Tu es aussi du genre à ne jamais t'ennuyer lorsque tu es tout seul toi Riad hein ? 
Justement je lisais ceci hier :
"« Imaginez une situation — que j'appellerai « Homme obèse » — où vous êtes sur un pont sous lequel va passer un tramway hors de contrôle se dirigeant vers cinq ouvriers situés de l'autre côté du pont. Que faites-vous ? Étant un expert en tramways, vous savez qu'une manière sûre d'en arrêter un hors de contrôle est de placer un objet très lourd sur son chemin. Mais où en trouver un ? Au moment des événements, il y a un homme obèse, vraiment très obèse, à côté de vous sur le pont. Il est penché au-dessus du chemin pour regarder le tramway. Tout ce que vous avez à faire est de lui donner une petite poussée pour qu'il tombe sur les rails et bloque le tramway dans sa course. Devriez-vous donner cette poussée ? Tous ceux à qui j'ai posé cette question m'ont répondu non. Mais pourquoi ?"
"La résistance à ce scénario semble très grande. La plupart des gens qui approuvent le sacrifice d'une personne pour en sauver cinq dans le cas du scénario classique n'approuvent pas le geste lorsque la situation leur est présentée ainsi.
Cela a mené à des tentatives pour trouver une distinction morale significative entre les deux cas. La doctrine du moindre mal de l'Église catholique propose une explication à cette réaction commune. En effet, les papes Paul VI (dans son encyclique Humanae vitae nº 14) et Jean-Paul II (dans l'encyclique Veritatis splendor nº 80) précisent « qu'il n’est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu’il en résulte un bien. »
En effet, en poussant l'homme obèse de manière à le tuer, le sujet de l'expérience fait un mal en vue de faire un bien (sauver 5 personnes). La doctrine du moindre mal permet de choisir entre deux maux, si et seulement s'il n'y a pas d'alternative (comme améliorer les freins dans l'exemple du tramway). Cette condition est capitale et est souvent oubliée