Bon week-end à vous tous, que les crocus, perce-neige et jonquilles éclosent depuis quelques jours vous incitent à la promenade.
Mots à inclure: Robot, alimentation, modernité et illusoire.
C'est partit!
Pourquoi suis je si triste ce matin? D'ailleurs quel est ce sentiment? Je suis perdu, ma logique est embrouillé et toujours cet étrange impression qu'il me manque quelque chose. Cela est illogique, incompatible avec ce que je suis!
Je ne suis pas programmé pour ressentir des sentiments car je ne fais pas parti de la nouvelle génération d'androïdes intelligents et sensibles. Non je suis un robot modèle de base édité au cours des années 80.
A cet époque j'étais à la pointe de la modernité..Mon père était un chercheur en informatique, un génie dans son domaine. Il m'avait spécialement créer pour devenir un compagnon amicale et protecteur de sa petite fille née aveugle. J'étais jeune alors, si fier de la technologie et de l'homme qui m'avait donné la vie que je m'étais employé de toute la force de mes logiciels d'adoucir l'existence de cette entité humaine.
Une fois seulement je n'avais put accomplir mon devoir de protecteur et les conséquences furent terribles pour la créature biologique dont j'avais la charge. Encore aujourd'hui mes processeurs surchauffent lorsque je pense à ce qui s'était produit cette nuit là. Alors que je m'étais branché sur l'alimentation électrique de la maison afin de recharger mes batteries. L'enfant nommé Mia avait eut une défaillance respiratoire grave. La petite femelle perdit la vue mais étrangement elle développa une capacité nouvelle et étrange: celle de pouvoir communiquer avec moi juste en me touchant.
Etais ce un processus d'attachement normal entre une entité mécanique et un être de chair et de sang? Je ne sais car je ne suis qu'un modèle ancien de robot mais mon créateur creusa la question et ainsi naquit les logiciels de reconnaissances émotionnels dont sont dotés tous les miens actuellement.
Pour ma contribution à sa découverte mon "père" me dota d'une batterie spéciale qui me permettait d'être opérationnel continuellement.
Depuis lors, je suis l'ombre, le gardien et l'ami de l'humaine appelée Mia. Du bébé vagissant et tout rouge de ses premières semaines jusqu'à la vieille dame au souffle si léger qu'il en était presque imperceptible. Je suis resté fidèle à mon poste, compagnon illusoire d'une vie mais si présent jusqu'à ce matin.
Ce matin d'hiver blafard ou j'ai accueilli dans mon coeur mécanique si fiable l'âme de celle dont j'étais le pilier. Celle qui avait mis des étincelles d'humanité dans mes circuits et mes processeurs. Elle et moi réunit jusqu'à la fin des mondes.
Messages postés par Lissilma
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RE: Décris-moi un mouton
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RE: Décris-moi un mouton
@heidi Personne pour le quatrième mot .... je propose illusoire. D;accord?
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RE: Décris-moi un mouton
Doucement elle referma la couverture satinée du petit carnet qui lui servait de journal depuis son arrivée dans ce pensionnat pour jeunes filles fortunées. Comment au XXIème siècle pouvait on encore coucher des confidences intimes sur le papier? Les filles d'aujourd'hui discutaient de leurs états d'âmes sur internet, elles s'épanchaient plus sur des blogs ou dans des forums de discussions... mais pas elle.
D'abord qui était cette fille de seize ans qui répondait au prénom improbable de Domitille? Comment pouvait elle se rendre invisible dans la foule des étudiants, alors que ses consoeurs ne rêvaient que de reconnaissance et de gloire? La fille n'était ni belle, ni laide... ni grande, ni petite non juste une personne ordinaire sans talent particulier. Elle était identique en apparence aux jeunes pensionnaires qui parcouraient en chahutant les couloirs du château. D'ailleurs l'uniforme, obligatoire, bleu marine rendait son anonymat plus facile. Jusqu'à la dernière rentrée de septembre, Depuis son arrivée dans l'établissement, trois ans auparavant, elle était parvenu à se fondre dans la masse des élèves. Mais l'arrivée d'une flamboyante rouquine américaine avait mit fin à sa tranquillité. Très vite la nouvelle venue s'était entourée d'une cour de courtisans et ... son cauchemar avait commencé. Le harcèlement dont la jeune fille avait été victime était monté crescendo. Il y eut d''abord des ricanements méprisants sur son prénom. Puis sa situation familiale fut étalée au grand jour. Comment cette peste avait elle put savoir que Domitille était orpheline et n'étudiait ici que grâce à la générosité d'un oncle éloigné et fortuné. Un grand oncle qu'elle n'avait jamais vu! Mystère!
