J'ouvre le bal !
Une femmes mais pas moins rebelle
Le printemps ! une belle matinée ensoleillée accompagnée d'une légère brise, les caresses d'Eole lui donnaient des frissons. La promenade était prometteuse. Elle fit une pause, non pas pour admirer le paysage, mais le dos du jeune homme qui lui même regardait les avirons glisser sur l'eau verdâtre ; (silhouette interressante, bonne tenue, bien mis et soigné,,, ) détailla-t-elle rêveusement,,,
« Comment se peut il qu'une aussi jolie femme n'ait pas un homme à son bras ? »
Elle avait sursauté. La voix mielleuse, l'oeil humide, elle identifia médiatement le raseur de sa journée
« Et où va t'elle ainsi la belle dame ? »
« Nulle part, je marche pour affûter la pointe de mes chaussures que je destine à l'entre jambe des messieurs un peu trop pressant » (pas très spirituel mais efficace) le briseur de songe resta coi, se reprit puis s'éloigna non sans crier « SUFRAGETTE !!! »
Une rebelle, mais pas moins femme
L'esclandre avait attiré l'attention du jeune homme. Les engrenages d'une tactique bien huilée se mirent alors en branle,
Action!- laché d'ombrelle- trois petits pas glissés vers le banc- apparition de l'éventail dans une main, mouchoir parfumé dans l'autre – chute lourde mais gracieuse sur le susdit banc – épongeage du front et de la gorge – petit gémissement – un oeil sur la victime sous une paupière à demi fermée - (gagné , Il approche!)
« Je vois votre malaise, madame . Il y a une buvette non loin, puis-je vous offrir un rafraichissement ? »
« Bien volontiers, cet évènement m'a émue plus que je ne l'aurai cru, puis-je vous faire confiance et m'y mener ? »
« Vous le pouvez, nous sommes gentlemen de père en fils dans ma famille, voici votre ombrelle, madame »
Agrippée à son bras, la tête reposant sur son épaule, estimant sa musculature, elle se retint de lui claquer les fesses.
Cette époque me plait, j'y reviendrais se promit t'elle.