Oublions l'Asie, c'est trop loin et de toute façon y'a trop de moustiques
Je venais de gravir le sentier caillouteux et pentu qui me hissa sur les hauteurs du village, j'étais à 1300m environ. Accompagné tout le long par la musique des carillons des vaches et des petits ruisseaux qui eux tranquilles, descendaient, les petits malins !
Après 20 minutes d'un effort régulier j'étais en nage, sur la crête. Eclairé par la douce lumière de la pleine lune je pouvais deviner à des kilomètres la beauté de la nature quand l'homme ne vient pas y foutre son merdier. Il était 7h00 du matin, en hiver, il devait faire -5, mais je n'avais pas froid, la neige avait fondu mi février, et quelques vaillantes fleurettes annonçaient le printemps.
Le soleil, astre de toute vie, saluait ma présence, en redoublant de chaleur pour réanimer tout ce qui dormait, paralysé par le froid. Un moment de quiétude et de contemplation dans cette solitude et ce silence. Le bonheur c'est souvent très très simple à trouver. Un coq se mit à chanter, ...