Cependant peu à près cette révélation, la jeune fille retrouva régulièrement d dans son casier des messages de haine. Elle s'interrogeait sans cesse "Qui pouvait la détester à ce point?", "Avait elle causer du tort à autrui?". Les questions demeuraient sans réponse.
Mais aujourd'hui une étape supplémentaire avait été franchit. Quelqu'un avait attenté à sa vie. Comme tous les dimanche après le déjeuner, Domitille s'était aventuré dans le petit bois qui entourait le pensionnat d'un écrin de verdure. La demoiselle aimait la solitude du lieux. L'odeur des feuilles qui se décomposaient sur le sol humide, les bancs de brouillard qui se glissaient entre les troncs d'arbres tels des fantômes furtifs cela correspondait si bien à sa nature rêveuse qu'un doux sourire s'accrocha sur ses lèvres. Ce fut à cet instant que la jeune promeneuse découvrit au sol des petites taches de couleur, les premières violettes pointaient le bout de leur pétales. Charmée la fille s'accroupit quand venant de nulle part un sifflement lugubre se fit entendre. Un bruit glaçant se répercuta dans la forêt, juste à l'endroit où Domitille se tenait quelques secondes auparavant, une flèche profondément enfoncé dans un bouleau argenté vibrait encore.
Quelqu'un cherchait à la tuer. Pourquoi elle l'ignorait? Cependant elle était bien décidé à le découvrir.
C'est forte de cette détermination que la jeune fille rangea, à la nuit tombée, dans son sac à dos, le petit carnet de soie violette qui contenait toutes ses pensées. Doucement elle referma derrière elle la porte de sa chambre, elle devait quitter cet endroit, le danger était beaucoup trop proche!
Dehors, accroupi sur les hautes branches d'un chêne séculaire, une silhouette sombre guettait. Elle avait tout son temps, quelques jours d'attente n'était rien au regard des cinq siècles qu'elle avait passé à l'attendre. L'attendre? Qui? L'Elue au sang pur qui lui permettrait de retrouver son âme! -
RE: Les vacances : vous partez cet été ?
En juin descente vers Toulon quelques jours (si tout va bien!) afin d'aider ma fille à choisir sa robe de mariée. Autrement si le Covid ne refait pas des siennes et si l'apocalypse n'a pas eut lieu, j'aimerai visiter la Corée du Sud en octobre. Mais bon rien n'est encore sur!
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RE: Décris-moi un mouton
Bonjour tout le monde,
De retour parmi vous pour quelques jours.... lire vos textes en retard a été pour moi d'une douceur rafraichissante. Vos écrits n'ont tellement manqués. Cordialement -
RE: Le grand bain
@icescream Jack avait besoin de reprendre des forces, il avait bossé dur aujourd'hui. Diable il se devait être à la hauteur de son célèbre homonyme de Londres. C'est pourquoi après son forfait il se restaurait d'un Burger saignant comme il se doit. D'ailleurs dans le coffre de sa banale petite voiturette sans permis, le tisonnier qu'il avait utilisé pour commettre son forfait saignait lui aussi. Conclusion: la grandeur des crimes n'est pas proportionnelle à la puissance du moteur des criminels.
Désolée de ne pas faire mieux, j'ai les neurones en vacances.
Je passe le flambeau à @Chibi avec coupable et musée
Bon week end à tous -
RE: Décris-moi un mouton
@delnis Hélas pour une fois qu'il fait beau....Pitié!
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RE: Décris-moi un mouton
Bon week-end à tous et toutes. Puissiez vous profiter d'agréables moments en famille.
