Pensées d'un soir... D'un matin... D'une nuit
-
Seule
Dans la pénombre
Je marche prudemment
Je frolle les meubles
De la main
La violence de la lumière
Artificielle
Et si forte
Que tout est éteint encore
J avance dans le noir
A petits pas hésitants
Au bout du lit je tourne,
Je contourne celui ci
Sans manquer parfois
D y laisser un orteil.
La l obstacle est passé
J ouvre la porte doucement
Je longe le couloir
Arrive enfin devant le canapé
Et hop je m y installe
Plaid sur les pieds
Il est 3h du matinJe suis seule
-
Souvent la nuit
Souvent la nuit
Je fuis cette réalité
Je pars
Pour des destinations
Extraordinaire
Imaginaire
Me voilà en Amazonie.
Couverte d un simple pagne
Puis je répare
En Mongolie
Dans une yourte
Je me retrouve
Sur un kayak
Sur la lac Baïkal
A pied
Dans le parc de yellowstone
A cheval
Au Népal
En Thaïlande
Dans une crique
Sur une île perdue
A saigon
Chez un marchand de rue
Au souc
Au Maroc
Au sommet du Tibet
Dans la neige
A quatre pattes
Dans une rizière
Les pieds dans l eau
A Tahiti
Au-dessus du Gange
Sur une barque
Que le monde
Est vaste ....
Je ne suis jamais
Seule
Il m accompagne
Sourire aux lèvres
Puis me voilà
De retour
Dans mon canapé
Avec une furieuse
Envie de repartir
Faire le tour du monde -
@ayamé C'est parce que tu as été une louve alpha dans une autre vie
-
@music : bin me voilà démasquée...pas grave, j'assume .
-
Omicron, Oh micron, tout dans ton nom nous rappelle ta petite taille, et combien les pires menaces sont souvent invisibles, nanoparticules, micro dechets de plastique, PCB, roundup, radioactivité, etc... longue est la liste des tueurs invisibles, il faut tous les combattre.
Après Beta , Gamma, Delta et tous ces noms à vous dégouter de la Grèce, tu es celui qui est le plus mignon. Tu sembles résigner à cohabiter sans nous tuer désormais
Mais cela peut aller de mal en pi, si un autre lambda, mu par un iota de rancœur, revient à la charge, alors sur, nous finirons chez les Psi...
-
Sur les fleuves impassibles
Sur ce monde endormi
Sur cette terre aride
Dans les airsJ ecrierai ton nom
-
Hello les insomniaques !
-
j'ai fait un texte sur la nuit qui m'est venu comme ça, pile à l'instant mais j'ai trop honte
-
@ryujin
Il faut dormir la nuit.les filles ! -
@ryujin
Allez voyons partage.. -
@ryujin
Cetopic est fait pour écrire sans être critiquée
Alors ecris....ecris ......soulage ton esprit -
Je suis ukrainien, mais russe aussi, y a t il vraiment une différence ?
-
Si j avais du courage
Je partirais là bas
Je ne suis pro russe
Ni pro américaine
Un simple citoyenne
Européenne sûrement
Je me rappel l histoire
La où la seconde guerre
mondiale à commencée
Par l Allemagne qui envahit
La Pologne !
Je m étais jurée que si un jour
Je devais prendre position
Je le ferais
Nous y sommes.......
Et j en ai perdue le sommeil
Avec mes petits bras
Antimilitariste
Je ne sais comment faire
Regarder le combat à la télé
Commenter sans rien faire
J en suis bouleversée
Al heure ou je parle
D autres ont pris
Les armes
Et moi
Indirectement
Je reste sans rien faire
Quelle image
Vais je donner
A mon fils -
Pour l'Ukraine
"...Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom..."Quand on a lu Eluard on n'ose plus faire d'écrits sur toi chère Liberté.
Pourtant quand des vents mauvais soufflent à nouveau sur une Humanité sans défense.
Quand la Barbarie est de retour, si tant est qu'elle ait jamais disparue.Il faut bien hurler à nouveau LIBERTÉ !!
-
Le vent s'engouffre et fait claquer les portes dans cette vieille baraque.
