@kallindra a dit dans Éric Zemmour en roue libre :
En histoire il faut TOUJOURS appréhender un fait, un évènement etc... dans son contexte.
C'est bien dans ce même contexte, au cours de la même époque, qu'Hitler a revu ses positions sur le national-socialisme,
ce qui lui a fait dire : " j'étais alors assez sot pour le croire ".
Parce qu'il a bien compris le danger pour lui : l'aspect populiste de l'idéal national-socialiste lui a permis
de fédérer les classes populaires derrière lui, mais le revers de la médaille, c'est qu'opposer le peuple aux élites politiques
( et économiques ) finirait par opposer le dit peuple à sa propre personne.
Je pense comme @Marie-Thérèse : l'indépendance économique que voulait Hitler ne pouvait avoir comme corollaire
que le capitalisme d'état, contre la finance internationale, et cette idée-là, on ne peut pas dire qu'elle soit socialiste.
Car le socialisme comporte dans ses valeurs la notion de monde meilleur pour tout le monde,
pas seulement pour son seul pays.
@Lola-0 : je ne crois pas qu'en utilisant ces expressions :
" ceux qui osent aujourd'hui se revendiquer de gauche, le comportement hystérique des gauchistes,
les escrocs de cette soit disant gauche d'aujourd'hui ", va faciliter le dialogue.
Ici, il y a des gens de tous bords politiques qui veulent discuter selon leurs points de vue,
ce qui est légitime, mais sans tomber autant se faire se peut, dans le mépris et l'insulte.
" tout ce qui n'est pas dans leur logiciel, leur doxa...comme tout le monde a intérêt à l'ingurgiter de gré ou de force." :
ça, cela se constate chez les extrêmistes, quelle que soit leur appartenance politique.
Pour en revenir à Zemmour, il se définit lui-même comme étant d'extrême-droite et s'il se présente,
il ne le fera pas sous la couleur rose du socialisme
.