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    Koursk

    @Koursk

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    • RE: Le Bonheur du jour !

      Ce soir un bonheur du jour bien spécial que je porte aux yeux du forum. Nulle trace d’un bonheur futile comme précédemment avec une réduction de ma cotisation annuelle de mon assurance automobile ou l’achat d’un lot de Pim’s à la framboise avec 33% de réduction immédiate. Plutôt le genre de bonheur incalculable et imprévu.

      Le 2 juillet 2020 à 17h37 mon inscription sur le forum était actée. Le renard était dans le terrier et les choses étaient claires, l’objectif précis : Faire l’andouille, communier dans la connerie avec les gens, une échappatoire en bonne et due forme pour rompre avec le train-train routinier et lancinant de la vie pas toujours rigolote. Rien d’autre. L’envie de parler de moi totalement absente et pour cause. Il n’y a rien de bon à tirer de ma personne.

      Hélas trois fois hélas, le 2 juillet 2020 toujours à 19h44 ma boite à MP se met en branle et c’est la collusion. Le choc. Brutal et à la fois exquis. Une enfant du forum offre son clavier. Faire l'andouille perdurera mais l’esprit vacille au fil des semaines. Les semaines commencent à devenir des mois. Il faut sortir ses doigts de l’anus et se présenter en chair et en os.

      Le début des emmerdes.

      Pour une première rencontre qui plus est avec un passif virtuel, l’envie de faire bonne impression est totale. Même pour une cruche comme moi. La rencontre se déroula sur terrain neutre le 14 février 2021. Les chaussures Timberland marron caca en cuir véritable pointure 47 étaient l’étendard de mon autorité. C’est ce que je croyais. L’huile à barbe parfum mousse au citron qui donne à ma barbe des allures de rouquemoute (no offense envers les roux) (c’est pour les besoins de ma vanne) serait la pointe de l’épée de mon entreprise de séduction. C’est ce que je croyais. La ville neutre cadre de la rencontre offrait des paysages et un panorama propice à la douceur et l’optimisation humaine. C’est ce que je croyais.

      La rencontre déboucha à 10h15 du matin.

      Température celsius : 2 degrés.
      Rafale de vent : 60km/h
      Abri provisoire : Aucun.
      Activité prévue : En extérieur

      Grand prince je portais d’entrée de jeu mes couilles en titane en allant à la boulangerie (4.7/5 sur plus de 800 avis Google). Une masterclass et un premier bon point pour moi. Je dégaine 3 tickets restaurants le souffle court et ça passe. Sandwich au poulet, triple sauce curry, ça vous classe un bonhomme pour le jour de la Saint-Valentin. Acheter c’est bien mais consommer c’est mieux.

      Direction l’aire de pique-nique centrale qui donne sur une rivière qui donne elle-même sur un affluent qui donne elle-même sur l’estuaire de la Loire de mon cul enfin bref, un embranchement, un méli-mélo de cours d’eau. C’est champêtre, apaisant, c’est mignon tout plein. Hélas le mois de février étant un petit bâtard sans humanité, on se retrouve tous les deux dans un champ de mine pour manger. Ou plutôt un champ de merdes de canards. Mes Timberland nettoyé la veille avec une brosse à poil de sanglier suinte la merdasse, à chacun de nos pas nos chaussures font pouic-pouic et s’enfoncent dans le sol fertile que les canards ont offert à Dame Nature. Il fait froid ? Non. Il gèle. Bon gré, mal gré, la communication se lance puis le clou du spectacle.

      L’attaque

      Irruption du gang des canards. 4 petits canardeaux (je sais pas comment on appelle les mioches canards) en rang serré avec à leur tête le team leader. Un canard féminin. La maman. La mère est vénère. Moi malgré le contexte j’ai encore l’espoir de marquer des points et de faire le bonhomme. Je me dis que je peux tenir en respect ces foutus canardeaux et qu’ils n’ont pas le profil pour approcher de trop près l’être humain. Tu penses ma caille. La mère poularde fonce droit sur nos sandwichs. Le bec à fuselage s’ouvre à tribord et c’est impressionnant. C’est un aspirateur à énergie vitale. J’essaie de balancer un morceau de poulet aussi loin que possible (courbature directe au niveau du coude) mais le team leader revient à la charge aussi vite. Au début on s’en amuse mais très vite on est pris en chasse. J’ai filé un tiers de mon éclair au chocolat à la praline, j’étais dégoûté.

      Bref, après avoir bouffer un demi-sandwich dans le gel et la merdouille, nos doigts congelés réclament un abri provisoire pour éviter l’hypothermie. Pour un dimanche, les portes sont closes mais l’espoir revient avec la seule issue possible : Le magasin NOZ. A tout seigneur, toute candeur, j’achète (en cash) un paquet de gaufrettes à la vanille que nous dégustons dans la foulée dans mon automobile. Un sans-faute ?

      Un sans-faute manifestement puisqu’aujourd’hui cela fait un an que je partage mon existence avec cette poupée du forum. Au diable la Saint-Valentin, cette date signifie bien plus que ça. Alors une grosse pensée à @Egon puisqu’il s’agit bien évidemment d’elle. Une autre pensée également pour le forum, @Hornet pour la création de celui-ci et l’équipe pour l’avoir maintenu à flot car sans ce concours ce message n’existerait pas et il n’y aurait pas de grand bonheur du jour pour moi.

      posted in Carte blanche
      Koursk
      Koursk
    • RE: QUIZZ - Quand le cinéma part en couille - Noodle a gagné !

      Le conseil de classe du forum convoque aimablement les élèves pour la dernière revue des effectifs.

      Une odeur de vacances imprègne les lieux, les turbulents balancent leurs cartables dans la gueule du jury mais dans un dernier effort l’attention de la classe est requise.

      La trilogie se conclue par un podium détonnant.
      Des révélations, des confirmations, des semi-déceptions, du scandale.

      L’heure du verdict.

      Le saviez-vous ?

      Le célèbre penseur Aristote avant son décès à livrer sa prophétie à l’assemblée nationale grecque en l’an -324 avant l’arrivée du menuisier et de sa femme.

      « L’enfant Jésus subira le courroux de son peuple pour son révisionnisme exacerbé. Mais un jour il renaîtra. Et ce jour-là, il défoncera le derrière des hérétiques et s’affirmera comme le légitime rempart cinéphile »

      Platon et Socrate se sont foutus de sa gueule. Et pourtant.

      Plus de 2000 ans plus tard, @Noodle enfile les bonnes réponses comme Jésus enfilait les pains.

      91% de bonnes réponses lumineuses, percussion supérieure à la moyenne, pièges slalomés, culture cinématographique qui dépasse l’entendement.
      La messe est dite. Entrons solennellement dans sa paroisse pour déguster une hostie.

      Victoire de Noodle pour couronner la fin de la trilogie des quiz qui partent en couille.

      De son côté @Peri qui jusque-là préférait siroter un verre de lait plutôt que de faire les deux premiers volets des quizz qui partent en couille a vu rouge.

      Et quand Peri voit rouge ça donne ça :

      87% de bonnes réponses de la main gauche. Un dessin très qualitatif de la main droite.

      On pratique le baise-main sur sa seigneurerie et on accueille sa fougue avec délice.
      2éme place et une entrée fracassante dans le business des quiz.

      J’appelle à la barre @Dirty-Cop .

      Dirty la Menace et Peri ne se connaissent peut-être pas plus que ça sur le forum.
      Et pourtant.
      Dirty possède également la vertu d’être un nouveau venu sur la trilogie des quiz qui partent en couille.
      Et tout comme Peri il n’est pas venu pour exhiber son sceptre royal.

      Sceptique ?

      87% de bonnes réponses ?
      Comme Peri.

      Les rares erreurs qui ont été faîtes ?
      Comme Peri.

      Temps de réactivité pour répondre ?
      Comme Peri.

      Mimétisme frappant.

      Mais comme il faut départager les siamois, c’est le millième de seconde qui condamne Dirty à la 3éme place avec la breloque de bronze.

      Peri et Dirty vous pouvez dès à présent échanger les serments sacrés et vous offrir mutuellement la 🍭 du testament.

      Double vainqueur de blind-test et de quiz auréolé du titre de suzerain, c’est un euphémisme que de dire qu' @Hornet était attendu.

      Le châtelain de ces lieux trempe ses réponses divines dans de la limonade pour nous faire miroiter du champagne.

      Seulement si le fil n’est pas rompu, l’effet magique ne porte pas comme au temps de sa grandeur. 4éme place au forceps avec 83% de bonnes réponses.

      La place est bonne. Mais le marquis doit retrouver sa stature : Proche du soleil.

      @Mai-Tai et @LeaPierce s’offrent pour l’occasion un binôme de choix avec respectivement la 5éme et 6éme place totalisant chacune également 83% de bonnes réponses.

      Mai-Tai à son avantage, fourbit ses armes secrètement. La discrétion d’un ninja lui sied. Elle avance masquée ce qui semble fort utile par les temps qui courent et termine la trilogie par son meilleur classement. Une montée en puissance que le jury souligne. La 🍭 de l’ascension en prime.

      Lea mériterait elle aussi sans détour une sucette. La 🍭 de la régularité lui irait au teint. Toujours dans le haut du panier avec constance mais jamais titré, la dernière marche pour rejoindre les anges n’est pas la plus facile à atteindre. Mais elle termine la trilogie comme elle l’a commencé : En haut.

      Gardienne du temple et maîtresse des oriflammes @Shanna s’accapare la 7éme position avec 78% de bonnes réponses.
      Record d’Europe de la réactivité avec un temps moyen de réponse inférieur à 2 secondes.
      Les questions ? Shanna n’a pas le temps pour ça. Mais les réponses toujours.
      Un halo de lumière qui nous guide dans le dark web.

      Lulu la Balayette prend sa part du buffet avec sa 8éme place avec également 78% de bonnes réponses. @Lu-a-lu joue sa partition au calme et confirme que sa position se situe régulièrement dans le premier tiers de l’élite. Pour atteindre les places de domination elle devra troquer son surnom de Lulu la Balayette pour Lulu la Conquête.

