Le poids des apparences
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@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@Astyanax : ce n'est pas que de l'apparence. Certains regards disent ce que les mots n'osent pas ;).
Les yeux sont les fenêtres de l'âme...euh, c'est cliché, ça ? Mince, Léo va m'épingler, mdr.Hop, hop, hop !!!! (sifflet !) Mais on elle croit aller comme ça la p'tite dame ! (oui, je sais ... mais j'aime bien les films français des années 50 / 60)
Vos photos !
Bon allez, circulez ! (on va oublier !)
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@Ragnar : pas faux, mais faut bien reconnaître que le culte de la minceur est un standart un peu trop prégnant et continue à martyriser de nombreuses jeunes filles et femmes adultes
@ Léo : pardon, il est minuit, ce n'est plus l'heure d'être sérieuse pour moi.
Dr Jékyll se transforme en mister Hyde. ;). Là maintenant, plutôt envie de déconner, d'autant qu'on ne peut plus, comme le dit
@Jonesy , on ne peut plus s'amuser le samedi soir.
Tu parles souvent des individualistes. Ta philo serait-elle orientée Stirner ?
( vue ma signature, tu devineras que je suis une adepte de Spinoza ). -
Je vous quitte, je vais rejoindre mon bouquin, un livre pris au hasard dans une boîte à livres dans la rue :
" Sortilège " d'Alex Flinn : l'histoire d'un jeune homme très beau, arrogant et égoïste, puni par une sorcière qui le trans forme en monstre humain. Pour lever le sortilège, il doit pouvoir embrasser une femme avec amour vrai.
( Un remake de la belle et la bête romancé différemment ).
Coïncidence : ce livre colle à ce topic. -
@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@Ragnar : pas faux, mais faut bien reconnaître que le culte de la minceur est un standart un peu trop prégnant et continue à martyriser de nombreuses jeunes filles et femmes adultes
Tout à fait et cela entraîne que nous sommes exigeant envers nous meme et donc envers les autres, et en face les autres ont le même comportement. Tout ça se construit dans notre esprit.
Tout ça pour dire que tout ce passe à l'intérieur et que si on change les règle notre perception d'une apparence peut changer.
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Sinon j'ai connu un gars qui se rasait entièrement les sourcils. (y avait vraiment plus que la peau) Et bien c'était un vrai revulsifs pour moi au point de ne pas pouvoir le regarder.
Pourquoi ce rejet
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@Ragnar : très vrai, ce que tu dis.
Cependant, il y en a qui sont très peu exigeants envers eux-mêmes et beaucoup envers l'autre.
Contre la tyrannie de l'apparence, le ras le bol d'en souffrir finit parfois par amoindrir l'exigeance de la silhouette de rêve.
De toutes façons, maigres comme gros, on vieillit et les uns comme les autres constatent que malgré les efforts dans l'hygiène de vie,
la " beauté du diable " fout irrémédiablement le camp.
On ne peut être ce que l'on a été. Il y a un deuil à faire et ce n'est pas si facile à faire, c'est plus ou moins douloureux.
Les trentenaires n'en sont pas encore là, mais passé 50 ans, le problème commence à se poser.Sourcils rasés...pourquoi ce rejet : peut-être parce que ce gars te renvoyait l'image d'un alien donc inconsciemment d'un danger,
ou de la maladie ( cancer ) et là, c'est le spectre de la mort qui se profile.
Sachant que l'on refoule dans l'inconscient tout ce qui fait peur, mal ou honte, le pourquoi du comment échappe à notre conscience -
@Zébulon a dit dans Le poids des apparences :
Ce sujet est passionnant, car il comporte plusieurs points. Les temps n'ont-ils pas changés ? Jadis on regardait moins l'apparence. Et encore moins le statut social. Pour cette raison que l'on voit des moches avec des belles. Il faut bien rire un peu. Néanmoins, une règle ne change guère : nous avons tous les yeux de Chimène. Puis, existe encore et toujours : " qui se ressemble s'assemble." Et d'ajouter : " qui s'aime, sème bonne récolte." Je préfère la seconde. Il faut toujours passer la seconde et la 3ème est la bonne. Jamais deux sans trois comme on dit. Me concernant, j'ai un profond attachement au physique. Hélas, mes profondeurs sont disons...oblatives. Du moins je me le demande parfois. Je suis sous l'assuétude de mes attitudes obscures. Un mystère insondable dont moi-même je ne parviens à percer. Mes rêves sont aussi éphémères qu'une thébaïde à la quiétude paisible : tout se trouve en haute altitude. Et dire que je suis un bon hôte avec un peu d'aménité. Je suis le roi des casting pourris. Et je suis unique également. Ne riez pas, ma dernière conquête a duré 6 mois. Nombre de mois où il ne s'est rien passé. J'ai juste goûté au confort de son lit. Comme lit il y a mieux, même si le sien était taille XXL. Bizarrement je dors comme un bébé dans mon lit taille S. Sans doute à cause du S. Il me fait penser à "sport."
