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    Changement climatique: déménager pour une région moins impactée

    Écologie - Nature
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    • Hilda Van Holp
      Hilda Van Holp @Jabba the Hutt dernière édition par

      @Jabba-the-Hutt a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :

      En fait je comprends pas ce besoin de toujours minimiser le sujet quand on parle de changement climatique alors que factuellement, c'est quand même suffisamment documenté aujourd'hui pour voir la réalité du phénomène et de la dynamique.

      Pareil. Ce déni c'est terrible.

      D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
      • pompon
        pompon dernière édition par

        les humains sont responsable du changement climatique déménager celà changera pas le problème

        Hilda Van Holp Jabba the Hutt 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 1
        • Hilda Van Holp
          Hilda Van Holp @pompon dernière édition par

          @pompon Disons que si on peut éviter de se prendre des catastrophes naturelles sur la tronche on va naturellement essayer de le faire. Le stupide instinct de survie j'imagine...

          D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
          • Jabba the Hutt
            Jabba the Hutt @pompon dernière édition par Jabba the Hutt

            @pompon Les français de manière générale, même s'ils se mettaient à n'émettre plus aucun gaz à effet de serre ne changeraient rien au réchauffement climatique.

            Mais le sujet n'est plus vraiment là.
            On va se prendre le truc dans la gueule (désolé pour l'expression un peu abrupt).

            La question c'est comment on s'adapte.
            Et parmi les possibilités, il y a trouver un coin ou l'expression du changement climatique est moins violente.

            Et visiblement, il y en a quand même quelques uns qui y pensent voir plus.
            https://rmc.bfmtv.com/actualites/sciences-nature/meteo/irrespirable-comme-a-dubai-ces-francais-qui-demenagent-pour-echapper-au-changement-climatique_AV-202509260643.html

            M. Désagréable

            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
            • parhasard
              parhasard @Hilda Van Holp dernière édition par

              @Hilda-Van-Holp : Il ne s'agit pas de remonter au Moyen-Age, ni de nier la réalité d'un changement climatique. On va évoquer une période récente, que certains d'entre nous ont connue ou si ce n'est pas le cas leurs parents - je n'ai pas dit leurs grands-parents. On ne se déplaçait pas avec des chars à boeufs dans le Queyras en 1970 et les 2CV étaient plus fréquentes que les carriolles sur les petites routes de l'Aubrac cinq et dix ans plus tôt. L'espérance de vie était comparable à celle enregistrée en plaine et on y était sans doute mieux soigné qu'au jour d'aujourd'hui, mais c'est là un autre débat.
              Donc, il y avait des cultivateurs en Aubrac à cette époque-là, il y en avait aussi en haute-vallée de l'Aude, les villages reculés du Gapençais et du Valgaudemar comptaient plus d'habitants qu'à ce jour, et... ce sont des coins où il faisait froid. Très froid. Où il fait encore très froid aujourd'hui (j'ai connu la neige en mai en Aubrac).
              Pas de double-vitrages, ils sont arrivés plus tard, chauffage au bois, au fuel, on faisait son propre pain, on vivait sur ses réserves et ô miracle, il existait même des petits supermarchés accessible vie les routes déneigées.
              On n'en était plus à dormir dans les étables comme on le faisait avant la Seconde guerre mondiale dans le Queyras, pour profiter de la chaleur du bétail. Ni à coller les morts sur les toits des chalets en attendant de pouvoir les enterrer au printemps.
              De cette époque qui paraîtrait terrible à certains, il existe des contemporains, et même des survivants. Ils sont aujourd'hui septua, octo, nonagénaires et sont parvenus jusqu'à nous en sachant s'organiser pour passer des hivers fort rudes. J'en dirais autant de ceux qui habitaient les barres des années soixante à la périphérie de villes humides, qui pour certains se chauffaient au moyen d'un poèle au fuel, à alcool, quand les autres "se contentaient" du chauffage central, leurs fenêtres jointoyées comme ils le pouvaient quand les immeubles étaient un brin vétustes (c'est du vécu). Pas de double-vitrages, les grille-pain servaient alors de chauffages d'appoint, quand aujourd'hui certains proprios peu scrupuleux nous les servent comme seul moyen de chauffage.

