.
Au fil du temps , une franche camaraderie s’installât entre nous , bien que d’un milieux très différent , il avait suivi la filière menant aux travaux manuels et était fils d’agriculteur ( authentique) , le respect était mutuel , me voyant souvent dans mes pensées , il me proposât un jour de l’accompagner à la journée de la femme à Malmédy , il faut savoir qu’à l’époque , j’étais totalement célibataire et sans affectation sentimentale , le fantôme de Pascale me poursuivait impitoyablement , Père à l’époque m’avait accompagné chez son beau-frère , psychiatre réputé à Bruxelles rue vilain xxiv , François Debauche , mais rien n’y fit , je passais donc un week-end de permission avec mon copain Jean-Luc , la journée de la femme ( coutume de cette contrée) permettait à toutes les femmes même mariées de rencontrer des hommes ,
Nous allâmes donc à un bal , alors que Jean-Luc allègrement dansait un slow avec une demoiselle de cette contrée , je restais au bar à siroter un coca , en effet , j’avais en aversion POUR la bière et les beuveries , il faut dire que lors du rituel de baptême à l’entrée du service militaire , je fus dégouté à jamais des alcools durs tels le whisky , vodka , bière et tutti quanti , donc accosté au bar et méditatif dans ma solitude , une jeune fille m’accosta , et me proposât de danser avec elle , Greta était ravissante , brune avec des cheveux de jais et des yeux bleus , petite , rondouillette et bien potelée , Greta allemande par son père et belge par sa mère , m’accompagnât dans une danse sur la chanson de Abba ‘ Fernando’ , j’étais un piètre danseur , mais elle ne me laissait pas indifférent , nous eûmes un début de flirt , Greta était comptable , avec le service militaire , je revins plusieurs fois la voir , je rencontrais ses parents , mais l’éloignement de Bruxelles et de mes Parents , terminèrent de nous éloigner et le début d’amourette se terminât à la fin du service militaire.
Durant le service militaire , le commandant d’unité , m’avait pris en sympathie , flamand lui aussi , je rappelle que nous étions minoritaires dans notre génération , il était d’origine de Gand ou toute sa famille habitait , il connaissait ma famille et m’avait repéré à mon entrée en fonction , il adorait les échecs , le Monopoly et le stratego , 3 jeux cultes et donc cherchait un compagnon de jeux , il me dispensât des manœuvres et donc , je devins son partenaire , il m’avait tellement à la bonne , qu’un jour , il m’invitât à souper et me présentât sa femme et surtout sa fille , Johne , c’était une très jolie rousse avec des tâches de rousseur et des cheveux roux , il y avait un peu de Isabelle Huppert , dans son physique , il me vantât la carrière militaire et ses avantages , poussât pour que je courtise sa fille et même me proposât d’apprendre à conduire gratuitement à l’armée , quelle sottise à l’époque de ma part , j’aurais eu le permis c , gratuitement à l’armée , mais je déclinais les offres , avoir une maison même gratuite mise à disposition mais entouré dans la rue d’autres militaires , même lorsque nous étions au jardin , les voisins étaient des militaires , cela ne me convenait pas , et Johne , je l’aimais bien sans plus , je ne ressentais pas la décharge électrique du coup de foudre , il ne m’en tint pas rigueur et resta bienveillant à ma personne , il fit d’ailleurs un rapport élogieux pour un futur employeur pour après mon service militaire. Dernière mission avant la démobilisation , allez récupérer des miliciens dans un dancing à Aix-la-Chapelle , je fis route depuis la caserne avec 2 jeeps , j’étais le seul officier , accompagné d’un sergent d’active et de 6 soldats volontaires de carrière , l »ambiance était électrique , en effet des miliciens souvent ivres draguaient les jeunes allemandes devant leurs fiancés allemands , une bagarre générale éclatât , un jeune allemand , un colosse en vint aux mains avec un milicien belge ivre et avec un tesson de bouteille à la main , me souvenant parfaitement de mon instruction à l’école des aspirants-officiers, j’élevai la voix entouré par mon escorte et l’expérimenté sergent-major Lanthier et demandais aux belligérants de se calmer , en prévenant qu’après 2 avertissements , ce serait un tir de revolver et ensuite tir aux jambes , mes 2 avertissements sans réponse , je tirais 1 balle en l’air , la détonation assez forte calmât les esprits , les miliciens furent rapatriés manu militari et envoyés au cachot et envoyé au conseil de guerre le lendemain , la moyenne d’âge était de 20 ans pour ces miliciens , je ne les revis plus jamais après.