Lovée au coeur du calice d'une Gueule de Loup, Tia la petite fée des bois reposait encore. Déjà dans les hautes ramures des bouleaux aux troncs argentés, les oiseaux gazouillaient à l'unisson. La musique de leurs chants mélodieux emplissait l'air. Heureux, ils saluaient la venue d'un nouveau jour. Alors que les premiers rayons de soleil caressaient la terre, une goutte de rosée glissa doucement sur l'une des vertes feuilles de la plante qui servait de couche à la nymphe des bois. La perle d'eau cristalline glissa et éclaboussa le ravissant minois endormi. Quel réveil tonique! La petite fée maintenant douchée bailla et respira à plein poumon le parfum suave de l'herbe mouillée et l'odeur vivifiante des fleurs sauvages. Une belle journée s'annonçait! -
RE: Le grand bain
Une belle histoire ludique qui entraine tout l'équipage vers des "ailleurs" stellaire bien agréables. Merci de nous faire voyager loin de notre port d'attache.
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RE: Le grand bain
Royalement assis sur son trône de verdure, le Dieu impassible des saisons attendait que le bel été prenne son envol.! Son amant solaire et chaleureux ne devait il pas réchauffer la terre engourdie après les caresses pluvieuses de la légère Sylphide printanière?
Le flambeau est passé à @Heidi avec Flammèche et apaisement. -
RE: Partagez tout ce que vous voulez
BOnjour à vous tous et toutes, J'espère que le week-end vous sera agréable et plein de douceur malgré la fraîcheur des températures.
Petit Billet d'humeur, c'est pas que je déprime mais le gris du ciel, la pluie sur les carreaux, le vent qui souffle me mine grave! Vivement le printemps que l'on peut voir le ciel bleu , le soleil et que l'on puisse bouger un petit peu. Marre du confinement et de l'hiver. Désolée je m'épanche un peu trop la !
Ma vie ressemble un peu à l'élément primordiale qu'est l'eau. Au printemps de mon existence je ressemblais un peu à un jeune torrent pleine de fougue, de vitalité et d' innocence. J'ai tracé ma route en occultant les épreuves, en faisant des mes faiblesses une force. Puis doucement je me suis muée en rivière, j'ai doucement serpentée entre les berges charmantes et bucoliques de ma vie de femme et de mère. Mais maintenant à l'automne de mon existence je ne suis plus qu'un grand fleuve paisible se dirigeant inexorablement vers l'infini océanique qui m'attend tout au bout de mon périple. Ors à cet instant du voyage, une question me taraude. Ais je bien vécue? Ais je été utile en ce monde? L'éveil spirituel semble si dur à atteindre. Pourrais je un jour le sentir vibrer en moi? Je suis si souvent confuse. Le matérialisme affronte le spirituel... la rébellion s'oppose au lâcher prise... l'action muselle la contemplation. Je suis tout et son contraire . Je ne suis probablement pas suffisamment sage, alors j'espère qu'une longue route s'ouvre encore devant moi pour devenir celle que je dois être.
cordialement votre. -
RE: Décris-moi un mouton
@kachina beaucoup d'émotions dans ton texte. Il donne juste des frissons.
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RE: Décris-moi un mouton
Bonjour à vous tous et toutes.
Mots à inclure :
Pensée, s'évader, prison et rebelle.Caché bien à l'abri derrière l'arbuste sauvage, Fulbéric songeait que sa vie prenait prenait une direction étrange. Aurait il songer un jour à défier l'autorité de son père et la volonté du clan ? Que nenni, ce n'était pas que le jeune homme était un couard, non mais il croyait sincèrement que le patriarche agissait pour le bien de tous et que sa parole et son jugement étaient infaillibles. Ors ce matin même le garçon avait découvert une facette beaucoup moins reluisante de son géniteur. La conversation qu'il avait surprise entre ce dernier et le vieux druide avait profondément ébranlé le garçon. Elle lui avait fait découvrir tout un monde fait de manigances et de trahisons. Le jeune homme n'était pas un enfant de cœur loin de là, l'art de la guerre, les violences des champs de bataille ne lui étaient pas étranger mais il exécrait la félonie surtout si celle-ci se doublait de lâcheté. Ors la conversation surprise dans la matinée laissait entendre que le prêtre itinérant venait réclamer le paiement d'une dette contacté autrefois par le chef de clan.
- « Othon, par les bois de Cernunnos dois je te rappeler que c'est grâce à ma magie que tu diriges ce clan ?
