Bac L
Licence de Droit
Master de Droit des affaires

Messages postés par WatchTheCat
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RE: Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent
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RE: Quels sont vos plus gros défauts ?
Hypersensible, quand quelque chose me touche j'ai du mal à contrôler mes émotions, je peux littéralement pleurer pour ce que les autres diraient "un rien".
Paradoxalement, bien que je sois particulièrement emphatique et que souvent j'absorbe comme une éponge les émotions des autres, il arrive que certaines choses ne m'atteignent pas, et dans ces moments là je me trouve toujours étrange parce que je ne ressens rien alors que d'autres sont bouleversés.
Stressée, anxieuse, très peu confiance en moi, la panoplie quoi.
Je ne sais pas pardonner, j'oublie jamais ce qu'on me fait.
Je ne retiens toujours que le négatif, c'est très difficile pour moi de relativiser.
Je suis naïve, on peut me faire croire beaucoup de choses. Comme je suis une personne transparente je crois que les autres sont pareils que moi, parfois je ne me méfie pas assez parce que je cherche pas le mal et le vice chez les gens en premier lieu.
Je suis susceptible, je peux me vexer pour un rien, mais je ne prendrais pas la parole pour m'exprimer dessus avec la personne concernée, au lieu de ça je vais psychoter comme une folle et retourner la chose dix milles fois dans ma tête.
Parfois j'ai du mal à exprimer clairement ce que je ressens ou ce que je pense, tant ça peut être complexe et intense, donc souvent on peut mal interpréter mes intentions.
Je n'aime pas qu'on m'impose les choses bêtement, vous savez les "c'est comme ça puis c'est tout". Il faut être ouvert à la conversation avec moi pour pas que je me braque, j'ai besoin qu'on veuille écouter mon avis et prendre le temps de le comprendre.
Ça fait déjà pas mal de choses ! -
RE: Vous avez carte blanche !
Qui a acheté quoi pendant les soldes ?!
Ceux qui ont fait de bonnes affaires, partagez ! -
RE: Le rejet à l'école
@loutre Merci pour ta réponse.
De la maternelle jusqu'à la fin de l'école primaire, j'ai toujours été au sein de la même classe, avec les mêmes élèves. Le rejet ayant commencé dès la première année de maternelle, s'est poursuit malheureusement avec cette même classe pendant 8 ans, jusqu'au début du collège, où là, ayant déménagée dans une nouvelle ville, je me suis retrouvée avec de nouveaux camarades parfaitement inconnus.
Je veux dire, une fois rejetée au commencement, ça n'a pas changé jusqu'à la fin. À aucun moment, au cours de ces 8 années, ils m'ont fait une place parmi eux. Comme si jamais, tout ce temps, je n'avais pas réussi à leur prouver que je méritais d'être leur amie. J'étais pourtant si petite, je ne comprenais pas ce qui leur déplaisait chez moi. Il m'est arrivée de me dire que c'était peut être à cause de mes origines étrangères, mes deux parents n'étant ni l'un ni l'autre d'origine française. J'avais un prénom pas commun, des cheveux très bouclés, je ne connaissais pas autant de mots français qu'eux au départ, mais c'est tout.
Mais non, ce n'était pas le cas, ce n'était ni mes origines ni mon prénom difficile à prononcer pour eux qui posaient problèmes, puisque d'autres enfants qui comme moi avaient également des origines autres que françaises étaient parfaitement intégrés et même eux me rejetaient. Ils avaient peut être tout simplement choisis, comme ça, au parfait hasard, sans raison, que ça allait tomber sur moi, et puis c'est tout.
Comme tu l'as souligné, oui, le corps enseignants n'a rien vu, le corps enseignants n'a rien fait, à aucun moment a réagit, à aucun moment a décidé de m'aider et me sortir de ma détresse. Je ne sais pas à quel point j'ai pu cacher mon mal être, mais bon sang, jusqu'où, une enfant de 3 jusqu'à ses 12 ans quasiment, peut cacher qu'il est rejeté des autres ? Pourquoi avoir été aveugle à ce point là et continuer à me laisser dans mon coin ? Vraiment aucune compassion.
Quelque part j'en ai aussi voulu à mes parents, surtout à ma mère (vu que mon "père" de toute façon j'étais le dernier de ses soucis) parce que pareil, quand bien même j'essayais de cacher mon mal-être une fois rentrée à la maison, n'a-t-elle rien vu, rien ressenti toutes ces années sur la solitude de sa fille ? Sa fille qui ne lui parlait jamais de ses copines et ses copains ? Qui ne lui disait jamais aujourd'hui j'ai joué avec une telle ou un tel ? Non, rien, pas de questionnement.
C'est au collège que j'ai commencé à avoir des amies. Une par année. Arrivée au lycée, j'ai du changer 3 fois de lycée en raison des divers déménagements. Et cette fois-ci, c'était le phénomène de "la nouvelle" qui a fait ma solitude. Ils m'appelaient parfois la nouvelle même passée une année entière dans la même classe au lieu de dire mon prénom, c'est dingue, non ?
Et puis le jour où j'ai commencé à dire non quand on me demandait mes cahiers, mes devoirs, pour tout simplement recopier pépère mon travail, que moi je passais un temps fou à faire, les rumeurs ont commencé à circuler : "de toute façon on l'a vu tricher, c'est une tricheuse, impossible d'avoir tout le temps les notes qu'elle a....etc".
Là où j'ai réellement réussi à m'intégrer, c'était lors de mes années à la fac, les meilleures de ma vie, surtout la première.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas fermer les yeux sur un enfant rejeté, les parents, les adultes, les frères et soeurs plus âgés, les profs, s'il vous plaît, soyez plus sensibles à nous.
