Navigation

    • Register
    • Login
    • Search
    • Recent
    • Tags
    • Users
    • Groups
    1. Home
    2. Artelise
    • Profile
    • Following 0
    • Followers 0
    • Topics 8
    • Posts 517
    • Best 309
    • Groups 2

    Artelise

    @Artelise

    Mère au foyer. ;)

    858
    Reputation
    121
    Profile views
    517
    Posts
    0
    Followers
    0
    Following
    Joined Last Online
    Location Graz Age 47

    Artelise Follow
    Les Plumes Gamer

    Best posts made by Artelise

    • Artelise - Introduction.

      Bien le bonjour à toutes et tous !

      Comme le veut la coutume, je viens me présenter brièvement à la communauté afin d'établir un premier contact et vous donner une idée de la personne à qui vous avez à faire.

      Je suis une française, mariée et mère de deux enfants.
      Depuis plusieurs années maintenant, nous vivons en Autriche car c'est là que mon époux a trouvé un poste correspondant à ses compétences en tant que Dr ès Micro-informatique.
      Mes enfants ont 15 et 13 ans. Vous les connaitrez sous les pseudos : Salimarth, pour mon ainé, et Capuqueen pour ma cadette.

      Mes loisirs sont essentiellement regroupés autours des jeux vidéo (Diablo III, Civ VI, Xenoblade, Pokemon, Hearthstone), mais pas uniquement. J'aime également les jeux de société (Citadelle, Carcassonne, 6 qui prend, belote, Scotland Yard, Kerala, Cluedo, trivial pursuit...). Enfin, j'aime m'occuper les mains en réalisant des châles au crochet. Je m'adonne parfois, avec un certain talent, à la photographie.
      Au niveau des films et des séries, j'ai tendance à privilégier les films d'action (j'adore les Marvel) et les séries fantastiques (attention, pas horrifiques !) et la science fiction.
      Mes lectures de prédilection concernent les mêmes domaines : fantasy, science fantasy, Science fiction.

      J'aime parler de sciences, de nouvelles technologies, de cultures, de voyages...

      Ma famille et moi-même aimons voyager. Notre destination préférée étant l’Écosse.

      Ma langue maternelle est le français, mais je pratique également un assez bon niveau d'anglais (même si je manque cruellement de pratique) et un niveau correct d'allemand (même si mon côté perfectionniste à tendance à me faire penser que je pourrais toujours faire mieux).

      Ma famille a également une particularité que j'aimerais dès maintenant partager avec vous car cela pourrait influer sur ma façon de m'exprimer parfois un peu directe : Mes enfants sont tous deux dans le spectre de l'autisme (Type Asperger) et les psy de mes enfants me soupçonnent fortement de faire également partie du spectre.

      Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas !

      posted in Présentations
      Artelise
      Artelise
    • RE: Société d’Appréciation des Nuages de PopcornFr

      Hop, je viens agrémenter la collection avec quelques clichés de mon cru:

      nuages_03.jpg

      nuages_02.jpg

      nuages_01.jpg

      kilafe_1226.jpg

      kilafe_1208.jpg

      kilafe_873_02.jpg

      kilafe_735.jpg

      posted in Écologie - Nature
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Et hop !
      ma compo.
      Curieusement, c'est le mot que j'ai proposé que j'ai eu le plus de mal à placer.. lol.

      Thème : souvenir
      Mots à placer : ambulance ; glisser ; oubli ; couloir ; inexorablement ; champs ; décalé.e

      « Vous savez, les gens évoquent parfois une sorte de couloir blanc et lumineux », commença-t-elle avant de laisser à nouveau le silence s’installer. Comment pouvait-elle expliquer, quels mots pourraient bien exprimer ce qu’elle avait ressenti ?

      En face d’elle, la psychologue l’observait avec patience. Elle avait cessé de prendre des notes, désireuse de respecter l’introspection de sa patiente.

      « C’était très étrange vous savez, reprit-elle. Une seconde auparavant, j’avais conscience d’être dans l’ambulance. J’avais mal, j’avais peur. Et puis, brusquement, je me suis senti… glisser. Comme emportée par… un courant d’air chaud.

      Chantal releva la tête, brièvement et croisa le regard de sa psychologue un instant.

      « J’ai pratiqué le parapente, vous savez, précisa-t-elle. Et ce que j’ai ressenti, à ce moment-là, c’était finalement très similaire. La légèreté soudaine, le sentiment de liberté… »

      Son regard se fit à nouveau trouble et douloureux. Elle finit sa phrase presque dans un murmure :

      « … le harnais et la voile en moins. »

      De nouveau, le silence. Et puis, après avoir laissé échapper un long soupir, elle reprit :
      « Je sais que ça n’a duré qu’une poignée de seconde. On me l’a dit. Mais, moi, j’ai eu l’impression de glisser dans l’oubli, inexorablement, durant une éternité. Une longue glissade, dans une sorte de vide grisâtre, un tunnel insondable avec, au bout, un point lumineux. Mais ce n’était pas totalement blanc. Il y avait des touches de couleurs. Du vert, du bleu, du rouge, beaucoup de rouge…

      Une nouvelle fois, comme une sorte d’illumination, une sorte d’évidence, elle finit par trouver ses mots.

