Aller seul au cinéma
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@Artelise a dit dans Aller seul au cinéma :
on se sent libre de quitter la salle avant l'heure si c'est finalement un truc pourri
Alors là, ça soulève encore un autre débat. Mais personnellement, j'avoue que je n'ai encore jamais quitté la salle avant la fin d'un film même lorsque je le trouve vraiment nul. Outre le fait que j'ai un esprit complétionniste qui n'aime pas rester sur quelque chose d'inachevé, le prix des tickets ne m'incite pas du tout à le faire
Après, si j'avais un abonnement où je pourrais aller au cinéma de façon illimitée, peut-être que je le ferais si jamais le film était vraiment mauvais. Même si je pense que ça resterait très rare. Mais de toute façon, je n'ai malheureusement pas de cinéma qui propose ce type d'offre chez moi -
Je suis déjà allée au ciné seule et ça ne me pose pas particulièrement de problème. Mais si ce n'est pas un film avec effets spéciaux ou 3D, qui peut se regarder depuis chez soi sans problème, je préfère autant la location en ligne et mon salon
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J'avoue ne jamais être allé au ciné seul une seule fois. Le paradoxe étant que je suis solitaire, mais je pense avoir mon explication.
Toutes les fois où je suis allé au ciné, ce fût toujours accompagné soit de mon meilleur pote, soit de mon père ou ma copine de l'époque. Donc toujours accompagné d'une seule personne, et bien souvent toujours la même.Je suis mal à l'aise seul dans un lieu entouré de monde, mais tout aussi mal à l'aise en groupe. Et malgré le contexte plus intimiste de la salle de ciné, le simple fait d'y aller seul, faire la queue seul, ça me rend mal à l'aise. Bon j'y arriverais quand même, je ne suis pas phobique social, mais je me défends quand même.
Par contre, pour l'exemple du restau seul, l'idée même me crispe. Et pourtant, je l'ai déjà fait une fois. La seule et unique fois, j'ai cru collapser, à en vouloir me planquer sous la table. .
Pour la faire courte, j'avais droit à un repas par jour tout frais payé, dans la pizzeria d'une ville où je suivais une formation. Adorant les pizzas et me sentant privilégié, j'y étais allé dès le premier jour.
Grosse erreur, salle comble, une attente interminable, crise de paranoïa progressive. Je sentais le poids du regard des gens qui ne me regardaient pas tout le long. La première fois que j'avais envie de dégueuler avant même d'avoir manger. -
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Je ne suis jamais allée seule au cinéma. Aussi bizarre que cela puisse paraître, dans ma tête, une séance ciné c'est un moment à partager à plusieurs pour confronter nos avis en sortant de la salle.
Pour le côté solo, je préfère de loin télécharger le film qui sied à mon mood tout en étant emmitouflée dans un plaid sur mon canapé.
Quelqu'un m'a dit un jour que voir un film est avant tout une expérience solitaire pour bien s'imprégner de l'ambiance, "vivre" le film en quelque sorte. Et c'est vrai, c'est la sensation que j'ai quand je me retrouve seule en face de mon écran. Je me sens moins investie quand je suis entourée. -
Comme pour le restau, ça ne me pose aucun problème d'aller au ciné seule et je l'ai fait de nombreuses fois quand j'étais étudiante (un ciné juste à côté de l'UFR et des tarifs étudiants hyper intéressants, ça aide).
Je n'ai pas spécialement le besoin de partager mon avis après une séance, donc ce n'est pas ça qui me manque si j'y vais seule.Aujourd'hui ça n'arrive plus, on presque tout ensemble avec mon mari.
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Hiérarchie de mes préférences :
top. aller au cinéma seule
ok. aller au cinéma à deux
si vraiment j'ai pas le choix. aller au cinéma en groupe (l'expérience peut aussi être agréable, mais elle est autre)A partir de "à deux" je suis déjà moins concentrée, et mes meilleures séances de tous les temps ont été des séances où j'étais seule. Quand on regarde un film seul, s'il est bon et qu'il nous atteint, on est désinhibé, on s'abandonne, on ose frissonner, pleurer, on se prend l'art en pleine face et sans filtre, on n'est pas "parasité" par d'autres pensées ("est-ce que mon voisin est heureux ?"). Chacun voit midi à sa porte mais moi c'est comme ça que j'apprécie le mieux, quand il n'y a rien entre moi et l'oeuvre. Ça n'empêche pas l'envie immédiate de partage juste après, mais pendant le film, c'est moi et le film, égoïstement .