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RE: La paralysie du sommeil
Je me suis totalement reconnue en toi dans ton récit.
Il m'arrive la même chose, souvent lorsque je suis trop stressée, anxieuse, fatiguée émotionnellement, je plonge en à peine quelques minutes dans un sommeil profond et je commence à rêver, comme si je dormais déjà depuis plusieurs heures et que j'avais enchaîné plusieurs rêves, tant ce que je vois est intense et précis.J'ai remarqué que ce laps de temps où j'étais plongée dans le rêve, dans lequel souvent je me sens prisonnière et j'essaie d'y échapper en donnant l'ordre à mon subconscient de me réveiller, est souvent très court, parfois juste 10 minutes, parfois une demie-heure, mais pas plus.
Le rêve se mêle à la réalité, dans le songe dans lequel je me trouve, j'essaie d'ouvrir l'oeil en me disant que je dois débuter ma journée et que j'ai telle ou telle chose à faire, je fais la liste dans ma tête, je crois entendre mon téléphone sonner parfois, ou je me vois en train de lire un message sur le téléphone, qui me demande beaucoup de concentration.
Dans le rêve que je suis en train de faire je vois que je me réveille (et non dans la réalité mais je me crois être dans la réalité), parfois très difficilement, comme si une force surnaturelle me clouait au lit, en m'empêchant même parfois d'ouvrir les yeux, ou alors quand j'y arrive, de voir flou, l'environnement dans lequel je me trouve est comme visuellement déformé.
Et puis la boucle se répète, plus j'essaie de me battre pour me réveiller dans la vraie vie, plus je ne fais que revivre la même scène où je me réveille pour de faux dans le rêve qui me tient prisonnière. C'est d'une fatigue, je me réveille toute déboussolée et même frustrée, consciente de ce qui vient de m'arriver dès les premières secondes où je sais cette fois que je suis réveillée dans la vie réelle.
Le pire c'est au moment où je parviens enfin à me réveiller réellement, mais en pleine nuit, d'avoir cette sensation qu'à peine les paupières refermées, d'être engloutie à nouveau dans le même cercle vicieux, tant mes paupières sont lourdes et tant je me sens physiquement faible pour sortir de mon lit et reprendre au moins en partie mes esprits pour me défaire de cette emprise.
Maintenant je sais que je ne suis pas seule à vivre cette chose affreuse !
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Le rejet à l'école
Bonjour,
Aujourd'hui je souhaite pouvoir recueillir vos témoignages sur un sujet qui, je trouve, passe beaucoup inaperçu et qui a une grande importance : le rejet à l'école.
C'est quelque chose qui a marqué ma scolarité quasi-entière, de la maternelle jusqu'à la fin du lycée.J'étais une enfant rejetée des autres, depuis la toute petite section, et je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi. J'ai grandi dans mon coin, en dissimulant ma solitude et ma tristesse, personne au sein même de ma famille n'a su ce que je traversais : le rejet, la moquerie, la méchanceté gratuite des enfants même en très bas âge.
Pourquoi moi ? Qu'ai-je de moins bien que les autres ? Que me manque-t-il ? Qu'est-ce que je leur ai fait ?
Aujourd'hui encore je me pose ces questions. Sur quoi peut bien se baser un enfant, dès lors de l'âge de 3-4 ans, pour savoir si tu vas pouvoir intégrer son groupe d'amis ou non ? Ton prénom qui sort un peu de l'ordinaire ? La forme et la couleur de tes cheveux ? La couleur de ta peau ?..Aucun de mes professeurs, je pense, n'a été assez sensibilisé à ce sujet, puisque chacun à totalement fermé les yeux sur l'enfant rejetée et triste que j'étais, passant son temps, en silence, dans un coin discret, à regarder les autres jouer pendant les récréations et à se demander pourquoi elle était moins bien qu'eux.
Vous ai-t-il arrivé de vivre un rejet scolaire similaire ou avoir été témoin d'une autre personne l'ayant également vécu ? Comment vous y avez fait face ?
Est-ce que, avec le recul, vous avez réussi à vous expliquer pourquoi vous étiez rejeté par les autres ? -
RE: Déménagement
@Sky Si je devais compter, j'ai déménagé au total 7 fois au cours de ma vie, dont seulement 3 déménagements par choix, et les 4 autres par obligation, devant suivre mes parents lorsque j'étais encore mineure.
Bien que je suis une personne qui s'adapte assez facilement à son nouvel environnement, j'ai plutôt mal vécu au moins 2 de ces déménagements, non pas que moi j'avais des difficultés à m'y faire, mais plutôt par la dépression que cela à causé à plusieurs membres de ma famille vivant au sein du même foyer.
Je me suis toujours attribuée le devoir de les soutenir et faire en sorte qu'ils puissent mieux se sentir dans un nouvel environnement, qu'ils puissent se projeter dans ce nouveau départ, essayer de voir le positif et les nouveaux avantages etc.
Et puis dans cette lutte de vouloir les sortir eux de leur dépression, je me suis quelques fois perdue moi, tant ça a été difficile de les consoler et les rassurer.
Il m'est arrivée de me sentir seule et incomprise.
Et puis le temps fini par faire son travail, chacun s'y accommode à son rythme, fini par prendre ses marques, fait de nouvelles rencontres, se créé une nouvelle routine.
J'habite dans une nouvelle ville depuis maintenant un peu plus de 4 mois, mais malheureusement en raison du contexte sanitaire je n'ai pas encore pu découvrir pleinement mon nouveau lieu de vie, ni faire de rencontres, donc il m'arrive de me sentir un peu isolée par moment.
Toutefois je ne désespère pas, je sais que ce n'est qu'une question de temps !