Je finis donc le service militaire, sortant sous-lieutenant de ma promotion,
L’effet de l’uniforme de sortie faisait effet avec mon grade clairement affiché sur ma veste , les miliciens me saluait et quand j’arrivais à la gare centrale à Bruxelles , mes parents et particulièrement Papa me serrât dans les bras , tenue impeccable ,chaussures cirées , crâne rasé , j’étais devenu un jeune adulte et Maman que j’adulais à l’époque , me sortit la phrase , quel beau mec mon fils , papa était très fier , et je soupçonnais une mini larme aux yeux , père ne montrant jamais ses sentiments et avec un visage très fermé. J’étais très fier et fort ému,
Dans le train qui nous ramenaient d’Aix la chapelle à Bruxelles (3 h de train),
Se trouvait dans mon compartiment, une ravissante femme officier-médecin,
Elle terminait, elle un contrat en cdd, elle était ravissante, brune châtain, les yeux verts et un très joli visage, elle avait 7 ans de plus que moi, et elle allait être un moment cours mais important dans le début de ma vie d’adulte.
Elle s’appelait Karin Degeynst, habitait à l’époque à Jette à Bruxelles et était célibataire, durant le voyage, nous n’avons cessé de nous regarder et parler ensemble et le tilt du cœur avait fait mouche des 2 côtés, à l’arrivée à Bruxelles, nous nous échangeâmes nos cordonnées et promirent de nous revoir, et effectivement un jour après mon retour chez mes Parents, Karin m’invitait chez elle. Nous passâmes finalement tout le week-end et je dormis le samedi chez elle , je prévins ma mère qui n’était pas vraiment contente , alors je ramenai Karin chez mes parents pour souper le dimanche et elle conquis ma mère très possessive et impitoyable vis-à-vis des jeunes filles que je fréquentais , les classant directement dans la bonne ou mauvaise colonne , Karin fût dans la bonne , il faut savoir que Karin avait une jambe dans le plâtre suite à une chute de cheval , elle possédait son propre cheval surnommé tigron qu’elle adorait et louait à l’année un box pour lui , tous les week-ends , elle allait le monter et s’en occuper , c’était sa passion , ses parents étaient divorcés , le père , homme d’affaires était un antiquaire réputé au sablon , Karin me le présentât, homme distingué très british , il fumait la pipe , quand à sa mère , dépressive et seule , elle était placée dans un home psychiatrique pour personne riche , je la vis , et son accueil fût courtois. Notre idylle durât 2 ans et demi , durant sa convalescence , elle vécu chez mes parents et y fût traitée avec chaleur par ma mère , je pensais de plus en plus à un mariage et donc choisi de terminer mes études supérieures en cycle court pour obtenir un master en sciences politiques et « économiques avec en plus un régendat en langues germaniques en cours du soir , j’obtins le tout avec grande distinction , par hasard quand Karin fût délivrée du plâtre , elle décidât de reprendre la ou plutôt sa messe dominicale , pourquoi , factuellement , ayant fait une pose avec la religion , elle y allait seule , mais un dimanche , elle insistât pour que je l’accompagne , j’acceptai , telle ne fût pas ma surprise de découvrir que l’église fréquentée était mormone , je le dis à Père qui me signalât que cette organisation était une secte , et je découvris le pot aux roses , en effet dés sa revalidation , Karin exigeait que nous nous voyions que le week-end pour fortifier nos sentiments , avant le mariage , j’étais dubitatif , un jour que je passais le week-end chez elle , je découvris un slip d’homme dans la salle de bain , mes yeux s’éclairèrent de stupéfaction , je repris mon manteau et mes affaires et claquais la porte illico pour retourner chez mes Parents, Karin courût après moi dans la rue en pleurant et en demandant de l’écouter , je fus je reconnais blessé et grossier avec elle , lui faisant comprendre que je n’avais nullement l’intention de me salir dans un lit ou un autre homme s’était posé , Karin demandât pardon et voulut m’expliquer des histoires abracadabrantes comme quoi sa religion lui permettait de fréquenter plusieurs hommes et que ce n’était nullement un péché , malgré que 7 ans nous séparaient , j’avais suite à une précédente idylle douloureuse pris la philosophie suivante , chat échaudé craint l’eau froide , je rompis sur le champs cette idylle et lui ramenai à la porte de son domicile , ses cadeaux et sa gourmette avec son prénom gravé , elle pleurât de chaudes larmes et demandât milles fois pardon pour l’incompréhension avec sa religion , je fus intransigeant , ne me voyant pas me marier et faire de cette femme , la future mère de mes enfants , j’en fus aigri et profondément blessé !
