Rapports du GIEC sur le Climat
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Sans surprise, le dernier rapport du GIEC dresse un état désastreux de l'évolution du climat...
Trente ans (30 !) après le premier rapport, et si on se retroussait enfin les manches, sans attendre que ça vienne d'en haut, pour modifier notre manière de vivre, arrêter de se comporter comme des parasites de notre planète, et essayer de préserver un avenir simplement "vivable" aux générations futures ?
Changement climatique ne signifie pas simplement quelques degrés en plus, ou une hausse du niveau de la mer - cela a toutes les chances de se traduire par une multiplication des catastrophes naturelles (incendies, inondations, glissements de terrains, tornades, canicules...), une mise en péril des cultures, le retour des famines et des épidémies, une flambée de l'instabilité géopolitique et des conflits armés, et même... un fort refroidissement en Europe occidentale, qui pourrait se retrouver avec un climat "canadien" si le Gulf Stream qui réchauffe nos côtes venait à s'épuiser...
Ouvrons les yeux, les prémisses sont là : inondations en Belgique, en Allemagne, en Chine, en Inde, incendies aux Etats-Unis, en Grèce, en Turquie, gelées tardives en France qui ont anéanti une partie de la production de fruits... le risque de propagation des virus de type COVID semble également avoir un lien avec la déforestation et la perte de biodiversité...
Que pouvons-nous faire ? Beaucoup de choses :
- limiter les achats superflus
- faire durer et ne pas remplacer inutilement ce qui fonctionne
- avoir davantage recours aux achats d'occasion
- limiter les déplacements de confort, autour de chez soi (voiture) ou à l'étranger (avion)
- privilégier les moyens de déplacement doux et les transports en commun
- privilégier une alimentation de proximité (AMAP, vente directe, marchés...), biologique et si possible faite maison
- privilégier les produits avec peu d'emballage plastique et la vente en vrac
- se poser des questions avant d'avoir un enfant de plus (eh oui, on n'aime pas l'entendre, mais ça fait partie du problème...)
- en parler autour de soi, faire circuler l'information, sensibiliser les autres
- toutes les idées auxquelles je n'ai pas pensé...
On n'est pas dans un jeu vidéo ni dans une série, notre unique planète est en train de crever sous le poids de l'humanité.
C'est maintenant que ça se joue - sans attendre après les puissants de ce monde - mais en jouant pleinement, chacun à son niveau et selon ses possibilités, notre rôle de "citoyens du monde"
IL FAUT FREINER, CA URGE !
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@olivier a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
- toutes les idées auxquelles je n'ai pas pensé...
Pour chaque variant du Covid, accuser une espèce en voie de disparition. Pour le premier covid, on a accusé le pangolin et ça a été son salut. Il n'est dorénavant plus menacé.
Décrètons donc que le varian Lanbda s'est développé à cause du rhinocéros. -
@olivier
Il faudra bien revoir la mondialisation dans son ensemble -
@delnis Non c'est la faute des consommateurs on te dit.
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@olivier Je l'ai déjà dit, le problème n'est pas au niveau individuel mais au niveau des entreprises qui polluent sans se prendre la tête.
A titre d'exemple, on a ce rapport qui sort et en même temps SpaceX annonce un partenariat avec une start up canadienne pour mettre des panneaux publicitaires dans l'espace.
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@marie-thérèse : tiens, je découvre que te mettre un like annule le dyslike, c'est cool ça .
D'autant que tu n'as pas dit une ânerie : le pangolin s'est bien retrouvé au banc des accusés au début de la pandémie,
puis ce fut le tour des chauve-souris, puis des visons en élevage intensif.
Alors, on peut bien accuser le rhinocéros dont on coupe les cornes pour en faire un philtre
de puissance sexuelle, ahaha, c'est à pleurer ! -
Le problème est à TOUS les niveaux.
Mon militantisme est très désabusé et les seules actions dont je suis sûre qu'elles seront effectuées, c'est celles que j'effectue moi-même.
Mais heureusement, je vois de plus en plus d'oasis autour de moi... -
@ayamé En vrai c'est une addition au plus simple : - 1 + 1 = 0. Magique.
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@Delnis @Hornet @Kallindra la mondialisation est notre oeuvre commune - dans tout circuit économique il faut une offre et une demande - sans demande (nous), l'offre disparaît, si la demande évolue, l'offre suit ; la mondialisation est née de la pression sur les prix exercée par les consommateurs suite à l'explosion du marketing et de l'offre de consommation dans les années 50/60 ; Ce n'est pas simplement un "jeu" des entreprises, celles qui ne se sont pas adaptées à ces nouvelles règles ont simplement disparu... la demande a un rôle puissant de régulation à jouer - mais qu'elle ne joue pas, ou pas assez, ou pas dans la bonne direction.
@Hornet Je ne vois pas l'intérêt de caricaturer ce sujet dramatique, et si tu proposais quelque chose plutôt ? C'est du simple bon sens de constater que les citoyens peuvent davantage influer sur les entreprises par leurs actes d'achats que dans les conseils d'administration où ils ne sont pas. Il y a une responsabilité des dirigeants et des chefs d'entreprise, c'est à eux de l'assumer, on ne peut pas le faire pour eux - sauf à essayer de l'influencer au niveau politique par nos votes ; mais il y a aussi une responsabilité de citoyen et de consommateur, qui est entièrement entre nos mains.