      « On aurait dit le tableau du champ coquelicots de Van Gogh » affirma-t-elle. « Mais vu de loin. »

      Elle sourit à cette petite touche d’humour et la psychologue lui rendit son sourire.
      Le silence s’éternisa un peu, alors la psychologue finit par lui poser une question.

      « Vous aviez envie d’aller dans ce tableau ? »

      Chantal fronça les sourcils et secoua la tête.

      « Un instant, juste un très bref instant. Mais je me sentais comme décalée, comme si je n’étais pas entrée en phase, comme si le moment n’était pas encore venu. »

      Dans un soupir retenu, des larmes perlant à ses paupières, la voix à la limite de se briser, elle expliqua :
      « J’ai des enfants, vous savez. Ils ont besoin de moi. »

      Elle releva soudain la tête et redressa les épaules, déterminée, presque dans une attitude de défi.
      Alors, la psychologue comprit. Elle sut comment le cœur de cette femme alors en arrêt total avait fini par se remettre à battre avant même que les ambulanciers ait eu le temps de mettre la main sur le défibrillateur.

      van-gogh-champ-de-coquelicots.jpg

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Mots à placer : Phare – oublier – Infini – (frontière) - exotique
      thème : le bout du monde.

      N.d.a (ça le fait, hein.. 😄 ) ces mots me donnent l'occasion d'écrire une suite à :

      Il n’avait pas 15 ans, le jour où il avait décidé qu’il ferait, coûte que coûte, partie de l’aventure. Ce qui était parfaitement déraisonnable, inconscient, voire, contre-intuitif. Et pourtant, il voulait en être.
      Tout allait nettement mieux sur terre pourtant. Il faisait partie de cette génération qui profiterait enfin des efforts des trois générations qui l’avait précédé. Non pas qu’il se montrait ingrat envers ceux qui, après avoir survécu à la pandémie, à la guerre, puis au grand cataclysme économique, s’étaient donnés la peine de tout reconstruire, tout remodeler et tout repenser. Le rêve ultime d’une seule nation mondiale enfin unie était même à portée de main. Oui, le monde allait mieux. Même la nature semblait enfin s’être calmée et avoir retrouvé un certain équilibre. L’humanité, après avoir tant peiné pour ne pas franchir le point de non-retour et après s’être imposée tant de contraintes pour revenir à une certaine harmonie écologique, allait enfin pouvoir penser à vivre pleinement plutôt que simplement survivre.
      Dans ce nouveau contexte, le projet avait bien failli être purement et simplement abandonné. La motivation d’un nouvel horizon s’étant peu à peu estompé jusqu’à presque disparaitre. Le monde avait à ce point été changé que l’inconnu, disait-on, n’était plus au-delà de notre système solaire, mais bien de nouveau devant soi, sur cette terre remodelée, au sein de cette humanité métamorphosée.
      Le truc, c’est qu’il n’y croyait pas. Il était convaincu que tout finirait par imploser. Dans leur quête humanitariste d’une bonne entente universelle, les hommes avaient fini par s’imposer des contraintes trop lourdes, trop pesantes, trop liberticides. Ils avaient oublié l’essentiel : le respect de soi et des autres. A force de s’imposer un contrôle de soi extrême dans le but d’atteindre à la diplomatie ultime, ils en étaient presque venus à rayer le mot "émotion" de leur vocabulaire. Or, l’homme n’était pas fait pour vivre ainsi, sans jamais ressentir d’autre vertige que le malaise vagal.
      Oui, en vérité, il en était convaincu l’humanité ne s’était pas métamorphosée. Elle s’était simplement déguisée et il savait que le jour où les masques tomberaient, tout partirait à nouveau à vau-l’eau. Il avait déjà vu les prémices de l’effondrement qu’il pressentait proche. Une bouche pincée par la critique, ici ; un sourcil froncé et désapprobateur, là… des détails sans doute, à peine perceptibles parfois. Des indices clairs pourtant que la nouvelle humanité était d’ores été déjà sur le point d’exploser… une fois encore.
      Heureusement, il n’était pas le seul à croire que le projet « NovaSun » valait la peine d’être mené à terme. Il avait fallu batailler ferme pour obtenir les derniers financements et convaincre que l’énorme investissement qu’il représentait ne pouvait tout simplement pas être mis de côté. Trop avait déjà été mis en œuvre, trop d’argent avait déjà été impliqué. Des hommes et des femmes, scientifiques, ingénieurs, médecins, psychologues, agronomes et tant d’autres avaient consacré leurs vies entières, leurs existences même pour voir un jour leurs descendants accéder enfin définitivement aux étoiles.
      Il n’était pas de ceux-là. Aucun de ses aïeux n’avait travaillé sur le projet, ni de loin, ni de près. Mais puisque ceux à qui étaient destinées les places disponibles à l’origine avaient finalement décidé d’un autre chemin, un recrutement avait été organisé. Il s’était présenté, convaincu que son profil ne conviendrait pas. Trop svelte, trop petit, trop sujet aux maladies. Et pourtant, il avait été sélectionné. Avec tous les autres postulants. Et encore c’était à peine suffisant, semblait-il.
      Et c’est ainsi qu’il était parti. Il avait bien senti que ni son père, ni sa mère, ni personne de son entourage ne partageait son enthousiasme, loin de là. Mais puisque dans cette société convertie il était inconcevable de contredire quelqu’un, on l’avait laissé faire. Et c’est ainsi qu’à l’âge de 17 ans, à peine à adulte, il avait embarqué pour un voyage intersidéral en direction d’un nouveau soleil – une naine rouge – et vers cette exoplanète qu’on avait baptisé Ross-128b ; à bord dans un vaisseau doté d’une technologie à propulsion ionique censé leur faire franchir en quelques décennies, les 11 années lumières qui les séparaient de leur destination, pendant qu’ils seraient plongées dans un sommeil artificiel grâce à une technique de cryogénisation tout juste considérée comme viable.