Durant cette période , je fus immonde avec la gente féminine , jetant plusieurs filles comme des mouchoirs par vengeance ,j’eu pourtant un immense flash , lorsqu’à l’été 1978 , j’assistais à l’Atomium au concert du mythique groupe de reggae Steel Pulse qui venait de sortir son premier et magnifique album Handsworth revolution , Laetitia , superbe jeune fille , la vingtaine,bien ronde avec une belle poitrine (j’ai toujours privilégié les femmes rondes et bien potelée aux antipodes des normes des mannequins ultra-mince et quasi sans poitrine , pour moi insipide , incolore mais rarement inodore comme tout être humain , de cette jeune femme rayonnait une lumière encore accentuée par cette superbe journée d’été et de la musique lumineuse et ses mélodies parfumées de Jamaique, elle était ravissante , des grands yeux noirs et une longue chevelure noire de jais , Laetitia avait une particularité , elle était en chaise roulante et les jambes paralysées à vie , j’en tombais complètement sur le charme et lui parlai directement et sans ambage l’embrassais fougueusement et la serrait dans mes bras , à cette époque célibataire , sans attaches sentimentales , Laetitia , me dit , tu es amoureux moi aussi , mais vas-tu supporter un boulet toute ta vie , pourras-tu accepter ce poids , je pleurais à chaudes larmes , complétement fou d’elle , nous passâmes un moment magique , je pensais au futur à 2, et comment la présenter à mes PARENTS , nous gardâmes contact après cette journée mémorable , mais encore des années après , j’ai regretté ma décision de ne pas continuer mon chemin de vie avec elle , Laetitia qui était orpheline suite à l’accident de voiture avec ses parents qui avait causé la paralysie de ses 2 jambes . Père intervint en m’ordonnant d’arrêter cette conduite indigne de son fils , lui si droit et honnête , père aussi insistât sur ma naïveté et de la corriger , à cette époque , le samedi soir était magique , mes Parents invitaient tous les samedis , plusieurs connaissances issues de tous les milieux (arts , finances , politique , scientifique ) une sorte de soirée des lumières , j’y étais à chaque soirée admiratif et tout petit à savourer l’échange de toutes ces connaissances , je me délectais littéralement , durant ces soirées , apparût Gaëlle , jeune fille du même âge que ma personne , elle illuminait de sa présence , les soirées ou elle était présente et était une copie conforme de l’actrice française Brigitte Fossey que j’avais découverte dans le film la Boum , je lui fis une cour assidue et le peintre juif Martin Reisberg connaissance de mes Parents qui l’avait introduite à ces soirées souriait à ce début d’idylle , Gaëlle était bretonne de souche , elle me fit découvrir le groupe français de musique progressiste Ange et son chat , un magnifique chat de type angora , notre relation fût belle mais écourtée par ma faute , pour 2 raisons , elle ne correspondait pas à mon type de femme qui était cheveux noirs , petite et potelée , elle était grande , châtain clair , les yeux verts et quasi sans poitrine , pourtant père l’admirait tout comme ma mère ,elle était étudiante à l’académie des arts à Bruxelles , et était brillante dans les arts plastiques mais surtout aussi au piano et au théâtre , nous discutions souvent de Molière que je continue à aimer , particulièrement les fourberies de Scapin ,Il faut savoir que Molière à son époque était financé par le roi de France , en échange d’une promesse , il pouvait se moquer de toutes les catégories de la société française excepté la noblesse et le Roi , ce que d’ailleurs Molière respectât à la lettre ! À cette époque aussi, elle me fît découvrir la commedia Del ARTE, en effet, une troupe de troubadours professionnels venant d’Italie, donnait une unique prestation à Braine-l’Alleud, je fus subjugué par le spectacle grandiose, cracheurs de flamme associé à un humour décapant et les masques vénitiens.
Bien plus tard, je créais un scénario personnel de Commedia Del ARTE, mais jusqu’à actuellement 63 ans, le scénario à mon grand regret n’a pas été interprété. Gaëlle devint par la suite après notre idylle, une brillante actrice de Théâtre en France. -
Mémoires d'une vie : l'âge adulte et carrière part:1
La carrière professionnelle
Avec les diplômes obtenus, plusieurs possibilités s’ouvraient à moi, le privé, ou l’état,
Avec les pistons paternels toutes les portes étaient ouvertes , via le Cdnv ou Papa était membre mais également du boerenbond , je pouvais entamer une carrière à l’abri de toutes inquiétudes à l’état , et également dans le privé , ou plusieurs grands patrons , flamands , m’accueilleraient à bras ouverts , dans différentes branches de l’industrie , du commerce , militaire même , mon vœu était de diriger , je ne me voyais pas périr d’ennui dans un emploi subalterne , j’avais faim de direction , de diriger des hommes , c’était dans mon adn , mon caractère.
Je choisis donc le privé , grave erreur , mauvais choix ?
