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    Sujets créés par Egon

    • [AJA] Aujourd'hui j'ai appris
      Carte blanche • aja • • Egon

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      Cygoris

      @Godzapon exact

      Il faut dire qu’il n’était pas terrible non plus 🤷‍♀️

      Mais ils se rattraperont avec le 2è.
      Notamment, grâce aux chansons :
      "I Know What I Like" et
      le fabuleux "The Lamb Lies Down on Broadway"

    • Egon

      Quels sont vos complexes ?
      Carte blanche • • Egon

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      Thilde

      @Music Je suis d'accord avec toi concernant l'éducation parentale, celle-ci quand bien même étant la meilleure du monde, elle ne nous immunise pas face à toutes nos aversions. C'est une base non négligeable, mais si toutes les personnes ayant bénéficiées d'une enfance heureuse n'auraient aucuns complexes, ça se saurait.

      Pour notre évolution en société, plutôt que de s'y fondre, je préfère l'idée (bien que certainement utopique), que les codes de celle-ci ne nous déterminent pas à en subir inévitablement ses dogmes. Malheureusement, et ce qu'importe le modèle de société, c'est très généralement ce qui se produit.

      Cela a beau être une conception idéaliste mais pour moi, il ne devrait même pas y'avoir le moule en guise de repère et d'acceptation des uns par les autres. Je pense que le fait de vouloir rassembler chaque citoyens avec leurs différences propres au sein d'un moule commun ne fonctionne pas. Je ne vais pas dériver sur de la sociologie ou parler de communautarisme, simplement en restant sur l'aspect psychologique.

      Je pense qu'on nous fait bien souvent croire à l'illusion d'une acceptation de la différence de l'autre par le biais du moule commun. Alors qu'en réalité, cela devrait venir avant tout de nous-mêmes, ça devrait provenir d'une intention individuelle. J'ai bien conscience qu'e pensant de cette manière, on me dirait que je serais en quelque sorte favorable à une forme d'anarchie. Et bien, peut-être, dans un certain sens. J'ai surtout la nette conviction qu'il y'aurait beaucoup moins de jugements et d'aprioris, si l'on se faisait confiance déjà par nous-mêmes.

    • Vos anecdotes d'enfance
      Famille - Amis • • Egon

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      Peri

      Quand j'étais gamin, mon petit frère ne cessait de répéter qu'il y avait un monstre sous son lit.

      😑

      C'est donc comme ça qu'il me remercie de lui avoir laissé la place du haut dans le lit superposé ?

    • Les frais d'inscription à l'université... pourquoi ?
      Études - Travail • université • • Egon

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      Egon

      Le sujet est toujours autant d'actualité et voici un documentaire qui résume assez bien la question (attention, il est dispo sur la chaîne tutube d'Arte jusqu'au 19 juin) :

      Pour ceux qui ont la flemme de regarder la vidéo, voici quelques amorces sur la question :

      Le documentaire s'intéresse notamment au cas du Royaume-Uni qui est passé de la gratuité jusque dans les années 90 à des frais allant jusqu'à 9 000 £ l'année en 2010. Pour mieux comprendre la logique politique, l'on peut notamment faire référence à ce que dit l'un des réformateurs sur la question : «Nous aurions pu décider de réduire le nombre d'étudiants à l'Université, de baisser le montant des bourses, de réduire le financement des universités, sans compensation. Mais nous avons opté pour une politique qui garantit le financement des universités, contribue à réduire le déficit et établit un système plus progressiste de remboursement par les étudiants.»

