On n'est pas d'accord, tu ne me convaincras pas et vice versa. Ceci sera ma dernière réponse cher Djino
J'ai discuté ce matin avec mes amis M'Barek et Kamel, hier avec Yamina, et oui ce sont mes potes, ils sont en colère c'est clair, mais ils ne nient pas qu'ils ont un problème, le monde musulman a un problème, et il est religieux. La boucherie Iran/Irak tu vas me dire que c'est pas religieux peut-être ? 1 million de morts, chiites vs sunnites, j'ignore précisément ce que ça signifie, mais bon ça m'évoque la persécution des protestants en France sous Louis XIV et Mazarin, mais bon c'était il y a plusieurs siècles. Nous on a évolué et à la révolution une épouvantable curée anti cléricale n'y est pas pour rien. Au début du XXe siècle, laïques et Curés s'opposaient encore violemment, certes verbalement, car la religion gérait tout et l'homme y était asservi.On s'en est sorti et on en profite sans s'en rendre compte. Alors désolé, c'est pas pour replonger 500 ans en arrière et avoir peur de se baigner topless, de dessiner une caricature, d'avorter, et je ne parle pas de l'homosexualité, hein, il en aura fallu du temps pour que les religieux cessent d'emmerder le monde avec ça, alors que les scandales de pédophiles explosent sans cesse.
Ce que je crois c'est que le message originel est beau, pour simplifier à l’extrême, les 10 commandements, mais le clergé, les églises, les religions ont fait tout et son contraire... Et puis ce qui m'énerve de plus en plus c'est que désormais c'est que sans religion tu es une sous merde, être athée, agnostique, peu importe les mots, c'est être libre et je n'ai pas besoin qu'on me vende un paradis ou un enfer après ma mort pour bien me comporter.
Non l'Homme doit se débarrasser des clergés et donc des religions ce qui n'empêche nullement une spiritualité, une réflexion, des prières, etc... ma religion c'est l'Humain, l'Amour, l'Amitié, la Fraternité, concrètement, avec n'importe qui et pas à travers toutes ces sectes qui nous divisent, nous fragmentent, nous opposent de plus en plus durement.
Quant à l'état désastreux, enfin il suffit de sortir la tête du sable, un article de Marianne qui ne fait que reprendre les propos d'enseignants, si c'est pas un désastre, ça en annonce un en tout cas!
"Un article à lire d'urgence. Nos journalistes Anthony Cortes et Celia Cuordifede ont longuement donné la parole à des professeurs, pour comprendre leur sentiment de révolte, mais aussi cette peur, chez un grand nombre d'entre eux, de se frotter aux sujets interdits : religion, caricatures et liberté d’expression.
Ils témoignent de difficultés semblables à celles qu'a rencontrées Samuel Paty. Des élèves qui détestent la France, défendent les terroristes, d'autres qui rêvent de voir l'interdiction de blasphème rétablie...
Extraits :
« Jordi Sutra, enseignant de la même matière dans un collège du Val-de-Marne qu’il décrit comme « sensible », fait lui aussi un récit particulièrement terrifiant de ces cours où certains élèves vont jusqu’à « défendre les terroristes », parfois même dès la classe de sixième. Depuis qu’il est en poste, il utilise les caricatures de Mahomet comme support pour illustrer la question de la liberté de la presse. « Au fil des années, j’ai vu la situation se dégrader », confie-t-il. Jusqu’à entendre des élèves lui promettre de possibles « problèmes » à venir s’il s’obstine à brandir certains dessins. « Il y a parfois des débats stimulants, mais la déconstruction des représentations est un travail de plus en plus difficile à mener. »
Ce constat, Jean-Baptiste Jorda le fait également. Professeur de français en lycée professionnel dans le département de la Seine-Saint-Denis, il est tenu de construire des séquences autour de l’information. Libre à lui de choisir l’objet d’étude de son choix. Cette année, il a proposé à ses élèves de seconde de se pencher sur les journaux satiriques et leur liberté éditoriale.
Pour éviter que les séances dérapent, le professeur a fait le choix de ne pas montrer les caricatures mais plutôt de les décrire avec des mots. Dont cette fameuse une de Charlie Hebdo montrant Mahomet en pleurs, dépité d’être « aimé par des cons ». « Ils ont explosé, se souvient-il. Ils ont immédiatement insulté le journal, certains ont même expliqué vouloir que le blasphème soit interdit par la loi…
Et quand je tentais de leur opposer des arguments, ils essayaient de me faire dire certaines choses pour me piéger. Je ne maîtrisais plus rien. » Pour les ramener à la raison et engager une autre discussion, le professeur Jorda dégaine une vidéo de drapeaux français brûlés au Pakistan en septembre 2020 en réaction à la republication des caricatures par l’hebdomadaire, pour leur montrer « où l’intolérance peut mener ». « Je pensais les faire réfléchir, mais la plupart des élèves se sont levés et ont applaudi. » Stupeur. »
Ce pays sera quoi dans 20 ans ? avec de tels jeunes ? un désastre !