Avez-vous eu ou vécu avec des animaux ?
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@Marcel a dit dans Avez-vous eu ou vécu avec des animaux ? :
Franchement, je vous envie ! J'adorerais dans ma vie n'avoir que mon clebs à chouiner !
mais qui te dis que ce sont nos seules peines, nos seuls deuils ?
J'ai pleuré la perte de mon chien (que j'avais adopté pour le sortir d'une situation ou sa vie même était en danger et pour cette unique raison) autant que celle de mon père.
Que se soit un sentiment qui dépasse certaines personnes, je veux bien l'admettre. Tout ce qu'on demande, c'est un peu de respect pour nos ressentis et nos émotions. -
Au décès de ma mère, mon père s'est retrouvé seul avec leur chienne. J'ai bien vu combien cette présence et cette affection mutuelle lui avaient évité de sombrer.
J'ai dit: " je ne pourrai pas vivre sans chien ". C'est une image. Bien sûr que je pourrais vivre sans, mais je ne serais pas complètement épanouie : avec nos enfants ( par ex ), on ne vit pas H24 avec eux, avec un animal de compagnie oui. Sans doute c'est parce que je ne sais pas ce qu'est une vie sans chien depuis ma naissance, mes parents en ont toujours eu un, que le fait d'en avoir un, membre à part entière de la famille, est pour moi une évidence. -
@Marcel C'est dommage de considérer que les personnes tristes pour la perte de leur animal n'ont que cette peine à gérer. C'est faux qui plus est et c'est vraiment très réducteur. Je comprend difficilement comment on peut en arriver à cette conclusion sans avoir d'infos sur les vies des gens avec qui tu interagis sur une plateforme virtuelle. Et comparer l'adoption d'un animal à celle d'un enfant c'est un non-sens complet.
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@Marcel a dit dans Avez-vous eu ou vécu avec des animaux ? :
@Mnemmeth ouais c'est terrible les problèmes des occidentaux. Ils adoptent
des enfantsdes animaux, et un jour cesenfantsanimaux meurent. Et c'est la mort du petit cheval, on est au bout, on attend que tout le monde pleure.
La honte sur moi, franchement, de trouver qu'on en fait trop.
et toi tu en fait nettement trop dans l'autre sens, au mepris des douleurs des autres personnes...
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@Mayhem j'ai jamais dit ça... Mais ça m'agace en fait ce surinvestissement affectif sur les animaux.
Ils n'ont pas demandé à être une béquille affective.
Lorsqu'ils meurent ils n'ont pas à laisser un vide abyssal derrière eux. Ou alors c'est un problème de la personne, et ça personne ne le dit. -
Marcel, je vois que l'empathie ce n'est vraiment pas ton truc. Après tout pourquoi pas à chacun sa sensibilité. Par contre la façon dont tu t'adresses aux gens est clairement discutable non?
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@Chloé je vois surtout que je ne brosse pas dans le sens du poil...
C'est pas grave, j'ai l'habitude !
Je maintiens que tout ça, c'est un problème d'Occidental en déficit affectif. Un chien n'a pas à être votre béquille, au point que s'il part vous êtes perdu (limite, votre maman décède, on n'en entend pas autant parler. Et c'est moi la vilaine ) -
Aimer un animal n'est pas forcément s'en servir comme béquille voyons ! Ou alors tu penses qu'aimer sa famille ou ses amis cela sert aussi de béquille? L'amour se ressent et ne se commande pas. Pas plus que la peine que l'on ressent lors d'un décès. Tu compares des choses incomparables c'est ça le problème.
Je comprends que tu ne ressentes pas la même chose que nous mais ce n'est pas une raison pour condamner des sentiments différents des tiens. Un peu de tolérance ne nuit jamais tu sais. -
@Chloé : en fait, quelqu'un qui n'a pas vécu la même expérience qu'un autre ne peut pas comprendre son ressenti. Idem avec ceux qui ont un chien, mais qui n'ont pas avec lui une relation très intime.