      Planté derrière l’épais et unique hublot du tout premier vaisseau interstellaire terrien, il regardait s’approcher l’exotique étoile qui dominait leur système de destination. Le rayonnement rouge donnait l’impression d’un éternel coucher de soleil et avait un petit côté lugubre, sombre et menaçant. Pourtant, l’étoile brillait enfin bel et bien devant eux, tel un phare dans la nuit.
      Une nuit qui avait été bien longue en vérité et d’autant plus terrible que tout le monde ne s’en était pas sorti. Combien étaient-ils au départ ? Il l’ignorait. Il n’avait pas cherché à compter ; il n’avait pas songé à demander. Ils avaient été très nombreux, toutefois, à crier joyeusement et à l’unisson la célèbre devise de leur projet.
      « Vers l’Infini et au-delà ! »
      Les mots résonnaient encore dans son esprit.
      L’infini… l’avait-il atteint ? D’une certaine manière, peut-être ; d’un certain point de vue.
      Et il s’en serait pleinement réjoui si tant des autres n’avaient pas rejoint, au cours du voyage et d’une façon souvent très prématurée, l’Au-delà.
      Une nouvelle fois submergé par l’émotion, Kesley prit une profonde inspiration, tentant de réprimer des larmes qu’il ne comprenait pas. Ils ne les connaissaient pas, ces gens. Ils étaient des étrangers lorsqu’il avait embarqué et l’étaient toujours lorsqu’ils avaient tous rejoint leurs nacelles cryogéniques, juste après le décollage. Et pourtant, quelque chose en lui pleurait leur perte comme s’ils avaient été de sa propre famille. Il pleurait donc à chaudes larmes ces gens décédés avant d’avoir concrétisé leur rêve ; son rêve.

      Et c’était peut-être cela qui expliquait tout. Cela n’avait duré qu’un cours instant. Quelque minutes, tout au plus. Mais il avait bien partagé ces quelques instants magiques d’exaltation intense lorsque le commandant de bord avait annoncé qu’ils avaient enfin quitté la zone d’attraction terrestre et qu’ils s’élançaient enfin en direction de Ross-128b, affectueusement et plus simplement désormais surnommée « Rossy ». Comment oublier cette allégresse, ces exclamations passionnées, ces émotions intenses qu’il avait partagé avec ces gens qu’il ne connaissait pas certes, mais qui avaient au cœur le même espoir que lui ?

      Kesley soupira et passa une main ridée sur son visage. Il essuya ses larmes et rouvrit les yeux. Il s’apprêtait, avec les quelques rares survivants, à franchir une nouvelle frontière et il ne voulait pas rater le spectacle.

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Émotions - Hasard - Déception - Improbable (thème : rencontre)

      Le hasard avait plutôt bien fait les choses lorsqu’elle avait choisi de s’inscrire sur ce forum-là plutôt que tout autre. Elle n’était pourtant pas issue de la filière scientifique. Elle se demandait même souvent ce qu’une littéraire comme elle pouvait bien faire sur le forum officiel du magazine Science&Vie, à trainer ses basques virtuelles au milieu de sujets concernant la physique, l’astronomie ou encore – voire pire ! – les mathématiques.
      Mais en réalité, elle avait toujours eu cette soif d’apprendre et ce besoin de comprendre comment le monde pouvait bien fonctionner. Sa présence en ces lieux n’était donc pas si improbable qu’il y paraissait à première vue.

