The Chaser (Chugyeogja, 2008)
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Sypnopsis: Jung-ho, un ex-flic devenu proxénète sans foi ni loi, retrouve ses talents d'enquêteur quand il apprend qu'une de « ses filles », Mi-jin, a disparu, comme trois autres avant elle. Au début il pense qu'il a affaire à un autre proxénète qui aurait vendu « ses filles » puis il comprend que c'est plus grave. Il se lance alors dans une véritable chasse à l'homme pour retrouver Mi-Jin et faire emprisonner le tueur, Yeong-Min, qui, arrêté à la suite d'un banal accrochage en voiture, a avoué les meurtres d'autres jeunes femmes elles aussi disparues. La police, incompétente, incrédule, brouillonne, ridicule, comprend malgré tout qu'elle tient un tueur en série, mais doit le relâcher suite à un beau cafouillage. Jung-Ho veut d'autant plus retrouver Mi-Jin qu'il a rencontré sa fillette de neuf ans et que peu à peu il comprend le mal qu'il fait aux femmes qu'il exploite sans pitié.
Réalisateur par Na Hong-jin avec Kim Yoon-seok, Ha Jeong-woo, Seo Yeong-hie, Jeong In-gi et Park Hyo-joo
Bande annonce:
Perso je le nom, le proto Old Boy
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Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Je l’ai regardé parce qu’il était recommandé par DirtyCop dans le challenge ciné, parce qu’en scannant rapidement la page Sens Critique du film j’ai vu qu’il recevait d’excellentes notes, et parce que sur la page wikipedia, j’ai vu que film était bardé de récompenses, standing ovation à Cannes lors de sa présentation, etc. Bref, le film a emballé beaucoup de gens, ça éveille la curiosité !
Alors rien à redire sur la réalisation, le scénario ou les acteurs : tout est vraiment impeccable. Vraiment un film noir dans toute sa splendeur, c’est réussi.
Mais est-ce que je vais revoir ce film plusieurs fois dans ma vie en me délectant de chaque scène ? Non, clairement non. Pour moi c’est bien à voir une fois, pour la surprise de la découverte.
Meilleures scènes à mon sens :
-les courses poursuites à pied dans les ruelles
-la petite fille quiEnfin je suis contente d’avoir encore constaté que le cinéma coréen a ce je-ne-sais-quoi, cette valeur ajoutée qu’on ne trouve pas ailleurs. C’est peut-être la satire sociale toujours en toile de fond, ici avec l’incompétence crasse de la police efficacement démontrée pendant tout le film (ça m’a d’ailleurs rappelé le film Tunnel), ou bien la subtilité de la réalisation, avec des plans qui suggèrent plutôt que de marteler le propos. Ce cinéma là, bravo, il a de beaux jours devant lui !