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Je n''aurais jamais lu ce livre si je ne l'avais trouvé parmi les innombrables bouquins dans le grenier de la maison de mon père :
" Le sari rose " de Javier Moro. De par le titre, je m'étais dit : ouhla, ça doit être un roman à l'eau de rose.
Mais sur 557 p, il devait bien y avoir autre-chose que " amour, gloire et beauté ".
Effectivement : quand j'ai lu la 4e de couverture, j'ai compris que j'allais découvrir une page d'histoire de l'Inde
(qui se veut la plus fidèle possible à la réalité) qui narre la vie de Sonia Gandhi (et de sa famille dans la foulée),
épouse du fils d'Indira Gandhi qui fut une grande femme politique.
Indira, qui n'est pas la fille de Gandhi mais de l'ami de celui-ci, Nehru.
Il tissa lui-même ce sari rose en prison pour raison politique pour le mariage de sa fille.
Ce sari qu'Indira offrira à Sonia pour son mariage avec son fils Rajiv : ils seront eux aussi de grands personnages politiques.
Amour, drames, trahisons, suspense ...mais on n'est pas dans la création littéraire, on est dans la vraie vie.
Sonia, d'origine italienne, a rencontré Rajiv à l'université de Cambridge.
Elle ne tomba pas amoureuse que d'un homme, mais aussi dans la foulée, d'un pays et de son peuple.
2 raisons qui l'ont amenée à conquérir les sommets du pouvoir.
Il y a quelques photos de ces personnes dans le livre, ce qui les rend encore plus attachantes.
( Clic sur les photos pour les agrandir et pouvoir lire les textes ).

mariage de Sonia, photo hélas en noir et blanc.

Indira et sa belle-fille Sonia.

Bon, c'est un pavé, mais pour qui s'intéresse à l'Inde, franchement, cette page d'histoire est à lire.

@le-taxidermiste a dit dans Éric Zemmour en roue libre :

@ayamé Oui mais on a le droit de l'utiliser aussi donc pourquoi se priver après tout ?

Comme on a le droit de ne pas l'utiliser et je me priverai du droit de l'utiliser avec le plus grand plaisir.
Je fais de la résistance à plein de niveaux, mdr, alors un de plus, je ne suis plus à ça près.

@Guizmo : j'ai adoré ce film ( j'en avais parlé sur le forum je ne sais plus où ). Brandon Lee est magnifique et merveilleux. Il est irremplaçable pour moi, Bill Skarsgård ne le peut non plus.

@nangelique7 : une promesse d'embauche n'est pas très sécuritaire :
employeur comme salarié peuvent rompre un contrat après la période d'essai.
L'acceptation de la location sera au bon vouloir du bailleur en fonction de son niveau de confiance.
Et pour ton fils, comme dit @Kallindra, il faut contacter les établissements qui te fourniront
aussi des infos complémentaires.
Vous avez 1 an pour vous préparer, c'est bien, ce n'est pas de trop.

@zguner : je déteste souhaiter la bonne année ( suis une sale bête ), comme si on voulait conjurer le mauvais sort, pff ! #schtroumpfgrognon. Mais je te souhaite, ainsi qu'à tout le monde, une bonne fin d'année .

@want-wish a dit dans Le Popcorn Challenge Lecture 2022 :

une lecture d'un auteur d'une nationalité jamais encore lue.

Je vous présente un roman ( polar ) écrit par un auteur finlandais : Arto Paasilinna, qui fut bûcheron puis journaliste
puis écrivain d'une 40taine de romans dont " petits suicides entre amis ".
Mais c'est " le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison " que je vous propose.
" Humour et suspense sont mêlés à une subtile réflexion sur l'équité et la volonté de justice ".
https://www.babelio.com/livres/Paasilinna-Le-Potager-des-malfaiteurs-ayant-echappe-a-la-pend/267359

@ytica : il y a quelque temps, je m'étais amusée avec mon pendule et il me donnait Marine comme gagnante.
( Il m'avait donné Macron la dernière fois, pari avec ma voisine, elle a dû m'offrir le champagne ).
Je me dis que mon pendule n'a peut-être pas tant déconné que ça.On verra bien.
Ceci dit : aucun des 2 ne me convient, ce n'est un scoop pour personne .

@Shanna : mon fils a acheté sur Amazon prime "Mad Max : Fury Road : Noir et Chrome". On l'a regardé ce soir dans son antre super équipé en matos home cinéma et franchement, ce film en version noir et blanc n'a rien à envier à celui en couleurs. Je trouve qu'il met plus en valeur l'atmosphère délétère du monde dans lequel évoluent les personnages. Bref, un vrai régal, mais il ne peut en être autrement avec Miller, un génie à la créativité incroyable ( "3000 ans à t'attendre", sorti en 2022, est aussi une merveille ). Nous irons voir Furiosa qui sort bientôt, obligés, on ne peut pas râter ça .

