Décris-moi un mouton
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ELLE VOIT DES LUTINS PARTOUT Petit conte D'érotic-Fantasy
-" Tous les DIMANCHEs, il me VISITE, ce petit être parasite
Arborant des couleurs VOYANTEs, surgissant de la FORET qu'il hante
Dans mon lit, il me paralyse, mes sous vêtements se volatilisent
Il joue avec mes seins, me caresse le bas des reins
Je suis au BORD de la folie, la FRONTIERE est elle franchie ?
Pourquoi il me lutine ?, J'en appel à la médecine
Est-ce bien REEL, docteur ? "
-" Le dimanche, pas de consultation, mais pour vous je ferais une exception
Dénudez vous, allongez-vous "
Quel sera le diagnostique coquin, du TALENTUEUX Docteur S. LUTIN ? -
@ToTeM : excellent , j'adore .
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@ToTeM oulalala ! caliente ! Génial , Surprenant, et marrant .
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@Kachina Il me vient de ses idées parfois...
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@ToTeM j'avoue que ça sort des sentiers battus et j'aime beaucoup
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@Kachina en fait toutes les options que j'avais imaginées étaient déjà prises par ceux qui m'ont précédés alors...
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@ToTeM Franchement tu as trop bien fait ! Remercie ta muse ! La mienne fait encore la gueule !
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@Kachina elle est peut être occupée avec le lutin
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@ToTeM alors on est pas sorti de l'auberge
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@ToTeM
excellent ! vraiment ! bravo ! -
Un dimanche pas comme les autres.
Audun, vous vous rappelez ? Le troll qui habite dans la forêt de sapins qui surplombe les tremplins de Lillehammer...
Audun, donc, est en voyage d'études en France.
Les frontières n'existent pas dans le monde des légendes.Et ne croyez pas que les lutins vivent sur leurs acquis, ils sont très curieux. Surtout curieux de légendes lointaines. Et quoi de plus motivant que d'assister, en ce dimanche, à l'assemblée annuelle des korrigans dans la forêt de Paimpont ?
S'y retrouvent des ozegans, des poulpiquets, des kérions, des kormandons et autres peuplades de tout l'ouest de ce pays.Azral, le plus âgé des korrigans, venu de Tréhoranteuc, raconte la légende de Gwenlig et Maêllig :
*"Nés tous deux le matin de Lugnasad, ils avaient grandi auprès de parents bienveillants. Les deux frères étaient aussi différents qu'il est possible de l'être chez les korrigans. Gwenlig était paresseux et moqueur, tandis que Maêllig était serviable et délicat.
Un matin, avant le lever du jour, tous deux assis sur un rocher au bord de la route, arrive une grand-mère toute voutée, qui avançait à l'aide d'une canne biscornue.- regarde, Maëllig ! une horrible petite vieille toute bossue vient vers nous !
- Sois gentil, Gwenlig, ne parle pas comme ça ! allons lui demander si elle a besoin d'aide; son baluchon me parait trop lourd pour elle.
- On perdrait notre temps ! et puis, le jour va se lever, il est temps pour nous d'aller nous coucher.
- Tu dormiras plus longtemps ce soir, Gwenlig, allons la voir.
(Vous vous rappelez ? les korrigans vivent la nuit).
La conversation s'engage et la vieille dame leur explique qu'elle est voyante et que son don, bien réel, ne peut servir que pour les autres, pas pour elle. Or elle ignore si elle sera à l'heure au château du domaine voisin, où elle a été conviée pour dire la bonne aventure. - Oh, mais vous avez encore beaucoup de route à faire, c'est très loin d'ici ! Mais, nous aussi, nous avons des pouvoirs, grand-mère, et nous pouvons vous aider. Nous avons également de talentueux menuisiers qui peuvent vous fabriquer une cariole. On y attèlera un cerf et vous pourrez ainsi rejoindre le château très rapidement.
- vous êtes bien petits pour me promettre de telles choses, dit la grand-mère !
- C'est grâce à nos dons que nous arriverons, n'ayez crainte ! Nous pouvons travailler dix fois plus vite que les humains.
Pendant cet échange, Gwenlig, grognait, boudait et se frottait les yeux. - Allez, gwenlig, va prévenir les ouvriers à l'atelier, ils ont du pain sur la planche.
- non, vas-y, toi, je suis fatigué, je veux aller me coucher. et puis j'ai mal aux pieds.
- Bon, tant pis, je vais me débrouiller. Grand-mère, venez avec moi jusqu'à l'atelier.
Gwenlig partit se coucher, et nous retrouvons Maëllig qui installe la grand-mère sur la cariole. Son baluchon est fixé solidement. - Vous voilà sur le départ, faites une bonne route, dit le petit korrigan.
- Mon cher Maëllig, je ne sais comment vous remercier tous, pour cette aide inespérée. Merci à vous, menuisiers talentueux, merci à toi pour ton bon coeur.
Mais j'ai oublié de te dire une chose... Je possède un autre don : celui
d'exaucer un voeu. - oh, grand-mère, je ne sais pas quoi vous dire. Je n'ai besoin de rien.
Dépêchez-vous de partir pour votre rendez-vous, et repassez nous voir au retour. - Je suis d'accord, alors à ce soir, au même endroit.
La journée passe, Maëllig et gwenlig arrivent au rocher, sur le bord de la route. Mais quelle surprise !
La cariole attelée au cerf est bien là, mais personne aux alentours.
