@Angelina-0 a dit dans Elections législatives 2024 :
Quant à LFI, au risque de te décevoir, ils sont plutôt sur une dynamique descendante. En 2022, ils faisaient 20% à la présidentielle, et aujourd'hui, sur une élection à proportionnelle pure, où les électeurs peuvent exprimer leur réelle pensée, ils ne font plus que 10%. Aujourd'hui, ils devraient plutôt admettre qu'ils ont eu un cuisant échec. Au lieu de ça, ils continuent d'exiger d'avoir plus de circonscriptions que le PS, et Olivier Faure cède bêtement à leurs caprices, alors qu'il a les clefs en main pour faire imploser leur parti.
Oui mais là tu compares 2 élections pas comparables. En 2019, la Fi ne faisait que 6% aux européennes malgré leurs 19,5% aux présidentielles de 2017. Et ça ne les a pas empêché de faire 22% aux présidentielles de 2022. Aux élections nationales, ils font toujours plus qu'aux européennes car ils ont une partie de leur électorat qui est moins susceptible de se déplacer aux urnes pour les scrutins à forte abstention. Donc je ne trouve pas ça illogique de pondérer le score des présidentielles avec les dernières européennes.
Et sinon, le PS n'avait pas non plus d'intérêt à essayer d'écraser la FI dans les négociations sinon l'alliance n'aurait pas pu se faire. Le PS a certes fait des concessions mais la FI aussi. Au final, ceux qui ont beaucoup de sièges par rapport à leur importance réelle, je dirais plutôt que ce sont les verts et le PCF que LFI.
Sinon, je précise contrairement à ce que tu peux penser que je ne suis pas un adhérent LFI. Mais au niveau des gros partis / mouvements nationaux, ça me parait être le seul de gauche qui ne risque pas de faire une Hollande-bis et c'est pour ça que je les soutiens par rapport aux autres. Mais ça ne m'empêche pas d'être parfois critique envers eux, je ne leur donne pas non plus un soutien inconditionnel.
@Angelina-0 a dit dans Elections législatives 2024 :
Ce n'est pas que LFI manque de démocratie interne, c'est qu'ils n'en ont aucune. C'est un parti qui a été créé par une équipe réduite gravitant autour de Mélenchon dans le but de centraliser les voix les plus à gauche pour lui donner une stature. La direction n'est composée que de ses proches, et si une voix dissidente se fait entendre, elle peut se faire exclure sans ménagement, c'est précisé dans les statuts.
Le problème, c'est plus que ce n'est pas un parti dans les statuts justement. Le fait que la structure soit centrale, ça ne me dérange pas forcément car le mouvement n'aurait jamais pu être aussi efficace avec 10 000 tendances différentes. Il n'y a qu'à voir des partis comme le NPA où dès qu'ils ont 2 membres de plus, une nouvelle scission se crée. Mais même en ayant une structure centrale, il est possible d'avoir du centralisme démocratique. Et là je suis d'accord que la FI en manque vu qu'ils n'organisent pas de congrès.
@Angelina-0 a dit dans Elections législatives 2024 :
Quant à l'excuse que tu donnes, elle ne tient pas la route puisqu'étant au sein d'une alliance, il est parfaitement normal qu'ils aient des liens avec des membres d'autres partis de cette alliance. Mélenchon a juste voulu écarter des membres qui pourraient être gênants pour son pouvoir.
Le problème, c'est pas qu'ils parlaient avec les autres partis mais plutôt qu'ils prévoyaient plus ou moins de quitter la FI après avoir été élus. De ce point de vue-là, je trouve ça logique qu'un mouvement / parti ne souhaite pas investir des candidats souhaitant le quitter après.
@Angelina-0 a dit dans Elections législatives 2024 :
Pour les investitures, le PS s'est dit qu'avoir un premier secrétaire qui ne cesse de marquer des Contre-son-camp n'était pas suffisant comme handicap, ils ont carrément décidé de s'attacher un boulet au pied.
Pour la circonscription en elle-même, je pense qu'Hollande a plus de chance de la gagner qu'un autre candidat vu qu'il est implanté localement et qu'il a une forte stature, alors que le RN y est fort. Mais pour le mouvement au niveau national, c'est sûr que c'est une décision terrible. Ca porte un sacré coup à la communication du PS qui assure vouloir faire une politique de rupture.