Je suis étonnée qu'on arrive encore à discutailler sur le fait que les femmes, depuis des décennies voire des siècles, soient socialement affectées aux taches considérées comme subalternes telles que le soin ou le nettoyage.

Les enquêtes citées plus haut le prouvent, et aussi le fait que les métiers du care soient majoritairement féminins. Il n'y a rien de sexiste à l'encontre des hommes à cette considération, c'est la réalité.

D'ailleurs, pour moi, le sexiste à l'encontre des hommes n'existe pas vraiment car ils sont de toute façon dominants, à tous les niveaux de la société.
Il y a parfois quelques femmes qui sont misandres, mais cela n'a rien à voir avec le nombre considérable d'hommes qui se comportent de façon misogyne. Les conséquences n'ont rien à voir non plus.

Mais le fait est que la surcharge des taches ménagères affectées aux femmes a doucement tendance à s'atténuer avec le temps, et c'est tant mieux. Ce livre doit aussi montrer que cela était considéré comme normal pour les générations précédentes, d'une façon globale.

Pas besoin de passer par le "not all papy" parce que effectivement, moi aussi, j'ai eu des parents qui partageaient plutôt bien les taches ménagères pour leur époque, et que j'ai été étonnée en quittant le cocon familial de voir que c'était pas partout pareil, même chez les plus jeunes. D'ailleurs, curieusement, j'ai remarqué que même les hommes qui savent s'assumer tout seul parce qu'ils vivent seuls ont tendance à se décharger automatiquement sans s'en rendre compte lorsqu'une femme est présente.

En conclusion, il y a encore du boulot, et si ce livre est un support pédagogique, je trouve ça très bien.