      @Wi-lili-K est plus que jamais la fleur d’évangile des Ardennes qui s’épanouit telle une tulipe dans la fraîche rosée d’un matin de pleine lune. Cependant eu égard aux espoirs insensés qu’elle suscita au cours du précédent quizz, sa 9éme position avec 74% de bonnes réponses doit appeler à une ascension inaltérable au cours du prochain trimestre. L’évangile est à ce prix. La fleur s’apprête à foudroyer.

      @want-wish qui passait par la fenêtre a décidé de faire le quiz. Elle a eu raison. Elle s’offre un petit plaisir nocturne avec un top 10 dans un quiz renommé. 74% de bonnes réponses, la 10éme position, un petit suppo et une bonne nuit de sommeil. Du travail bien fait. Du travail à la want-wish.

      Monstrueux gang-bang illégal pour la suite du classement.

      Un sextuplé de feu prend les commandes. Ils sont tous à 70% de bonnes réponses et se poussent les uns contre les autres pour s’assurer une bonne place dans la mare aux crocodiles.

      A ce petit jeu-là c’est @Egon qui tire son épingle du jeu avec la 11éme position. Installé sur son fidèle destrier, un vélo Décathlon sans selle et en fibre de carbone, Egon prend le leadership du groupe et termine la trilogie des quiz qui partent en couille dans le ventre douillet du classement. L’hiver est bientôt derrière nous, Egon devra se sortir les doigts pour les places suprêmes que son potentiel lui prédestine.

      L’artificier de l’insertion tactique @jool s’offre en guise d’apéritif la 12éme place toujours avec 70% de bonnes réponses. Le braquemart de Colmar restera aux portes du top 10 de cette trilogie. Un effort supplémentaire est requis pour pouvoir intégrer l’élite la saison prochaine. Sa surpuissance est jusque-là contenue dans la boîte de Pandore. Sortez les enfants car ça va swinguer.

      @Marceline se cale en 13éme position du tour de France des quiz qui partent en couille. Sur le papier une 13éme place n’offre pas des chansons pour la gloire. Pourtant la réalité est parfois trompeuse. Lors du précédent quiz Marceline avait fait partie du groupe de sprinters lâché dans le premier col de la trilogie. L’étape d’aujourd’hui est un revirement. Marceline franchit la ligne d’arrivée dans le peloton. Sans le bénéfice de l’aspiration, sans dopage et sans tracas. Les compétiteurs qu’on aime.

      @Wolfen 14éme avec ses 70% de bonnes réponses ne coupe plus du bois avec son copain Delnis. Il se positionne sur la ligne médiane et observe les premières places casquette au vent. Puis il se retourne, regarde l’arrière du peloton et se dit finalement qu’on est bien au chaud au milieu des concurrents. Un top 10 l’année prochaine devrait être envisageable.

      @loutre 15éme et @Marmotte 16éme sont sur un bateau. Loutre trébuche sur le ponton et Marmotte s’emmêle les pinceaux et se prend la poupe en pleine face.

      Qui survit ?

      Les deux mon capitaine. Un duo solidaire qui se serre les coudes dans ce peloton de sextuplé. L’entraide les portera-t-elle à coopérer pour tutoyer les cieux l’année prochaine ?

      Le sextuplé des enfers prend fin et nous retrouvons désormais avec sérénité notre bon camarade @Delnis qui entre deux séances de karaoké à pris la peine de participer à la trilogie des trucs qui partent en couille. Qu’il en soit remercié. En témoignage de la gratitude du jury, il se voit offrir la 17éme place avec 65% de bonnes réponses. Ce n’est pas la panacée mais c’est le début de la remontada.

      @Guizmo contrôle le tempo du quiz à sa guise. Les premières places il s’en branlote la bistoukette si vous me permettez l’expression. 18éme position avec 61% de bonnes réponses. Guizmo comme à la parade fait son petit bonhomme de chemin et profite du paysage. Sa vision de la compétition est un régal et le jury respecte sa philosophie.

      Un foisonnant quintuplé suit le troupeau. Ils sont tous en ordre de marche avec 57% de bonnes réponses. Ils sont beaux, ils sont jeunes et ce mini-peloton est emmené par la magnifiquement dénommée enfant de la lune @Kallindra .

      L’enfant de la lune fidèle à la vision de la justice de Sailor Moon n’utilise pas ses pouvoirs magiques pour remonter dans le classement et se contente sans violence de sa 19éme place. Kallindra n’attrapera pas la timbale de la victoire mais récoltera les lauriers de l’honneur.

      @Steliane avait envie de participer.
      Alors Steliane a participé.
      Elle est comme ça Steliane faut pas la faire chier.
      Elle nous offre outre une barquette de frites, un joli plateau d’argile avec inscrit dessus en lettre d’or sa 20éme position, elle aussi avec ses 57%.
      A la bonne franquette.
      Elle est comme ça Steliane.

      @Laly de son côté assiste en scred au déroulé du classement et s’offre le petit plaisir coupable d’apercevoir son pseudo en 21éme position. La place ne donne pas le droit à une couverture médiatique avec une interview de Pierre Fulla en direct de Nagano mais sa témérité et sa rage de vaincre insuffle au forum un vent de fraîcheur bienvenu. Rendez-vous la saison prochaine mon enfant.

      @Jhifluin l’homme qui provoque des déplacements de couronnes dentaires à force d’essayer d’articuler convenablement son pseudo s’insère en toute intimité à la 22éme position. La gloire d’antan de sa 2éme position au quiz de la seconde guerre mondiale qui part en couille est derrière lui. L’ascenseur émotionnel est violent mais non rédhibitoire. I believe in you.

      Edit : Guy Lux me signale dans l’oreillette que Jhifluin a choisi un parcours de vie différent et n’est plus présent parmi les convives du conseil de classe. Bonne route poussin.

      @Barbouille
      Barbouille..
      Barbouille est venu sur ce quizz la hache à la main.
      La conquête par les armes.

      Et notre jeune barbu récolte non pas avec les armes mais avec les larmes la 23éme position. Comme dirait tonton, Barbouille s’est pris une douille dans le potager. Mais le respect qu’on lui doit transcendera plusieurs générations de Barbouille et de Barbouillette.
      Car quand Barbouille va au combat, Barbouille va jusqu’au bout.

      @Marie-Thérèse et sa dernière place au précédent quiz ?
      Quelle dernière place ?
      De l’histoire ancienne !

      Marie-Thérèse s’offre avec une violence quasi illégale une remontée mécanique dans les hautes sphères digne d’un Vorochilov.
      Et obtient…
      La 24éme place.
      C’est un début. Et comme tout début il y a une fin.
      La fin de la malédiction et le début de la résurrection.
      Marie-Thérèse est en feu.
      Et on mate comme des petits pervers.

      Enfin, et Il s'agit là d'un crève-cœur pour le jury que de voir s’affronter deux espoirs de la discipline afin d’éviter l’écueil de la dernière position. Le duel fut dantesque.

      Surnommé The Rumble in the Jungle l’opposition aura été virile mais correcte avec le Secret de Brokeback Mountain qui aura fait office de juge de paix pour les départager.

      Qui ?

      @Gaip et @ivoire évidemment.

      Gaip s’impose au dernier moment.
      25éme rang, 52% de bonnes réponses.
      En difficulté sur le démarrage, Gaip a enquillé une série de bonnes réponses pour survivre dans cet océan de questions loufoques.
      Si le rang n’est pas conforme aux attentes placées dans cet enfant du millénaire, la hargne pour finir le parcours et assurer un pourcentage au-dessus de la ligne de flottaison force le respect.

      Elle a tout tenté. Elle se savait condamnée aux places d’accessit.
      Sa volonté est supérieure à celle d’un bélier enfonçant un mur de glace.
      @ivoire et c’est une douleur personnelle de l’écrire s’offre la 26éme et dernière position de la trilogie avec également 52% de bonnes réponses.
      L’ivoire est sculpté depuis la préhistoire.
      Ivoire est désormais gravé dans l’avenir.

      La sonnerie retentit. Les cartables ne volent plus. Le conseil de classe s’éparpille.
      Vous avez mérité des vacances.

      posted in Animations Cinéma
      Koursk
      Koursk
    • RE: QUIZZ - La télévision française part en couille - Hornet a gagné !

      Bonsoir,

      Le conseil de classe du premier trimestre concernant le quizz de la télévision française qui part en couille est à présent officiel.

      Ci-dessous les résultats :

      Le saviez-vous ?

      @Hornet est le créateur de ce forum. Mais l’oligarque amateur de sucettes ne se contente pas de se reposer sur sa création. Il participe. Et quand le suzerain participe, les culs s’ouvrent comme la mer Egée. Hornet écrase la compétition et nous regarde tous avec compassion. Il enquille sans stress 96% de bonnes réponses et ne commet qu’une seule erreur. Seul au monde à la 1ére place. Le trône est sien. Je suis à lui.

      @Ragnar quant à lui n’est pas venu sur le forum pour enfiler des perles. Par contre enfiler les bonnes réponses il sait faire le saligaud. Ragnar contrôle le tempo du quizz à sa guise et se paie même le luxe de se préparer à bouffer tout en répondant aux questions pour finir à la 2éme place avec 92% de bonnes réponses. Médaillé d’argent, un dauphin comme on les aime.

      @Farrokh-Bulsara possède également 92% de bonnes réponses mais est battu sur le fil pour une question de rapidité aux questions. Médaille de bronze tout de même avec son 3éme rang. Prestation empreinte d’une certaine forme de virilité qui se répand telle une traînée de poudre dans les slips des concurrents. Hommage et respect.

      @LeaPierce , l’enfant prodige belge rappelle que le quizz possède une portée internationale. Elle pourrait s’arrêter là. Ce serait la méconnaître. Lea transcende le jury et s’offre un redoutable 84% de bonnes réponses et accessoirement une solide 4éme position. Elle confirme son appétit de victoire pour les quizz. Les places médaillables sont en ligne de mire et Lea semble lancer pleine balle.