@egon : avec ma belle-mère, on s'estime beaucoup. Je l'avais prise chez moi 15 jours quand elle a fait un épisode
de grosse fatigue. Malgré notre affection partagée, elle ne se sentait pas vraiment bien.
Elle ne se plaisait que chez elle, mais ne voulait pas d'une aide à domicile.
Elle ne voulait pas aller en ehpad non plus, mais a fini par réaliser que c'était la meilleure solution.
Elle est maintenant en fauteuil, avec des couches, pas alzheimer mais la mémoire envolée quand-même.
Mon père n'aimerait pas être hébergé chez l'un de ses enfants et préfèrerait aller en ephad.
Bon, à 94 ans, il est toujours autonome chez lui et du coup, aimerait mourir chez lui.
La personnalité de la personne âgée est un critère important dans la prise de décision.

@barbouille a dit dans Héberger sa belle-mère chez soi , Qu'en pensez-vous? :

Mettre en ehpad des vieux dans des états comme ça c'est juste les mettres au placard.

C'est vrai, hélas, dans pas mal d'ehpad. Mais celui où j'ai bossé en fin de carrière est loin de l'être : activités, sorties, fêtes y sont proposées. Je crois savoir que les choses évoluent dans ce sens maintenant dans beaucoup d'établissements.
Maintenant, c'est vrai que les prix sont souvent rédhibitoires dans ceux qui sont privés.
Mais des aides sont possibles avec la CAF ou le Conseil Général.

@Hornet a dit dans Échanges avec l'équipe :

quitte à leur indiquer ce qu'ils doivent faire.

Puisque c'est moi qui suis concernée par ce " quitte à... ", je tiens à préciser que je l'ai apprécié et que @kachina, me connaissant, le savait d'avance.
Quant à être pokée, je n'en ai pas vraiment besoin puisque je suis ces topics auxquels je participe régulièrement. Mais ça ne me dérange pas de l'être : si je ne souhaite pas participer, pour x raison, je le dis tout simplement. Aucune raison de rajouter un problème qui n'a pas lieu d'être.
Pour " décris-moi un mouton ", il s'agit d'un topic, comme dit plus haut, ouvert à tous et cette mention est régulièrement rappelée. Pourquoi pas plus de participants ? Cet exercice d'écriture demande de l'inspiration et du temps mais aussi une certaine audace pour se lancer dans l'aventure des mots.

J'ai retrouvé dans ma bibliothèque ce livre qui fut publié en 1995, il s'agit de 44 nouvelles.
C'est drôle même si parfois dans le sordide.

Olivier Karali, dit Olivier Ka, né le 29 décembre 1967 au Liban, est un écrivain et scénariste de bande dessinée français.
Écrivain pour la jeunesse et scénariste de bande dessinée, il se produit également sur scène où il raconte des histoires
dont il est l'auteur.
Depuis 2000 Olivier Ka a décidé de suivre les traces de sa mère (Gudule) et d'écrire lui aussi des livres pour enfants.
Après avoir été animateur radio, photograveur, crêpier, claviste ou encore journaliste,
il se lance dans l'écriture de romans pour adultes, de scénarios de BD et d'histoires pour les enfants.

Connaissez-vous cet auteur ?

@marie-thérèse : ce qui me surprend toujours, c'est la tolérance envers certains hommes politiques
et leurs abus vite passés sous silence, et l'indignation envers d'autres bien tenace quant à elle,
et de plus, pour des actes bien moins graves. Les jugements se font avec " 2 poids 2 mesures ".
Nous sommes toujours et même plus que jamais " des animaux malades de la peste ", comme le disait la Fontaine :
" selon que vous serez puissant ou misérable ( de droite ou de gauche, rural ou citadin, etc)
les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".

@Shanna : pour répondre à ta question : très émerveillée. J'irai le voir et comme à mon habitude, sans attente particulière, juste le regarder avec des yeux d'enfant qui en prend plein les mirettes devant la beauté du monde et l'exaltation de l'aventure. Voilà voilà .

@alex : pour répondre à ta question, il faut savoir que " les différences de traitement opérées
dans la sphère de la vie privée (relations amicales, familiales ou personnelles), ne relèvent pas
de la discrimination juridiquement parlant ".
Donc, les propos racistes de tes parents ne constituent pas un motif de signalement
aux autorités compétentes.
Comme le dit si justement @Jed : " Tu devrais leur parler, leur dire que tu ne partages pas ".
Qu'ils n'influenceront pas tes convictions, mais par contre, qu'il serait bon qu'ils les prennent en compte .

@agathe et @Music : c'est bien dommage de ne plus vouloir y participer parce que ce topic dérange, on se demande en quoi et qui en fait, beaucoup de monde ? C'est si facile de le mettre en ignoré pour ceux que ça n'intéresse pas.
J'ai remarqué une chose : les topics, faut pas qu'ils durent trop longtemps, nous sommes dans le monde de l'éphémère, c'est dans l'air du temps. Ainsi pour des clics et déclics, il sera remplacé par un du même genre, mais ponctuel ( il a été présenté ainsi ), pour correspondre à l'ère de l'éphémère.
Quant au jeu d'écriture, bin vi, n'est pas " écrivain de comptoir " qui veut non plus, à l'ère du langage sms.
La tactique du mépris pour dégoûter les gens n'est vraiment pas noble, perso, je préfère l'ignorer et continuer mon petit bonhomme de chemin, tant qu'on ne me le ferme pas.