      D’autant moins que, curieusement, elle s’était surprise à comprendre ce dont les autres parlaient. Il suffisait, souvent, que ce soit bien expliqué. Or, justement, ses commentaires, à lui, étaient souvent plus clairs que ceux des autres. Il faut dire que, contrairement à bien d’autres, il ne cherchait pas tant à montrer ou étaler sa science qu’à transmettre ses connaissances et ses savoirs. Il avait son domaine de prédilection, sa spécialité, mais il ne s’en contentait pas, participant activement et intelligemment dans de nombreuses sections du forum. C’était, en vérité, une sorte de touche-à-tout curieux. Et elle aimait cela.

      Aussi curieusement que cela puisse paraître, depuis quelques temps, elle commençait à ressentir des émotions qui allaient bien au-delà du simple intérêt intellectuel. Chaque matin, elle avait hâte d’avoir enfin le temps de se connecter et d’aller découvrir ses nouveaux messages. Vivant chacune de ses absences comme une déception, un vide. Et son cœur battait la chamade avec enthousiasme à chaque fois qu’elle découvrait qu’il avait participé à un sujet. Le simple fait de voir son pseudo s’afficher à l’écran amenait sur son visage un large sourire.

      Et l’émotion qu’elle avait ressentie lorsqu’elle avait lu qu’il comptait participer à la rencontre IRL que les membres du forum organisaient ! Elle n’avait pas eu envie d’y aller, jusqu’alors. Elle comptait les jours, depuis. Il ne savait rien de ce qu’elle ressentait, évidemment et elle courait sans doute vers la pire désillusion de sa vie. Mais il fallait qu’elle le voie, qu’elle le rencontre, qu’elle parvienne enfin à mettre un visage sur son pseudo. Qu’elle ait enfin l’occasion de découvrir quelques autres facettes de sa personnalité. Et qu’elle découvre enfin si elle avait la moindre petite chance d’attirer son attention, éveiller son intérêt.

      N.B : histoire très, très vraie.. la mienne.

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Parapluie - conjoncture - douceur - adieu - accomplir, caleçon, vacances.

      « Adieu, veaux, vaches, cochons et couvée ! » s’exclama mon grand-père.

      Quelques têtes se tournèrent dans sa direction et je croisais alors quelques regards perplexes. Je répondis par un haussement d’épaules et un regard qui partageait mon incompréhension. Moi, non plus, je ne savais pas ce que mon aïeul voulait dire. A vrai dire, je ne voyais vraiment pas quel rapport il pouvait y avoir entre les annulations de vols en série que nous constations avec de plus en plus de sidération et tous ces animaux de ferme.

      « Faut dire, avec la conjoncture actuelle, ça n’a rien d’étonnant ! » continua-t-il, d’une voix tonitruante.

      J’ignorais ostensiblement les regards désapprobateurs. Il parlait fort, volontairement, pour me mettre mal à l’aise. Car il était comme ça, mon grand-père : quand quelque chose allait de travers, il aimait tourner le couteau dans la plaie et humilier le ou la coupable autant que possible. Avec un tel public à disposition, forcément, il n’allait pas se priver. Dans un soupir, je me préparais à la grande tirade qui allait forcément suivre.

      « Je te l’avais bien dit ! s’écria-t-il. Organiser des vacances à l’étranger dans une époque pareille ! C’est juste pas possible ! »

      A la maison, déjà, j’avais essayé de l’interroger sur la « conjoncture actuelle » dans l’espoir de comprendre de quoi il pouvait bien parler et pour quelle raison, il estimait que mon projet de voyage n’aboutirait pas. J’avais écouté attentivement, posé avec douceur toutes les questions qui m’étaient venu à l’esprit pour obtenir des éclaircissements. Ses explications avaient été si floues et imprécises que je n’avais rien compris. Sérieusement, en quoi l’évolution négative du cours de la bourse des fabricants de parapluies pouvait bien indiquer que le moment était mal choisi pour partir en vacances ?

      « On devrait faire demi-tour ! » décida-t-il soudain.

      Sa voix portait moins et j’en fus soulagée.

      « notre vol n’a pas été annulé, grand-père, lui répondis-je. Et nous sommes les prochains dans file, ça serait dommage de renoncer maintenant. »

      Un grognement mécontent fut sa seule réponse.

      La famille, juste devant nous, marmonna un au-revoir poli à l’hôtesse d’accueil et commença à s’éloigner du guichet.

      Je fis un pas en avant.

