@shanna Quand on apprend mieux en 1 an avec un prof qu'en 10 avec 10 autres (du vécu – pas pour l'espagnol mais peu importe cela s'applique à toutes les langues) c'est définitivement que option 1/ les 10 étaient nuls ou 2/ la méthode d'apprentissage préco par l'EN est nulle.
Je crois que la vérité se situe entre les 2. Et c'est pas insultant pour le métier ou pour les profs compétents qui devraient par ailleurs être les 1ers à déplorer que le métier soit souillé de l'intérieur.
Le Diable s'habille en Prada feat. 101 Dalmatiens est un bon divertissement généreux en bons moments que chacun prend plaisir à vivre en 1ere ligne ses têtes d'affiches Stone et surtout Thompson en ignoble baronne (LA méchante du film sans équivoque).
Cependant si le film constitue une bonne préquelle au perso de Cruella difficile de la retrouver comme la méchante qu'on connait. Gillespie et Stone réhabilitent tant le perso qu'il sera difficile de la faire basculer :
leur Cruella aime trop les chiens et ses amis pour qu'aucun événement soit suffisamment crédible pour envisager une suite qui fasse le lien.
La générosité du film est trop grossière dans ses choix musicaux nombreux et pas assez personnalisés : Cruella a bien une OST qui ne se remarque pas complètement écrasée par des gros titres phares du rock jusqu'à l’écœurement
Alors derrière comme devant la caméra la forme est super : la réal est impec les jeunes Haim et Hoffman crèvent l'écran les choix musicaux sont topitos...
Mais c'est vide. C'est chiant. Un ennui infini de 2h qui en fait 6. Pas du tout client de ce ciné. Je bâille et j'oublie.
Smita.
Giulia.
Sarah.
3 femmes en A - 3 liens d'une tresse qui ne trouve son unicité que dans les dernières lignes du récit.
3 femmes fortes que tout pourrait faire baisser les bras - qui sont à rien de le faire mais se relèvent toujours.
Pour qui a vu le film Babel la construction est similaire. Mais la forme est moins chiante (le film est infiniment long pour ne rien dire) et le lien moins tiré par les cheveux pour me permettre un jeu de mots capillaire.
L'alternance des 3 héroïnes toujours dans le même ordre
sauf une fois certainement pour garder un doute quant à la vie d'une des protagonistes
maintient le dynamisme et le lecteur dans le roman. Les chapitres comme le roman sont courts mais cela n'est pas frustrant : au contraire il ne se perd jamais dans d'interminables longueurs inutiles et va droit au but.
Bien que j'aie fait rapidement le rapprochement entre au moins 2 des protagonistes le lien est parfaitement autant que justement amené dans les chapitres concluant les 3 récits (toujours dans l'ordre initial qui est important) et c'est la 1ere fois qu'une lecture a pu remuer ma sensibilité autant que peut le faire facilement un film.
Une question de vocabulaire enfin pour qui a lu :
il est 2 fois mentionné le mot mandarine pour désigner la maladie de Sarah. La 1ere fois m'a tant décontenancé que j'ai trouvé fort dommageable qu'une aussi grossière erreur vienne ternir ce bijou mais le mot est de nouveau présent qq lignes plus loin.
Cependant je n'ai trouvé aucune définition de mandarine qui se rapporte de près ou de loin à la maladie ou au cancer...