Le couple ou les convictions, une féministe hétéro aura difficilement les deux
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@Kallindra Je ne parle absolument pas du rapport à l'activité et le genre. A la limite pour utiliser un gros mot, ce serait plutôt dans l'ordre existentiel. Le principe du centre de l'univers expliquerait tous les processus aussi de mansplaining, manswering etc, bref tous les processus de domination.
Je suis d'accord avec l'idée que Slate faut en garder une certaine critique (perso j'partage pas leurs valeurs économiques et politiques). Je réagis principalement au fait que dans mon entourage et dans les témoignages que j'écume, il reste une part énorme de charge mentale même quand le mec ne semble pas être dans un modèle des années 40. Moi-même j'ai repensé un peu à mes automatismes et au fait que j'en foutais quand même moins que mes ex-compagnes, j'ai pas été élevé du tout dans le virilisme et le pur patriarcat, mais y'a quand même des choses qui s'insèrent quelque part dans notre tête. J'essaie d'aller un peu à la source du problème, car problème il y a si on se fie au fait qu'il y a toujours des individus en souffrance.
Quant à ton éducation, c'est tout à votre honneur toi et ta famille, mais malheureusement ça ne reflète en rien une possible réalité sociétale non plus. Et non, je ne crois pas que ça soit "juste" une question de parents, vu que ça existe aussi dans toutes les strates de la société. Regardons déjà les chiffres du social, pourquoi c'est une extrême majorité de femmes qui y bossent ?
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@Kallindra a dit dans Le couple ou les convictions, une féministe hétéro aura difficilement les deux :
@BGdu14 Je ne suis absolument pas d'accord avec l'assertion que les garçons sont élevés pour être au centre et pas les filles. C'est juste une question de parents. Mes parents ne m'ont jamais obligé à cuisiner avec ma mère et mon frère à bricoler avec mon père. D'ailleurs j'ai toujours préféré le bricolage et mon frère la cuisine. Et pourtant nous sommes tous les 2 blancs cis hétéro (ouais j'utilise la terminologie de merde d'aujourd'hui) venant d'une famille dite classe moyenne (père militaire mère femme au foyer) elle-même issue de familles agricoles (mes grands parents de chaque côté étaient fermiers avec une éducation à l'ancienne (patriarche en bout de table et tout le toutim)). Ce pseudo féminisme me les brise vraiment et Slate est un site très très très connoté. Alors oui la charge mentale existe mais faut arrêter de généraliser... Beaucoup d'hommes aujourd'hui de la 30aine/40aine ne sont plus sur ce modèle et de plus en plus s'impliquent et ils ne le verbalisent pas nécessairement parce que pour eux c'est NORMAL (cf les posts de @djino @Godzapon @Sylareen ...).
Mouais, enfin être éduqué(e) différemment selon son sexe, ça n'empêche pas d'aimer le bricolage ou les jeux-vidéo quand on est une fille hein. C'est beaucoup plus insidieux et ça touche à beaucoup plus de domaines que cela. On parle tout de même de quelque chose qui affecte ton comportement, ta manière de penser, d'agir au quotidien, la place que tu as au sein de la société, ta façon d'interagir avec les autres selon leur sexe, etc. Le modèle parental que tu décris est on ne peut plus classique et ne s'inscrit en rien dans une version en décalage avec le modèle patriarcal que nous connaissons bien.
Même si il y a des formes de féminismes qui ne paraissent pas pertinentes parce qu'elles s'attachent à des détails plus qu'à dénoncer des faits qui impactent fortement la société, les éléments pointés en grande majorité ne sont pas exagérés ni inventés. Il y a suffisamment d'études qui existent sur la question et qui ont démontré que les rôles de la femme et de l'homme au sein de la société sont très différents et qu'ils ont une affluence sur notre existence, les institutions, la vie professionnelle, bref sur notre culture dans son sens le plus large. -
J'ai donné des exemples... Je suis une femme gameuse qui déteste cuisiner et tout ce qui implique de s'approcher d'une tâche ménagère de près ou de loin. je n'ai ps eu l'impression d'être éduquée différemment de mon frère. On jouait même chacun avec les jouets de l'autre et ça n'a jamais posé problème. J'étais même destinée à faire des études et lui pas. En éducation d'enfant, tu t'adaptes à l'enfant indifféremment de son sexe.