- Non le druide je n'oublie rien … rassures toi ! Mais par tous les Dieux de la nature le prix a payer est élevé car tu me demande de sacrifier celle qui devait être un jour prochain la nouvelle chaman de la tribu !
- Justement ! C'est parce que cette fille possède en elle un grand pouvoir qu'elle doit servir d'offrande à la Chasse Sauvage.
- Mais....
- Puis elle risquerait de devenir une druidesse de première ordre si elle continuait d'arpenter ce monde. Sa naissance mystérieuse, la magie innée et les capacités dormantes que je sens au plus profond de son être ne doivent jamais éclore. Les Dieux veulent sa mort et la Chasse Sauvage pourvoira à son trépas ! »
Alors qu'il s'éloignait sans bruit de la maison communale, une pensée rebelle commençait à germer dans l'esprit du jeune homme. Alixia était son amie depuis toujours. La seule qui l'avait accepté comme il était ! Elle l'avait accueillit avec ses forces, ses faiblesses, ses préférences amoureuses qui faisait jaser dans les chaumières. S'il avait du choisir une épouse Alixia aurait certainement été la seule qu'il aurait put envisager. Douce, ouverte d'esprit et compréhensive, elle n'aurait pas chercher à l'enfermer dans une prison de convenances absurdes.
C'est pour toutes ces considérations et son indéfectible amitié pour la jeune fille que le garçon se tenait tout proche du németon. Quand il vit Alixia se redresser effrayée peureuse comme un biche prise au piège, Fulbéric sut qu'il allait tenter l'impossible pour lui sauver la vie. D'un pas décider le garçon entra dans le cercle de pierres. D'un geste plein de douceur il enlaça la fille tétanisée et lui murmura de douces parole d'encouragement.
Cependant sur le haut de la colline, le chant des olifants retentirent. Les chevaux de l'enfer montés par leurs cavaliers issus du néant se lancèrent à la poursuite des deux jeunes humains : La chasse commençait.
Devant eux ; Alixia et Fulbéric couraient éperdus. Ils fuyaient l'horreur qui cherchait à les rejoindre, Tremblants et confus les amis cherchaient à s'évader de cette funeste réalité, ils détalaient comme des lapins. Main dans la main, il s'élançaient vers l'orée de la forêt toute proche, espérant ainsi gagner la protection des grands arbres.
Leurs espoirs hélas furent vain car derrière eux, se rapprochait inexorablement l'immense destrier couleur de nuit et son cavalier. Aucun humain n'avait vu un Nemrod tel que lui, le destin des fuyards était déjà scellé.
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RE: News séries
Je viens de visionner à la suite "Hôtel de laLuna" et "Mon amour venu des étoiles" (titre français!) sur Netflix et je pensais rouver la troisième saison après avoir vu une bande annonce "Blue Moon Hôtel" ben zut de zut c'était juste la bande annonce d'un projet envisagé! Je reste sur ma faim car les images m'avaient mise en appétit.
Le fantastique et l'étrange se glissant dans la réalité et la saupoudrant de merveilleux j'adore. Ce genre de série à toute mon attention, j'aime le côté léger ou dramatique de ce genre de série. Le principal pour moi étant l'imaginaire. -
RE: Le français, une langue impossible à maîtriser
Le français vu par un Coréen trop amusant à voir absolument!
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RE: Les tatouages
Les tatouages sont pour moi de vrais bijoux de peau. Les miens sont personnel et soigneusement choisi en fonction de l'interprétation sue je leur accorde. Ils me "racontent" à leur façon. Le plus grand est positionner sur le haut du dos, un sur l'avant bras droit et un au dessus de la cheville gauche. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent je trouve les tatouages très agréable à regarder aussi bien sur une femme qu'n homme.
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RE: Décris-moi un mouton
@kachina Vivement cet été et la liberté retrouvée!
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RE: Qu'écoutez-vous là tout de suite ?
La voix de cet artiste m'émeut toujours même si je ne connais pas le sens des paroles. Son interprétation me touche et me chavire? Idem pour l'artiste suivant.
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RE: Les chansons françaises à l'international
@delnis Forestella est une belle découverte, surtout son chanteur lyrique dans "Le phantom de l'opéra" lorsqu'il interprète les 2 protagonistes .Waouh c'est sublime de maitrise.