              Ah oui, les charançons. On a un arsenal chimique pour en venir à bout. C'est mieux que les excommunications décrétées en salles capitulaires.

              Aujourd'hui on a la clim pour les mieux lotis, cela va enfoncer le clou du réchauffement climatique mais c'est le progrès. Les autres ont des ventilos. Les hivers sont nettement moins rudes en plaine, l'enneigement se raréfie dans certaines régions de moyenne-montagne, des stations de ski ferment, les double-vitrages sont entrés dans les normes, les bien lotis disposent de poèles à pellets, d'inserts, de pompes à chaleur, pour les autres ce sont les chauffages électriques et au gaz que l'Etat est obligé de subventionner pour les plus mal barrés qui même nantis du chèque ad-hoc, se chauffent a minima par crainte de la facture surtaxée.

              Voilà le résumé de la situation. On fait quoi, alors ? On s'exile en Ecosse, en Finlande, aux îles Aléoutiennes si on en a les moyens ? Je veux bien mais, si vous allez vous balader du côté de la Côte d'Azur, supposée invivable, vous constaterez qu'il y a foule par 40° en juillet-août et même, certaines villes, en trente ans, ont vu leur population doubler de moitié.

              Je ne sais pas ce qu'il en sera dans dix, vingt ans, peut-être que je ne serai plus là pour le voir, mais je doute franchement, dans l'immédiat, qu'un max de sudistes accablés par des températures il est vrai pénibles trois à quatre mois dans l'année, s'exilent dans les Ardennes, le Vivarais ou la Mayenne. Je pense que les plus aisés imiteront le mode de vie de leurs ancêtres. L'hiver sur la Riviera, l'été à Brighton.

              Hilda Van Holp 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
              • Hilda Van Holp
                Hilda Van Holp @parhasard dernière édition par

                @parhasard a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :

                @Hilda-Van-Holp : Il ne s'agit pas de remonter au Moyen-Age, ni de nier la réalité d'un changement climatique. On va évoquer une période récente, que certains d'entre nous ont connue ou si ce n'est pas le cas leurs parents - je n'ai pas dit leurs grands-parents. On ne se déplaçait pas avec des chars à boeufs dans le Queyras en 1970 et les 2CV étaient plus fréquentes que les carriolles sur les petites routes de l'Aubrac cinq et dix ans plus tôt. L'espérance de vie était comparable à celle enregistrée en plaine et on y était sans doute mieux soigné qu'au jour d'aujourd'hui, mais c'est là un autre débat.
                Donc, il y avait des cultivateurs en Aubrac à cette époque-là, il y en avait aussi en haute-vallée de l'Aude, les villages reculés du Gapençais et du Valgaudemar comptaient plus d'habitants qu'à ce jour, et... ce sont des coins où il faisait froid. Très froid. Où il fait encore très froid aujourd'hui (j'ai connu la neige en mai en Aubrac).
                Pas de double-vitrages, ils sont arrivés plus tard, chauffage au bois, au fuel, on faisait son propre pain, on vivait sur ses réserves et ô miracle, il existait même des petits supermarchés accessible vie les routes déneigées.
                On n'en était plus à dormir dans les étables comme on le faisait avant la Seconde guerre mondiale dans le Queyras, pour profiter de la chaleur du bétail. Ni à coller les morts sur les toits des chalets en attendant de pouvoir les enterrer au printemps.
                De cette époque qui paraîtrait terrible à certains, il existe des contemporains, et même des survivants.

                Oui ces gens sont mes grands voir arrière grand parents. Ils ne sont plus tous là pour le dire mais du fond du petit village du Cantal de notre famille qui n'a des noms de rue que depuis 3 ans je peux t'assurer qu'ils sont contents que cette époque soit révolue. Jamais entendu personne râler qu'il ne fallait plus aller au lavoir ou casser de la glace pour puiser de l'eau.

                Tout se serait pas trop mal passé si on avait usé de toutes les nouvelles énergies correctement plutôt que de surproduire et de surconsommer.

                Je suis d'accord cela dit. Il faut s'adapter et on le fait. Ca consiste notamment par le fait de se barrer si sa maison est sous l'eau tous les automnes hiver et qu'elle se fait bouffer au fil des ans par la mer/océan etc...

