@Chris214 a dit dans On dit que la roue tourne... :
Bonsoir tout le monde, je me présente je m'appelle Christelle et j'ai 42 ans (presque 43 ). Depuis toute petite j'ai cette poisse qui me colle aux basques. Une enfance pas top avec un père violent et une mère alcoolique. 13 ans de couple avec un homme manipulateur, narcissique avec qui j'ai eu 2 enfants. Deux filles qui ont aujourd'hui 20 et 18 ans mais que je ne veux plus voir. Elles m'ont faites la misère (vols, mensonges, tribunaux ...), m'ont laissé seule le jour du décès de mon père et les jours qui ont suivis
. Enfin bref, je ne sais pas si c'est la crise de la quarantaine mais j'ai fais le tri autour de moi. Au final je suis seule, je travaille depuis 15 ans dans une fromagerie qui m'a usée car je suis depuis aujourd'hui en vacances forcées parce que je ne peux plus bouger mon epaule droite. J'ai toujours été gentille et respectueuse des gens, mais je me demande ce que j'ai fais de mal pour subir toutes ces souffrances. Quel intérêt de se décarcasser pour au final avoir une vie de merde. La seule chose qui m'aide un peu dans mon quotidien c'est mon chien et mon chat. J'en arrive à préféré l'animal à l'humain car l'amour des animaux est vrai et sincère. Les seules personnes qui m'aimaient pour de vrai sont décédées (mes parents et mon neveu de deux ans). On m'a toujours dit que la roue allait tourner. Quand ?? Je n'y crois plus
Bonjour,
Tu as raison de ne pas y croire ; la roue ne tourne pas.
Du moins pas toute seule.
C’est à toi de la faire tourner, mais surtout c’est à toi de savoir vers où tu veux avancer.
Tu as déjà commencé à faire du tri, et c’est la première étape incontournable qu’il fallait faire.
Le fait que tu te sentes seule et désemparée en ce moment est normal car ton environnement a changé.
Tu es à la moitié de ta vie à peu près, tu as été enfant épouse et mère maltraitée ; ne te reste plus qu’à t’épanouir en tant que femme.
Pour être aimé(e) il te faut être aimable et d’abord envers toi-même ; on peut être gentil et respectueux tout en posant ses limites, ce qui évite de trop faire et qui n’est pas supportable.
Il y a une certitude dans la vie, c’est qu’on est toujours « accompagné de soi », c’est donc « soi » la première personne à s’occuper, la priorité.
Ça va être ta deuxième étape : déterminer ce que tu veux, savoir ce qui va te convenir pour apprécier chaque journée.