Si bien que maintenant elles sont toutes fermer. Il va falloir les rouvrir une par une pour fermer les fenêtres.
Je suis le vent, les portes sont frontières, les fenêtres les gouvernements... -
l y a ce château inscrit dans ma mémoire
Un château pas vraiment
Un jolie pavillon de chasse
D un autre temps
Enfant
J y allais
Avec toute ma famille
Non pas en tant
Qu invités
Mais que domestiques
Des petites mains
Qui chaque saison
Frottaient nettoyaient
Remettaient en ordre
Avant l arrivée
Des châtelains
Voila que cette vaste demeure
Devenait mon palais
J etais Cendrillon
Et je me rêvais princesse.....Du haut de mes 8 ans
Je regardais
Cette demeure
Pourtant secondaire
Comme un joyau
J en ai des souvenirs
Bien précisL entrée était si vaste
Si lumineuse
Une fois les volets ouverts
Et que dire du reste
De la demeure
Tout était beau
Assortis
Scintillant
Une fois l argenterie nettoyéeDu vaste escalier
Pareil au grand palais
Une tenture moyenâgeuse
Un peu passée de mode
Et plus d une grande fraîcheur
TrônaitUn chevalier une chasse à cour
Je me souviens
Plus exactement
Juste du sentiment
Qui s en dégageait
Et de la poussière
Qu elle retenait
Dans ses fibresUn autre temps
Avait existé
Il y a fort longtemps
Fait de noblesse
Et de bravoure
Et d amour
CourtoisLes jardins a la française
Bordés de buis
Etaient divins
Comme tout dans la maison
Des fleurs ornaient
Les vases
Que j avais cueillieUn doux parfum
Émanait
Des différentes pièces
Comme de l ensemble
De la maison
Celui du savon noir
Et De la cire
Utilisée pour les meubles -
Nuit d hiver en montagne
Souvenirs lointains
Des nuits d hivers
Dans mon jura
Tout commençait ,
Par un vent fortement
Soutenu ,
Qui souffrait
Et faisait tambouriner
Les volets
Il s engoufrait partout .
Le simple vitrage
N empechait pas son passage .
Alors de lourd rideau
De velours colorés
Attenueaient celui-ci.
Tout était conçu,
Pour limiter la perte
De chaleur .
Une vaste cheminée
Trônait
Dans le salon .
Le bois était constant
Nuit et jour.
De maigres radiateurs
Assuraient,
Le relais,
Dans les chambres.
La nuit était de cristal :
Froide souvent parsemée,
D un épais manteau blanc.
Alors les bruits extérieurs,
Etaient plus feutrés
Voir inexistants.
Tout aspirait
Au sommeil profond.
Caché au fond du lit
Sous un épais duvet
La maison endormie,
Attendait le levé du jour -
Les monstres qui sont sous ton lit?
Mais ceux là sont dans ta tête ma chérie.
Les vrais monstres, ceux dont tu dois te méfier
Nous ressemblent
Ils sont dans la rue... espérons les éviter -
J ai
Rêvé
De lui ,
Assis sur le perron ,
Dans cette nuit noire
Le visage entre ses mains .
Plus je m approchais,
Plus son corps
Disparaissait.
Telle une ombre ,
Qui s'évapore avec le soleil.
Midi à sonné
Au clocher ,
Sans que je puisse,
Le prendre dans mes bras .
Et Le consoler ,de la rudesse du monde .
Cent fois ,le vent m a bercé ,
Cent fois le soleil, m a brûlé.
Sans que jamais,
Je ne puisse ,
M en approcher.
Il est-ce fantasme,
Il est ce fantôme......
Il est un tout ,
Une entité,
Et un nom que je fredonne.
Parfois je crois ,
Le reconnaître
Chez d autres.
Mais nul n a son parfum.
Nul n a sa verbe.
Alors je pleure ,
Sans fin
Essuyant mes larmes,
A grande gorgée
D eau de vie.
Sans jamais réussir,
A me désaltérer -
Une fois ma colère déposée me voilà toute ragaillardie
Oufffffffff ça fait du bien