J’allais porter toute ma carrière le poids de mon choix , Papa me fit débuter chez un ami à lui , dans la construction métallique , c’était une grosse pme avec 250 OUVRIERS Et 50 EMPLOYES , elle était spécialisée dans les balises d’aérodromes et la scénographie de théâtre et située dans le zoning industriel de Zaventem , en clair cette société était dans la construction , clé sur porte d’un théâtre et ce via une sous-traitance de Georges Parant , scénographe et Directeur département théâtre Sotramon , Papa en accord avec le patron de cette société , me fit passer à tous les services , pour comprendre les rouages d’une pme, depuis le collage de timbres sur le courrier sortant , jusqu’à la direction des ressources humaines , j’y restai 12 ans , mais la jalousie et le trop grand train train et le fils du Patron , fils à Papa et un total incapable à son poste ; prenant des décisions absurdes et également mettant en continuel conflit la Direction du personnel et le puissant syndicat Acv (csc flamande) représenté par le surnommé « Pape Clément Wij « m’usére dans mon rôle de directeur du personnel .
Au bout de 12 ans , d’un conflit continuel avec des grèves à répétition , faites par une direction générale représentée par le fils et la fille à Papa de la famille , je reçu une proposition de Sotramon ,via Georges Parant scénographe réputé internationalement , le théâtre du Varia est son œuvre à Bruxelles , cette proposition , être le directeur administratif de Sotramon et mettre de l’ordre chez eux , à plus de trente ans , j’arrivais au sommet de ma carrière , c’était un mardi après-midi , j’avais pris congé , et je signais un contrat avec Sotramon qui allait devenir mon amour professionnel , je signais pour un contrat et salaire encore plus imposant que la précédente , ou déjà j’avais un salaire confortable , dés le lendemain , je remis ma démission, j’étais resté 12 ans à Zaventem , à la stupéfaction aussi bien de la direction et du syndicat , Clément Wij , le Pape lui qui en une seconde pouvait mettre toute l’usine à l’arrêt et qui faisait trembler la Direction vint me voir , et essayât de me dissuader de partir , vantant mes capacités de diplomatie alors que j’étais en tenaille entre Le Pape et la Direction que je représentais, le nouveau challenge proposé à Sotramon était alléchant , mettre de l’ordre représenter Monsieur Lhoost Administrateur-délégué aussi bien au conseil d’administration , à la Direction générale ,au conseil d’entreprise et délégation syndicale , j’étais rentré directement dans le pouls de l’entreprise et il y avait aussi l’acv flamande présente et même omniprésente , mais le contact fût très respectueux , en effet , Lhoost le Patron adoré et respecté par son personnel et malade suite à une maladie contractée en Egypte m’avait confié quasi son poste et pouvoir directionnel , et m’avait présenté à tout le staff de direction et le syndicat et les contremaitres de la société, il faut savoir que Sotramon à l’époque était une pme avec 100 ouvriers et 30 employés, faisait un chiffre d’affaire de 360 millions d’anciens francs belges et avait trop vite grandie sans réelle structure administrative et organisationnelle .Seul hic à l’époque , vu la maladie de Monsieur Lhoost , celui-ci avait un associé à 2 % que l’on voyait rarement et qui passait en coup de vent au bureau , très nerveux , et surtout bordélique avec ses papiers , confondant les caisses privées , les siennes et celles de sotramon, un jour en épluchant les facture de sortie que Nicole la chef comptable m’apportait chaque semaine dans le signataire pour accord ,quel fut ma surprise une facture au nom de l’associé , il s’appelait pierre dubois domicilié à ophain et donc pour 500 euros de roses avec son écriture de pattes de chat , à imputer I NDUSTRIE 134 soit caterpillar gosselies, je n’étais pas né de la dernière pluie et me doutait que ces roses n’étaient pas destinées aux contremaitres de caterpillar , je déposai donc la facture sur le bureau de Monsieur Lhoost , il venait le vendredi comme dubois , ma porte légèrement ouverte , j’entendis un éclat magistral de la voix toute puissante du patron, pierrot dans mon bureau immédiatement , il reçut un savon de première, et fut remballé avec fracas et sa facture, depuis ce moment-là Je fus surnommé Robespierre par tout le personnel qui se méfiait de ce jeune technocrate issu des belles écoles en l’occurrence moi-même, autres particularités croustillantes , Monsieur lhoost n’était plus libre à partir de 14H , il recevait une dame différente tous les vendredis , et je sus plus tard par sa secrétaire Danièle sancturum , elle-même une de ses maîtresse , ces secrets d’alcôve , le point culminant étant le vendredi à 17H ou ponctuellement 5 différentes voitures de luxe se parquaient dans le garage rue waelhem à schaerbeek et en sortaient 5 femmes avec vison et tutti quanti , elles venaient chercher leur rente hebdomadaire (authentique) ; en petites touches , j’amenais ordre , rigueur et méthodologie a la flamande dans une jeune entreprise pour laquelle , j’avais les yeux de Chimène , plusieurs réalisations à mon actif, nous étions je rappelle fin des années 70 , création d’un magasin avec cartes sur le mode du Colruyt qui allait révolutionner la gestion de stock avec ses fameuses cartes magnétiques, gestion des élections syndicales , création d’un service du personnel compétent ,j’assistais au cours de formation en direction des ressources humaines , accompagnait parfois les ouvriers du département industrie dans leur mission de maintenance aux acec Charleroi , forges de Clabecq , Caterpillar gosselines , Wiggins tape à nivelles, création d’un service achat et d’un règlement de travail nécessaire car un jour je tombais sur Marcel ouvrier soudeur à l’argon en train de boire des cannettes de bière en plein travail , il reçut 2 avertissements et il récidivât , et à mon grand regret , je le licenciais sur le champs malgré des qualités indiscutables de soudeur à l’argon. Mes journées étaient très remplies et diverses, pas question de routine. A ce moment j’entamais aussi une amitié avec Bob Rutten Directeur division théâtre de mon employeur précédent et Jean Stockbroecx Directeur research and developpment du même employeur et Georges Parant directeur de la division théâtre de Sotramon(toutes ces personnes ont existés et ne sont nullement le fruit d’imagination quelconque, Stockbroek , j’ai fait son mariage photo de sa fille , Bob Rutten habitait Chaumont –Gistoux, Georges Parant à Wavre) , une fois par mois , Georges nous entrainait tous dans ses virées nocturnes ou il claquait des sommes folles en une nuit dans des bouis bouis chics du Sablon .Au bout d’un moment , je saturais , Parant m’avais pris sous son aile , mais sa vie dissolue , me dégoûtait mais il était délicat de lui déplaire , il était une sorte de Danton à Sotramon ( voir la révolution française ) heureusement la femme de Georges (copie de Barbara la célèbre chanteuse française),Nicole mit le haut-là et Georges se calmât .A L’époque , en privé , je m’étais marié à une superbe blonde aux yeux bleus , l’histoire fût magnifique au départ , un jour la fille du propriétaire de mes parents 49a Bd Clovis avec qui j’avais plus que sympathisé , allant jusqu’à un flirt poussé , Brigitte donc fille d’un propriétaire terrien , bon parti suivant mes parents et devenue ma nouvelle petite amie du moment était brune , petite rondelette , les yeux noisettes , elle me téléphonât de sa villa parentale à Waterloo , et me demandât si la compagnie d’une amie à elle aussi de Waterloo mais fort seule à -
Mémoires d'une vie : l'âge adulte et carrière part:2
et me demandât si la compagnie d’une amie à elle aussi de Waterloo mais fort seule à Bruxelles me dérangeait , celle-ci blonde avec des yeux bleus ou on se perdaient dedans vint donc souper à la maison avec Brigitte , Père , souriant malicieusement , se doutait de la trame de cette rencontre , par contre de ma part , je me retrouvais devant un dilemme cornélien , la blonde ou la brune ?
Père poussait pour Brigitte beau parti financier , j’avais un bountch pour Brigitte comptable de métier , très jolie fille qui me plaisait , ordonnée , me ressemblant fort , mais Michèle étudiante infirmière à Saint-Pierre habillée hippie , ouverte aux autres , passionnée par le rock et la musique me fit flancher ,la rupture fût directe avec Brigitte au grand désappointement de Père , Brigitte était fille unique , Michèle ainée d’une fratrie de 3 enfants , je dû attendre 3 ans avant de l’épouser , le temps qu’elle finisse ses études d’infirmière , elle obtint le diplôme d’infirmière graduée et fit toute sa carrière à l’hôpital Saint-¨Pierre au service prénatal ,jusqu’à son décès inopiné en 2010 suite à un cancer généralisé de la peau , bien sur je fus présenté à sa famille et ses parents et son frère et sa sœur , l’accueil fût chaleureux , cette famille était d’origine française d’Auxerre , habitait à Waterloo , Patricq était devenu un brillant ingénieur industriel et avait fait polytechnique , il défilât d’ailleurs devant le Roi à une fête nationale avec le célèbre chapeau à plume des polytechniciens , il épousât une fonctionnaire européenne dont il eut un fils , mais le mariage ne tint pas longtemps , pour des problèmes financiers , en effet le salaire de Daniela était le double de celui de Patrick alors que simple secrétaire de Direction alors que Patricq avait atteint le sommet des études , les polytechniques et gagnait un salaire indigne de ses études ,cette différence de salaire totalement injuste et disproportionné entraînât très vite le divorce, je mariais donc Michèle en grande pompe , le mariage à l’auberge de Lindekemaele à Woluwé financé à 60 % par père eut lieu et fût magique , des cadres de ma société précédente et même le Directeur vinrent me souhaiter bonheur , nous emménageâmes rue général gratry avec un propriétaire patron d’une société de chauffage, immonde