Sinon j'aime écrire après avoir abusé un tantinet d'apéro. L'inspiration s'enivre et devient frappante comme un martinet. Mais un toujours du domaine tantinet. J'aimais mes années 2000. Une belle fiction comme 2001 l'Odyssée de l'espace. Tous mes rêves se sont réalisés après avoir passé 5 semaines à l'hosto. Mon noël 2000 était top. J'avais 5 infirmières à mes côtés. Une d'elles a fini en drame. Le soir elle m'offre un délicieux chocolat chaud. J'ai préféré le goût de son sourire. Au matin, son sourire était affreux. Pensez bien, lorsqu'elle a découvert le bol du chocolat rempli. Comme un con, j'ai eu la flemme de me lever. J'ai pissé dedans. Pas eu le temps de le vider. Passons cette honte. De toute façon la pire est arrivée quelques mois après mon rétablissement. Une chérie que j'ai titillée dans un bal en Bourgogne. La belle époque. Au matin elle n'était plus là, dans mon lit. A mon avis c'était à cause d'avoir confondu l'armoire de la chambre avec un arbre. Heureusement que ses fringues se trouvaient sur la chaise. Hélas, elle ne dormait pas. Elle a allumé la lumière et elle m'a demandé ce que je fais. -Je pisse. Eh merde, c'est l'armoire. " Ce coup-là plus de m'être endormi sur elle au moment du câlin deux heures avant, logique d'avoir fichu le camp au chant du cop.
Pour revenir à cette histoire de " rêves réalisés", est grâce à la musique. Durant trois semaines, impossible de dormir. Je n'arrivais pas à rêver. Du moins de penser. Ce cas de figure empêche de dormir. Puis j'ai écouté de la musique. Un Walkman. Tout s'est mit à frémir en moi. J'ai pu imaginer et rêver. Et tout s'est réalisé. J'étais sur le devant de la scène. Un patron en or et une liberté insouciante. Je plaisais aux mecs et aux filles. Une période révolue. La sagesse et la quarantaine ont eu raison de moi. La crise de la quarantaine n'est pas une légende. Et encore moins mes conquêtes qui n'avais rien d'une légende. Je pensais que le physique ne faisait pas tout. J'en ai eu la preuve que si. Et plus jamais de psychologues. Une fois mais pas deux. Et plus encore si très douées en math. Même aller au WC est un art. On ne fait pas pipi, on fait Pi Pi. Trop pour moi.
Une autre, qui pourtant n'était pas mal, un truc de dingue. la première fois qu'elle vient chez-moi. On picole un peu. Je file aux WC. Je reviens et je la retrouve entièrement " débâchée " sur le lit. Je censure la position. Sauf celle de mon lit en position Ouest. Tout est à l'Ouest avec moi. Je lui ai dit de tout remballer. Pas de sensualité, pas de galipettes. Elle est partie en mode furax. Heureusement qu'il n'existe pas de plainte pour " refus d'introduction." Une plainte impossible à mettre en œuvre. On va croire que se sont les écrivains qu'on accuse de ne pas avoir mis d'introduction dans leur roman. Il pourront se défendre avec l'index. L'honneur est sauf.Pour revenir au vif du sujet avec la nature du post, j'oubliais cette relation fumeuse avec celle de 24 ans de plus que moi. Une que j'ai connue tout petit. Punaise qu'elle était moche. Il faut pardonner mon âge con à cette époque. Son mari était un très bon ami de mon cher père en plus d'être son collègue du boulot. Il a fini par faire ses valises. Je me suis retrouvé avec elle et ses deux gosses. Un fille de 12 ans et un garçon de deux ans moins que moi. J'ai fait les valises à mon tour quand la fille voulait prendre la place de la mère. Situation loin d'être vénielle. Les trois ont pleuré. La mère à cause d'un amour volatilisé, le fiston pour avoir perdu son seul pote et la fille pour ne plus pouvoir fantasmer. Sans déconner où ai-je mis les pieds.
