Excellente année 2024 à tout le forum !!
Ripley
@Ripley
I should reach the frontier in about six weeks.
With a little luck, the network will pick me up.
This is Ripley, last survivor of the Nostromo, signing off...
Meilleurs messages postés par Ripley
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Bonjour
Bonjour à toutes et à tous.
Je me présente donc... J'habite à Sion, en Suisse, j'ai 49 ans, marié sans enfant.
En recherchant un forum afin de pouvoir parler cinéma je suis tombé sur Popcornfr qui m'a eu l'air très sympathique alors je me suis dit "pourquoi pas" ?
A part le cinéma je suis passionné de foot aussi (oui je sais désolé).
J'espère surtout me faire plein d'ami(e)s et partager les passions de chacun dans la bonne humeur.
Voilà, je pense ne pas avoir oublié trop de choses. Au plaisir d'échanger avec tout le monde.
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RE: Quiz – Porno ou pas porno ? - Hornet et un autre popcorner ont gagné !
@Lapin Un lapin dans un quizz X, comment ne pas réussir ?
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RE: Les célébrités qu'on consommerait bien
Je trouve qu'Ana Girardot a beaucoup de charme.
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Seven
Se7en 1995- 127 min
Réalisation : David Fincher
Scénario : Andrew Kevin Walker
Musique : Howard Shore
Casting principal : Morgan Freeman - Brad Pitt - Gwyneth Paltrow
Synopsis : Le détective Somerset (Morgan Freeman), proche de la retraite, doit s'associer avec une jeune nouvelle recrue (Brad Pitt) afin de traquer un serial killer dont le modus operandi semble être les sept péchés capitaux.
Critique : La fortune sourit aux audacieux c'est bien connu, mais qu'en est-il des deuxièmes chances ?
David Fincher pourrait vous en parler, lui qui sans l'aide providentielle d'un certain Michael De Luca en 1995, alors exécutif chez New Line Cinema, ne serait certainement pas le réalisateur à succès qu'il est aujourd'hui.
En effet, concepteur visionnaire d'une multitude de video clips musicaux très remarqués dans les années 80, Fincher saute le pas du long-métrage en 1992, la Twentieth Century Fox recherchant pour la troisième itération d'ALIEN (1979) un metteur en scène possédant un regard neuf.
La suite, tout le monde ou presque la connaît. Tournage lancé alors que le script n'est pas encore achevé, multiples réécritures au jour le jour, les tensions atteignant un point de non-retour entre le réalisateur et la production. Fincher affirmera plus tard que personne plus que le lui ne déteste autant son film. En 1992 donc, David Fincher n'est pas blacklisté par les studios, mais son avenir s'est extrêmement assombri.
C'est là qu'intervient Michael De Luca qui pousse la production à le choisir pour diriger leur prochain thriller, étant admirateur de son travail sur les clips précités et ayant malgré tout trouvé de très bonnes choses dans cette oeuvre contrariée qu'est ALIEN3 (1992).
Le cauchemar vécu par Fincher sur sa précédente production s'inversera totalement tant le scénario de Se7en constitue sa force. Par contre, de cauchemar il est bien question ici tant ce film suinte le désespoir et la déliquescence de son premier à son dernier photogramme.
Et ce dès le générique de Kyle Cooper où l'on aperçoit les mains du tueur supprimant ses empreintes digitales au moyen d'une lame de rasoir et remplir des pages de cahiers, y apposant des photos toutes plus glauques les unes que les autres en une sorte de scrapbook nauséabond, le tout sur une reprise de Nine Inch Nails.
Le travail d'orfèvre de Fincher (très classique cependant, le réalisateur n'ayant pas encore cédé à certains de ses gimmicks futurs) est sublimé par la splendide photo de Darius Khondji, le film étant quasiment traité comme un film couleur en noir et blanc avec des teintes désaturées et des noirs profonds. La pluie ne cessant jamais de tomber, le spectateur est déjà mal à l'aise bien avant que tout ne se mette en route.