      Un sextuplé magique s’offre un tir groupé avec 80% de bonnes réponses. La rapidité pour répondre aux questions départage leur classement.

      A ce petit jeu-là c’est @Wi-lili-K 5éme qui se place à la photo finish. Surnommée dans l’intimité la fleur d’évangile des Ardennes, Wi-lili-K solide sur ses appuis prouve si besoin en était qu’il faudra compter sur elle à l’avenir pour briguer les hautes sphères de la compétition. Potentiel max. Le viseur est affuté. Elle n’est pas là pour faire de la poterie. A suivre.

      @Mai-Tai 6éme, @ivoire 7éme et @Laly 8éme avec également 80% de bonnes réponses suivent le rythme et offrent une prestation dés plus réjouissante pour se caler calmement dans le premier tiers du classement. Elles incarnent l’élite de la discipline. Auront-elles les capacités de s’affranchir de la pression du résultat et tutoyer le podium lors des prochaines compétitions ?

      @Kallindra l'enfant de la lune et héritière de la dynastie Sailor Moon utilise ses pouvoirs magiques au dernier moment pour intégrer le classement en 9éme position. Le triomphe de la volonté. Récompense méritée.

      Enfin, toujours avec 80% de bonnes réponses, @Lu-a-lu alias Lulu la balayette comme on l’appelle dans le milieu du quizz confirme son appétence pour les jeux interactifs et signe là une performance notable qui fera date dans les milieux ruraux avec sa 10éme place.

      Maîtresse @Shanna , mère des dragons sur le forum perce à jour le secret des émissions françaises et se coltine un 76% des familles qui lui offre sur un plateau la 11éme position. Sa polyvalence culturelle irradie ses sujets comme un phare qui déroute un chalutier au Cap-Breton.

      Trio de l’amour avec @Sylareen 12éme, @loutre 13éme et @Guizmo 14éme qui sont en embuscade et frappent du poing sur la table avec également 76% de bonnes réponses. La rapidité aux réponses départage comme toujours ces concurrents. Ce ne sont pas des branlotins du dimanche bien au contraire puisqu’ils prennent position d’ores et déjà pour les places qualificatives des prochaines joutes.

      Un groupe de quintuplé emmené par @Myra-flore suit le rythme avec 72% de bonnes réponses chacun. Myra-flore 15éme mène la charge de ce groupe et s’impose comme la voie d’expérience à suivre envers et contre tout dans la noirceur de notre monde.

      @jool qui passait dans le coin s’est décidé à suivre Myra-flore à la trace, le coquin et obtient la 16éme place. Le pourfendeur de fente(s) s’installe en bonne compagnie puisqu’il est talonné de près par la douceur de l’hirondelle @laetie1804 17éme et les expérimentés @Wolfen 18éme et @Delnis 19éme qui ne sont pas là pour couper du bois mais pour assurer leurs places dans le ventre mou du classement.

      @Egon 20éme et @want-wish 21éme avec 68% de bonnes réponses sifflotent dans les champs et se baladent dans le quizz comme on savoure un Pepsi-Citron en terrasse un soir d’automne. Elles sont là, curieuses et enjouées à attendre que le train final pour le sommet pyramidal les emmène au firmament. Mesdames votre potentiel est sans limite. Musclez votre jeu et le sommet s’inclinera.

      @Marmotte 22éme et @Steliane 23éme ont vu de la lumière et ont décidé de brancher le groupe électrogène pour s’installer dans le quizz durablement. Leurs 64% de bonnes réponses rends hommage à leurs persévérances et ce score incite à croire à des lendemains heureux.

      @Noodle sur le fil s’offre la 24éme place avec 60% de bonnes réponses. Nul ne contestera son potentiel qui peut l’emmener dans les cimes de l’ivresse. Néanmoins sa tendance naturelle à réfuter l’existence de Téléfoot et accessoirement celui du problème juif pénalise sa prestation d’ensemble. Quand l’ange s’envolera Noodle bousculera l’ordre établi.

      @Marceline conclue également sa participation avec 60% de bonnes réponses. La 25éme place à ce quizz est un trompe-l’œil qui ne dupera personne. Avec une ou deux bonnes réponses de plus la bascule était nette. Marceline appartient d’ores et déjà à la caste de la magnificence et mérite une poussée d’affection pour son effort.

      @Marie-Thérèse de son côté obtient 44% de bonnes réponses pour obtenir le 26éme et dernier rang. La barre psychologique des 50% n’a pas été atteinte. Un virage mal négocié au premier tiers du quizz n’a pu être rattrapé malgré un baroud d’honneur en toute fin de rencontre. La grinta de Marie-Thérèse lui permettra d’assurer la percée décisive au prochain conseil de classe.

      Une pensée aux nombreux participants qui sont tombés en cours de route sur le champ de bataille victime d’une panne de carburant et qui n’ont pu voir leurs pseudos crédités au générique.

      posted in Animations Communauté
      Koursk
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    • RE: Le Bonheur du jour !

      Aujourd'hui un bonheur du jour qui ne paye pas de mine mais qui me fait vibrer d'arrogance et de plaisir coupable. J'ai toujours eu un problème de logique : Pousser une porte? Je tire. Tirer une porte? Je pousse comme un boeuf. A droite? Je vais à gauche. À gauche? Cap sur la droite. Bref là chui dans le train à faire semblant de lire un truc intelligent pour établir un respect de classe. Et chui placé juste derrière la porte du couloir du wagon de chepakoi. Et comme c'est des TER old school de 1976, la seule façon d'ouvrir c'te porte c'est un petit bouton tout en haut à droite de la porte quasi inperceptible aux pequenauds. Sauf que j'ai vu ce petit coquin de contrôleur utilisé la technique pour éviter d'ouvrir la porte en forçant avec les battants de la porte coulissante. Alors voilà, ça fait deux bonnes heures que je porte l'éducation à un niveau de chevalier et à chaque passage de voyageurs, le malaise est palpable. Ils galèrent, stressent et au moment où ils rebroussent chemin avec du désappointement, j'interviens, silencieux, d'un ton martial je dis "VOILÀ", en appuyant sur le petit bouton. Les mères de familles me disent merci, la petite jeune avec un chasuble SCNF qui fait des enquêtes de satisfaction remarque mon leadership. Je fais l'unanimité de par ma serviabilité. Je suis un gredin-racaillou mais je suis content car d'habitude c'est moi le Oui-Oui qui bugue devant les obstacles. #hėros

      posted in Carte blanche
      Koursk
      Koursk
    • La randonnée - Sport d'élite ou branlette du dimanche?

      Bonsoir.

      Définition de la randonnée pédestre par Wikipédia :
      La randonnée pédestre est une activité de plein air qui s'effectue à pied en suivant un itinéraire balisé ou non, seul ou en groupe. C'est à la fois un sport et un loisir de découverte et de contemplation.

      Définition de la randonnée pédestre par Kourski la Tepu :
      La randonnée pédestre est une activité de petit bâtard en plein air qui s’effectue avec un corps meurtri en suivant un itinéraire interdit, seul ou en groupe. C’est à la fois une sanction et une activité qui flingue le mental avec pour récompense un spot de contemplation.

      Votre définition ?

      La minute arrogante de Kourski la Tepu :
      Je suis une bible du sport. Tous les sports passent par ma manivelle, j’ai une mémoire séquentielle et sélective de fou, je peux parler en société des championnats du monde de bornes d’arcades de 1982 en toute impunité ou du nombre de médailles de bronze de la république démocratique allemande aux J.O de Munich de 1972. Un killer.

      La minute sincérité de Kourski la Tepu :
      Je suis une bite en sport. La pratique des sports me donne une flemme intangible. J’ai un physique séquentiel et sélectif de fou. Quand je tente ma partie de pétanque annuelle, je suis en sueur quand il faut ramasser les boules et je délègue ça en général aux enfants en prétextant que c’est un jeu amusant comme ça chui peinard.

      Mais au plus profond de mon être je me suis toujours considéré comme un marcheur solide. Un alpha de la marche. Des enjambées puissantes, une envergure de voûte plantaire à faire pâlir Yohann Diniz. Il n’y a pas de petite victoire. Mais ça c’était avant. Avant le jeudi 11 août 2022.

      Bande-annonce du pavé à venir :

      Plusieurs semaines avant le séjour annecyiens/anneçois/c’est quoi les habitants de Annecy bordel, tout était réglé au poil de cul. Activités, randonnées, hélicoptère en haute-voltige jusqu’à l’éclair au chocolat dans la meilleure boulangerie de la ville. J’aime le contrôle. En étroite coopération avec Egon, la sélection de la randonnée était faîte, une petite rando toute mignonne et familiale avec des panoramas à se couper la chique dans un endroit superbe appelé l’arête de Taillefer. En environ 2/3 heures l’histoire se bouclait, on en prenait plein la gueule et à midi on serait sans doute de retour dans un resto mexicain de la ville pour bouffer des churros et prouter partout.
      En un mot : Nickel.

      Sauf que le mercredi 10 août tout s’effondra. Notre hôte Air b-n-b nous demanda notre programme. D’un revers de la main je refusais de lui dire, ça ne le regarde pas. Je suis un mec de la rue. Je lui déballais nos festivités sans coup férir jusqu’à l’heure à laquelle on comptait se coucher. Il n’en demandait pas temps le bougre. Quand l’évocation de notre lieu de randonnée fut livrée, notre hôte lâcha la sauce « Ha oui l’arête de Taillefer ? Oui c’est sympa. Mais dommage, je vous aurai plutôt conseiller la randonnée autour du mont Veyrier et du mont Baron. Surtout que les panoramas sont exceptionnels ! »

      L’escalade

      Mon plan s’effondre et je stresse. Je passe une mauvaise nuit. Je réfléchi aux deux options. Mes recherches Internet d’inspecteur gadget sont unanimes, le mont Veyrier, le mont Baron, ça sent le roussi niveau difficulté de marsouin. En gros ça déménage du slip pour des non-sportifs. Surtout que sur place en tant que piéton, c’est l’ascension avec départ du centre-ville d’Annecy. Pas de triche avec voiturette qui se gare au beau milieu de la montagne. Non, non. C’est pour envoyer du pâté en territoire hostile. Randonnée familiale, difficile, familiale, difficile, familiale, difficile. A 8h54 soit 6 minutes avant le grand départ, la décision est prise, ça sera la rando en mode expert. Je me revois dire à Egon « lace bien tes chaussures baby parce qu’aujourd’hui on va envoyer du bois » Mais quel conard.

