Une actrice merveilleuse qui débuta très jeune en reine d’Angleterre et en princesse autrichienne, la série des Sissi, pour faire plus tard les chefs d'oeuvre "la piscine" avec Alain Delon et "le vieux fusil" avec le géant, philippe Noiret.
Une vie brisée en 1981 par l'accident mortellement stupide de son fils empalé à 14 ans sur les grilles de leur propriété, horrible.
ça va pour cette fois, mais la prochaine fois je veux un certificat médical ;o)
Merci à toute la smala d'être fidèle à ce petit Live.
Encore Bravo à la rookie @So-phie qui en une soirée est devenue la championne terrifiante à défier. Elle est littéralement impressionnante, même avec les réponses j'irai pas aussi vite qu'elle.
Par contre je me suis bien fait chier avec ce thème de la Liberté, je le ferai plus mdr
La prochaine soirée sera programmée après Koh Lanta et un vendredi soir, ça sera déjà un peu plus pratique.
MOONRISE KINGDOM Wes Anderson 2012 1h34 fiche Wiki
Distribution:
Jared Gilman: Sam
Kara Hayward: Suzy
Bruce Willis: capitaine Sharp
Edward Norton: chef de troupe Ward
Bill Murray: Walt Bishop
Frances McDormand: Laura Bishop
Jason Schwartzman: le cousin Ben
Tilda Swinton: Social Services
Bob Balaban: le narrateur
Harvey Keitel: commandant Pierce
Début:
Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.
Mon avis:
Quand on lit la distribution on a évidemment envie de visionner ce film, de plus choisi pour la cérémonie d'ouverture du festival de cannes, on se dit que l'équipe y aura mis tout son coeur. Et effectivement c'est du travail soigné.
Ce qui frappe le plus c'est le travail esthétique avec une succession de plans qui sont en fait un véritable album de photos, très construites et méritant de clicker sur pause pour les apprécier. les couleurs sont vives ce qui colle très bien avec une histoire enfantine. Ensuite le film se passant en 1965, il a un charme rétro que j'apprécie toujours. les prises de vues sont très déroutantes, au ras du sol, en contre-plongée, etc... bref on est hors normes. Vous l'avez compris le spectacle est d'abord visuel, très recherché dans le moindre détail jusqu'au narrateur au look indéfinissable.
Sans spoiler disons qu'il s'agit d'une histoire d'amour, d'enfance et de camaraderie, sur fond de camp de scouts et sur cette petite ile, l'intrigue est vraiment hors du temps, hors du monde, la menace de tempête apportant un certain suspense, même si l'essentiel tourne autour de la psychologie des 2 enfants. On nous raconte la rencontre coup de foudre, de 2 enfants malheureux, un car orphelin, surdoué et rejeté de tous, et l'autre, adolescente rebelle, ne rêvant que de fuir cette vie familiale insulaire étriquée.
Suzy et ses jumelles
L'ambiance générale me fait immédiatement penser à Amélie Poulain ou à la guerre des boutons, 2 univers de rêveries et de folie enfantine, Suzy et ses jumelles c'est "un long dimanche de fiancailles", Wes est il un fan de JP Jeunet ? Globalement le film est plutôt amusant, parfois très drôle, et globalement je le qualifierai de mignon, surtout dans la 2e partie lorsque le remord gagne les protagonistes, tous décidés à œuvrer pour aider le pauvre Sam condamné à retourner à l'orphelinat.
En fait il y a peu d'adultes dans le film, et ceux qui sont là ne sont guère matures, comme le chef scout, plutôt grand enfant avec son short et ses chaussettes, ou Bill Murray et sa dégaine habituelle, même Bruce Willis a une allure de gosse paumé, mais après tout pour vivre sur une telle ile ne faut il pas être un peu décalé ?
On entre progressivement dans le désespoir de ces 2 enfants qui s'aiment mais tout en douceur, leur tentative de suicide paraissant presque naturelle et libératrice.
Quelques scènes remarquables:
Tous les plans du début
la vision à travers les jumelles de Suzy
la crique des amoureux et la scène de la danse avec le disque de Françoise Hardy et le french kiss
l'assistante sociale et son look improbable et surtout son nom "aide sociale"
la foudre sur Sam
Au final un film très beau, et progressivement attachant comme un conte enfantin,
en tout cas un film vraiment unique à voir absolument,
même si c'est clair que certains vont détester.