et avare , à l’époque , j’avais rencontré par hasard Bernard Jacques surnommé Ben , nous sympathisâmes immédiatement , il était extraordinaire , cultivé dans tous les domaines , multi instrumentiste et surtout guitariste (électrique hors pair ) excellent cuisinier, nous passions des soirées mémorables à 2 à parler de plein de sujets très intéressant et je goûtais à sa cuisine italienne raffinée et un rosé millésimé , Ben était électricien et manuel et intellectuel , j’étais admiratif , Ben était orphelin et célibataire endurci et d’une timidité maladive vis-à-vis des femmes mais fidèle à la mort en amitié , et comme les Doors groupe phare de mon adolescence , nous formâmes un groupe composé de Michèle mon épouse à la batterie , Ben guitare , et moi-même au chant et Jean-Luc débutant à la basse , je composait les textes en anglais influencés par Baudelaire et Verlaine et en anglais , Ben sachant que nous n’avions pas de formation de solfège inventât un système de ligne de temps et l’on savait ou chaque instruments aussi bien la voix que les autres devaient intervenir et the Open Door, la porte ouverte fût créé, nous répétions dans la cave chez mes parents , la particularité , c’est que celle-ci avait la chaudière de mes Parents comme compagnie, et elle faisait beaucoup de bruit , je la débranchais constamment à chaques répétitions , ma mère en hiver descendait immanquablement la rallumer provoquant le fou rire général de notre groupe , le groupe atteint son sommet , lorsque nous décidâmes à la majorité d’allez enregistrer dans un studio renommé à Manchester en Angleterre, nous nous cotisâmes ensembles pour payer les frais conséquent de production , Factory records était le nom de la société et ou le Producteur fou génial Martin Hannet produisait les groupes mythiques de la new wave et cold wave de l’époque (exemple le groupe mythique Joy Division et son chanteur fils désigné de Jim Morisson , j’ai nommé Ian Curtis, celui-ci se pendit en pleine gloire lorsque sa fiancée lui fit le chantage moi ou le groupe , nous arrivâmes à Manchester connue pour son club célèbre de foot mais aussi pour sa région en pleine récession économique victime du thatchérisme de l’époque néolibéral (Maggie Thatcher première Ministre de l’époque) , Manchester ou la jeunesse anglaise était au chômage , les usines d’un autre âge fermant les unes après les autres.
Nous enregistrâmes donc 10 morceaux , Martin Hannet était plus occupé aux raccordements de câbles qu’autres choses et imperturbable , il répétait play taken easy , nous jouions donc dubitatifs mais lorsque nous entendîmes le résultat final nous fûmes scotchés par le résultat , un son de cathédrale magnifique , ce fut notre seul moment de gloire , excepté un concert en public à Blankenberge ou pour seul salaire les boissons et nourriture à volonté payés par le bar propriétaire du podium sur le bord de mer , le résultat fût convaincant puisque les badauds affluaient en nombre écouter notre musique.
Papa vint même nous écouter fût admiratif , le groupe continuât 2 ans et inexorablement des groupîes de tous bords et particulièrement des filles venaient aux répétitions , nous avions déménagés dans des entrepôts dédiés aux groupes de rocks situés à Molenbeek, l’endroit était lugubre entouré de bandes de jeunes désœuvrés casseurs , nous n’étions jamais à notre aise , Michèle enceinte de notre premier enfant Aurore et très impliquée dans son travail chez les prénataux à Saint-PIERRE , diminuait en concentration et était moins impliquée à la batterie , le groupe pris la décision de se séparer d’elle , elle le pris très mal , des conflits débutèrent dans notre ménage et elle ne voulut plus voir tout ce monde , les conflits éclatèrent entre les petites amies des musiciens et le groupe fût dissous . Je ne revis plus jamais les musiciens .
A l’époque , toujours amoureux de la musique , je rencontrais les mousquetaires composés de Giovanni , Eric , et Patrick et Roberto , habillé punks , je m’entendais bien avec tous et particulièrement Giovanni italien et universitaire et le beau et ténébreux Roberto espagnol qui quitta le milieux en épousant la fille d’un banquier d’affaire renommé , Giovanni lui devint chanteur guitariste d’un groupe punk –new-wave the Actors qui eut un concert à l’ancienne Belgique bondée de fans , puis Giovanni quitta tout pour Toulouse ou il vit toujours et ou il a créé une école de théâtre réputée (simuli théâtre) .
Aurore , ma première fille naquit à Saint-Pierre , père était bleu fou de sa petite fille et l’emmenait bébé dans son landau faire de grandes promenades au parc du cinquantenaire , notre petit et coquet rez de chée aménagé avec gout par Michelle devint rapidement trop petit malgré le charme de son jardin en été mais aussi de sa chaudière qui tombât une fois en hiver en panne , lors d’un hiver particulièrement froid et ou nous dûmes attendre 3 semaines avant l’intervention de Monsieur Rachin propriétaire chauffagiste , un comble !
