Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Kurt Cobain qui aurait du fêter ses 56 ans.
Un article sympa paru sur le site Kerrang! qui offre la vision de Kurt Cobain sur sa vie :
Sur son enfance:
"J'ai toujours voulu penser que j'étais un extraterrestre. J'avais l'habitude de me dire, quand j'étais jeune, que j'avais été adopté par ma mère, parce qu'elle m'avait trouvé alors qu'un vaisseau spatial m'avait laissé là. Je voulais vraiment venir d'une autre planète. Chaque nuit, j'avais l'habitude de parler à mes vrais parents et à ma vraie famille dans le ciel. C'était vraiment amusant de prétendre qu'il y avait une raison particulière pour moi d'être ici."
"Jusqu'à mes huit ans, j'ai eu une enfance extrêmement heureuse. Je savais que je pouvais faire tout ce que je voulais parce que le monde était vraiment petit. Je n'avais aucun problème. Il n'y avait aucun obstacle dans ma vie à cette époque."
Sur sa mère:
"Ma mère a été une mère fantastique, attentionnée et compatissante tout au long de mon enfance, jusqu'à ce que je commence à devenir incorrigible et rebelle. Elle avait 18 ou 20 ans quand elle m'a eu, et elle a fait un très bon travail. J'apprécie cela chaque jour que j'y pense ."
Sur son père:
"Si je renversais un verre d'eau [dans un restaurant], mon père me bloquait la tête en y enfonçant ses doigts ou me frappait au visage. C'est un truc psychologique bizarre à jouer à un enfant. Qu'il aille se faire foutre pour ça."
"Je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'avoir un père. C'est difficile de se souvenir de quoi que ce soit jusqu'à l'âge de sept ans, pourtant c'était l'époque où je vivais avec lui et c'était mon père. Après ça, j'ai vécu avec lui pendant un court moment, puis il s'est [re-]marié et, après cela, j'étais l'une des dernières choses qui importait sur sa liste. Il m'a juste abandonné."
Sur l'école:
"En vieillissant, je me suis senti de plus en plus marginal - je ne pouvais pas du tout trouver d'amis avec qui je me sentais compatible. Tout le monde allait finir par devenir bûcheron, et je savais que je voulais faire quelque chose de différent. Je n'ai jamais eu d'amis lorsque que je vivais à Aberdeen. Je ne pouvais m'identifier à aucun des gars. Aucun d'entre eux n'aimait l'art ou la musique, ils voulaient juste se battre et baiser. Cela m'a donné cette véritable haine pour l'homme macho américain moyen."
"J'étais considéré comme ce gamin qui réussirait très probablement à amener un AK-47 à l'école et faire exploser tout le monde. Je n'aurais pas été du tout hors du commun si j'avais trouvé au moins un enfant avec une coupe de cheveux farfelue . Si j'avais pu trouver un seul punk rocker… Je voulais m'intégrer quelque part, mais pas avec le gamin de base de l'école."
Sur Dave Grohl:
"Nous avons été époustouflés quand nous l'avons vu jouer pour ce groupe, Scream, et Krist [Novoselic, bassiste de Nirvana] et moi avons convenu que nous lui demanderions de rejoindre Nirvana si jamais nous en avions l'occasion."
Sur Nevermind:
"Je ne veux pas paraître égoïste, mais je sais que c'est mieux que la majorité de la merde commerciale qui a été foutu dans la gorge des gens depuis un bon moment."
Sur Smells Like Teen Spirit
"Il y a tellement d'autres chansons que j'ai écrites qui sont aussi bonnes, sinon meilleures, comme Drain You. J'adore les paroles et je ne me lasse jamais de les jouer."
Sur le succès :
"Nous avons peut-être vendu deux millions de disques, mais Poison, un groupe de merde à mon avis, en a probablement vendu 7 ou 12 millions - je ne sais plus combien, mais ils en ont vendu beaucoup plus."
"Vendre 10 millions de disques doit vous interroger sur le fait qu'il y avait vraiment autant de gens qui aimaient le groupe ? La réponse est non. C'est devenu un truc à la mode, peut-être que seulement deux millions l'ont vraiment aimé. Mais je suis content avec quelques millions. Comment puis-je m'en plaindre ? J'étais convaincu au début qu'il n'y avait que quelques centaines qui pourraient s'identifier à nous."