Cocorico, un 7e titre de champion du monde pour sébastien Ogier (Toyota Yaris)
Une discipline qui depuis 20 ans fait retentir la Marseillaise:
9 titres pour sébastien Loeb et 7 pour Ogier : 16 titres
Michelin leader incontesté de la compétition
seuls les constructeurs ont déserté hélas, plus Citroën ni Peugeot ou Renault
Une Distribution fabuleuse !
Jim Caviezel: le soldat Witt
Sean Penn: le sergent-chef Welsh
John Cusack: le cpt John Gaff
Elias Koteas: le cpt Staros
Adrien Brody: le caporal Fife
Ben Chaplin: le soldat Bell
John Travolta: le Gal Quintard
Nick Nolte: le Lt-colonel Tall
George Clooney: le cpt Charles Bosche
Résumé:
Février 1942, 2 mois après Pearl Harbor, la guerre du pacifique commence et la clé stratégique semble être l'ile de Guadalcanal, tenue par les japonais, terrés au sommet d'une colline, l'attaque confiée à la Compagnie Charlie s'annonce difficile et meurtrière, mais elle est indispensable pour l'état major. Le soldat Witt participe malgré lui à cet assaut et représente une espèce d'observateur déterminé à comprendre la guerre, ses réflexions, ses états d'âmes sont au cœur de cette folie.
the thin red line originelle (bataille de Bataclava)
"The thin red line" est le titre d'un roman écrit par James Jones, ancien soldat devenu écrivain dont un roman avait déjà été porté à l'écran dans le fameux "from here to eternity" (Tant qu'il y aura des hommes). C'est doublement intéressant car un ancien militaire sait de quoi il parle, d'où un réalisme puissant, et puis on a forcément une vue de la guerre de l'intérieur, celle des hommes qui souffrent. C'est cette vision qui a animé Terrence Malick, d'où l'omniprésence des voix-off, échos des pensées des soldats.
Signalons la proximité entre les héros des 2 livres, nommés Prewitt et Witt, tous 2 décalés et surtout rebelles à l'autorité absurde. Quant au film, T.M. n'a plus tourné pendant 20 ans, aussi il a eut le temps d'y réfléchir à ce film sur la guerre.
La première partie se consacre à l'intimité des soldats, et elle se résume en un mot, la Peur, sous toutes ses formes, exprimée de milles façons différentes mais dénominateur commun de ces hommes, déguisés en soldats et envoyés au bout du monde pour tuer et mourir. Car ce qui intéresse Malick, c'est surtout l'homme, partie intégrante de la nature, mais en décalage total de sa place originelle, vaguement illustrée par les indigènes, eux par contre en parfaite harmonie.
La distribution est impressionnante, mais le plus surprenant c'est de voir des vedettes dans des seconds rôles, voire même des rôles minuscules, comme Travolta ou Clooney, certes officiers supérieurs, mais sans importance dans le film. Malick s'intéresse aux sans grade, joués par des acteurs pas ou peu connus, c'est trop évident pour ne pas être délibéré, car ce sont eux qui la font la guerre, ... pour les autres !
Après une longue introduction, la partie centrale sera consacrée aux combats, réalisée caméra au poing et à hauteur d'homme, c'est à dire dans les hautes herbes, on a réellement l'impression de débarquer avec eux. Mais même si les phases de pures actions sont parfaites, elles ne sont que décoratives, car Malick se préoccupe des problèmes humains, des subtilités du commandement, de l'obéissance aux ordres, et bien sûr de la peur, panique parfois, les regards en disant plus que de longs discours.
Malick c'est surtout la poésie, on s'évade sans cesse dans les rêveries des uns des autres, souvenir d'une femme, d'enfants et de moments de bonheurs simples. Il contrastera les pires horreurs, avec de fréquentes images d'une nature sublime, c'est quand même un coin paradisiaque.
La faune sert de spectatrice stupéfaite du pitoyable spectacle de la guerre des hommes, un genre de zoo inversé,...
L'apothéose des combats est époustouflante de réalisme et de sauvagerie, les hommes devenant irrémédiablement des bêtes sauvages, au coeur mort, sans espoir de guérison. L'ennemi est lui aussi traité, il n'a rien de monstrueux, de pauvres hommes, eux aussi déguisés en soldats et malheureux. Le plus bouleversant étant les nombreuses scènes d'agonies, une partie centrale du film vraiment dérangeante.Comme le dit le soldat Witt "un autre monde existe" et il se dit souvent "que nous est il arrivé ?" implacable réquisitoire d'une humanité barbare qu'il cherchera à fuir, par tous les moyens.
Un film qui émeut bien plus qu'il ne distrait, c'est évidemment le but de T.M.