Papa dût le menacer d’avocat pour qu’il bougeât, face à tous ses tracas ou mes Parents accueillirent Michèle et Aurore bd Clovis 49A, je restais à la notre maison en attente du propriétaire et de sa visite .Après une réunion de famille avec Père, Michelle et moi-même, nous prîmes la décision de déménager et surtout d’acheter, par le pur des hasards et ayant reçu carte blanche de père de rechercher un bien, je tombai sur une affiche bd Clovis même mais au 22 ,
2 appartements de 200 Mètres carrés étaient à vendre en indivision, nous visitâmes donc ensembles les lieux et après annonce du prix ridicule pour une telle superficie, Père obtint avec facilité à sa banque un prêt et nous offrit comme cadeau de mariage notre appartement , nous recevions en cadeau de mariage un vaste et agréable appartement sans loyer et crédit pour débuter notre vie d’adulte. Que demander de plus pour être heureux !
Bien entendu , il fallait décorer et y apporter meubles et ustensiles , petit à petit , l’appartement devins coquet , bien décoré avec 2 goûts différents mais harmonieux , nous fîmes appel à Ary pour le gros œuvre ( tapis plein) et autres -
Mémoires d'une vie : l'âge adulte et carrière part:3
travaux divers dont la salle de bain et la cuisine , l’appartement était en duplex , avec un petit escalier qui menait à notre chambre à gauche et une pièce au grenier que je fis rénové pour accueillir un 2ème enfant , un peu avant le décès de père, Maman m’annonçât que mon futur était assuré , et que Papa avait tout prévu notarialement , au niveau pécunier et puis au décès de mon infortuné père , effectivement Papa laissait l’usufruit à ma mère , l’appartement de mes parents achetés par Papa à son nom, j’en étais l’héritier unique , donc un appartement valeur actuelle 600000 euros situé tout près de la Cee , avec une cave et un grand bureau situé , entre le rez de chée et le 1er étage , vous y ajouter 600000 euros de cash bancaire et divers bon d’état,
Très pris par mes occupations professionnelles, je veillais à prendre 25000 euros valeur de l’époque (1992) qui finançait les fournitures manquantes pour l’appartement et la chambre à droite de la nôtre pour un 2ème enfant, pas d’euro à cette époque-là et quelle qualité améliorée de vie en plus !
Ma mère me proposât la gestion des comptes, et moi en confiance totale avec ma mère qui était une icone, acceptât, lui signant procuration, mal m’en pris ! Car lorsque lors du second mariage , je contactais ma mère , pour prendre , une autre part de l’héritage pour m’installer et apporter ma part dans ce mariage , quelle ne fut pas ma stupéfaction d’apprendre par elle , qu’il n’y avait plus rien ,j’exigeai de voir tous les comptes et extraits , elle avait tout dilapidé et même vendu l’appartement et apuré les dettes de son gigolo qui possédait 2 magasins de fleurs au sablon , il s’appelait Beguin authentique !
Après tout cela , je remplis mon devoir de fils , et plaçait ma mère dans un home , en effet ce Beguin avait bien sur quitté le navire , n’ayant plus un clou à bord, après cela , mes visites furent rares chez ma mère, trahi ,renié et déshérité par sa faute , néanmoins, je lui présentais beaucoup plus tard ma Josianne chérie , quel dommage de ne pas avoir rencontré Josianne à cette époque-là , nous nous serions mariés , aurions-eu de magnifiques enfants et avec une ardennaise comme mon amour , cela ne se serait jamais passé ainsi , et oui destinée !
Michelle voulait 3 enfants minimum, nous nous mîmes donc à la tâche , Michèle fit une fausse couche puis 3 ans après accouchât de Nathan Douglas Morisson (en mémoire de Jim Morisson) petit blondinet aux cheveux blonds comme le soleil , Michèle pour gagner un meilleur salaire fit les nuits mais s’usât pour sa santé , elle dormait le jour , et le week-end soit je passais mes journées au parc ou maman venait s’en occuper lorsque j’étais pris par mon travail très prenant , notre vie de couple en pâtissait , le caractère de Michèle changeât , fatiguée de plus en plus , elle ne supportait plus le bruit et désordre inévitable faits par les enfants , malgré que notre chambre était à l’étage , notre appartement était un très grand duplex avec une grande terrasse ou nous pouvions en été souper à 10 facilement et c’était bien utile car quand la tribu Prunier débarquait avec compagnons et enfants tout était bien nécessaire, une terrasse sans sans vis-à *vis , avec ascenseur , nous étions au 3eme étage et mes parents au premier . Maman devint de plus en plus envahissante et une violente altercation eu lieu entre Michelle et Mère,
Michelle lui interdit l’entrée de l’appartement et un conflit larvé s’installât entre mes Parents et elle , j’étais déchiré entre les 2 petit à petit notre amour s’étiolât et Michèle fit la connaissance d’Antonio ouvrier espagnol et de 14 ans son aîné , elle me le présentât comme un ami bienfaisant , en réalité , il était son amant ,naïf malgré les mises en garde de coco ma grand-mère qui les croisait la journée pendant que je travaillais main dans la main, de cette amitié adultère naquit Amaury prénom choisi pour des résonnances aristocratiques , Michèle me présentât Amaury comme étant mon 3 ème enfant , déjà à l’époque Coco qui s’était rapprochée de nous en vendant Wépion (sujet de discussion houleux entre père et ses 2 sœurs dont la rivalité et jalousie féroce entre elles , l’une Chabichou avait épousée un riche homme d’affaire Georges Bertrand pdg de Publi-air société spécialisée dans la publicité aérienne avec une flottille se trouvant à Temploux et ou le bar est toujours propriété de ma tante qui finit sa vie (88 ans ) avec un homme de 40 ans son cadet à Doha entre autres, Chabichou était et est une ravissante femme évidemment vieillissante ,
Moune aussi, elle avait épousée un électromécanicien qui devint celui de Publi-air et donc Moune se sentait rabaissée et lors de l’héritage de Wépion, Chabichou qui avait il est vrai complété la maigre pension d’indépendant de Coco avec une substantielle aide mensuelle, voulut se rembourser sur Wépion et Père sortit la phrase elle crèvera avec son fric dans sa tombe à Chabichou.