      Chronologie d’une violence

      8h54 Chui en feu.

      9h12 Arrêt buffet à la boulangerie. Deux petites viennoiseries seulement. Dans nos têtes c’était clair, on serait de retour pour midi ou 13h en ville pour manger.

      9h20 à 9h56 Promenade tranquille pépére bébé dans Annecy-le-Vieux et autour du lac pour rejoindre l’entrée officiel de l’ascension des monts chépakoi.

      10h00 Départ officiel de la randonnée pédestre. Chui en feu.

      10h08 Je coince physiquement.

      Le départ se fait en corde raide sur plein de petits cailloux qui font mal aux pieds. Le dénivelé positif est d’entrée de jeu à 465 mètres. C’est comme si au tour de France tu te promenais avec ta bicyclette sur du plat pendant 55 kilomètres et que tout à coup tu te bouffais en pleine gueule un col à 36%. Au milieu de ma cuisse droite, je sais pas c’est quoi comme os mais le mien est tout pourri car au bout de 5 minutes c’était tout raide (si y a quelqu’un qui réponds « comme ma bite » je ferme le topic) et j’arrivais plus à faire la jonction avec mon genou qui lui aussi était en train de se barrer. Welcome.

      10h10 Première pause repos.

      10h25 Reprise de la randonnée. Egon m’impressionne. Ce petit bouchon haut comme 3 pommes avance plus que correctement. Le style manque de fluidité mais l’endurance est plus que correcte et la résistance à la douleur physique est supérieure et de loin à la mienne. Je me pose des questions sur les rapports hommes/femmes et je tente de suivre en souffrant désormais mentalement.

      10h40 Pause pour se reposer un peu

      10h55 Reprise de la randonnée

      11h15 Bonne nouvelle sur le front ! Mes os, articulations, ou ce que vous voulez, chauffent à pleine turbine ! Mes douleurs criantes s’estompent un peu, je sens que c’est chaud dans mon corps, limite ça brûle, on dit bien que le fer faut le tabasser quand il est chaud, alors je retrouve un regain d’énergie sa mère ! Je double Egon comme à la parade, j’impose avec les moyens du bord la fréquence de marche. C’est la modératrice qui est en difficulté et c’est moi qui reprends le rôle que je n’aurai jamais dû quitter. Le rôle du leader.

      11h25 Je m’assois sur une branche pourrie avec de la mousse dessus et je laisse partie Egon au loin qui ne m’a pas vu brandir le drapeau de la défaite. J’en peux plus de la vie. J’entends mon cœur qui frappe. Mais je l’entends littéralement. Il vitupère. Il klaxonne. Tut-Tut, barbu bouffe moi le cul. Le genou gauche craque. La cuisse droite recommence à piquer en boucle avec un petit coup de couteau à chaque flexion. C’est tous les voyants qui sont au rouge à tel point que je m’inquiète. Faut-Il rebrousser chemin ? Je dégouline comme un porcinet. Dans nos préparatifs à la con, nous n’avions qu’une seule bouteille d’eau d’1,5 litres. Je rationne la bouteille d’eau. Seulement de courtes gorgées. Garder l’eau au maximum dans la bouche avant de l’avaler pour garder un maximum d’humidité dans nos cavités buccales dis-je autoritairement à Egon. C’est la débandade. La farandole de la souffrance. Ce ne sont plus des vacances. C’est la merde.

      La honte

      11h50 « Allez bébé on lâche pas ! Tu peux le faire ! » J’encourage Egon. L’amour. Le vrai. Quand je prononce ces paroles je suis loin derrière elle et j’essaie de prendre n’importe quelle branche d’arbre pour m’aider à monter mais elles cassent toutes ces connes. Ils ont tous des bâtons de marche. Je comprends aujourd’hui. Puis l’impensable, l’irréparable. Nous constatons que des randonneurs descendent la montagne en nous disant « BONJOUR ! » alors qu’ils étaient au départ de la randonnée avec nous à 10h au pied de la montagne pour la montée. Impossible. Bien évidemment je dis à Egon de ne pas répondre à ce couple de conards. Je défie du regard le mec. Mais comme il est musclé et est dans la fine fleur de l’âge je baisse les yeux. Nous n’avons jamais été aussi proche de lâcher prise et d’abandonner.

      Le pouvoir de la psyché

      12h10 Deux quadragénaires nous font le plaisir de taper la discussion. C’est pas comme si on était en apnée avec un poumon perforé, tout va bien. J’essaie quand même de faire bonne figure et je demande l’air de rien « sinon c’est bientôt la fin de notre ascension haha ? » L’une des meufs me regarde droit dans les yeux et s’en suit un dialogue qui m’inquiète.

      La nana en gras
      Moi en italique

      Disons que ça dépend. Vous marchez vite ?
      😐
      Non ? Oui ? Décide-toi.
      Pas trop là. 😐
      D’accord. Donc il faut bien compter une heure au moins. Mais je vous rassure le panorama est exceptionnel. Par contre la dernière heure est assez raide, pas comme au pied de l’ascension ou c’était accessible. Mais vous êtes jeunes ça ira !
      Ha d'accord, ça va alors. 😐
      ?
      Non rien. 😐
      Du moment que vous avez beaucoup d’eau et de quoi casser la croûte ça ira !
      On a plus rien. 😐
      Bonne chance.
      A+

      Oui mais voilà. La promesse d’un panorama, la promesse d’une parenthèse enchantée nous fait avancer. La sueur perle de tout côté, mes lunettes de soleil ne tiennent plus à cause de la transpi, la casquette noire Nike est toute blanche, le slip et le jogging ont fusionné pour ne faire qu’un. On avance à deux à l’heure mais on avance.

      13h40 L’eau est rationné, je crache mes années de fumeur invétéré, je promet à Dieu de fumer des huiles essentielles, je promets d’être vierge jusqu’à mes 40 ans, je promets de faire un resto végan, je promets d’allez au médecin pour qu’il regarde mes varices au niveau du mollet droit, je suis prêt à tout confesser pourvu que la souffrance s’arrête et là.. ô miracle, le final est en vue.

      Panorama Annecy.jpg

      Instant plaisir et parenthèse

      Comme vous le voyez le suspense est total dans le récit. Je stoppe 2 minutes pour livrer mon ressenti et la grande surprise que fut la mienne sur la politesse de mise entre randonneurs pendant l’ascension. Dans la rue, dans la ville, comme souvent, les gens se croisent, se toisent, parfois l’un ose dire bonjour, il se prend un vent et c’est fini pour la vie, on ose plus. En randonnée pédestre, alpine blablabla et j’en passe c’est un autre monde. Je vous livre un extrait rapporté de mon ascension garantie sans exagération.

      En italique les randonneurs qui descendent
      En gras Kourski la Tepu qui monte

      10h Début de la randonnée :
      Bonjour !
      Bonjour !

      10h02 (Kourski la Tepu se stoppe et s’écarte pour laisser passer les descendeurs)
      Bonjour ! Merci ! Pardon ! Au revoir !
      Bonjour ! De rien ! A+

      10h06
      Bonjour ! Bon courage !
      Bon..jour ! (En deux temps, manque de souffle)

      10h10
      Bonjour !
      …..

      10h15
      Bonjour !
      Ta gueule.

      J’ai été agréablement surpris par cette camaraderie entre compagnons de marche. Il y a une sorte d’instinct de prédateur qui nous unit dans la souffrance, je l’ai vraiment ressenti et c’est beau. Je peux dire quoiqu’il arrive que maintenant je fais partie de l’élite.

      Bref, reprenons à 1200 mètres d’altitudes.

      Branlette de l’esprit

      C’est beau, rien à dire. On est quasiment au sommet du mont Veyrier, ça se joue à un poil de cul. Le panorama est superbe, même si au début je cherche surtout un coin d’ombre pour me protéger plutôt que m’extasier sur le paysage. Il y a des gens, quelques péquenauds ici ou là qui alimentent leurs comptes Instagram en photos. Je maudis cette génération puis quelques minutes plus tard je prends une dizaine de selfies de moi avec le panorama derrière pour humilier mes collègues de travail qui n’ont pas été en vacances cette année.

      La descente d’émotions

      14h40 Bon allez hop, ras-la-casquette. On plie les gaules, on se casse. Chui claqué. On amorce la descente et là le moral est au beau fixe. Easy bébé. In the pocket. Je me revois dire à Egon « bon au moins là on va être peinard ! » Mais quel conard (bis) D’entrée de jeu j’ai un problème. Mes chaussures de marche taille 47 ¾ sont un poil trop grande pour moi. A chaque pas mes orteils bourrinent le devant de la chaussure et ils s’écrasent sur la tige moitié métallique moitié en adamantium. A chaque pas on manque de se péter la gueule. J’ai une envergure de bras de 2m30. Je les ouvre en grand pour prendre n’importe quoi à la volée qui freine ma chute. Arbuste, branche, un autre randonneur, des cailloux.

      15h On se fait littéralement doubler par des randonneurs qui courent. Je répète au cas ou ça percute pas. DES RANDONNEURS QUI COURENT. Ils courent. Y a pas à foutre un chat dans cette descente tellement c’est dangereux et que ça requiert une agilité de fou furieux et là tu as les mecs qui nous dépassent à fond A FOND, qui trouvent le moyen de nous dire « Bonjour ! Excusez-moi ! Bonne journée ! » et qui continuent de tracer comme des bœufs dans un océan de cailloux, de vide avec un dénivelé négatif de 840 mètres. Je dis bien évidemment à Egon de ne pas répondre et de ne pas dire bonjour à ces surhommes.