      En fait, deux grandes questions sont soulevées dans ce documentaire : d'une part, la massification scolaire de ces dernières décennies qui a eu pour conséquence d'avoir beaucoup plus d'enfants scolarisés et plus longtemps, le nombre de bacheliers et d'étudiants a notamment explosé. On compte aujourd'hui plus de deux millions d'étudiants en première année de licence en France là où il y en avait seulement 300 000 dans les années 60, octuplant ainsi le nombre d'étudiants en 50 ans ! Vous imaginez le bond ? Et cette augmentation du nombre d'étudiants continue de croître, un rapport de l'enseignement supérieur indique d'ailleurs qu'en 2027 le nombre d'étudiants devrait atteindre les 2,80 millions si la dynamique reste la même dans les années à venir.
      D'autre part, l'autre grande question soulevée est celle de la privatisation d'un service public. L'école est d'abord un lieu de savoirs or depuis quelques décennies, on est en train d'en faire un tremplin pour les entreprises. L'université doit se plier au marché du travail et doit elle-même devenir une entreprise rentable (cf. tout ce qui est fait autour de l'autonomie des universités qui doivent trouver leurs propres financements, des partenaires dans l'industrie et le privé...) et tout faire pour attirer les chercheurs les plus prestigieux, les étudiants qui vont leur permettre de gagner en valeur économique, de promouvoir les enseignements qui sont considérés comme les plus légitimes au sein de la société (économique), entendez par là ceux qui font de la maille, qui permettent d'acquérir des subventions pour les recherches, bref ce qui paraît compétitif aux yeux des entreprises privées ; mettant ainsi en danger la qualité de l'enseignement ainsi que sa diversité (on n'hésite plus à fermer des spécialités, des cursus qui ne « servent à rien », en sciences humaines, en langues, en sciences sociales, en arts notamment).

      Et pour désespérer un peu plus de l'évolution de l'enseignement supérieur dans le monde ces dernières années, il y a carrément un passage dans le documentaire qui m'a vraiment fait tiquer : c'est quand un des étudiants rattaché au service « communication et marketing » de l'université de Manchester (rien que ça, ça donne la couleur) est en train de promouvoir celle-ci auprès de potentiels étudiants (potentiels investisseurs à leurs yeux donc) indique qu'il y a notamment un Starbucks dans l'enceinte de l'université...sérieusement un Starbucks installé dans un campus ?! Ça ne vous choque pas qu'une franchise aussi représentative de l'ultralibéralisme dans toute sa splendeur s'implante au cœur d'un lieu qui ne devrait rien à voir avec ?

      Enfin, le documentaire aborde aussi la question de l'explosion de la dette étudiante dans les pays qui ont mis des frais d'inscription élevés. On constate notamment aux États-Unis que près de la moitié des étudiants sont dans l'incapacité aujourd'hui de rembourser leur prêt étudiant. Il en va de même avec le Royaume-Uni où près de 45 % des prêts ne sont déjà pas remboursés (alors qu'il n'y a même pas dix ans que les frais d'inscription à 9 000 £ ont été mis en place). On sait aussi qu'à partir de 47 % de prêts non remboursés, l’État se retrouve dans une situation où il perd plus d'argent que lorsque les frais d'inscription étaient trois fois moins élevés.

      Tout cela tend donc à montrer qu'un système qui veut marchandiser le savoir et, par la même occasion l'avenir de sa jeunesse, n'est pas viable sur le long terme tant sur un plan économique que social ; pourtant, il continue de se développer (ex : la France a récemment rendu payants les frais d'inscription pour les étudiants étrangers), pourquoi ?

      Quel est votre avis sur la question ?

    • Le top 10 de vos meilleures lectures
      Parler Lectures • • Egon

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      TexMex45

      Un premier tri...

      Les ruscoffs (Cavanna) et Les ritals
      Da Vinci Code (Dan Brown)
      La gloire de mon père (Pagnol) et les 2 suivants
      Les cailloux bleus (Signol)
      Des grives aux loups (Michelet) et les suites
      Croc-blanc (London)
      Germinal (Zola)
      Premier de cordée (Frison-Roche) et les autres (La grande crevasse, Retour à la montagne)
      La Piste oubliée (Frison-Roche) et les autres (La Montagne aux écritures - Le Rendez-vous d'Essendilène)
      Un sac de billes (Joffo)

    • Preacher
      Liste de Séries • dominic cooper joseph gilgun ruth negga garth ennis • • Egon

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      Un Ancien Utilisateur

      En fait j’ai découvert que c’était les mêmes scénaristes que The Boys, c’est pour ça que j’aime.
      Et effectivement @Artelise si tu es sensible à la violence, au gore je dirais même, ça ne te plaira pas.