"Je ne blâme pas le gamin punk rock moyen de 17 ans de m'avoir traité de vendu. Je comprends cela. Peut-être que lorsqu'ils grandiront un peu, ils réaliseront qu'il y a autre chose dans la vie que de défendre sa vision du rock'n 'roll aussi rigoureusement"
Sur Courtney Love:
"J'ai rencontré Courtney à Portland. Je pensais qu'elle ressemblait à Nancy Spungen [la petite amie de Sid Vicious]. Elle ressemblait à une nana punk rock classique. Je voulais probablement la baiser ce soir-là, mais elle est partie. Je voulais juste ajouter un peu d'excitation à ma vie et je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'aussi franc et charismatique. C'était juste comme si elle était un aimant pour que des choses passionnantes se produisent."
Sur les drogues:
"J'ai essayé l'héroïne pour la première fois en 1987 à Aberdeen et j'ai continué à en consommer une dizaine de fois de 1987 à 1990. Lorsque je suis revenu de notre deuxième tournée européenne avec Sonic Youth, j'ai décidé de consommer de l'héroïne quotidiennement à cause d'un mal d'estomac persistant dont je souffrais depuis cinq ans et qui m'avait littéralement amené au point de vouloir me suicider. Il y a eu de nombreuses fois où je me suis retrouvé littéralement alité pendant des semaines, vomissant et affamé . Je l'ai décidé ainsi, je me sens déjà assez comme un junkie comme ça, donc je peux aussi bien en être un."
"Toutes les drogues sont une perte de temps. Elles détruisent votre mémoire et votre estime de soi et tout ce qui va avec votre estime de soi. Elles ne sont pas bonnes du tout. Mais je ne vais pas prêcher contre cela. C'est ton choix, mais d'après mon expérience, j'ai trouvé que c'était une perte de temps."
Sur la paternité:
"Le plus grand impact sur le fait d'avoir un enfant est que personnellement, j'ai toujours été chroniquement déprimé, ou du moins pessimiste, au moins à un moment de chaque journée. Maintenant, je n'ai plus qu'à voir Frances pendant 10 minutes et mon moral est si élevé que j'ai envie d'être une personne complètement différente. [Courtney et moi] avons manqué d'amour toute notre vie, et nous en avons tellement besoin que, s'il y a un objectif que nous ayons, c'est de donner à Frances autant d'amour que possible."
Sur In Utero:
"Nous voulions l'appeler : Je me déteste et je veux mourir… mais les gens prenaient ça trop au sérieux, parce que personne ne voyait notre côté sarcastique… J'ai dû sortir ce rock angoissé d'adolescent de mon fonctionnement, et la meilleure façon d'y parvenir était d'aller à l'extrême et de faire le disque le plus cinglant possible, sans renier aucune de nos sensibilités pop. Je suis totalement satisfait de ce disque. Il a introduit un tout nouveau son chez le grand public. Ce son underground de Steve Albini est assez vieillit pour les gens qui connaissent le genre, mais nous devions le faire. Nous voulions enregistrer un album et avoir ce son, donc c'était à peu près l'accomplissement d'un fantasme d'enfance."
Sur la mort:
"J'ai pensé à mourir toute ma vie, comme toute personne normale. J'ai pensé à me tuer pendant si longtemps à cause de mon problème d'estomac que je me fichais complètement de savoir si j'allais mourir ou non. Si j'allais me faire sauter la tête avec une arme à feu, autant prendre le risque de mourir à cause de la drogue."
Kurt on Kurt. The Nirvana icon in his own words
On parlait de Drain You. le live sur Nulle Part Ailleurs en 1994
C'est vrai qu'elle arrache.
Un autre article sur Rolling Stone
EPHEMERIDE : Kurt Cobain, le garçon perdu
Ça me dérange de plus en plus. Je ne m'y retrouve pas du tout.
, elle m'apporte encore des titres qui m'enchantent régulièrement. Elle a pourtant décidé de ne plus produire d'albums et de partager sa musique comme elle l'entend.
. Elle est trop forte.
J'aime beaucoup leur univers, il mettent beaucoup d'attention à la touche graphique. C'est très aboutit.
