F1 Le Film
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Ici on parle cinéma, vroum-vroum et univers masculiniste entre couillasses d'Alpha.
Ce mercredi 25 juin nous offrait donc la sortie de F1 Le Film.F1 Le Film c'est quoi cette merde ?
Le synopsis de tonton :
Un vieux quinquagénaire et grand amoureux des voitures Diesel prend des cachetons à droite, à gauche, en conduisant des bolides. Un incroyable concours de circonstances (lol comme ils disent) le conduit à faire son grand retour 30 ans plus tard en Formule 1 pour chaperonner un jeune espoir de la discipline moitié con et accessoirement rehausser le prestige de sa nouvelle team qui est proche de celui de Minardi.
Dédicace @Hornet
Le synopsis officiel que j'ai pompé comme un porc à Allociné sans fioriture :
Sonny Hayes était le prodige de la F1 des années 90 jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes, patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce, diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu'en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu'il risque de tout perdre.
Ici-même vous retrouverez la bande-annonce exclusive et bourrée de testostérone avec des voiturettes qui vont à 400km/h sans le DRS.
Le réalisateur de cette production se nomme Joseph Kosinki. Tout le monde l'appelle Jojo dans le milieu. Mais le milieu le respecte. C'était Joseph qui commandait les destinées du film Top Gun Maverick, la bombasse de film de 2022 qui envoyait tout le monde en l'air. Armé de mon casque audio à l'époque, ce fut une expérience sensorielle et un grand spectacle pour ma part. C'est donc auréolé d'une réputation non merdique que Joseph s'essaie à un film casse-gueule pour intéresser le grand public aux jouissances sonores d'un pot d'échappement.
Oui mais tonton Kourski qui sont les acteurs merde à la fin ?
Brad Pitt mon cochon. Ni plus. Ni moins. Je ne présente pas la filmographie de ce gugus. Personnellement je fais parti de ceux qui l'aime ce monsieur. Donc voilà, ça partait bien.
Javier Bardem : Ha bah là encore, comme on dit chez nos amis de Camargue, c'est quand même pas de la nioniotte cette histoire ! No Country for old men, Skyfall, un coup dans le buffet avec le Pirate des Caraibes, un sniffage de coke avec Escobar etc etc. Bref. Pas un péquenaud celui-là encore. L'histoire sent bon, l'histoire sent bon.
La nouvelle vedette ultra tendance de chépakoi Damson Idris chargé du rôle du jeune pilote arrogant qui préfère une paluche sur TikTok Chine plutôt que d'écouter les conseils de papy Brad.
C'est pas compliqué je sais pas c'est qui lui.L'avis de Kourski :
Contexte
Ce jeudi, réunion entre hommes. Les virils. Après une bière fruitée à la mangue qui m'a rendu un peu pompette, moi-même et mes 3 furieux nous dirigeâmes vers le cinéma. Nous nous frayons un chemin au milieu des lycéens éméchés fêtant en avance leurs 6/20 au bac et nous nous installons au milieu de la salle. Les patrons c'est nous.
De nous 4, je suis le seul qui contrôle l'histoire de la Formule 1. La vraie. Je fais donc en préambule de la séance un travail sur moi-même pour essayer de me concentrer sur le « film » et ne pas rattacher les éléments s'affichant à l'écran à la « vraie » F1. Ce fut difficile parfois.
Les points positifs :
Brad Pitt : Oui il est sans doute photoshopé à l'écran. Mais tout de même. Soixantenaire Brad ? Toujours aussi fringuant, badass et bien doublé par sa voix française. On a quand même de sacrés doubleurs de qualité en France non ? C'est bien la star du film et tout le reste du casting ne peut que s'incliner et boire son charisme à pleine louche. Je fais des efforts pour ne pas parler de pipe(s).
Ancien pilote esquinté par un accident litigieux non sanctionné par les commissaires de course avec Ayrton Senna, Brad joue sa partition sans forcer. C'est clichounet sur les bords mais ça va. Il a bien travaillé et enchaîné 10 000 bornes en voiture pour s'entraîner pour pas paraître con dans le film ! C'est réussi. Pour info je crois que sa voiture était une F2 modifiée. Pas une F1. Mais à l'écran on s'en fout, ça marche !
Les caméras embarquées, les prises de vues, les courses, le son : Doux Jésus, ça envoie du pâté dans les chaumières et le toit de la chaumière s'envole à la fin du film. Nerveux, intense, immersif, ras du sol, plan aérien, plan en diagonale, à droite, à gauche, t'en veux un autre ? En voilà 12 ! Les slips s'entrechoquent, ça valdingue dans tous les sens, ça se crash, dépassements punchy. Je peux aisément imaginer que ça donnera envie à des non initiés de ce sport de s'offrir des suspensions hydrauliques pour Noël.
Quelques références dans certaines scènes, dans le casting, dans le décorum général du film qui permettent de contenter le fan de base. Directeur sportif, pilotes, les paddocks, circuits... On est pas sur le circuit de Paul Ricard mais ça fait toujours plaisir de voir la vraie F1 dans la fausse. Même si ça reste anecdotique. Temps de présence cumulée : 3 minutes pour le casting des « vrais ».
Les points pas terribles :
Scénario qui sent le caca. Comme prévu. Donc ma note ne descendra pas en flèche pour ça. On y va pas pour la clairvoyance du scénario. Du vu et revu depuis le XVIéme siècle. Il arrive, ancienne gloire inachevée. Vas-y donc que je défonce des culs, que je fais ce que je veux, bonjour madame moi c'est Sonny, bonjour monsieur désolé je suis pas une fille impressionnable, 5mn plus tard dans la chambre à Doha, je perds, je doute, je gagne, je sais plus, l'équipe ouin-ouin, les sponsors nous lâchent au secours, c'est fini, non il y a un espoir. Bref.
Damson Idris : Le jeune acteur qui fait office de vedette prometteuse. Comme le scénario. Il est cliché. Pour le film j'excuse. Pour lui je n'excuse pas. Agaçant, acteur pas ouf-ouf. Il doit apprendre à regarder Brad Pitt dans les yeux sans stresser et ensuite on discutera.
Le forçage : J'ai essayé de décrocher entre film et réalité mais parfois j'étais quand même le seul ducon qui rigolait dans la salle. Je pouvais pas contrôler.
Bilan : Film qui fait son petit effet. Le fan râlera peut-être pour quelques conneries et du forçage. Le grand public verra Brad Pitt faire son job, des voitures tournées sur le tourniquet d'Hungaroring et à rendre ce circuit passionnant et ça... c'est une belle performance. L'image, les plans de la course, Brad, mélange gagnant. Ce fut agréable et on lui met la note de 14.75/20.
Et toi jeune camarade ?
Que compte-tu faire maintenant que j'ai posé les termes ?
Tu postes ?
Tu pinailles ?
Tu vas voir F1 Le FILM ?
Tu te réserves pour Superman ?Faîtes du bruit.
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@Koursk,
tes posts sont toujours aussi sympa à lire !
On devrait aller le voir demain, y en a un qui aime la F1 et qui tient à voir ça sur un écran digne de ce nom... donc Imax ou rien. Donc c'est cette semaine ou jamais.
Bon j'aime bien les voitures. Et Brad Pitt. Donc ça devrait me plaire aussi.
Verdict demain ! -
@Koursk pas plus motivé que ça par le film mais j adore ton compte rendu
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Oui de nos jours on fait plus dans le film original mais je pense que ça peut être un film sympa à voir. Je m'attends pas à un truc très réaliste, après tout c'est pas un documentaire sur la F1 hein