Revenant à Sotramon , j’y restais 10 ans , jusqu’à sa faillite, Lhoost ayant pris le bouillon avec des affaires avec le Dictateur Mobutu , qui ne payait pas ses factures ou avec parfois 8 mois de retard alors que Sotramon devait payer ses fournisseurs, pour terminer l’épisode douloureux Sotramon ,celle-ci avait aussi un département industrie et envoyait des ouvriers en maintenance aux Acec Charleroi , forgeries de Clabecq , Caterpillar Gosselines , Boel la Louvière.
Après 12 ANS à Zaventem et 10 ans à Sotramon , Creyfs intérim avec qui j’entretenais avec la directrice commerciale lieve Van imschoot( femme souriante et de caractère à la flamande) des relations presque plus que commerciales me convoquât à Anvers ou une proposition magnifique m’était faite , area manager pour les agences creyfs de Bruxelles mais la condition sine qu’anone , savoir conduire , je m’inscrit à l’auto-école , en effet avec du temps libre et ayant reçu 1an et demi payé par le fonds de fermeture des entreprise , la loi renaut venait juste de passer , je m’y consacrais , je réussis le théorique les yeux fermés ,mais au pratique , le contrôleur moniteur me dissuadât de continuer et du coup les portes de creyfs interim furent fermées. A l’époque l’internet était à ses balbutiements , j’allais tous les matins au forem voir les offres d’emplois , je trouvais assez rapîdement du travail dans le sanitaire grâce à mes antécédents professionnels et mes connaissances de 4 langues ( nl ,f, english , duits) pour rappel , régendat en langues ; j’y restai 8 ANS , m’ennuyant à mourir dans une ambiance déplorable ou le personnel était traité comme des mouchoirs à jeter avec des crises d’agressivité ou le jeune patron eut un jour une crise d’agressivité avec un délégué commercial parce qu’il ne faisait pas assez de chiffre , il s’appelait Dimitri , nous le revîmes plus tard avec ma seconde épouse et encore plus tard avec la femme de ma vie JOSIANNE, mais chaque fois la relation ne durât pas , Dimitri trop penché sur l’argent.Encore en fonction dans le sanitaire , je cherchais un nouvel emploi sur le conseil de ma deuxième épouse , et trouvai un nouveau job nettement plus en phase avec mes études supérieures , un poste de directeur administratif mais dans le domaine de l’alarme que je découvrais , chance pour moi beaucoup de clients étaient issus soit de la haute bourgeoisie ou noblesse ou aristocratie belge et surtout flamande ; A cette époque aussi ma vie privée prit un nouveau tournant avec la rencontre fortuite due aux scouts ou ma fille ainée et son frère fréquentaient les activités le dimanche , c’était une espagnole basque peu souriante très sévère , le visage marqué et on pu le comprendre quand elle m’appris qu’elle avait été abandonnée par son père à l »âge de 9 ans avec sa petite sœur et son petit frère et sa Mère .Entretemps mon couple qui battait de l’aile suite au mensonge de Michelle sur Amaury les yeux noirs et cheveux noirs et portant l’adn infaillible de son amant espagnol et qui portait mon nom , me fit prendre la décision de divorcer , ce fût très dur pour moi , mais l’atmosphère devenait irrespirable , je ne faisais plus chambre commune avec mon épouse qui me dégoutait au plus haut point .Et de plus c’était mon appartement , père prévoyant avait été au notaire pour l’établir à mon nom et avait veillé à ce que notre contrat de mariage soit en séparation de bien ,