      « oh ! et puis je vais finir par faire dans mon caleçon, si j’attends plus longtemps » déclara mon grand-père d’une voix particulièrement retentissante avant de commencer à s’éloigner d’un pas déterminé bien qu’il fut lent et boitillant.

      Je le rattrapais avec un regard d’excuse adressé à l’hôtesse. Elle me répondit avec une petite moue compatissante avant de demander aux deux voyageurs suivants de prendre leur tour.
      Je les laissais passer et avec un agacement non dissimulé j’interrogeais mon grand-père.

      « Je pourrais savoir ce que tu crois accomplir, avec tes manières de sauvages ? »

      Je m’en voulu immédiatement. Jamais, au grand jamais, je n’avais osé utiliser un tel ton avec mon grand-père. Je m’apprêtais à présenter mes plus plates excuses lorsque je croisai son regard. Clairement, il me mettait au défi. Au défi de quoi, je ne savais pas, mais son regard ne fit que jeter de l’eau huile sur le feu de ma colère.

      « J’ai mis toutes mes économies dans ce projet. J’ai passé un temps fou à tout organiser pour que tout soit parfait et toi, tout ce que tu sais faire pour me remercier, c’est grogner et tempêter ».

      J’avais levé la voix, sans m’en rendre compte. A nouveau, des têtes s’étaient tournées vers nous. Mais cette fois, constatant que c’était moi qui criais, on me fit remarquer sèchement que je devrais parler autrement à une personne âgée. C’est alors que mon grand-père fit une chose que je ne l’avais jamais vu faire. Il prit ma défense :

      « C’est ma p’tite fille ! Elle me parle comme elle l’entend ! »

      L’homme ainsi interpellé se renfrogna et secoua la tête, désapprobateur.

      « Eh bien quoi ? demanda mon grand-père gentiment en s’adressant de nouveau à moi. Je suis un sauvage, non ? »

      Curieusement, il n’y avait nul reproche dans sa voix, pas la moindre trace de moquerie non plus. J’étais totalement interloquée.

      Soudain, il me prit la main et plongea son regard dans le mien.

      « Tu essayais de me dire quelque chose je crois. »

      C’est à partir de ce jour-là, le jour où un volcan islandais au nom imprononçable avait décidé brutalement de cracher un nuage de fumée impénétrable, que j’ai commencé à m’affirmer véritablement et assumer mes choix et décisions. Et que j'ai découvert que mon grand-père était, en réalité, le plus gentil des hommes.

      Edit : après relecture, j'ai relevé une grossière erreur, elle est corrigée.

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Les mots à placer : Balancier, enfreindre, nostalgie et bamboche

      Comme dans un mouvement de balancier régulier et implacable, sa mémoire va et vient d’aujourd’hui à hier. De nostalgie, il n’est pas question ici. Elle se passerait bien de ces marées mémorielles qui lui envahissent l’esprit et submergent son cœur. Mais c’est plus fort qu’elle, depuis qu’elle a appris, depuis qu’elle a compris, son esprit n’a de cesse de revenir en arrière. Pour compter, recompter et prendre la mesure. Et elle s’interroge :

      -Depuis combien de temps ? se demande-t-elle.
      -Dès le premier jour, lui réponds sa mémoire, implacable.
      -Comment ai-je pu ne jamais comprendre ? Continue-t-elle pour elle-même.
      -Parce que tu l’aimais et que l’amour rend aveugle, lui réponds son cœur avec indulgence.
      -Mais tout de même… Bamboche… ça rime tellement avec moche !

      Elle vient de crier, avec dans la voix toute la colère, le dépit, et l’amertume qu’elle ressasse depuis maintenant plusieurs jours. Elle vient d’enfreindre la règle la plus importante de la bibliothèque : respecter le silence et le calme des lieux. Elle n’en a cure, cependant. C’est un regard noir qu’elle retourne aux autres usagers qui osent la fusiller des yeux. Comme ils retournent à leurs activités dans le silence revenu, elle pose à nouveau les yeux sur le dictionnaire. Elle a déjà lu et relu la définition une centaine de fois. Et pourtant, elle lit les mots une nouvelle fois, lentement, comme si, confusément, elle espérait que cette fois, ils lui pourraient lui dire autre chose. Mais non, c’est toujours écrit là, noir sur blanc.

      Bamboche : Substantif féminin. Marionnette de grande taille. Par analogie, péjoratif : Personne de petite taille, difforme.