                D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

                parhasard 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                • parhasard
                  parhasard @Hilda Van Holp dernière édition par parhasard

                  @Hilda-Van-Holp : Bien sûr. Et ces problèmes viennent aussi d'autres facteurs, ou plutôt, sont aggravés par d'autres facteurs. Jadis c'était les remembrements, maintenant c'est le surbétonnage autour des villes, les lotissements, les zones commerciales aux immenses parkings qui viennent remplacer les terres cultivables, les rocades qui les desservent, l'eau ne circule plus, on canalise les torrents, les recouvre pour en faire des égouts, chaque mètre carré se doit d'être rentable. On construit n'importe quoi n'importe où n'importe comment, et ça ne date pas d'hier.
                  Je suis du 06 à la base, je connais très bien les vallées et les villages qui ont été concernés (je n'aime pas le terme "impacté") par la tempête Alex. Les importants glissements de terrain ont emporté, outre une gendarmerie intelligemment implantée dans le lit du torrent (!), des grosses villas construites en hauteur au début du XXème siècle ; dans la vallée de la Siagne, sur les hauteurs de Cannes, des lotissements ont été inondés par la crue de 1993, car construits en zone inondable. La crue survenue à Cannes il y a deux ans consistait en le débordement d'un torrent côtier recouvert depuis des lustres très en amont. Or on sait, ou on devrait le savoir quand on est ce qu'on appelle bêtement un "décideur", qu'un torrent côtier peut très rapidement se déchaîner.
                  Le problème est que des élus, par souci de clientélisme, continuent de dispenser des permis de construire en zone inondable, d'étendre leurs zones commerciales. Certains de ceux-ci persistent à bétonner des espaces urbains quand d'autres en font des "coulées vertes", des forêts urbaines, des zone revégétalisées.
                  Bon, on pourrait en disserter des heures et je ne voudrais pas avoir l'air de monopoliser le débat. Mais @Jabba-the-Hutt a raison quand il dit que si on n'émettait plus de gaz à effet de serre, cela ne changerait rien au réchauffement climatique.
                  Et oui, pendant qu'on se déplace dans des bagnoles et sur des vélos électriques, des milliers d'avions décollent à chaque instant, et les villes et les mégapoles du reste du monde n'en seront pas moins sursaturées de gaz à effets de serre.
                  Il n'est qu'à jeter un oeil sur Flightradar pour s'en convaincre : https://www.flightradar24.com/48.86,2.34/6

                  Jabba the Hutt 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                  • Jabba the Hutt
                    Jabba the Hutt @parhasard dernière édition par Jabba the Hutt

                    @parhasard Du coup, raison de plus pour s’adapter et déménager potentiellement dans une région plus clémente....

                    Et je suis varois et jamais je retournerai y vivre....

                    M. Désagréable

                    parhasard 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                    • parhasard
                      parhasard @Jabba the Hutt dernière édition par

                      @Jabba-the-Hutt : Je te comprends. Je ne redescendrai plus non plus dans le 06.
                      Au passage, j'ai connu un 40° en juillet à Molines-en-Queyras... et un 40° en mai vers Privas en Ardèche. Je me demande où il faudra aller poser son sac, bientôt.

                      Jabba the Hutt 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                      • Jabba the Hutt
                        Jabba the Hutt @parhasard dernière édition par

                        @parhasard Bretagne, Normandie, Côte Atlantique etc... il y a plein d’endroits maintenant bien plus agréables que la côte d’azur.
                        Et justement, le changement climatique fait que certains territoires qui étaient avant mis de côté deviennent vraiment agréables.
                        Après bien entendu que tout le monde ne souffre pas de la chaleur pareil. Biensur que certains font attention à ne pas vivre en zone innondable etc...

                        Mais le phénomène de transfert de population pour des raisons climatiques n’existait pas il y a quoi 10 ans. Aujourd'hui 30% des français y pensent. Alors...