Le pire est cette histoire avec ma Bretonne. Pour une fois qu'une me plaisait. Fait chier comme on dit. Le dénouement de la clôture de notre relation, il faut le voir pour le croire. Une histoire de fou. On verra ça plus tard.
Bref : le poids des apparences, que de choses à dire. J'espère que cette lecture n'est pas trop rapsodique. -
@Zébulon : franchement si j'étais toi , je n'hésiterai pas à me lancer dans l'écriture d'un livre. Y'a de la vie dans ton récit, y'à pas à dire on est captivés. Je me suis bien marrée en tous les cas du début à la fin. Toutefois, je reste sur ma faim concernant ton aventure "bretonne"
Tu as dit qu'on verrait ca plus tard. Alors , je m'impatiente.En tous les cas trop fort d'avoir trouvé de quoi rendre léger ce poids des apparences.
Bonne journée.
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@Kachina13
Un grand merci s'impose. J'ai deux sortes d'écriture. Celle de tous les jours - moins affutée- et la plus pointilleuse. Celles de mes anecdotes, j'adore. J'en ai un tas. Pour en venir à un " livre " je me suis lancé dans un premier roman. Un merdier sans nom. L'entame a débuté au smartphone. 4 heures pour un chapitre. Je n'avais pas d'ordi. A la moitié du roman, j'ai repris à zéro grâce à mon nouveau ordi. C'était la cata. Puis, comme je suis loin d'être un écrivain, toujours obligé de corriger à chaque lecture. Ce roman ? Il a germé grâce à mes BD virtuelles " La taverne de Gégé." Un tavernier grognon à qui il arrive que des malheurs. Les membres d'un forum en prenaient pour leur grade. Un humour subtil. L'histoire de mon roman est tout au présent. Il raconte l'histoire d'un aubergiste qui reçoit sa nièce qu'il n'a pas vue depuis 5 ans. Une espiègle terrible. Elle est possédée par son " Malin des shows. " Une aventure faite de drames et de joies. Elle va considérablement changer la vie de son oncle. Il va enfin trouver l'amour fou. Et cette " promise " va en faire voir de toutes les couleurs. Tout est déjanté. Le but de cet écrit est de s'y croire. A la manière d'un feuilleton. C'est drôle, c'est improbable, on rit. Chaque drame engendre de merveilleuses situations. Bon, il est l'heure de l'apéro entre voisin. Santé à toutes et à tous. -
@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
Je vous quitte, je vais rejoindre mon bouquin, un livre pris au hasard dans une boîte à livres dans la rue :
" Sortilège " d'Alex Flinn : l'histoire d'un jeune homme très beau, arrogant et égoïste, puni par une sorcière qui le trans forme en monstre humain. Pour lever le sortilège, il doit pouvoir embrasser une femme avec amour vrai.
( Un remake de la belle et la bête romancé différemment ).
Coïncidence : ce livre colle à ce topic.Et retrouver sa beauté et sa jeunesse une fois embrassé (il ne faudrait tout de même pas déroger au fantasme de la lectrice : un homme beau, doux, mais bestial puissant et fort quand il faut ;), qu'elle seule peut apprivoiser... )
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@Zébulon a dit dans Le poids des apparences :
e but de cet écrit est de s'y croire. A la manière d'un feuilleton. C'est drôle, c'est improbable, on rit. Chaque drame engendre de merveilleuses situations.
Mais justement c'est bien là l'essentiel à mon sens et c'est d'ailleurs tout ce que j'attends d'une lecture , comment dire ? "border line"
Bon, il est l'heure de l'apéro entre voisin. Santé à toutes et à tous.
Tchin ! -
@Ragnar a dit dans Le poids des apparences :
Sinon j'ai connu un gars qui se rasait entièrement les sourcils. (y avait vraiment plus que la peau) Et bien c'était un vrai revulsifs pour moi au point de ne pas pouvoir le regarder.
Pourquoi ce rejet
Dans toutes les ethnies ou cultures, la non conformité au jugement social de la beauté entraîne au mieux moquerie, au pire exclusion.
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@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@Ragnar : très vrai, ce que tu dis.
Cependant, il y en a qui sont très peu exigeants envers eux-mêmes et beaucoup envers l'autre.