Difficile de parler de Se7en sans gâcher quoi que ce soit pour les gens qui ne l'auraient pas encore vu. Il s'agit principalement d'un thriller psychologique avec une petite touche de néo-noir. L'ambiance par moments évoque les thrillers durs et sans concession des seventies.
L'histoire est rythmée par les jours de la semaine et commence le lundi avec la découverte par la police du corps d'un homme obèse chez lui. Le détective Somerset rencontre sur place Mills son nouveau jeune partenaire avec qui il devra finir sa semaine avant de partir en retraite.
Très vite Somerset n'affiche aucune sympathie avec le jeune loup qui est apparemment très excité de pouvoir montrer ce dont il est capable dans la grande ville. Tout le contraire de Somerset qui, désabusé par les horreurs dont il a été témoin durant plus d'une trentaine d'années de carrière et la quasi impossibilité de rendre justice, n'aspire qu'à tirer un trait sur son métier.
Mills fonctionne aux émotions, son collègue lui est méticuleux, méthodique (il s'endort au son d'un métronome). Ils vont très vite se rendre compte qu'il n'est pas la seule personne méthodique en ville...
En effet au grand dam de son supérieur, il s'avère que les avertissements de Somerset sur l'inévitabilité d'une suite au premier meurtre deviennent réalité : à la gourmandise succède l'avarice. Après le pauvre bougre mort d'avoir été forcé de trop manger, voici l'avocat de la défense obligé de se mutiler.
Observant son jeune coéquipier patauger, Somerset se prend d'affection pour lui et sa jeune épouse et veut bien l'aider dans son enquête en lui fournissant des pistes littéraires sur le sujet des sept péchés capitaux.
Les meurtres horribles vont malgré tout s'enchaîner sans que nos deux compères n'y puissent rien jusqu'au matin du dimanche et la découverte de la 5ème victime.
Il reste alors une demi-heure de métrage et le film va faire un volte-face spectaculaire.
La seule chose possible de divulguer sans gâcher votre plaisir est que la pluie cesse le dimanche.
Il y aura désormais un avant et un après Se7en. Dans les années qui ont suivi, une palanquées de films ont tenté de reproduire la magie, que ce soit dans le contenu, l'esprit ou le visuel. Certains moins mauvais que d'autres, mais la plupart n'ont jamais tenu la comparaison avec le chef d'oeuvre de David Fincher.
D'aucuns diront que la force de Se7en est sa révélation finale qui a traumatisé plus d'un spectateur. En réalité il est bien plus que cela.
Certes cette fin conclut le film de manière magistrale et donne un sens à tout ce qui précède, mais le voyage doit être envisagé comme un tout et cela le public l'a très bien compris à l'époque comme de nos jours lorsqu'on constate que son pouvoir de fascination n'a absolument pas pris une ride.Et dire que tout ça n'a tenu qu'à une deuxième chance accordée un beau jour de 1995 à un réalisateur en perdition. Au vu de la frilosité actuelle des studios, pas certain que ça se reproduise...
Disponibilité support physique :
- Blu-Ray France Zone B (Warner Bros.)
- Blu-Ray USA Zone Free (Warner Bros.)
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RE: QUIZ - Happy Halloween ! - Lapin a gagné !
@Katorz a dit dans QUIZ - Happy Halloween ! :
Le film "killer condom" franchement je n'y croyais pas, où va se nicher l'imagination des scénaristes ?
Très profondément (sorry pas pu résister).
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RE: Les titres de films anglais traduits... en anglais !
Je me vois encore dans mon ciné de patelin énonçant clairement un "Bonjour, une place pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind svp".
Titre d'ailleurs bizarrement pas traduit en franglais.
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RE: Possédez-vous des objets ?
Il est vrai que la plupart du temps les objets chers à nos coeurs sont malheureusement liés à de sombres événements.
Mon meilleur ami est décédé subitement à fin janvier et sa soeur m'a proposé des choses qui lui appartenaient.
