J'avais le DVD qui traînait en version Director's Cut depuis des années et des années, prenant la poussière dans un carton paumé au milieu de fiches d’impositions et de revues cochonnes (vestiges de mon adolescence). J'ai toujours eu la flemme de le mater, malgré le fait que le film était encensé partout. Le fait qu'il soit proposé pour le challenge du mois d'Avril m'a donné un sacré coup de fouet pour le regarder, et mon Dieu que ça en valait la peine de fouiner dans ces vieux cartons moisis. C'est même pas une claque que je me suis pris, c'est un putain d'uppercut ! Ce film m'a littéralement retourné le cerveau, tout ces questionnements sur l'existentialisme, la religion, la sexualité, la solitude, la famille, l'amour et surtout le sacrifice. Comment j'ai pu passé à côté de ce chef d'oeuvre ?