      15h20 Je kiffe ma vie. Je vois de plus en plus de randonneurs qui montent la montagne. Certains comme moi sont des mangeurs de Cracotte à la fraise devant un streaming de RMC Sport. D’autres en revanches sont des golgoths. Des guerriers. Des athlètes. Et ils en chient. Je le vois dans leurs yeux. Ils sont faibles. Je les défie du regard. C’est eux qui baissent les yeux.

      15H22 Chui en feu. A chaque randonneur qui monte, je les enchaîne sans exception

      Kourski la Tepu en gras
      Les randonneurs qui montent en italique

      Bonjour !
      Bonjour !

      Bon courage, ça va le faire ! (avec le sourire pour faire genre perso moi ça va, je suis pas trop fatigué alors qu’en vrai vous connaissez la chanson, je suis détruit comme jamais je ne l’ai été dans ma pitoyable vie de sportif)
      Justement, le sommet de la montagne c’est encore loin ?

      Vous marchez comment ? Rapidement ? (A ce moment-là j’ai joui)
      Euh. Moyen + 😐 Enfin. Plutôt moyen - 😐

      Ha ok ! Je dirais que vous en avez pour une petite heure (en vrai c’était deux heures mais je voulais pas les détruire psychologiquement non plus) à un rythme tranquille. Le final n’est pas trop raide ça ira. (😐) Allez bon courage à vous A+ (avec le sourire de mâle alpha)

      La vérité tombe dans l’escarcelle et elle n’est pas très rose. Au pied de l’ascension j’étais un homme avec ses faiblesses et ses bons moments. A la descente de la montagne je suis devenu un vrai petit bâtard qui dit bonjour à tout le monde, qui guide les randonneurs perdus dans la broussaille, qui estime la durée des randonnées de la région à n’importe qui, qui commence à parler ouvertement de triathlons à des gens crédules qui ne voient pas la vérité en face. Ils ne veulent pas voir. Ils sont eux-mêmes anesthésié par le défi qui s’offrent à eux.

      16h30 Le grand final est proche. Les randonneurs qui montent désertent de plus en plus. Mes « Bonjour » ne claquent plus comme une heure auparavant. J’ai mal aux pieds putain. Ampoules de sang, courbaturé, vilipendé, j’en peux de la vie. Je croise un dernier fou qui commence à monter. Lui aussi est au niveau du sentier qui marque l’entrée officiel de l’ascension. Le sentier plein de cailloux qui fait bobo aux pieds. Lui aussi fait une pause avec un tronc d’arbre qui lui rentre dans l’anus. C’est son siège pour se reposer. Le pauvre. Il ne réagit même plus. Il est défoncé. Je lui dis « bon courage » sans aucune haine. J’essaie de lui donner de la force. Il ne sait pas. Moi je sais. Je suis Kourski la Tepu et je suis dorénavant l’un des plus grands sportifs du forum.

      Désolé pour les probables nombreuses fautes, j'avais la flemme de me relire, c'est trop long à lire.

      Et vous. ET VOUS ? La randonnée ? Sportive ? En mode branlette sans forcer ? Des itinéraires de fous furieux que vous avez fait dans votre vie ? Dans quelles régions ? Quels spots ? Quelles sont les panoramas d’exception qui vous ont marqué ? Des conseils à donner ? Des anecdotes ?

      posted in Loisirs
      Koursk
      Koursk
    • Le train et le métro - Inventions du Diable - Parlons-en

      Avis aux voyageurs du forum, le train à destination de l’absurde va partir.

      Le train.

      Ce matériel ferroviaire roulant assure le transport de marchandises, de personnes mais aussi parfois d’emmerdes. De malédictions. D’envoûtement de marabouts. Voici mon témoignage tantôt émouvant, tantôt dramatique de mon expérience avec le train ces derniers jours. Avec en bonus l'expérience quasi fantasmagorique qu'offre le métro. Ce topic servira en guise d’introduction à offrir une vitrine à mes problèmes psychologiques avec le train ou le métro mais cela ne sera pas sa vocation unique puisque vous pourrez en toute discrétion relater vos expériences pour le meilleur et pour le pire avec nos amis du chemin de fer ou sous-terrain. Ainsi donc suivra mon épopée qui en appelle d’autres de votre part.

      Le récit suivant est découpé par un préambule, 6 chapitres et un épilogue. Avertissement : Le préambule et le premier chapitre ne sont pas très propres mais après ça coule tout seul. Merci.

      Le préambule

      J’ai définitivement un problème avec le train et il fallait que ça sorte. Lors de mon dernier trajet en train en mars 2006 à destination de Besançon, j’avais fait une crise d’asthme + une perte de 1.5 kg à cause d’une foudroyante. Ne me demandez pas la définition de la « foudroyante » car sinon ça sera un spam du mot « caca »

      Chapitre 1 : En contrôle

      Le week-end dernier donc le grand départ pour un monde inconnu. Premier constat : Se soulager dans les toilettes d’un train pour les besoins de base c’est comme rejoindre Space Mountain au parc Eurodisney : ça tangue. Il y a bien des barres de maintien mais pour une grande frite comme moi dans un tel endroit, c’est comme pratiquer du pole dance dans une cave, le confort est nul. Cependant l’adaptation se fait bon gré mal gré car l’anticipation pour ce long trajet est totale : Sac à dos de randonneur ultime avec livres + caleçons qui sentent la lessive + tickets restaurants + écouteurs de Wesh pour que les gens baissent les yeux à mon contact + les sandwichs avec pain de mie - jambon beurre – rosette. Je suis paré.

      Chapitre 2 : Premier coup de semonce

      1 heure plus tard les emmerdes commencèrent. Normalement les sandwichs c’était la réserve pour le midi. Sauf que j’ai eu la dalle dès 7h du matin. En gros 20 minutes après le début du trajet. Je pète la réserve à sandwichs au calme. Au pire il restera la bouteille d’eau pour se substanter jusqu’à 17h pour éviter le détour dans le couloir de l’enfer : La voiture-bar avec le café/cookies à 17 euros. Mais en mastiquant mon pain de mie – rosette j’ai l’impression de mâcher un caillou. Un gros caillou qui n’est pas fait pour circuler dans mon estomac de gourmet. Ma langue à tête chercheuse explore la mâchoire pour tenter de trouver l’explication et je constate que l’une de mes dents servant à mastiquer goulument agite un drapeau blanc. Un éclat d’obus à l’échelle dentaire a eu lieu et je me retrouve avec une dent divisée en 4, le morceau avalé et la maxime de cette histoire c’est que les morceaux de dent ce n’est pas comestible. Bref, après une bonne rasade de chips Lays (ceux en forme de tuile) en utilisant le côté gauche pour le reste du séjour, je me console comme je peux.

      Chapitre 3 : Complexité et falsification

      On avance de quelques jours et on passe sur le trajet retour dans le train maudit. Vous savez à la télévision dés fois lors des J.T. on voit des reportages en plein été ou les touristes, usagers des trains courent dans tout les sens comme des fifrelins pour attraper leurs correspondances à la gare et j’en passe. Derrière ma télé en sirotant ma Despé je me disais souvent « ha les cons » Je ne le ferai plus. Déjà le concept des trains pour arriver à destination il faut en parler. Vous prenez 2 des plus grandes villes de France. Pour les relier vous partez de la ville A pour arriver à une ville bonus que nous appellerons ville C qui nous déroute à l’extrémité de la ville B puis rattraper le temps perdu par un direct par la ville D qui trace directement sur la ville B, objectif initial de la fin du trajet. Mais c’est quoi ce bordel. Bref une correspondance à Paris avec 1h de deadline pour passer d’une gare à l’autre alors que quand on me dit d’allez à droite je réfléchis 3 secondes pour partir dans la bonne direction ça s’annonçait déjà casse-gueule mais les aléas du karma en ont décidé autrement.

      Chapitre 4 : L’annonce

      Donc départ de la ville C pour partir vers la ville B avec un arrêt à la ville E pour prendre d’autres gugus puis 2éme train à la ville B (Paris) pour enfin arriver à la ville A pour destination finale. Vous suivez ? Pas moi. Départ à 16h43. A 16h44 j’entends « tulututuuuu » Le « tulututuuuu » c’est le bruit sonore de la SNCF qui sert à préparer psychologiquement les voyageurs à une annonce de merde. Pas loupé. Un randonneur a oublié son sac Dora l’exploratrice dans la ville E et celui-ci n’avait pas d’étiquette d’identification. La gare de la ville E était cernée par les démineurs, les hélicoptères, des barrages avec des herses et les sapeurs-pompiers. Retard. Imparable.

      30 minutes plus tard les démineurs ont réalisé que le sac contenait un doudou et une canette de Fanta et nous avons pu partir. Mais le mal était fait. La correspondance à Paris promettait des scènes d’action à la Vin Diesel dans Fast and Furious avec cascade sur le toit d’un deltaplane. Pour le fun, un promeneur à casquette vintage qui était l’un des contrôleurs du train a été averti de notre problème mais il s’en branlait un peu. Dans un souci d’anticipation nous avons essayé de scruter le site de la gare de Lyon et comment se rendre à Montparnasse. J’ai vomi mon 4h. Porte 4 à destination de Oui-Oui sur Mer, métro en ligne 27 à Chatelet, prendre l’escalator B12, cap plein Nord sur la porte de Saint-Cloud, métro ligne C4 porte d’Orient, boussole pour prendre les escaliers, le tout sans faire un strike sur les japonais en visite. L’histoire s’annonçait mal. 35 minutes avant l’arrivée à Paris, je suis déjà à la porte de sortie du train pour être le premier à mené la charge dés les portes ouvertes. Je suis côté gauche. 35 minutes plus tard, les portes s’ouvrent. Côté droit évidemment. Bloqué par une maman en costume traditionnelle avec sa poussette, je perds dés le départ 1 minute 30. Psychologiquement je suis atteint. Mais qui en doutait ?