D'ailleurs ces distinctions ne sont pas à la hauteur de l'enjeu - La nature nous forcera tôt ou tard à prendre le virage, et elle ne le fera pas avec des pincettes ; Inutile de chercher "à qui la faute", le modèle actuel est condamné, il faut vivre autrement - à nous d'agir en conséquence - ou de serrer les fesses vu ce qui nous attend si on persiste à ne rien faire en attendant que ça nous tombe tout cuit dans le bec.
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@olivier tu sais bien que je partage largement tes analyses, c'est effectivement la société de consommation, de gaspillage qui est un fléau incontrolable. Et bien sur que c'est à ceux qui en ont profité de montrer l'exemple.
Mais comment faire pour que la moitié de l'humanité et plus même que sont la Chine, l'Inde, le Pakistan, etc... renoncent à ce mode de vie qu'ils découvrent à peine ?
Chine et Inde sont les usines du monde, des centaines de millions d'ouvrieres, ouvriers y sont exploités pour enrichir les géants du monde et nous fournir des produits à bas coûts et c'est ce système à la con qui est énergivore.
Je suis très pessimiste.
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@delnis Oui je suis assez pessimiste aussi pour l'avenir de la société... mais c'est aussi pour ça que chaque petit bout de bonne volonté est précieux, et qu'il faut relayer ces informations le plus possible pour essayer de les susciter... En Inde et en Chine, je pense (j'espère) qu'il y a aussi des petites voix à l’œuvre pour essayer de sensibiliser à des alternatives au consumérisme sauvage... peut-être qu'à force de "colibris" (et sans doute moyennant quelques solides coups de semonce de la nature) la prise de conscience finira-t-elle par avoir lieu, et les choses par évoluer dans le bon sens ? On est très exactement dans le cadre de la phrase que j'avais citée ici : Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas...
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@olivier je pense que le monde est entre les mains de fous, de mafieux, de milliardaires égocentriques, etc... qui se contrefoutent de tout ça. Ils décident comme toujours de tout, même des guerres, comme pour le pétrole en Irak et Afghanistan. tant que ses gens ne seront pas menacés dans leur confort et leurs pouvoirs je crois que rien ne changera.
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@delnis Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je me demande s'il n'y a pas une fenêtre de tir du côté du politique... parce que la crise climatique, ça se retournera contre eux, ce sera à eux de la gérer... A mon avis ils avancent au doigt mouillé sur ce sujet - ils n'osent pas y aller parce qu'ils sentent que l'opinion n'est pas prête pour les sacrifices qu'un changement de paradigme économique, social et environnemental impliquerait... Mais une prise de conscience et une adhésion plus large les pousserait peut-être à affronter le problème, et essayer d'éviter une gestion de crise à côté de laquelle le COVID passerait pour un enfantillage... bon, je suis peut-être encore trop idéaliste et rêveur...
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@olivier Les politiques ? mais ils ne sont que des administrateurs, des gestionnaires, le vrai pouvoir est invisible et nous n'avons aucun levier, ils ont tout, l'argent, les médias, les banques, ... c'est bête à dire mais la mondialisation a sonné le glas du pouvoir politique.
Quand j'ai vu Sarkozy élu se précipiter chez son mentor canadien, j'ai été stupéfait au début, puis en fait ça m'a ouvert les yeux, l'ancien maire de Neuilly est le stéréotype du mercenaire des riches.
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@delnis En attendant je crois à notre capacité à faire bouger les lignes, si suffisamment de personnes se sentent concernées et décident d'agir chacune à leur petit niveau... (encore et toujours le colibri )
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@olivier Oui Pierre Rabhi voit grossir ses rangs, mais c'est surtout le pouvoir qu'il faut reconquérir, pour déjà changer les programmes scolaires si orientés sur la performance et l'adaptation à ce monde de fous.
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la rapport du giec sur le climat est catastrophique ! nous le savons tous est malheureusement je crois pas que l'homme changera de direction
est ne reviendra pas en arrière -
Pour empêcher toute initiative personnelle qui viserait à influencer son entourage à éventuellement devenir réfractaire à l'agriculture intensive, l'état à prévu les brigades Demeter
Une sorte de milice de la pensée chargée de faire respecter les dogmes de l'agriculture intensive. Le glyphosate et autres insecticides méritent d'être mieux respectés pour les progrès qu'ils permettent à la science médicale d'effectuer en matière de cancers et maladies neuro-dégénératives. Un peu de pragmatisme ne fait jamais de mal 🤭 -
@marie-thérèse Ben voyons des produits toxiques sur le vivant: plantes, insectes, poissons, oiseaux, etc... qu'on pulvérise par hectolitres sur la nourriture n'ont aucun rapport avec un taux de cancer record en France, ...
Et non les élus ne sont pas vendus,... ils sont quasiment sous menaces de mort par les mafias reconverties dans la bouffe, bien moins risquée que les drogues, puisque parfaitement "légales".
Pas fous les mafieux... -
@delnis qui sont ces mafieux ? Des citoyens convertis dans l'individualisme qui pensent que chacun, par ses propres actes, peut faire avancer et évoluer la société dans un sens. Sans règles prédéfinies qui pourraient entraver la bonne marche de la mondialisation.
Ils s'organisent, s'unissent et s'accordent les louanges d'une majorité d'élus jusqu'au plus haut sommet de l'état.
Ce sont des gens totalement dévoués à la théorie capitaliste de l'offre et de la demande, le berceau de la terreur, et qui voudraient nous faire croire que leur philosophie est celle qui se rapproche le plus de Dieu: La perfection.