J'ai entre autres choisi la magnifique intégrale Prestige de Lovecraft qu'il avait commandée via Ulule.
Je n'ai toujours pas trouvé la force de m'y mettre cependant... Il n'y a que le temps qui guérit comme on dit...
Arf... Navré d'avoir plombé l'ambiance géniale du forum.
Derniers messages publiés par Ripley
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RE: Championnat d'Europe de football 2024
A fond pour l'Angleterre mais je soutiens évidemment la Suisse.
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RE: La Folle Journée de Ferris Bueller (Ferris Bueller's Day Off)
The Breakfast Club (1985) n'a effectivement pas grand-chose à voir avec Ferris Bueller's Day Off (1986).
Là où je trouve que le premier fait extrêmement fort c'est que malgré l'unité de lieu et de temps, on se retrouve impliqué du début à la fin, le jeu des acteurs y étant pour beaucoup il est vrai. Mais le mérite en revient surtout à l'écriture aux petits oignons du regretté John Hugues.
Je recommande grandement et contrairement au second cité, je trouve qu'il vieillit très bien.
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RE: Mad God
Tout d'abord, je ne l'ai pas vu car malgré que j'aime beaucoup la Stop Motion sur de vieux films, j'avoue que tout un métrage uniquement basé là-dessus ne me botte pas plus que ça.
Ceci étant dit, Phil Tippett est un Dieu à ce niveau (juste en dessous de Willis O'Brien et Ray Harryhausen).
Le plus simple est de te conseiller le splendide documentaire de Gilles Penso et Alexandre Poncet Phil Tippett - Des Rêves et des Monstres.
La vie du bonhomme est assez incroyable et oui, il a effectivement traîné son projet durant une trentaine d'années dans son garage.
Après je trouve que tu te poses trop de questions. Personnellement lorsque je n'apprécie pas une oeuvre, c'est comme ça. Tous les goûts sont dans la nature, j'ai autant le droit de ne pas l'aimer que quelqu'un d'autre de l'apprécier.
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RE: Shōgun (2024)
@Coyotito a dit dans Shōgun (2024) :
J'ai vu la même série datant de 1980 avec Richard Chamberlain dans le rôle du marin anglais et Toshiro Mifune dans le rôle du seigneur japonais qui le retient.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shogun_(mini-série)Cette série là était effectivement très réussie, j'en ai un très bon souvenir.
Je plussoie... Un de mes premiers souvenirs de série d'adulte vu avec mes yeux d'enfant et ça m'avait enchanté. Paysages et culture lointaine, aventure, histoire d'amour avec Richard "se cache pour mourir" Chamberlain.
Que de bons souvenirs.
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RE: Décès
Décès d'Andreas Brehme, ancien latéral du Bayern et international de la RFA d'une crise cardiaque à seulement 63 ans.
Il restera célèbre pour avoir marqué le penalty de l'unique but de la purge de finale de la coupe du monde Catenaccio en 1990.
RIP Andreas.
P.S. Après son entraîneur il y a quelques semaines ça fait beaucoup pour cette sélection.
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RE: American Horror Story
En tous cas au niveau Blu-Ray, aux States ils se sont arrêtés à la saison 5 et au UK à la 8.
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RE: QUIZ - Des affiches de films 3 - Kallindra a gagné !
Quiz très sympa comme prévu merci @Shanna !!
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RE: QUIZ - Des affiches de films 3 - Kallindra a gagné !
@Shanna a dit dans QUIZ - Des affiches de films 3 :
(oui, certaines affiches sont hideuses, je vous expliquerai d'où elles viennent à la fin de ce quiz ! )Pas encore fait le quiz (grand merci le sujet est super cool), mais j'ai ma petite idée.
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RE: Homeland
@Elenwey a dit dans Homeland :
Mais du coup, sans spoiler, la série s'arrête en queue de poisson ?
Non du tout, ça reste ouvert mais la fin est très surprenante, comme la série a su surprendre souvent par certaines situations.
Pour moi elle fait clairement partie de mes longues séries favorites de la dernière décennie.