Masterpiece ! 10/10
Avec Malick on a sans cesse des symboles, ainsi l'ile paradisiaque et des indigènes, naïfs et doux, symbolisent le jardin d'Eden, le paradis perdu, la bible n'est jamais très loin. Witt est en qq sorte l'observateur lucide qui voit 2 mondes, ce paradis d'un coté et l'enfer de l'autre.
Après une longue observation et réflexion, de nombreuses discussions avec son sergent protecteur, Witt ne peut pas se résigner à rester en enfer, il se sacrifie et se suicide, refusant de déposer son arme face aux japonais. Il est le symbole d'un ange, qui décide de rester sur cette ile.
L'image de fin, superbe, de ce cocotier qui germe renvoie à la scène où il est dans l'eau, la vie continue pour lui, sous une autre forme, la palme ressemble à une main, un salut de Witt depuis un autre monde,... C'est du Génie 7e art !
Ce film est un film de guerre mais c'est surtout le plus beau film anti guerre que j'ai jamais vu , indispensable !
Un souvenir rigolo:
Chez mes cousins du Bordelais on décida d'aller voir jouer les girondins il y a 15 ans. On embarque mon cadet qui avait 10 ans.
On se retrouve à 2 pas des supporters niçois parqués dans un angle et le spectacle vint de là. Un déferlement de cris, chants et surtout d'insultes qui déclenchèrent l'hilarité du petit poucet qui sortit du stade approvisionné en jurons nouveaux et colorés. Sur qu'à sa première récréation il a du en dégommer un paquet lol
L'itinéraire puant d'un arriviste froid et sans vergogne. Un film construit comme une tragédie grecque avec ses rapports amoureux intriqués ou plutôt un opéra vu le choix musical de Allen. Le début est un peu lent et très prévisible, on voit comment le tennisman raté planifie son ascension en épousant la fille riche, et comment la passion qui le dévore pour la sublime Scarlett va briser son plan. La 2e partie du film est largement plus réussie et là par contre on va de surprises en surprises, à moins qu'au pays de Scotland Yard,...
Le rythme est prenant car crescendo, au rythme d'airs d'opéra plutôt bien choisis et oui Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett porte ce film brillamment. C'est sur le fond aussi une satyre sur ce monde pédant des aristocrates qui vivent réellement dans un autre monde qui donne la gerbe.
Enfin j'ai regardé un DVD en VF, le doublage est mauvais, alors préférez la VOSTFR
Je propose un petit jeu tout simple, un duel, vous votez et la gagnante affrontera une autre actrice
partons sur un duel de 48h, le temps que tout le monde puisse réagir
@Egon Conseillé par le challenge ciné de Mars j'ai vu ce film et je ne le regrette surement pas. Oui ton spoiler est parfait, que dire après ça ? Ce film c'est d'abord la classe so british de Colin Firth qui tel un buster Keaton au masque de cire ne laisse pas transparaitre ses émotions. J'adore la classe, comme lui, comme Sean Connery, Gary Cooper, etc ... c'est tellement dépassé et ringard pourtant c'est magnétique je trouve, justement car c'est devenu rarissime.
Ce film c'est la délicatesse, des gestes, des mots, des regards, ... Dans son deuil et son désespoir, George reste un gentleman, pas une larme, pas une plainte, pas de lamentations, seule son amie d'enfance qui le connait très bien sent qu'elle doit s'occuper de lui. Ta scène de danse est bien choisie d'abord parce qu'elle est géniale, mais parce que c'est le tournant du film. Oui c'est un film très beau, déchirant même. Merci de l'avoir proposé
J'ai commencé en VF qui n'est pas trop mauvaise, mais comme d'hab la VOSTFR s'impose, surtout pour ces films intimistes.
George coule, l'image dans l'eau, et malgré les apparences il est mort à l'intérieur, il regarde les beaux yeux d'une femme, les beaux corps des jeunes hommes qui jouent au tennis, etc... rien ne rallume sa flamme vitale. Il est sauvé la première fois par le coup de fil de Charley puis par le jeune étudiant qui est amoureux de lui et qui lui dit qu'il a vu qu'il allait mal et que ça l'inquiète. Magnifique scène que la pleine lune rouge suivie de sa sortie de l'eau, la nuit est finie, il est réanimé, enferme son pistolet et brule ses lettres d'adieu. Et puis le drame, son coeur le lâche alors qu'il venait de se remettre à battre, ... très belle fin, inhabituelle pour les films US qui préfèrent les Happy End, mais il meurt heureux c'est quand même mieux qu'une balle dans la tête.