Je n'ai jamais ressenti une pression sociale qui m'obligerait à faire la cuisine et le ménage alors que mon ex-conjoint le faisait très bien.Le problème dans ton article c'est que la femme elle se plaint, mais a-t'elle parlé à son conjoint ? Au lieu de chialer comme une conne, elle lui a parlé ? Non parce que Madame la pseudo féministe qui a lu de supers textes, clairement elle a oublié la partie COMMUNICATION d'un couple. Puis bon une prof des écoles qui rentre tous les soirs à 21H chez elle, tu m'excuseras mais qu'est-ce qu'elle fabrique ???????? Alors j'ai voulu être prof et je ne remets pas en question le temps que prend de préparer les cours, la classe, les activités annexes, les réunions etc.. mais à un moment donné y-a aussi un truc qui s'appelle organisation. Les classes terminant entre 15h45 et 16h30 selon les écoles primaires/maternelles, comment peut-elle rentrer à 21H tous les soirs ? Ensuite c'est bien beau mais a-t'on le témoignage de son conjoint. Peut-être faisait-il des choses (ou pas) mais qui pour elle n'étaient pas importantes ?
Chaque couple est différent et chaque personne est différente. Après les tâches ménagères et la gestion des enfants c'est comme le reste ça se négocie, ça s'adapte. Et si on est dans une bonne relation, alors ça roulera tout seul. C'est pas une histoire de mon homme il glande rien, parce qu'avant quand il était célib tout seul dans son appart, il le faisait bien le ménage, le repassage, la cuisine etc... Donc c'est que lors de la mise en couple pour moi une étape a été ratée.
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Je me met mon ti grain de sel, je tien d'entrer a m'excuser si je peux paraître blessante ou un peu directe (j'ai un p'tit soucis de filtre mais j'y travaille lol)
bon j'avoue je n'ai pas tout lu attentivement, mais euuhh il faut peut être aussi voir comment certaines femmes éduquent leur fils. Maman solo j'ai appris très vite à mon fils qu'une maman et ou que sa future amoureuse ou amoureux ne devait pas être sa boniche, qu'il doit aider et faire sa part de travail à la maison, que c'est normal que tout le monde participe à la maison que ça soit pour le ménage, le manger etc ...
je rejoins un peu @Kallindra beaucoup de femme (et d'homme aussi hein) se pose en victime, passe leur temps à ce plaindre de leur conjoint mais ne font rien pour que les choses changent et bien souvent ne disent rien directement à leur conjoint (ça m'énerveeeee lol)
Et puis les femmes ont une tendance qui m'agace (oui oui je suis une femme mais j'ai souvent l'impression de penser comme un homme lol) à croire que les hommes arrivent à savoir se dont elles ont besoin ou envie sans leur en parler ou en leur faisant tout un tas de sous entendu incompréhensible (non je veux pas de cadeau pour mon anni t'inquiète "mais quel con il m'a rien offert pour mon anni.... euhhh ...)
Je pense que s'il y a une bonne communication et ouverture d'esprit et le respect de chacun tout ce passe bien et sinon bah change de conjoint lol -
@Kallindra a dit dans Le couple ou les convictions, une féministe hétéro aura difficilement les deux :
J'ai donné des exemples... Je suis une femme gameuse qui déteste cuisiner et tout ce qui implique de s'approcher d'une tâche ménagère de près ou de loin. je n'ai ps eu l'impression d'être éduquée différemment de mon frère. On jouait même chacun avec les jouets de l'autre et ça n'a jamais posé problème. J'étais même destinée à faire des études et lui pas.
Eh ben tu as été élevée dans une famille avec deux enfants de sexe différent, j'imagine d'âge pas trop éloignés (puisque tu dis que vous jouiez chacun avec les jouets de l'autre). Je pense que ça peut peser dans la balance. Moi aussi j'ai un frère, qui est plus jeune que moi de quelques années seulement, et on jouait ensemble, on mélangeait nos jouets, etc. (et de toute façon on n'a jamais eu une éducation spécialement genrée)
Mais dans une famille avec un seul enfant, ou avec plusieurs enfants mais tous du même sexe, peut-être que la donne est différente.
Ou peut-être pas, je n'en sais rien, j'émets juste l'idée.En éducation d'enfant, tu t'adaptes à l'enfant indifféremment de son sexe.
Ca serait tellement bien si ça se passait comme ça, malheureusement on en est encore loin...