Comme dit l'adage : " on ne peut ( bien ) comprendre que ce que l'on a vécu soi-même ". -
@Marcel moi je te demanderai bien qu'est-ce qui te dérange dans ce que tu appelle du "surinvestissement" ?
Et pour le coup si, je le dis, si une personne ne se remet pas de la mort de son animal c'est qu'effectivement il y a un souci. Mais là on est sur la santé mentale, et tes propos sont jugeant. Si je comprend le fond la forme est compliqué à lire et assez violente. Pour autant comme je l'ai déjà dis les animaux prennent de plus en place dans nos vie et nos considération, de plus en plus de gens font le choix du respect de l'animal et de son bien être (par le veganisme par exemple) et il y a même des avocats qui sont spécialisé dans le droit des animaux. Je considère les animaux comme mes égaux, je veux leur bien être, si ça c'est du "surinvestissement" pour toi alors pose toi des questions. Je ne vois pas en quoi le respect du vivant est extrême. -
@Marcel Tu tiendrais ce genre de propos aux personnes SDF qui n'ont que leur chien dans la rue ?
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Vous savez quoi : on va dire que je suis la méchante insensible.
Complaisez-vous dans votre amour pour votre compagnon à 4 pattes, qu'il vous apporte le maximum de joie et le minimum de peine le jour où il s'en va.
Voilaaaa -
@Marcel : à se complaire dans notre amour pour notre compagnon, on ne fait de mal à personne et je comprends mal que ça puisse agacer. Le jour où il s'en va, la peine ne peut jamais être minimum, mais je te rassure : pour l'avoir vécu plusieurs fois, on s'en remet .
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Je sais pas si le concept de béquille affective est vraiment une bonne chose de base. Même avec un(e) humain(e)... Bonjour la charge pour l'objet de son affection!
Est ce que c'est pareil que de la dépendance affective d'ailleurs ?
Il y a des animaux thérapeutiques qui sont éduqués pour ça mais je ne sais pas si c'est bien bon pour eux. Je parle pas des chiens d'assistance. C'est autre chose je dirais
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@Hilda-Van-Holp : le chien quant à lui est naturellement dépendant affectif. A nous de ne pas l'entretenir à outrance afin que cela ne tourne pas en névrose car oui, les chiens aussi peuvent souffrir de névrose.
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@ayamé ah oui tout a fait. Je crois qu'il n'y a pas plus dépendant affectif qu'un toutou. Si tu pars une heure il a l'impression que ça fait une semaine
A l'inverse j'ai lu que des chats avaient pété les plombs quand leurs humains étaient tout le temps chez eux durant la pandémie.
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@Hilda-Van-Holp : le chat a besoin qu'on respecte ses moments de solitude. Si on veut le câliner alors qu'il n'en a pas envie, il le vit comme du harcèlement. J'ai aussi une chatte et je respecte ce trait de caractère.
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@ayamé après les animaux on les accepte tels qu'ils sont. Ils peuvent être éduqués (et encore pas tous) mais ils ont leurs spécificités et leur caractère. On ne peut pas raisonnablement leur tenir rigueur de grand chose étant donné qu'ils n'ont pas de libre arbitre.
Par contre je reconnais qu'un humain qui se sert d'un animal ou d'un humain comme béquille affective ça me laisse perplexe. Et je sais pas si c'est une bonne chose.
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@Hilda-Van-Holp a dit dans Avez-vous eu ou vécu avec des animaux ? :
Par contre je reconnais qu'un humain qui se sert d'un animal ou d'un humain comme béquille affective ça me laisse perplexe. Et je sais pas si c'est une bonne chose.
c'est quoi utiliser un animal ou un humain comme béquille affective ?
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@Artelise je dirais que c'est porter tous ses espoirs, son amour et son affection sur une unique personne/un unique animal. C'est déséquilibré et ça met une charge sur l'humain ou l'animal qui est énorme. Quand on aime vraiment on fait pas ça je pense. Le but c'est que l'autre aie la vie la plus douce possible. Ainsi que soi même évidemment.
Enfin quand on aime vraiment et qu'on a (encore) toutes ses facultés.