En approchant de l'animal, Gwenlig voit un ruban qui flotte au vent. Il le détache. Il y a des inscriptions. - Tiens, Maêllig, tu sais que, moi, je ne sais pas lire...
- A qui la faute, Gwenlig ? tu ne veux jamais faire d'effort...
Et Maêllig déchiffre le message à voix haute :
" Je suis arrivée à temps pour le rendez-vous au château, et c'est grâce à toi, Maêllig. Mille mercis. Pour te récompenser, je t'accorde le pouvoir de porter bonheur à toute personne que tu croiseras".
Tout l'auditoire applaudit Azral !
Audun est satisfait : cette légende ajoutée à celles recueillies ces derniers temps fera la joie des trolls de Lillehammer à la veillée cet hiver.
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@agathe Ca valait le coup d'attendre . Tu nous as bien fait voyager aux pays des korrigans !
Super !Rholalalala ! Ne reste plus que moi mais, hélas, suis obligée de remettre à demain ce que j'ai commencé . Ce soir j'ai pas piscine, mais cuisine .
à +++ Bonne soirée les plumes.
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@Kachina
hummm ça sent déjà bon d'ici ! lol
je file aussi faire un gâteau... -
@agathe
Ben bravo c'est très documenté. C'est inspiré d'une vraie légende ?
Le conte est bon, vive les Bretons -
@ToTeM
pas du tout... mais nous sommes allés en Norvège il y a quelques années et je me suis intéressée aux trolls
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Il n’y a pas de frontières entre la réalité et l’imagination parce qu’il est dit que le réel dépasse toujours ce que l’on peut imaginer.
Cette histoire aurait pu demeurer rigole sans jamais déborder de son lit de limon pour inonder les champs. Mais le vent la présente à sa manière.Assis sur le bord d’une grosse pierre, certainement placée là par un amateur d’ombre sous un arbre millénaire, Gustave, contemple , entend voler des moineaux colorés. C’est l’endroit de la forêt le plus paisible , peu fréquenté par des hommes occupés à satisfaire leurs désirs et à assouvir leurs haines. Le vent siffle , couvre la voix des lutins moqueurs qui chuchotent dans les buissons . Ils aiment bien raconter des histoires dont peu savent distinguer, les mots vagues et confus.. Gustave, lui, sait.
En ce dimanche soir , tandis que , plus loin, chacun s’apprête à fêter l’arrivée d’un enfant prodige, lui, attend celle que tout le monde fuit au village , tant elle a mauvaise réputation, celle qui inquiète, sème la terreur. Celle qui, ce soir, lui a donné rendez-vous.
Il a même osé rire au nez de cette voyante, soi disante talentueuse, lorsqu’elle a cru bon de le mettre en garde en lui rappelant que le Diable aime se déguiser en ange et que les serpents changent de peau mais jamais de nature. Foutaises !
Que lui importe d’avoir croisé le regard si doux de ce « monstre »comme ils disent ! Que lui importe de s’être fait dérober son âme, lui qui l’avait ,de toutes façons , vendue au Diable depuis longtemps .
Elle avait piqué son cœur telle une épine . Son image, proliférait dans son esprit , telle une mauvaise herbe impossible à déraciner. Son regard, lui avait depuis procuré une paix intérieure inexplicable.
"On se reverra, lui avait-elle promis, dans un autre monde, car c’est notre destinée Et la lumière naitra de la nuit. "
Le brouillard vient d’envelopper la vallée. Dans les yeux de Gustave, scintillent les écailles de la Vouivre …..
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@Kachina
Un beau conte !nous sommes gâtés cette semaine encore avec des plumes qui nous ont ravis.
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Bonsoir les Plumes
Avant de relancer, je voudrais partager avec vous un poème qui s'associe au post de plume @agathe et surtout parce qu'il vous va si bien . Merci encore une fois d'être là !
Louange à la La plume Je suis une plume, je suis La plume,
Celle qui brille, si sublime, si subtile dans la brume,
La culture qui structure en musique le futur.Je suis une plume, je suis La plume,
Et même si j’ai perdu d’aventures quelques-unes,
Subjugué l’amertume, parfumées quelques prunes,
Je suis sûr qu’il suffit d’en avoir seulement une
Pour toucher la beauté de l’éclair de la lune.Je suis une plume, je suis La plume,
Le bonheur dans ces vers et la paix dans l’enclume,
Telle une flamme qui rallume l’étincelle
D’une humaine plénitude.Je suis une plume, nous sommes La plume,
L’écriture est magique si une foi dans nos rêves est coutume.
Donc « faisons Un, faisons Plume, jusqu’au bout de la Lune ».Je suis une plume, nous sommes La plume,
Chers amis, bienvenue, notre cœur révélera notre plus
Belle fortune entre progéniture et nos projets futurs,
Car, au final, des étoiles qui scintillent sur la dune,
J’en conclus que notre âme est commune.Auteur : Vincent Avanzil
°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0°0° Allez ! Préparons la valise , n'y mettons que des mots pour voyager encore plus loin . Ce sera le mien.
A vous :
@ayamé @agathe @Artelise @Music @ytica @cupide @ToTeMBelle fin de soirée ! à demain pour un embarquement immédiat.
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Je vous propose le mot vent.
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@Kachina
je m'installe dans ton vaisseau,
mais je peux changer de place
si quelqu'un veut ce siège près du hublot
vaisseau qui sera le mot que je propose pour cette semaine.