                        M. Désagréable

                        Kallindra 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                        • Kallindra
                          Kallindra @Jabba the Hutt dernière édition par

                          @Jabba-the-Hutt a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :

                          Côte Atlantique

                          sur ma zone on est à 35/38° tous les étés maintenant

                          Jabba the Hutt 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                          • Jabba the Hutt
                            Jabba the Hutt @Kallindra dernière édition par

                            @Kallindra Dans l’absolue, il fait chaud partout sauf en Bretagne et un peu en Normandie de toute façon.
                            Après tu as des cheat code, bord d’océan ou la température redescend bien le soir (j’ai noté des gradient de 8 à 10 degrés cet été par exemple à 30/40km d’écart), forêt et zone naturelle qui absorbent moins la chaleur que le béton, court d’eau etc...
                            Au delà de la région il y a des tas d’autres paramètres qui peuvent permettre d’optimiser.

                            C’est pas toujours faisable malheureusement.
                            Mais je pense qu’a l’avenir beaucoup de monde y sera sensible.

                            M. Désagréable

                            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                            • pompon
                              pompon dernière édition par

                              l'homme détruit tout ! il est assez stupide pour se pendre tout seul malheureusement celà ne changera pas bien au contraire !! la maison de mes parents à montpellier sur les bords du lez était un endroit magnifique !! ados pour moi c'était en été des baignades dans la rivière des balades et la pêche avec une vulgaire embarcation fabriqué avec des planches et des chambres à air !! aujourd'hui il ne faut m^me pas faire une chute dans le fleuve au risque d'attraper une maladie !!

                              parhasard 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                              • parhasard
                                parhasard @pompon dernière édition par parhasard

                                @pompon : Il y a une question d'hyper-concentration humaine explicable par le fonctionnement du système, aussi, ce qu'on dénomme en termes savants "l'aménagement du territoire". Et sur ce plan-là, comme pour d'autres, nos polytocards ont complètement foiré depuis un demi-siècle. Tout se concentre vers les grandes villes, que desservent de grands axes routiers, ferroviaires, laissant les deux tiers du pays à l'état de quasi-désert, la fameuse "diagonale du vide", où des villes petites et moyennes, des villages, des régions entières semblent figés dans une décennie révolue. Déserts médicaux, fermetures de classes, disparition des services publics et des petits commerces, fuite des jeunes et des actifs, municipalités aux mains de notables souvent vieux et incompétents, réélus jusqu'à ce que mort s'ensuive par les vieux qui veulent que rien ne change.
                                D'où concentration vers les conurbations où sont implantés les bassins d'emplois, lesquelles se développent comme des métastases, gagnant sur des territoires jadis agraires où s'est créée cette entité dite "France périphérique" dont on a beaucoup parlé à l'époque des GJ, entassée dans des lotissements, des cités, édifiés dans et autour de ce qui était naguère des villages.

                                Pour citer un exemple évoqué plus haut, la Côte d'Azur est devenue au fil des décennies une sorte de mini-mégapole qui s'étend de Menton à Mandelieu et qui irait jusqu'à Saint-Raph' et au-delà s'il n'y avait la barrière naturelle du massif de l'Estérel. On y compte en tout et pour tout près d'un million d'habitants. Au nord, de Cannes à Grasse, existaient encore il y a une vingtaine d'années des espaces vacants, aujourd'hui urbanisés. Ce n'est plus qu'une ville aux axes saturés aux heures de pointe. Les hautes vallées derrière Nice, Paillon, Var, sont devenues de grandes banlieues desservies par des rocades. Il faut voir, depuis un point haut, le matin tôt, les couches de smog qui montent des villes du bord de mer, avec différentes strates qui vont du jaune sale au brun foncé...

                                Je m'étends, parce que c'est une région où j'ai longtemps vécu et que je connais bien. Quand j'étais gamin à Nice, dans les années 60-70, on avait des périodes de pluies qui s'étendaient parfois sur trois semaines d'affilée, entre novembre et février-mars. Aujourd'hui la pluie s'est raréfiée sur la durée, mais lorsqu'il pleut effectivement en continu sur deux à trois jours, c'est le déluge, et vu que l'eau ne peut plus circuler, et qu'on a construit en zones inondables parce qu'il faut rentabiliser le moindre espace, il y a des inondations, des déferlantes, des dégâts.

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