Combien de parents refusent que leur fils joue à la poupée ? Je ne parle pas juste de ne pas lui donner l'occasion de jouer à la poupée, mais de refuser de le laisser jouer à la poupée, ou à la dinette ou des trucs comme ça. De lui retirer les jouets des mains si ça arrive. D'engueler la nounou, la maîtresse, le membre de la famille qui a osé le laisser jouer avec des "jouets de fille".
Malheureusement c'est une réalité encore actuelle...
Et là je parle de jouer à la poupée, mais c'est bien plus large que ça, ça peut toucher les jeux et jouets, les vêtements, les sports, quel dessin animé l'enfant peut regarder ou pas, etc. Même un truc aussi débile que la couleur.Puis bon une prof des écoles qui rentre tous les soirs à 21H chez elle, tu m'excuseras mais qu'est-ce qu'elle fabrique ???????? Alors j'ai voulu être prof et je ne remets pas en question le temps que prend de préparer les cours, la classe, les activités annexes, les réunions etc.. mais à un moment donné y-a aussi un truc qui s'appelle organisation. Les classes terminant entre 15h45 et 16h30 selon les écoles primaires/maternelles, comment peut-elle rentrer à 21H tous les soirs ?
J'en avais déjà parlé dans ma première réponse à ce topic, mais moi au contraire je comprend parfaitement... La fille de l'article a 23 ans si je me souviens bien. On peut donc en déduire qu'elle est une prof relativement débutante, puisqu'il faut faire des études avant. Tout le boulot après la classe, ça peut être très long surtout pour les profs débutants.
Comme toi, j'ai essayé d'être prof, et je ne sais pas comment tu faisais pour ne pas finir à 21h tous les soirs >.> Perso je partais de l'école vers 19h mais je travaillais encore chez moi après. Si j'étais restée à l'école pour travailler, je ne serais pas rentrée avant 21h non plus.
Bon je n'étais sûrement pas un exemple à suivre, la preuve j'ai abandonné et démissionné. Mais tout ça pour dire que ça ne me surprend pas du tout d'apprendre qu'une jeune prof rentre tous les soirs de l'école à 21h.
Enfin bref, ce n'est pas le sujet ^^. -
Merci de nous avoir proposé ce moment de souffrance avec cet article.
Je tiens à souligner l'usage de l'expression "féministe hétéro", donc si c'est "féministe lesbienne" j'en conclus que ça passe. Ou bien il faudra publier un nouvel article : " Le couple ou le bricolage, une féministe lesbienne aura difficilement les deux".Et quid des autres multiples orientations ?
Pour les couples que je connais principalement il n'y a pas de problème de """charge mentale""" puisqu'ils se permettent d'embaucher une femme de ménage par exemple.
Plus généralement pour la répartition des tâches ménagères, @Sylareen a déjà bien répondu sur l'éducation des enfants. L'industrie des jouets a jugé bon d'instaurer une telle différence entre filles et garçons et de se faire du fric. Faire un tour dans les rayons est toujours aussi amusant : beaucoup de jouets niais et roses pour les filles, qui rappellent le bon goût des tâches ménagères, avec quelques licornes pour mieux faire passer la pilule. Pour les garçons c'est mieux de jouer à la voiture. VROUM VROUM pour aller bosser et ramener le fric à la maison.
Le conditionnement de l'enfant est violent et il y aurait de quoi écrire un roman là-dessus.
On pourrait aussi s'attaquer à l'industrie vestimentaire, dire qu'il y a plus d'un siècle il n'y avait pas autant de différences vestimentaires entre les filles et les garçons.
Mais bon, il ne faudrait pas régler tous nos problèmes, sinon après de quoi pourront se plaindre nos "féministes".
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@Trichemire a dit dans Le couple ou les convictions, une féministe hétéro aura difficilement les deux :
Je tiens à souligner l'usage de l'expression "féministe hétéro", donc si c'est "féministe lesbienne" j'en conclus que ça passe. Ou bien il faudra publier un nouvel article : " Le couple ou le bricolage, une féministe lesbienne aura difficilement les deux".
Et quid des autres multiples orientations ?
Si ça se trouve, l'autrice de l'article considère que les femmes sont forcément féministes, et que donc une féministe lesbienne n'aura pas ce problème puisqu'elle sera forcément en couple avec une autre féministe ? Ou alors que les femmes ne sont pas forcément féministes, mais les lesbiennes si ?
Ca me semble aussi débile que de croire qu'aucun homme n'est féministe.
Mais bon, je n'ai pas relu l'article car j'ai la flemme, donc je n'en sais rien.