      Chapitre 5 : La poursuite

      Je cours. Charge de 25 kilos dans le dos. 50 mètres plus loin j’ai déjà une alerte dans le bas de la cuisse. Je me suis claqué le métatarse. Je continue. Les lanières du sac à dos me déchirent les épaules. Je suis un guerrier. Je poursuis. Je frite 2/3 amérindiens, je bouscule, je ne dis pas pardon. Aucune règle, aucune loi ne régit ce genre d’endroit. Heureusement, mon comparse de voyage a la tête bien faîte et possède un sens de l’orientation qui ferait passer Mike Horn pour un plaisantin du dimanche. Je perds le contact avec mon sauveur dans l’escalator. Je le retrouve. J’ai les aisselles qui ont pris 2 litres de sueurs, mon polo tout bleu vire au noir. Faut prendre le ticket de métro puis passer les tourniquets de l’enfer. Je ne sais pas mettre un ticket de métro dans la machine pour ouvrir le tourniquet. Cette merde ne scanne pas. J’appelle à l’aide mon sauveur. Dans le métro je reste planté au milieu l’air hagard. Départ du métro, coup d’accélérateur, je me suis moitié péter la gueule. Les gens me regardent impassible. Ils comprennent. Ils comprennent que je suis un glandu et c’est terrible à supporter. J’en profite pour regarder « le plan » du métro parisien et les arrêts en station. Cette blague. Y a 176 arrêts répartis sur 38 lignes. L’alphabet fait 48 lettres. Je serai tout seul je jouerai à « Pic Nic Douille » pour choisir ou je descendrai. Mais je ne suis pas seul et c’est ma force. Je suis tambour battant mon sauveur. Nous arrivons 4 minutes avant l’embarquement final vers la ville B. Ou C. Ou E. Bref je ne sais pas ça fait belle lurette que je me suis perdu dans mon récit que j’écris d’une traite sans me retourner. Hashtag Delnis fait moi rentrer au Hall of Fame.

      Chapitre 6 : Le duel final

      Dans ma course vers le train, j’ai tenté l’impossible. Désireux de ne pas être un poids mort et servir mon fidèle comparse, je prenais mon téléphone en main régulièrement pour réactualiser la page internet de la gare Montparnasse afin de connaître le numéro de la voie correspondant à notre train. A l’approche de l’embarquement, mon téléphone dans la poche perdit la boule et me lâcha. Je ne l’avais pas verrouillé. Et pendant ma course effrénée, celui-ci tenta de rentrer mon code PIN à plusieurs reprises et au bout de 3 erreurs évidemment la sanction tomba. Téléphone bloqué pour 5 minutes pour raison de sécurité. Quand les emmerdes pointent le bout de leurs nez, elles volent en escadrille. Devant moi l’ultime obstacle à l’embarquement. Le contrôleur sur le quai avec son scanner digne de ceux qu’on utilise à Leclerc pour faire le beau en caisse sans caissière. La catastrophe. Est-il là pour contrôler le billet ou le pass sanitaire. 1ére option ? Je plie l’histoire en 10 secondes et la partie est gagnée. 2éme option ? Je bégaye au mec que mon téléphone est bloqué, que je n’ai pas accès au réseau social « tous anti-covid », qu’il se foutra de ma gueule et que je finirai en tôle ou au mieux sur le quai sacoche à la main à prier Jésus qu’on vienne me prendre par la main.
      A ce moment-là c’est une partie de poker qui s’engage. Je suis en sueur, rouge écarlate option double tendinite à la cuisse mais je tente mon spécial pour me rassurer « Bonsoir » voix sèche, quasi autoritaire. Il me regarde. Je le regarde. « Votre billet de train s’il vous plaît monsieur ? » Je lâche un pet de stress. « Avec plaisir bébé » Je passe avec succès le contrôle et j’embarque. J’adresse un dernier regard noir sur la ville lumière.

      Epilogue

      Pendant le trajet final lors de la visite en bande organisée des contrôleurs pour une 4éme vérification du billet de train, une dame avait cru qu’ils venaient pour scruter le pass sanitaire. Elle a sortie son téléphone afin de se faire scanner la rondelle. Le contrôleur a répondu « non le billet madame, ça on s’en fou ». J’ai toisé du regard la dame. « ha les cons »

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      Koursk
      Koursk
    • RE: Le Bonheur du jour !

      J'étais tout fou ce soir.
      IMG_20211004_213919.jpg

      posted in Carte blanche
      Koursk
      Koursk
    • RE: Le Bonheur du jour !

      Dans la semaine j’ai reçu mon avis de paiement annuel pour l’assurance automobile. Passionnant n’est-il pas ?

      Calme-toi.

      Et ça fait bien une dizaine d’années que je me pète le cul à rouler à 30km/h sur le verglas et à 108km/h au lieu de 110 pour éviter de me faire attraper par la patrouille et d’avoir affaires aux affres des déclarations de sinistres.

      Mais voilà donc que Groupama non seulement ne baisse pas mon assurance auto mais décrète qu’une petite augmentation dans mes fesses ça ira bien avec mon teint. Ni une ni deux je porte mes attributs proéminents et je fais un devis en ligne sur le site d’un assureur concurrent.

      A peine ai-je terminé le devis que je reçois 16 appels en colère du potentiel nouvel assureur qui est chaud patate pour recruter l’élite de la nation. Je réponds calmement avec éloquence que je suis insatisfait de ma situation actuelle. Je fais semblant de connaître mes options de contrat, je joue la carte de l’offusqué. La conseillère me comprend. Tu m’étonnes, elle flaire le nouveau pigeon à maîtriser par une pirouette du style assistance dépannage 0 km gratuite.

      Bref, après quelques palabres, le constat est quand même sans appel : Je me fais douiller la raie par mon assureur de toujours. Je peux me faire une centaine de balles en moins minimum et le montant des franchises divisés par deux. Après avoir raccrocher et malgré mon côté bad boy assez prononcé, j’ai tout de même le respect de la bienséance et des convenances. Je tente un appel de l’espoir à mon assureur actuel pour qu’il puisse entendre raison et me proposer la voie de la réconciliation pour s’aligner et ainsi de m’éviter la flemme de scanner pour le prochain assureur mon permis de conduire ou de chercher dans la nuit noire une photocopieuse qui fonctionne pour photocopier une photocopie qui photocope.

      Bref la conseillère de mon assureur actuel me comprend parfaitement. Je sais pas ce qu’ils ont ce soir mais ils me comprennent tous ces pines d’huîtres. Bla-bla-bla ma conseillère n’est pas disponible, bla-bla-bla transmettez-moi les éléments de votre proposition chez le concurrent, bla-bla-bla entretien téléphonique demain, bla-bla-bla vous êtes tellement vivifiant comme garçon, bla-bla-bla ils annoncent 2 degrés demain matin couvrez-vous.

      Bref.

      En transmettant les éléments de la concurrence je tente un coup de poker. Comme on dit dans le jargon : Je porte mes balustrades. La proposition annuelle du concurrent est de : 490 euros. Je décide d’un commun accord avec moi-même d’abaisser de 20 euros cette proposition à mon assureur actuel et de passer à 470 euros. Histoire de me faire une petite marge de sécurité. Les joies du marketing enflammé. Je suis un bon non de dieu. Si ça passe ça me fera un paquet de frites pour Noel.

      A ce moment-là c’est un véritable thriller psychologique qui s’engage. Je suis en sueur et je stresse mais comme c’est au téléphone ça passe. Bref la dame transmettra tout ça à ma conseillère personnelle (j’étais même pas au courant que j’avais une conseillère attitrée p’tin) et l’entretien prends fin.

      Cinq minutes après avoir raccroché je remarque que mon bonus-auto passe au 1er janvier à 0.51 et que la ristourne auquel j’ai droit sur le contrat annuel sera supérieure à la petite marge de sécurité que j’ai voulu m'offrir et que par conséquent -bonus inclus- je peux prétendre pour de vrai à un meilleur montant que celui que j’ai signifié à la nana.

      Comme disait tonton à l’époque mais kilékon.

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    • RE: Le Bonheur du jour !

      Pour savourer certain bonheur du jour il faut connaitre l’enfer du jour. Ou plutôt l’enfer de la semaine. Alors ce post aura pour tonalité la douleur, la souffrance pour finir par quelques lignes positives. C’est donc quasi un hors-sujet proposé de manière consciente. Un défi lancé dans la mare aux admins que je toise du haut de mes 2m07. Bon. Je. Hm. Bref. 😐

      Lundi dernier no rage de ma mentalité de vainqueur. Il reste 15 jours avant les vacances. 15 jours avant d’allez faire le con à Paris et de ne pas être foutu de traverser la route à Montparnasse à cause de la suffocation et du stress. Problème lundi dernier au soir, retour de mes vieux démons : La douleur dentaire. L’espoir du conquistador en slip au sommet de la Tour Eiffel attendra.

      Bardé de couronnes dentaires je ressens les premières flèches à l’intérieur de celles-ci. Comme un joueur de tambour qui fait résonner l’ensemble. Tu te dis « il se passe une merde là-dedans mais je ne saurai définir ce que c’est que ce bordel » Une gêne plus qu’une douleur. On verra demain.

      Le lendemain je saigne mentalement. Les premiers coups de tonnerre se lance dés le travail. J’attaque mon marathon au paracétamol 1mg. Le soir j’enquille un gant de toilette avec morceau de glaces du congélateur, ça fond en 5 minutes, l’eau moitié jaune dégouline sur mon pauvre capuchon de pyjama, c’est la débandade. J’enfonce le clou avec des Ibuprofène de la mort, anti-inflammatoire qui enflamme deux fois plus mais ça je ne le savais pas encore. L’erreur du débutant. La nuit blanche frappe à la porte.