      Il est impossible, compte tenu sa stature qu’il l’ait surnommé ainsi en référence aux marionnettes. Ne restait donc qu’une seule et unique possibilité : l’insupportable moquerie teintée d’ironie. Elle que croyait, dur comme fer, qu’il avait choisi ce petit surnom affectueux parce qu’elle aimait faire la fête et bambocher. Voilà donc pourquoi tous ses copains riaient sous cape à chaque fois qu’il l’appelait ainsi.
      D’un geste sec, elle referma le dictionnaire avec fracas, ignorant les regards meurtriers qui se tournèrent vers elle. Pire, elle s’autorisa même à laisser l’épais volume sur la table, sans se donner la peine de le ranger. De la peine, elle était passé à la colère et, de la colère, à la haine.

      -Bamboche ! Ha ! Il va voir ce dont elle est capable, la bamboche !

      Et sur cette déclaration de guerre tonitruante, elle quitta les lieux en laissant derrière elle une salle secouée d’exclamations outrées.

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Arnaque (thème) avec humour si possible
      Ascenseur, apparence, pastèque, crêpe.

      J'espère être suffisamment dans le thème...


      « Je ne suis pas sûr… me répondit-on.
      Mon interlocuteur hésitait visiblement.
      Je répétais donc :
      « Je voudrais juste que l’intérieur de l’ascenseur soit recouvert de crêpe. »

      Cela me semblait si simple, pourtant. Mais l’équipe de décoration semblait vraiment avoir du mal à saisir le fond de ma pensée. Aussi, une fois encore, je pris le temps de décrire l’apparence que les choses devraient avoir :
      « Je souhaite des crêpes dans les tons beiges et bruns, sur le sol, les parois et le plafond. Pour faire comme une sorte de cocon. »

      « okay » me répondit-on, d’un ton un peu trop poli à mon goût.

      On me prenait visiblement pour un dingue, mais j’avais la tête comme une pastèque et ma patience était à bout. Aussi, après avoir demandé une dernière fois si tout était désormais clair pour tout le monde, si la liste de mes désidératas avait bien été notée et après avoir obtenu une réponse affirmative aux deux questions, je pris congé.

      Puis, vint le jour J. Merveilleux, sublime, magique, inoubliable. La petite marche sur la plage, le repas dans le petit restaurant de l’hôtel. Et cette douce odeur de crêpe…

      Le moment était venu, doucement, j’accompagnais ma dulcinée en direction de l’ascenseur. Cet ascenseur où nous avions partagé notre premier baiser.

      L’odeur de crêpe se fit plus forte…

      Un homme passa vers moi, me fit un sourire de connivence et un clin d’œil. Je lu sur ses lèvres : « tout est ok ». Il leva un pouce en l’air, content et fier de lui.

      La porte de l’ascenseur s’ouvrit… sur un ascenseur couvert, du sol au plafond de crêpes Suzette…


      Edit : mise à jour avec la bonne version du texte ^^

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • La Boîte à musique d'Artelise

      Kikoo !

      Je vous propose aujourd'hui une playlist qui ne comprend pas uniquement des chansons que j'aime écouter, mais des chansons associée à mon parcours de vie.

      Losing my religion - R.E.M.
      C'est une chose curieuse que j'ai vécu avec cette chanson. Elle m'a interpellée dès que je l'ai entendu à la radio. J'y ai entendu un écho de ce que je vivais et ressentait sans en comprendre les paroles clairement. Je savais juste que, d'une certaine manière, elle parlait de quelqu'un qui avait perdu sa route, ses repères et qui était en souffrance, exactement comme moi. Et puis, il y a peu, j'ai découvert que son titre "losing my religion" était une vieille expression du sud des US que les gens utilisent pour faire comprendre qu'il sont au bout du rouleau...

      Everybody hurts - the Corrs.
      Lorsque je me sentais au bout du rouleau, perdue, seule, isolée... j'écoutais l'accord voix - guitare de cette chansons et je me disais que, oui, effectivement, on passe tous par des moments difficiles et qu'il faut juste tenir bon jusqu'au retour de jours meilleurs. Et j'ai tenu bon.

      It's my life - Bon Jovi.
      C'est une des chansons qui m'ont soutenue lorsque j'ai commencé à prendre conscience qu'il était temps pour moi de vivre ma vie selon mon rythme, mes principes, mes envies et non pas en fonction de ce que les autres attendaient de moi. Elle a longtemps été pour moi, une sorte de Leitmotiv.

      Roar et Firework - Katy Perry
      Des chansons vives, gaies, positives.. mais qui m'ont toutes deux fait pleurer lorsque je les ai découvertes. Parce qu'elles font toutes deux échos à mon désir profond d'être moi-même et parce qu'elles me disent toutes les deux que j'en ai le droit.