Aujourd'hui, je vous propose dans la catégorie : un roman écrit dans la première moitié du XXeme siècle,
" Vingt quatre heures de la vie d'une femme " de Stefan Zweig.

Biographie de l'auteur.
Né à Vienne en 1881, Stefan Zweig a pu étudier en toute liberté l’histoire, les belles-lettres et la philosophie.
Grand humaniste, ami de Sigmund Freud, il a exercé son talent dans tous les genres
(traductions, poèmes, romans, pièces de théâtre), mais a surtout excellé dans l’art de la nouvelle
(La Confusion des sentiments, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme), l’essai et la biographie (Marie-Antoinette, Fouché, Magellan…). Désespéré par la montée du nazisme, il fuit l’Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre puis aux États-Unis.
En 1942, il se suicide avec sa femme à Petrópolis, au Brésil.

" Vingt quatre heure de la vie d'une femme " a été publié en 1922, une nouvelle de 159 p quand-même.
L'histoire : " scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle :
Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.
Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs,
est une de ses plus incontestables réussites ".

Extrait : " Cette pauvre madame Henriette n'est certainement pas une héroïne : elle n'a même pas une nature d'aventurière...
elle ne me paraît qu'une femme faible et ordinaire, pour qui j'ai un peu de respect parce qu'elle a courageusement
suivi sa volonté, mais pour qui j'ai encore plus de compassion parce qu'à coup sûr, demain, si ce n'est pas déjà aujourd'hui,
elle sera profondément malheureuse...Je dénie à chacun le droit de mépriser cette pauvre, cette malheureuse femme ".

Message modifié à la demande de l'auteur par un des référents Lecture

@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :

produits dit "non nécessaires", mais pourtant abondamment achetés, comme les pâtes à tartiner, les sodas, les bonbons. Bref tout ce qui est à base de sucre.

Le sucre est aussi une drogue qui fait libérer des endorphines. Il procure un bien-être, mais comme pour toute drogue,
de façon éphémère. A la base de tous les comportements addictifs, on retrouve le stress, un stress
que l'on jugule avec ces produits. Mais le stress à lui tout seul raccourcit aussi l'espérance de vie.
Pour la mal bouffe : des parents épuisés par leur travail, les temps de transport, n'ont pas vraiment le temps et l'envie de faire du fait-maison. Volonté, éducation jouent certes leur rôle mais en amont, il y a bien la société qui a sa part de responsabilité.

@Music : c'est bête à dire, mais je suis contente que tu sois allée voir ce film et contente à la lecture de ton avis .
Les incohérences dans ce genre de film, elles ne me dérangent pas puisque nous sommes sur une fiction.
Furiosa enfant avec la jeune actrice Alyla Browne est parfaite : je l'ai beaucoup appréciée aussi. Alors oui, pas un chef d'oeuvre ( mais pour moi : oui ), mais quand-même un très bon film à voir.

si vous avez vu "Mad Max 2", vous savez qu'il était avec vous quelques secondes pourtant.

Et oui : on le voit bien quelques secondes : en haut d'une colline, tout de noir vêtu si je me souviens bien, quand il observe ce qu'il se passe en bas.

@el-martini : ta démonstration est bien faite et analyse bien une partie du racisme.
Quand je disais : " Je pense que les enfants peuvent aussi, d'une certaine manière, éduquer leurs parents , j'ai bien précisé d'une certaine manière pour nuancer mon propos.
Car il est vrai que les enfants n'influenceront pas les idées de leurs parents, ou alors si peu.
Par contre, ils peuvent les amener à mieux respecter leur point de vue, c'est déjà un 1er pas,
c'est ce que j'entendais par " d'une certaine manière ".

Je vous avais parlé de " Bioutifoul weurld " de Olivier Ka, un recueil de nouvelles complètement déjantées.
Ayant apprécié son univers, je me suis laissée tentée par son 1er roman : " je suis venu te dire que je suis mort ".
Eh bé, je suis pas déçue du voyage : c'est complètement délirant, gore, trash, bref, pas une lecture pour les ptits coeurs sensibles.
Et comme le mien ne l'est pas, je me suis laissée transporter dans cet univers cauchemardesque dans lequel tout va de mal en pis au fil des pages et on se demande comment toute cette histoire va t-elle bien pouvoir finir...je ne vous le cacherai pas : au sommet de l'horreur.
Voilà, une lecture qui m'a bien divertie, mais que je me refuse à conseiller : je ne veux pas être taxée d'horrible sorcière sadique qui ne pense qu'à faire sombrer ses congénères dans un abîme sans fonds d'horreur et de dégoût.
Comme diraient certains humoristes : " c'est vous qui voyez " .