Contre la tyrannie de l'apparence, le ras le bol d'en souffrir finit parfois par amoindrir l'exigeance de la silhouette de rêve.
De toutes façons, maigres comme gros, on vieillit et les uns comme les autres constatent que malgré les efforts dans l'hygiène de vie,
la " beauté du diable " fout irrémédiablement le camp.
On ne peut être ce que l'on a été. Il y a un deuil à faire et ce n'est pas si facile à faire, c'est plus ou moins douloureux.
Les trentenaires n'en sont pas encore là, mais passé 50 ans, le problème commence à se poser.J'ai évoqué ça en parlant de la façon dont des femmes jugeaient leur jugement antérieur comme "jeune".
Pour continuer de se flatter et d'assurer leur estime d'eux-mêmes, d'elles-mêmes, beaucoup préfèrent parler de 'maturité' que de vieillissement, et attribuer leur 'ouverture' d'esprit à l'expérience etc. en réalité, il s'agit essentiellement d'un recadrage rarement volontaire en fonction des attentes trop longues, de l'injustice à ne pas obtenir ce qu'on croyait dû, de l'horloge qui tourne (je ne parle pas seulement de reproduction), etc. Ainsi s'acquiert, souvent assez douloureusement un certain réalisme. Et j'ai noté si souvent que les femmes y avaient plus de mal que les hommes. Kaufmann montre bien ça dans la femme seule et le prince charmant. Cette préférence pour la solitude plutôt que d'en rabattre sur les caractéristiques impératives du prince qui leur était promis par leurs représentations disneyisées (entre autre).Intéressant que même après certaines remises en cause des vingt dernières années, cela n'ait que peu changé. Comme le montre l'immense succès de 50 nuances de Grey : jeune homme beau, riche, puissant, et avec le petit côté sulfureux qu'il faut maintenant assumer pour être une femme à jour des évolutions des mœurs... (soumise mais avec assentiment contractualisé*)
** Nous avons là autant d'évolution des rapports de sexe ou de genre que d'affirmation progressive de la primauté contractuelle du droit coutumier anglo-saxon contre le droit romain, aussi bien par des pressions économiques (traités bilatéraux par exemple) que par du soft power culturel (contrats de diffusion des biens culturels, exportation de jugements sur l'autre ( reformulation de la race contre l'ethnie, radicalité queer sur le genre, etc.).*
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@leo a dit dans Le poids des apparences :
( Un remake de la belle et la bête romancé différemment ).
Coïncidence : ce livre colle à ce topic.Et retrouver sa beauté et sa jeunesse une fois embrassé (il ne faudrait tout de même pas déroger au fantasme de la lectrice : un homme beau, doux, mais bestial puissant et fort quand il faut ;), qu'elle seule peut apprivoiser...
Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans le mot que j'ai employé : différemment ?
Seul le début du livre est un remake, mais l'histoire est différente. Je n'en suis qu'à la p161 sur 332.
Je te dirai quand j'aurai fini si ce livre a nourri en moi un fantasme que je n'ai pas.
La seule chose qui me fait fantasmer, c'est qu'un homme ne soit pas psycho-rigide et aigri -
@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@leo a dit dans Le poids des apparences :
La seule chose qui me fait fantasmer, c'est qu'un homme ne soit pas psycho-rigide et aigri
C'est reparti pour les insultes qui n'en sont pas car seulement de l'humour... Le temps passe les forumeur-meuse-s non.
Tu n'as aucune attente ? ... si tu le dis
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@leo je ne vois pas pourquoi tu t'obstines à parler avec nous vu que tu mets systématiquement en doute les propos qui ne vont pas dans ton sens.
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@Mai-Tai Ou alors il ignore carrément certaines réponses
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@Mai-Tai
Pas systématiquement, et ce sont plutôt des doutes. Pourquoi ferais-je semblant d'être dupe ?C'est amusant comme tu es plus tolérante pour les insultes que pour les doutes... A quoi est-ce dû à ton avis ? A quelle type de solidarité ?
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@LeaPierce a dit dans Le poids des apparences :
@Mai-Tai Ou alors il ignore carrément certaines réponses
Ça m'arrive aussi, mais ne me dira-t-on pas alors que je ne suis pas attentif ?
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@leo Non. Ça arrive à tout le monde de ne pas voir un tag (le @). Encore plus quand le membre en question est actif sur des sujets à débats.