Un sujet qui nous concerne tous, les Crises: bon évidemment il y a la crise économique, la crise sanitaire, la crise politique, la crise financière, la crise écologique, etc.... un mot totalement galvaudé par des médias débiles et terrorisant qui jouent sur nos peurs. Mais ici j'aimerais plutôt parler de nos crises personnelles, la crise de nerf, la crise décennale, la crise du couple, etc...
Arrivé à l'automne de ma vie et avec en plus une expérience professionnelle intimement imbriquée dans la vie des gens, je peux témoigner que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. On a de longues périodes de calme, émaillées régulièrement de difficultés qu'on appelle "crise". Je ne parle pas de malheurs, ça n'a rien à voir, quand un malheur survient on est juste malheureux et c'est indépendant des crises qui peuvent survenir même quand tout roule.
J'ouvre le bal avec 3615 Mylife, ma plus grosse crise:
Ce fût une crise décennale, j'avais beaucoup entendu parler de la cinquantaine pour les hommes, et bien moi ce fût la Quarantaine, heu rien à voir avec le coronavirus hein. On va dire que j'ai profité de ma jeunesse sans me soucier de mon âge une seule seconde. Mes 30 ans c'était ma 1ere maison et mon 1er fils, donc ce fût l'allégresse. Et puis d'un coup, un jour, j'ai eu 39 ans. C'est ce jour là, que je me suis dit "merde l'an prochain tu auras 40 ans", en gros tu seras à la mi-temps de la partie. Et vraiment pendant 1 an je me suis posé toutes les questions existentielles inévitables que j'avais déniées pdt 39 ans. Une année de merde, 365j pénibles pour moi et surement pour les autres.
Mais tout ceci pris fin évidemment car faut pas charrier hein à 40 ans on a une pèche d'enfer et le jour de mes 40 ans j'ai fait une méga fête, la crise était terminée.
Ma tête allait mieux je pouvais quitter le bandage virtuel qui me serrait les tempes.
Et vous ?
racontez nous vos crises, même si la plupart sont trop jeunes pour avoir encore profité de ce moment chiant mais inévitable, vous voila prévenu(e)s
WINGS
(VF: Les Ailes)
1927 - USA - William Wellmann - 2h24 - IMDB: 7,5 1st Academy Award
Cast:
Clara Bow: Mary Preston
Charles Rogers: Jack Powell
Richard Arlen: David Armstrong
Gary Cooper: Cadet White
Jobyna Ralston: Sylvia Lewis
El Brendel: Herman Schwimpf
Le début:
1917, David et Jack aiment Sylvia, Mary est amoureuse de Jack qui ne voit en elle qu'une amie. Ils partent à la guerre comme pilotes et rivaux...
Mary & Jack avec la shooting Star
le trailer du Bluray d'un film magnifiquement restauré, après tout c'est l'Histoire, celle des USA en France pendant la 1ere guerre mondiale, celle du Cinéma, avec ce 1er Oscar, celle du réalisateur William Wellman, à l'incroyable filmographie et celle de 4 actrices et acteurs qu'il faut découvrir.
Mon avis:
Voila un film essentiel de l'Histoire du cinéma, les raisons sont innombrables, alors bien sur c'est le 1er Oscar du cinéma et c'est plus que mérité, ensuite le casting est merveilleux, même si Gary Cooper n'apparait que 3 minutes, Paramount a de plus restauré et sonorisé ce film si majeur pour elle, c'est un film mythique de la guerre mais surtout de l'aviation, bref c'est un incontournable.
Très dur aujourd'hui de se procurer le bluray de 2012, HD avec nouvelle sonorisation, regardez le trailer au dessus. Il est dispo aux USA mais c'est une Zone A/1 donc pas compatible avec nos lecteurs zone B/2. Probablement qu'ils préparent pas mal de collectors pour les centenaires de grands films. 2020 et 2021 devraient démarrer les festivités des 100 ans du grand cinéma muet.
Alors d'abord la "Shooting Star" du film c'estClara Bow, cette flapper qui crève l'écran, la "It girl" illumine ce film à chaque image, notamment dans la célèbre phase des bulles où, anecdote, elle montre 1 seconde sa poitrine, ou comment le cinéma bousculait les mœurs d'une société puritaine.
Cette Betty Boop est au sommet de sa popularité et même si l'essentiel du film traite de la guerre et des 2 pilotes, on se régale à chacune de ses lumineuses apparitions.
Le duo Jack/David joue à la perfection la rivalité qui se mue en folle amitié, avec ce malentendu créé par Sylvia sur ses sentiments à leur égard. Il y a une douceur, une pudeur, une élégance dans ces rapports humains feutrés qui rend nostalgique, même si c'est du cinéma c'est quand même le reflet d'une époque très classe.
Curiosité: citons une apparition brève mais Oh combien magnétique d'un inconnu, Gary Cooper, 3 minutes qui vont lancer sa carrière, lui aussi crève l'écran évidemment et pour un sacré moment.
Enfin citons le fantasque El Brendell, un américain d'origine allemande, qui démontre avec véhémence qu'on doit s'intégrer dans un pays hôte. Il le démontre avec force et certes humour, mais c'est néanmoins un message toujours utile à rappeler à tout migrant. D'où qu'il vienne, et où qu'il aille... Il faut s'intégrer et aimer son nouveau pays, sinon pas s’étonner d'être rejeté ...
Mais si les rapports humains sont classiques, A aime B, mais, B et C aiment D, qui elle aime C, etc... l'imbroglio nécessaire, le film a surtout un intérêt technique, la reconstitution de la guerre est exceptionnelle pour 1927 et surtout les combats aériens sont époustouflants, avec la sonorisation, bruits des moteurs, des armes, etc... on oublie complétement que c'est un film muet et centenaire puisque évidemment il n'y a pas de dialogues dans ces moments.
On comprend aisément que tout le monde fût bluffé à la première projection. Ce film, grand-père de "Top Gun", a tout inventé, vues lointaines, par dessus, par dessous, vrilles, gros plans et crash ! W Wellmann, pilote lui même, était un passionné d'aviation et ça se sent, ça se voit dans son hommage. Paramount avait clairement donné les moyens à WW pour ce film à gros budget qui cartonna.
Bref c'est un film mythique de 2h24 , excusez du peu, et on ne s'y ennuie pas une seule seconde
Le final est très émouvant avec Jack enragé, qui abat David évadé dans cet avion allemand, leurs derniers instants sont très forts avec ce baiser surprenant qui rapproche la puissance de l'Amitié à celle de l'Amour.
Nobles messages de pardon de David à Jack, puis de ses parents, pardons sans lesquels jack aurait probablement souffert toute sa vie. Enfin la tendre Happy End, avec cette étoile filante et ce baiser à la douce et très patiente Mary.
Bon il y a des classements de partout, Allociné, Sens critique, IMDB, etc...
Mais j'ai un faible pour celui d'un petit forum de passionnés très très calés, c'est un classeur, vous pouvez le parcourir en lecture seule, j'ai découvert plein de films grace à eux:
Donc, cela doit faire une quinzaine de finales jouées pour seulement 2 victoires française. C'est léger.
voilà c'est ce que je dis, hélas
On sert de sparing partners, on y fait de la figuration. D'ailleurs tous nos joueurs rêvent d'Espagne, Angleterre, etc... et y vont dès que possible et nos champions du monde y sont presque tous expatriés.