      Something Just Like This The Chainsmokers with Coldplay
      Dans la prolongation des deux chansons précédentes.. ce que je souhaite être... ce que j'aimerais qu'on me dise (She said, [...] I'm not looking for somebody with some superhuman gifts ; Some superhero ; Some fairy tale bliss ; Just something I can turn to ; Somebody I can miss / Elle dit : je ne suis pas à la recherche d'un quelconque don surnaturel, de quelque superhéro, d'un bonheur de conte de fée, juste quelque chose vers lequel je puisse me tourner, quelqu'un qui pourrait me manquer)

      Human - Rag'n bone man
      Encore un écho de ce que je ressens et de la manière dont j'aimerai qu'on me regarde : à savoir comme quelqu'un d'humain avec les faiblesses et les erreurs que cela implique parfois. Un écho également à ce besoin que j'ai que l'on cesse de me juger, qu'on arrête de croire et d'essayer de me faire croire que tout est de ma faute lorsque quelque chose va mal.

      Love you any less - Rag'n bone man.
      Cette chanson, je la connaissais déjà depuis la sortie de l'album "Human" dont elle est extraite. Mais elle ne me parlait pas vraiment. Et puis, le diagnostic pour mon fils et tombé : autisme - Type Asperger. Peu de temps après, alors que j'étais en voiture, j'ai réécouté ce titre, par hasard. Et il a fallut que je m'arrête sur le bord de la route. Je pleurais.. mais tellement !
      Oui, mon fils est différent, oui, il devra affronter la société et son regard souvent pesant. Mais non, je ne l'aimerais jamais moins...

      Get back up again - Anna Kendrick - Troll soundtrack
      Encore une chanson qui m'a vraiment soutenu dans la période d'acceptation de la différence de mon fils, puis de ma fille (diagnostic similaire posé à peine un an après). Une chanson qui reflète également tellement ce que je suis avec ma propension à tomber, mais à me relever aussi, toujours.

      Try - Pink
      Une des dernières chansons inspirantes qui jalonne ma vie en ce moment. Dans le même esprit que la chanson précédente, elle nous rappelle que l'amour (et la vie, en général) est faites de haut et de bas et qu'il faut savoir ne pas renoncer et essayer, essayer, essayer.

      posted in Animations Musique
      Artelise
      Artelise
    • RE: Décris-moi un mouton

      Souffle, neige, esprit, miroir, suivant

      L'entretien d'embauche.

      Finalement, il atteint le 5e étage. Rapidement, il trouve les toilettes, s’y engouffre et pose les deux mains sur le premier lavabo qui se présente. Lentement, trop lentement à son goût, il reprend son souffle. Comme son cœur commence à s’apaiser, il faut couler un peu d’eau, s’en asperge les mains et le visage. Elle est froide, comme de la neige fondue. Mais ce n’est pas plus mal, ça devrait l’aider à reprendre ses esprits. Un dernier soupir puis il lève les yeux sur le miroir. Il n’est pas très sûr d’être totalement à son avantage. Foutue panne d’ascenseur ! Sans cela, il aurait eu tout le temps de s’apprêter, corps et esprit, à l’épreuve qui allait suivre. Mais voilà, c’est avec les joues encore rougies par l’effort, le souffle toujours un peu court et l’esprit encore emplis de doutes qu’il va devoir aller se vendre, se justifier, expliquer pourquoi lui et pas un autre. Il regarde sa montre. C’est l’heure. Il est le suivant. Dans le couloir, son nom retenti. Il se redresse, et s’élance. Surtout, ne pas les faire attendre.

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise

    Latest posts made by Artelise

    • RE: Crise 25 ans et santé mentale qui part en vrille

      @tigrette a dit dans Crise 25 ans et santé mentale qui part en vrille :

      Essai de profiter du moment présent, c'est le plus important 🙂

      Je plussoie 👍

      Nous suivons tous des chemins différents. Nous avons tous notre propre parcours de vie.
      Ton chemin n'est pas moins intéressant qu'un autre. Il est simplement différent. Ton bonheur présent et ton bonheur futur ne dépendent pas de ce que tu as fait ou de ce que tu n'as pas fait dans ton passé. Il dépend des décisions que tu prends aujourd'hui et celles que tu prendras demain et les jours suivants.

      posted in Santé
      Artelise
      Artelise
    • Alchimie, chimie, sorcellerie, éventuelles faussetés dans la science

      Les alchimistes ne sont-ils pas, d'une certaine façon, les ancêtres de nos chimistes ?
      Et les herboristes / sorcières n'ont-ils pas jeté les bases d'une partie de notre pharmacopée actuelle ?

      posted in Sciences Humaines et Sociales
      Artelise
      Artelise
    • RE: C'est quoi votre plat préféré ?

      @swimmingpoule
      Tu nous tiendras au courant ! hein ! 🙂

      posted in Cuisine
      Artelise
      Artelise
    • RE: C'est quoi votre plat préféré ?

      @swimmingpoule

      J'en fais chez moi !
      Quelques astuces pour réussir ce plat :

      • des noix de st jacques fraîches et pas décongelées (et si on a pas le choix, faire décongeler les noix de St Jacques dans du lait).