      Mercredi. Il est clair que ça ne passera pas. J’attaque la journée de travail mais c’est la journée de trop. Dans la bouche ça pulse du cul si vous me permettez cet écart. Je mange plus depuis 24 heures et mon formateur me propose à 9h du mat’ une chouquette aux pépites de chocolat. Je reste un homme et j’accepte une triple chouquette. Les pépites cognent à droite au fond de la bouche. Mauvaise idée. Je tabasse les aigus en criant. J’entame la tournée des appels de dentistes. Le mien ? En vacances jusqu’au 29. Les autres ? 4 sur répondeur, 3 fermés le mercredi après-midi, 2 qui m’envoie chier d’entrée de jeu, 1 qui simule un problème réseau alors que j’appelle sur un téléphone fixe.

      Les chiffres mentionnés sont exacts car j’ai listé ces petits bâtards sur un bout de papier car c’est moitié illégal de refuser des urgences dentaires. Je les ferai tomber, je les humilierai. Bref, petite virée pour la première fois de ma vie aux urgences après le taf. Ma bonhomie en prend un coup après un discours surréaliste :

      *« Il faut allez chez le dentiste monsieur »
      « Ha d’accord je ne savais pas » 😐

      « Et donc vous avez mal aux dents ? »
      « Oui on peut dire ça merci Captain Obvious »* 😐

      *« On ne peut rien faire »
      « Bah donne-moi du shit pour au moins dormir » 😐

      « Vous avez pris des trucs en impro totale depuis le début de vos douleurs ? »
      « Oui des Ibuprofène » 🙆‍♀️

      « Catastrophe monsieur vous êtes un con, ça ne fait qu’empirer vos douleurs »
      « J’ai déjà entendu cette remarque auparavant »* 😐

      Je repars avec une liste de la Saint-Patrick assez corsé avec anti-génique, anti-incendie, anti-flamme, anti-douleur, anti-insecticide, anti-zizique et tout ce qui finit en ique.

      Jeudi. Nuit blanche totale. Douleurs au sommet. Tête qui frappe le mur. Délire en somnolant à 6h du mat’ ou je rêve que je pars à Tours en prenant un chariot élévateur pour allez frapper mon hôte Air B n B car il m’a carotte de 10 euros. C’est la farandole de l’agonie. Je ne vais pas au travail. Je relance à 9h une tournée d’appels. La tournée de l’espoir. A 9h45 j’ai envie de couiner. Répondeur, refus, vacances, la boucle temporelle. Mon pote vient chez moi et c’est parti pour 130 kilomètres pour allez dans un vrai hôpital avec de vraies urgences.

      Je me retrouve face à une borne comme au MacDo. Je stresse. La borne ne marche plus. Les urgences dentaires ferment à 11h35 pour la prise de ticket. Je patiente jusqu’à 13h45 en décidant d’arriver avec 15 minutes d’avances. Une dizaine de personnes étaient déjà chaud patate devant moi. 260 bornes allez retour mais on ne peut rien pour moi en termes d’intervention. Infection sous couronnes, abcès, tutti quanti, hasta la victoria siempre, blablabla, le sale boulot sera à mon dentiste habituel qui est en train de se dorer la zigounette à Biscarosse.

      La vénérable professeur-chirurgienne constate que l’ordonnance donnée par les Urgences alakon de la veille est un florilège de n’importe quoi et qu’il s’agit d’un dosage destiné à un enfant de 10 ans. Je reçois un traitement de 8 jours pour couper la douleur.

      Jugez plutôt le menu :

      Paracolaxe sur son lit de codéine en entrée + DitroSpigouigoui chépakoi accompagné de son Métrozinadole à 2mg versus Hirochlodurarix en comprimé. Les Kinder Pingui et les Doliprane c’est fini ces conneries, on passe aux choses sérieuses.

      En gros, passer 8 jours c’est au petit bonheur la chance, bisou dans ton âme, cœur avec les doigts. Le soir même j’ai vu des licornes un peu efféminées tenter de m’attaquer à la jugulaire. Ha mes salopards j’ai vu du pays.

      Puis la bascule. Lente et progressive. Le traitement élite premium fait effet malgré mes visions d’animaux mythologiques entre 3 et 6 heures du matin. Hier, dimanche, la douleur se transforme en petite gêne. Je reprends goût à la vie. J’écris un poème sur l’oxygène, je vais jeter un bout de pain dur comme un barreau de chaise à un canard. La vie. Toujours pas de rendez-vous dentiste mais les antibios à base de titane de chibrarium font effet.

      Alors dans un geste sûr et vindicatif je décide de transfigurer ma soirée. Après une semaine merdique côté à 8 sur l’échelle de Richter de la souffrance, je m’autorise un programme imprévu pas piquer des hannetons pour mon excursion parisienne.

      Pif Paf Pouf dans le cul la balayette comme on dit dans les banlieues, je me retrouve sur le site de Paris-Bercy à réserver deux billets pour le concert de Hans Zimmer en exclu mondiale de la mort qui tue.

      Bam le carré VIP. 190 euros le billet ? Rien à péter. Je pèse dans le game. 400 balles cash que je sors. A l’instinct. 400 balles pour écouter Hans et son orchestre, sucer du homard, me bourrer la gueule avec du Rosé et saluer de loin Marion Cotillard et tout ce petit monde.

      Bon en vrai je suis un prolo alors j’ai pris les places les moins chères. Le genre de places les moins chers qui te fait quand même un trou sur ton compte chèque et un trou dans l’âme tellement ils abusent les cochons, tout ça pour une visibilité quasi-réduite de 75%, de côté, au balcon, derrière un poteau d’extincteur qui n’a même pas de certificat de norme européenne. Mais bon lâcher cash 400 balles et sucer un homard c’était une vanne qui me tenait à cœur.

      Bref ça reste mon petit bonheur du jour et ça m’excite l’esprit. Pour le reste, croisons les chicots.

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    • RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)

      Bonjour. C’est bien le topic de la haine ? De la rage ? Un dévidoir de sensations fortes ? Oui ? Non ?

      Ecartez-vous car je vais envoyer 2/3 saucées amères pour expulser ce sale goût dans la bouche que j’ai après cette journée d’enfoiré. Ce soir je vous offre mon intimité. Pour les fifous du forum, je ne parle pas de mon zizi. Il ne mérite que mépris et dédain. Mais plutôt un retour triomphant dans les arcanes des services médicaux, des dentistes, du surnaturel, des envies d’exactions, de la violence mentale que l’on subit au quotidien quand on se fait balader d’un interlocuteur à l’autre, qu’on raccroche au téléphone en disant merci alors qu’on a qu’une envie, c’est de dire « Vas chier Nathalie ! » (No rage, total respect aux Nathalie)

      Je précise que dés fois y aura quelques mots un peu vulgaire par-ci par-là alors pour un confort de lecture total et si vous le sentez pas, mettez ce bousin en "ignoré".

      Je rajoute également que si quelqu’un zieute ce pavé de la haine et cette bouteille à la mer sans avoir eu l’occasion de saisir la base de l’histoire, il faut cliquer ici calmement pour lire mon long message introductif:

      texte du lien

      Parce que sinon vous allez êtes perdu et vous penserez que j’suis con. Même si vous avez lu la base de l’histoire, vous penserez quand même que j’suis con mais je ne veux pas le lire de votre part, je ne le supporterai pas. Je traque déjà vos IP que vous n’êtes même pas au courant. La violence vous disais-je. Bref. Bon. Je suis déjà perdu dans mes conneries.

      La suite de l’histoire de l’urgence dentaire c’est ici :

      Le menu à base de Chibrolax en 1mg, d’opium pour mâchoire en 4mg, de TétraFroc en résine de synthèse, de Barbantézanium de Citrate en 8mg fait toujours effet. Mes douleurs dentaires appartiennent toujours au passé. Un passé de quelques semaines seulement. Hip hip hip Hourra ?

      Calme-toi. D’entrée de jeu calme toi. Je suis en sursis. Un sursis qui me stresse. Et homme qui stresse, homme qui s’abaisse. Vous le savez. Ils le savent.

      Bref, au CHU on m’a bien fait comprendre que « ouin-ouin le traitement de cheval fera effet mais tôt ou tard tu vas en prendre plein la gueule si tu ne te fais pas soigner dans les règles de l’art par un dentiste agrée par le certificat de bonne conduite de machin » enfin bref j’ai compris le message. Action-Réaction Philippe.

      Dans la foulée j’appelle MON DENTISTE.

      Dialogue authentique mais romancé pour les besoins de mon post. :

      Appel téléphonique du 7 avril 2022 :

      « Oui bonjour c’est monsieur Blaireau, c’est pour une urgence dentaire. Blablabla j’ai parcouru la France entière pour qu’on me prenne en urgences, blablabla sauvez-moi, blablabla rendez-vous en urgence pour réguler l’infection qui fait autant douiller que la victoire de l’Etoile Rouge de Belgrade en 91 contre Marseille »

      « Un rendez-vous en urgence ? Bien sûr monsieur. Le 26 mai ! » (Elle aurait pu rajouter « conard » ça passait tranquillement)

      « 😐 »

      « Oui ? »

      « Non rien. 😐 Ben merci madame »

      « Mais c’est bien normal. Tchuss ducon »

      4 heures plus tard, nouvel appel de la dame de fer qui gère le secrétariat du cabinet :

      « Salut bébé. Oui alors en fait euh on va pas vous prendre, c’est un peu la flemme. Sous vos couronnes dentaires, ça schlingue bien comme il faut. Faut extraire tout ce merdier car soigner ça va durer trop longtemps et on a pas le temps justement. Tu prends tes cliques et tes claques et tu vas chercher un stomatologue à 90 kilomètres de chez toi. Ramène-toi demain et on te file une radio panoramique de tes chicots pourris pour le stomato et bon courage. Allez bisou »

      « 😐 : »

      « Plaît-il ? »

      « Bah. Euh. Rien. Merci d’avoir prévenu »

      Je la fais courte pour la suite parce que sinon je vais entrer dans l’histoire avec un premier post à 16 pages de long mais pour le stomato, la conversation a donné ceci :

      « Bonjour madame. C’est tonton Blaireau. Pour un rendez-vous urg… »

      « Bien sûr. Fin juin. Bye »

      « 😐 »

      « ? »

      « L’hôpital de la 5éme ville de France m’a quand même dit que ça urge de prendre un rendez-vo… »

      « Problème de réseau bye »

      Aujourd’hui pif paf pouf tour de magie dans vos fesses. Message sur le répondeur ?