    • L'Ornière
      Littérature • hermann hesse • • Egon

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      Egon

      text alternatif

      (Attention bibi a ressorti un extrait de travail sur l’œuvre, comme ça, ça vous donne une légère idée de comment on traite une œuvre littéraire à la fac) :

      Et cette fois-ci je vais vous parler d'un roman d'un auteur phare de mon adolescence, j'ai nommé Hermann Hesse et de son œuvre L'Ornière. Nombreuses sont les thématiques qui reviennent continuellement dans l’œuvre d’Hermann Hesse, c’est notamment le cas de l’opposition entre nature et esprit (au sens spirituel), la société pervertit, brise l’individu, le savoir seul ne suffit pas à rendre l’individu heureux.
      L’Ornière a été publiée en 1906. L’histoire se centre sur le jeune Hans Giebenrath, un adolescent aux capacités intellectuelles (on dira plutôt « de travail ») exceptionnelles et qui va être poussé par ses professeurs, le pasteur de la ville et son père à passer le concours pour entrer au séminaire de Maulbronn. Cela, dans le but de devenir pasteur, avenir des plus glorieux pour la fine fleur des jeunes gens d’Allemagne à cette époque. Le roman fait partie de ce que l’on appelle le Bildungsroman, c’est-à-dire le genre du roman d’éducation, on suit donc le jeune Hans depuis ses révisions pour le concours d’entrée au séminaire, son année en tant que séminariste, puis sa chute progressive avec le début de sa dépression jusqu'à sa descente aux enfers.
      Le roman s’inspire en grande partie du vécu d’Hermann Hesse qui a lui-même été séminariste à Maulbronn. Celui-ci s’en est échappé à peine six mois après y être entré (à l’instar du personnage Hermann Heiler). On peut donc supposer qu’à travers cette oeuvre, Hesse nous évoque ses propres sentiments d’adolescents et critique un système, une vision des choses qui lui déplaisaient à cette âge-là et qui l’a lui-même mené à la dépression au même âge que le personnage de Hans.

      En effet, tout au long du récit l’on constate que le rôle et l’importance du jeune garçon dépendent de la présence ou de l’absence de la connaissance scientifique dans sa vie. Au début de L’Ornière, elle est prépondérante et occupe les journées entières de l’adolescent, même lorsque celui-ci est censé être en vacances. Cela étant, Hans n’a donc aucun contact avec les autres, ce qui le conduit à être enfermé dans une tour d’ivoire par ses enseignants. Néanmoins, la rencontre avec Hermann Heilner - qui deviendra son ami l’espèce de quelques mois - va lui permettre de comprendre que la connaissance ne doit pas déterminer complètement les rapports entre individus, elle ne doit pas les éloigner, les séparer mais, au contraire, être une façon de se rapprocher et de participer activement à la société. L’intellectuel, le scientifique doivent être pleinement ancrés dans la communauté, si ils estiment que celle-ci n’a rien à leur offrir, ils s’isolent du monde et se retrouvent ainsi complètement déconnectés du monde social et des normes qui la régissent.
      Dans L’Ornière, Hermann Hesse critique donc le fait que la connaissance scientifique désacralise le social, le religieux, le rapport de l’homme à la nature - qu’elle considère comme préoccupation indigne du savant -, et sa volonté de s’approprier tous les domaines de connaissance.
      Cette appropriation, qui relève de la volonté du profane à expliquer le sacré, détruit justement ce qui est considéré comme sacré. Par profane, l’on entend un individu extérieur au cercle du sacré, c’est-à-dire, pour prendre un exemple, un savant non religieux qui va traiter de la religion. Or, c’est le fait de déconstruire le sacré qui nuit à la société et aux individus, car cela détériore le système de valeurs qui est à la base de la communauté et des liens qui unissent les individus entre eux. Dès lors que l’on remet en question les fondements de la société (ce qui est sacré), les individus la composant se sentent perdus et sont désunis car plus aucun lien ne les lient entre eux. C’est justement ce que tous les sceptiques dénoncent à la même époque (Weber, Durkheim, Broch…).

    • Le Dernier rivage
      Littérature • nevil shute post-apo • • Egon

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      Un Ancien Utilisateur

      @Egon a dit dans Le Dernier rivage :

      Lors d'un de mes récents passages en librairie, j'ai pu constater que le livre avait eu une traduction récente en français cette année. Avant, il n'était plus trouvable qu'en anglais donc si jamais ça intéresse, c'est le moment de le lire. 😌

      En tout cas, ça donne envie. 🙂

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