      • veillez à ce que les noix de St jacques soit à température ambiante (les sortir au moins 15 mn du frigo avant de les cuisiner)

      • Mettre une belle noix de beurre au fond d'une poêle. Laisser le beurre fondre puis blondir très légèrement.

      • déposer les noix de St Jacques sur un côté et attendre quelques secondes. Si on observe bien, on peut voir la progression de la cuisson le long du côté des noix de St Jacques. Lorsque la noix est moitié cuite, on la retourne. On attend quelques secondes et on enlève du feu. Il faut savoir que la noix de St jacques n'aime pas qu'on la remue (on ne les fait donc pas sauter dans la poêle) et elle n'aime pas du tout non plus la surcuisson (sinon, elle devient caoutchouteuse). On surveille donc la cuisson de près.

      • on déglace au vin blanc ou au jus de citron. On verse la "sauce" sur les noix de st jacques et on consomme dans la foulée !

      Pour ceux qui aiment quand c'est relevé, vous pouvez faire griller quelques rondelles de chorizo dans le fond de la poêle avant d'y faire cuire les noix de St Jacques, c'est super bon !

      posted in Cuisine
      Artelise
      Artelise
    • RE: Une image/une histoire

      « Tiens écoute ça, Jeanie ! »
      L’homme, installé sur le fauteuil en rotin de sa véranda attendit juste ce qu’il fallait de temps pour que son épouse parvienne à portée de voix. Il tenait son journal à bout de bras, dans ses mains usées par l’âge.
      « A vendre. Superbe petite maison au bord du lac de Fallfail. A 5mn du village de Byrock. 150 m² répartis sur deux étages entièrement rénovés… »
      « Tu m’étonnes entièrement rénové ! » s’exclama la vielle femme.
      Péniblement, elle s’avança jusque vers son propre fauteuil et s’effondra dedans, plus qu’elle ne s’y assit.
      « Il faut dire que l’ancien proprio l’avait laissé dans un sacrément sale état ! » surenchérit le vieil homme.
      « Et c’est peu dire ! » conclu la veille commère.
      Le silence s’installa un moment, chacun d’eux plongés dans leurs souvenirs. La vieille femme frissonna soudain.
      « Tu crois qu’ils parviendrons à vendre ? » demanda-t-elle.
      « Bah, si personne ne vend la mèche, p’têt bien. » répondit l’homme en haussant les épaules. « Tu vendrais la mèche, toi ? ».
      « Ben tout de même... c’est toute la famille qui y est passé ! »
      « Ouais, en même temps, c’est pas nos affaires, hein ! Moi, je dis, si personne vient me demander, j’irai pas jacter. »
      « c’est pas faux. Et puis, ça pourrait faire du bien au village un peu de sang neuf ! »

      posted in Jeux continus
      Artelise
      Artelise
    • RE: Un jeu de géographie en ligne : reconnaitre les silhouettes des pays

      #Worldle #154 1/6 (100%)
      🟩🟩🟩🟩🟩🎉
      https://worldle.teuteuf.fr

      Encore une évidence pour mon homme ! il a trouvé aussitôt qu'il a vu la silhouette. 😄

      posted in Internets - Médias
      Artelise
      Artelise
    • RE: Cémantix

      @plume a dit dans Cémantix :

      J'ai cru que j'allais abandonner. Compliqué d'avoir une barre.

      je confirme ! 😄

      posted in Internets - Médias
      Artelise
      Artelise
    • RE: Pédantix

      J'ai trouvé #pedantix nº42 en 138 coups!
      🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟧🟧🟧🟧🟧🟥🟥🟥🟥🟥
      https://cemantix.herokuapp.com/pedantix

      posted in Internets - Médias
      Artelise
      Artelise
    • RE: Cémantix

      J'ai trouvé #cemantix nº114 en 178 coups!
      🥳
      🔥
      🥵9️⃣
      😎1️⃣8️⃣
      🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶🥶1️⃣2️⃣0️⃣
      🧊🧊2️⃣9️⃣
      https://cemantix.herokuapp.com/

      posted in Internets - Médias
      Artelise
      Artelise
    • RE: Boulot-métro-dodo!

      @rive-bleue a dit dans Boulot-métro-dodo! :

      Bonjour,

      Que faites vous pour casser la routine?

      Casser la routine 😨 😰
      Mais pour quoi faire ??!!!

      bon j'exagère un peu. Quoique. Mais nous sommes une famille particulière (cf. ma présentation où j'en parle).

      Pour les activités qui sortent de nos habitudes : euh... .. cherche ... réfléchi... Nous n'allons pas toujours en vacances au même endroit. 😛

      posted in Famille - Amis
      Artelise
      Artelise