"Prolétaires, disait Marx, ceux qui ne possèdent pas les moyens de production et sont soumis à la location de leur seule force de travail pour subvenir à leurs besoins élémentaires et essentiels. Ceux-là n'ont cessé d'exister et la paupérisation a augmenté leur nombre : salaires de misère,cadences infernales, précarité de l'emploi, tyrannies des contremaîtres,perspectives d'avenir impossibles, indignité des tâches, abrutissement aux postes, asservissement aux chaînes, exposition du corps aux dangers,soumission des esprits à la démultiplication infinie des répétitions. Leur destin ? Ecorcher des poulets à longueur de journée, aléser la même pièce pendant des heures, coudre des pointes de tissu par milliers, mouler des fromages en quantités astronomiques, vider des poissons à longueur d'année,emboîter des pièces jusqu'à la retraite, peindre des carrosseries dans les vapeurs toxiques, passer huit heures dans des chambres froides aux températures polaires, dans des pièces humides ou surchauffées, exposées aux miasmes et aux puanteurs, découper des carcasses de bêtes à équarrir.Et dormir, et revenir : huit heures par jour, cinq jours sur sept, onze mois sur douze et plus de quarante ans dans une existence. Que reste-t-il pour vivre?Entre misère et pauvreté, inquiétude et crainte d'être privé de sa situation et de son statut misérable, ceux-là perdent leur vie à tâcher de gagner ce qui leur permettra de la remettre en jeu le lendemain, inexorablement. "

La violence du monde du travail dans toute sa splendeur..
Un conseil non. Une question oui :
Tu n'as personne autour de toi , famille , mari , compagnon , amant , ami(e)s susceptibles de te sortir de cet enfer ?
Si tu persistes à demeurer à cet endroit pour diverses raisons je te souhaite bon courage.
Si tu as la possibilité de partir vers d'autres horizons bien plus agréables voire plus "humains" , bonne chance , tu as 21 ans , ne gâche pas ta vie.