      « Kikou c’est Cathy. La gérante en chef du cabinet de stomatologie. Je te colle des rendez-vous avec un anesthésiste, avec le bloc opératoire, avec madame Irma, avec un constructeur de billard, bref la totale, pour les dates on s’en branle tu t’adaptes. »

      Pensez-donc, je suis un gredin. Je rappelle histoire de prendre une autre saucée dans la tronche.

      « Bonjour. Je.. »

      « Au passage pour le fun, il nous faudrait votre radio panoramique de vos chicots pourris. Genre maintenant. Histoire de vous faire chier cinq minutes »

      « Mais. Je. Je travaille. 😐 »

      « Et ? »

      « Euh oki madame. 😐 »

      « Bye »

      Un peu plus tard je remarque que la radio que m’a filé la gourgandine chez le dentiste date tout simplement de novembre 2016. Alors que mon infection qui pue des gencives, je vous le donne en mille, date de fin mars 2022. On me pisserait dessus avec une théière que ça aurait le même impact. Je ne bougerai pas et je dirai merci. Incroyable. Je sais pas. Je suis perplexe. La meuf s’est dit « Bah la radio a 6 ans, ça va ça passe on s’en fou. Après tout un stomato travaille l’imaginaire et l’esprit. Il ira au feeling et le patient n’y verra que du feu » Je n’ai pas d’autres explications.

      Je rappelle la nana du dentiste pour lui faire remarquer (respectueusement) son foutage de gueule caractérisée. Accrochez-vous dans vos slips parce que la mayonnaise commence a monté sous mes aisselles :

      « Bonjour c’est tonton Blaireau »

      « Enchaîne »

      « Ta radio est de 2016. On est en 2022. »

      « Et donc ? »

      « Mon infection date d’il y a 3 semaines ? Disons que ça arrangerait le stomatologue d’avoir quelque chose de récent ? »

      « Ha oui en effet. Pas con. C’est pas de bol. » (Pas de bol a été prononcé)

      « 😐 : »

      « Bah prends un rendez-vous chez le radiologue. Bises »

      « 😐 : »

      La boucle. Putain. LA BOUCLE. Ils veulent me faire tilter mais je ne craque pas. A ce moment-là j’ai face à moi un tableau avec des punaises et un planning. Comme dans un sous-bureau du FBI avec une grande carte pour retracer les derniers méfaits d’un meurtrier. Sauf que moi je tente de démêler l’enchevêtrement de mes 14 rendez-vous.

      Mais comme je suis plutôt futé comme garçon ( 😐 ) je me rappelle qu’aux urgences de Nantes ils m’avait fait une radio full options à 360 degrés avant de me faire ouvrir le gosier. Alors eurêka. Je regarde les horaires du standard et je constate que j’ai large le temps d’appeler après ma débauche. Au moins 1 heure de battement, je peux reprendre le travail car ma conscience professionnelle est totale. (En vrai j’ai passé 20 minutes aux toilettes à simuler un popo pour regarder les actus de mon équipe de basket-ball mais c’est clairement pas le sujet, merci de respecter)

      Bref l’heure de la débauche. Pif Paf Pouf. Aujourd’hui début officiel de la déviation routière qui prive les 6000 camions et voitures quotidiens par jour de l’axe principal. Allez hop ! Un autre suppositoire dans la balayette ! La fête continue ! J’arrive à mi-parcours. LA BOUCLE.

      PRENEZ A DROITE POUR SUIVRE LA DEVIATION

      Je prends à droite.
      Mais quel conard.

      4.5 kilomètres avant le feu rouge du bled ça commence à bouchonner. 45 minutes pour faire 4km. Une fois devant le feu, les flics bloquent le passage aux caisses et laissent seulement passer les camions. Je dis que je suis routier mais comme je suis dans ma Peugeot ça passe pas. J’ouvre quand même la fenêtre l’air agressif parce que à un moment donné je commence à perdre les pédales et j’envoie au flic une sale saucée dans la tronche :

      « Euh. Bonjour. Pardon monsieur. Je. Euh. Bel uniforme. Je. On ne peut pas passer ? »

      « Non c’est que pour les camions. T’es un camion ? Non. Tourne à droite. Suce. »

      « Mais on arrive de la droite. C’est l’endroit ou c’est bloqué et la déviation nous dit de venir ici »

      « A droite »

      "😐"

      Je repars à droite et je retombe à l’endroit ou les travaux pulsent à mort. C’est bouché et des mecs barrent la route.

      « C’est bouché monsieur »

      « 😐 : »

      « Oui ? »

      « A gauche on me dit de tourner à droite et à droite on me dit de tourner à gauche. Et tout droit il y a un pont pour les poneys je fais quoi ? »

      « Prenez le pont à poneys mais faîtes gaffe avec la déviation c’est à double-sens et la visibilité est nulle, puis prenez à droite. Et après c’est en fonction de votre karma. Bonne chance »

      « 😐 »

      J’ai tenté le pont à poneys. Les roues cognaient sur du parpaing mais c’est passé. Au forceps. Puis je n’ai pas respecté les consignes du mec « à droite, à gauche, plein Nord, cap sur l’Ouest, à gauche » et je suis retombé dans la boucle. J’ai passé sur de l’herbe, du goudron, des trottoirs, j’ai reculé sur un autre pont, j’ai mis mon G.P.S, il m’a pommé encore plus, j’ai fini dans un champ de betteraves, j’ai encrassé mon pot d’échappement dans d’la bouse bovine et je suis arrivé chez moi à 17h18 soit 1h28 de trajet au lieu de 23 habituellement et donc 18 minutes trop tard pour appeler le CHU de Nantes pour obtenir mon précieux sésame, la radio panoramique des enfers que tout le monde me réclame.

      Je vais me coucher. Bonne nuit.

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    • RE: Équipe de France de football (masculine, féminine, jeunes)

      @Guizmo Un avis éclairé. Une harmonie de pensée. Mes sentiments sont inchangés à ton égard. Kiki a beau nous matraquer en championnat, c'est un monstre. Légitime.

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    • RE: La réforme des retraites

      @Kallindra J'ai tenu 37 secondes en condition du direct. 37 secondes le temps qu'il a fallu pour qu'il prononce la phrase "La réforme va poursuivre son chemin démocratique". J'ai coupé là-dessus, j'arrivais plus à tenir.

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    • RE: Ce soir, c'est Palmashow 2

      J'ai regardé la première partie du show, j'avais un peu de temps en débauchant et franchement j'ai trouvé ça très bien ! C'est le Palmashow dans toute sa splendeur.
      @Hornet Le clip de rap avec Jul ou chépakoi avec tout ces mecs auto-tunés est génial. Et que dire du reportage sur les Jeux Olympiques avec la France non médaillé alors qu'on aborde la 2éme semaine !
      Non franchement, une satisfaction pour l'instant.
      Et leurs chansons en général sont top !

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    • RE: La réforme des retraites

      Silence. Jésus parle à 13h pendant qu'on bosse comme des cons.

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    • RE: Le jeu de la nonchalance

      @Guizmo Oui j'ai vu que tu l'as lu petite cochonne. Quand j'ai eu la notification de ton like sur le post, je l'avoue j'ai suinté du derrière vite fait. J'étais là "allez oust, déguerpis vilain personnage" mais l'alerte fut sans conséquence et le topic a plongé comme d'hab. 😍

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    • RE: Le jeu de la nonchalance

      Oui c'était très rigolo. Un beau travail d'organisation comme toujours @Shanna Mine de rien, faut créer le bousin, faut suivre, comptabiliser les points, faire du repérage, ça doit prendre du temps et de l'investissement.

      Perso j'ai conscience que j'ai été un peu loin dans le délire. J'ai stressé comme une pine d'huître. Je n'avais qu'un objectif en tête, que ma phrase soit indétectable. Elle l'a été mais au prix d'un retard impardonnable dans la recherche, dans les investigations pour traquer les autres petits coquins. Et pour une prochaine édition je ne ferais pas la même chose, à savoir un pavé monstrueux. Surtout sur le topic de l'UFC-MMA ou j'aurais pu directement placer la phrase sans rien rajouter car personne ne le lis 😁

      Mais le fun était là à en lire les réactions des participants et pour cette raison ça reste un succès. Bravo, merci. Félicitations à Jabba en Rute pour la gagne.

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    • RE: Le jeu de la nonchalance

      Je pense que Lapin devait placer la phrase "Bref, ne parlons pas de Bruno." publiée dans le topic Kids of London

      Je pense qu'Elenwey devait placer la phrase "si vous voulez prendre une fessée, c'est ici qu'il faut venir!" publiée dans le topic Everywhere All at Once

      Je pense qu'Ayamé devait placer la phrase "c'est pas l'écolé qui nous a dicté nos codes, nan nan" publiée dans le topic Le Bonheur du jour

      Je pense que Guizmo devait placer la phrase "mais petit à petit, on devient moins petit" dans le topic de Pearl Jam

      Je pense qu'Agathe devait placer la phrase "j'ai connu des tabourets plus éveillés!" dans le topic de la journée internationale du sommeil

      Je pense que Jed devait placer la phrase "avoir un seul enfant de toi, ça faisait longtemps que je l'attendais" dans le topic Avengers:Endgame

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    • RE: Entrainement

      Profites bien de ton séjour.

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    • RE: Formule 1 – Saison 2023

      @Cygoris Je sais pas de quoi mais ce fut un plaisir. 🙋

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    • RE: Formule 1 – Saison 2023

      Alonso P2. Bordel. Première ligne nerveuse demain. J'en suis. 🤙

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