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Les Parfums, c’est l’histoire de Guillaume, père divorcé qui peine à joindre les deux bouts et gagne sa vie en tant que chauffeur. Lors d’une course, il rencontre Anne Walberg, nez. Une rencontre décisive dans la vie de Guillaume qui va se transformer à son contact.

Les Parfums, ce fut ma belle surprise d’après confinement. On est vite touché par l’histoire de Guillaume qui aspire à trouver un appartement assez grand pour pouvoir accueillir sa fille chez lui. Les règles, il les transgresse vite mais au contact d’Anne, il va peu à peu retrouver le droit chemin et connaître de nouvelles perspectives car ils vont s’apporter beaucoup mutuellement, ayant vraiment besoin l’un de l’autre pour se reconstruire. Le film ne manque pas de poésie avec la musique de Gaëtan Roussel. (On aimerait bien la retrouver mais pour l’instant c’est avec regret sans succès). Mettre un mot sur ce que l’on sent est définitivement intéressant. Et la relation père-fille est très mignonne. Le message du film est important quand il est fait mention dans une discussion que ce qui est primordial en tant que parents ce sont les souvenirs que l’on laisse à ses enfants. D’où l’importance d’en créer des bons. Grégory Montel, remarquable, est une agréable découverte de ce film alors qu'il a déjà une bien belle filmographie, et Emmanuelle Devos a un très beau rôle dans ce film. Le personnage d’Arsène joué par Gustave Kerven a vraiment une grande âme. C’est un joli film sur la transmission. Un coup de cœur. En plus, il a été tourné dans ma région en Alsace à Turckheim, ce qui le rend plus attachant encore à mes yeux.

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