Décris-moi un mouton
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Avec le temps je pensais que ces années la seraient gommées par d autres effacées à jamais mais je me rappel encore le bruit de la craie sur le tableau comme si c etait hier !
Rien ne s efface vraiment même 40 ans plus tard
Je vous emmène avec moi j ai 12 ans je suis en ème la porte s ouvre sur un nouvel élève encore un garçon fut ma première pensée
Un drôle de garçon même avec des cheveux crépus noir ebène une dégaine de petit voyouLa seule place qui reste et a cote de moi biensur
Il s assoit après les présentations officielles
Et commence ainsi sa phase en cours d année
"T as pas un stylo " deux minutes après un effaceur deux minutes après une feuille et je finis par lui demander "mais tu as rien dans ton cartable 'énervée
Il sourit et sort une règle triomphalementLe regard du professeur se pose sur moi il m interroge sur ce brouhaha que nous faisons et insiste pour que je lui dise la raison
Je prend alors mon regard le plus tendre et docile pour affirmer que c est ma faute et m excuser en même temps j aljoute même "promis cela ne se reproduira plus monsieur le professeur "Ah tous les mots qu il aime dans une seule phrase vraiment je suis trop maligne
Et la un coup de coude un petit mot écrit sur ma feuille avec mon stylo ......merci
Je regarde mieux le nouveau arrivant un vent frais me caresse les cheveux et il sent bon comme tout
Au deuxième regard j ai su et lui aussi que l on serait amis pour la vieC etait un vrai renouveau pour moi amie avec un garçon on a jamais perdu contact passé jusqu a la terminale ensemble
Le plus amusant c est qu en année de psychologie il est venu chercher ses cours chez moi comme d habitude en mobylette
Mdr
J etais a l ecole d infirmièreEt deviné aujourd'hui il est infirmier aussi
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@heidi Merci pour elle! C'est une fillette si extraordinaire.
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@lissilma tout va bien ce passer je le souhaite très fort j ai travaillé un an en chimiothérapie le personnel est hautement qualifié et les séances bien tolérées....
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@heidi Nous restons tous positifs et nous l'entourons de notre amour parfois cela l'agace et elle dit simplement avec un adorable sourire " He reprenez vous je n'ai qu'un cancer je ne suis pas morte!". Chez un enfant la leucémie se guérit mieux que chez l'adulte cela nous rassure. Le professeur qui s'occupe d'elle est positif également.
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@lissilma tous mes encouragements, depuis 30 ans que j'en vois, je n'ai eu qu'un départ une mamie de 70 ans, tous les autres ont été guéris par la technique éculée aplasie-greffe
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@delnis Merci beaucoup pour vos paroles réconfortantes, elles apaisent les tourments de l'âme et conforte ma volonté de rester positive pour les miens. Cordialement
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@Marie-Thérèse @1TEL44 @APLACOPHORE @ayamé @Delnis @icescream @leo @jool @Kachina @Morphée @Lissilma @Barbouille @Koursk @Orabig .....je vous sollicite encore une fois tous au cas ou .....oups i did it again soyez indulgent
La victoire est celle de @Lissilma même si tous vos textes étaient parfaits.....bravo à vous et à toi
Le thème sera....
le Quai de Gare ...
.on attend tes trois mots impatiemment
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@lissilma : pour donner les mots c’est quand tu veux
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@kachina a mon avis on aura rien avant demain c est son anniversaire....mais si tu te sens fais nous part d un de tes écrits
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@heidi ok je recherche un petit interlude . Je dois bien avoir ça dans ma valise en attendant le train
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@kachina ....top vas y cherche ....et trouve
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@heidi ayé ! j'ai retrouvé un texte du temps où je fréquentais assidûment un atelier d'écriture( @ayamé s'en souviendra peut-être)
C'est à partir de la phrase de fin ( que j'ai mise en gras) qu'il fallait trouver l'inspiration.
J'ai même retrouvé la chanson qui avait accompagné ce texte.Et Voilà !
Il était une fois! Certes! Bien trop commune, trop banale cette formule.
Et pourtant……….il faut bien un début à tout ………….Allez on reprend !
Il était une fois…..un poisson clown, bardé d’innocence et de candeur mêlées , miraculé du ventre de la mer, extrait d’une bulle d’eau salée , pris dans un courant d’algues et dispersé dans les flots d’une vie…….A bien y regarder, tout n’est finalement qu’une histoire d’alliances et d’articulations…….
EAU Trois lettres … ….Juste Trois d’où jaillit le mot VIE..
Trois lettres seulement pour évoquer quelque chose de grand, d’immensément grand, indescriptible, magique., naissant de l’absolu.
De l’eau , venue parfois des profondeurs océan, qui coule, innommable aventure, sans cesse renouvelée, qui trace notre chemin, rejoignant l’infini,
Une vie , la Vie , qui coule ……de source …….et qui défile, qui parfois, se défile aussi.
Au fil de l’eau, des larmes sucrées, salées , des caresses, des massages, des sanglots,
Une vie qui tient à un fil……….On s’attarde sur son mystère…….On parle de miracle..
Et puis des milliers de ronds dans l’eau telles des arabesques nomades, méandres de nos défis, qui secouent les rires d’une enfance, qui hébergent sous verre des milliers d’arcs-en-ciel .
De l’eau de vie et de jouvence, cristalline , pétillante de fraîcheur…….qui berce le passé , vaporise le présent comme pour en prendre soin .
Et le petit poisson-clown, dans son immensité, s’éveille à l’inconnu du monde qu’il perçoit.
Il tombe, se relève , et se redresse fier. N’est-ce pas là, le plus sérieux échauffement ? la meilleure façon de grandir en franchissant coûte que coûte ,l’obstacle qui tient tant à nous faire trébucher. Ne pas se contenter, comme un mouton de paître, car la vie que l’on veut est tout ce que l’on ose
…Les premiers mots, les premiers pas, les premiers boutons, les premiers tourments ,les premières amours, les premiers bleus au cœur. La vie n’est ponctuée que de débuts haute voltige ! Entre efforts, chutes, bleus , tourments, douleurs, il faudra en vaincre des débuts pour arriver à ses fins……
et à la Fin ! combattre la peur et l’ombre. Faire partie de ceux qui ne craignent plus rien . Prendre la pose et se dire tout simplement « y’aura-t-il un nouveau début après cette fin ? » -
@kachina : bien sûr que je m'en souviens ;). Moi, je n'ai pas gardé mes textes de cette époque.
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Bonsoir à tous et toutes,
Désolée de vous avoir fait légèrement attendre, pour vous j'ai choisi : Omnibus, bifurcation, vadrouille.
Bonne soirée. Cordialement -
@lissilma : il est 5h, Paris s'éveille et moi je n'ai plus sommeil.
Alors, je me penche sur tes 3 mots pour écrire mon texte.
Est-ce ce point du jour qui a orienté mon imagination ? Voici ce qu'elle a produit.J'avais écrit il y a peu : " je contemple ce monde qui part à la dérive inexorablement,
tellement malmené par les actes insensés de soi-disant humains ".
Les dernières infos ou intox d'ailleurs, je les écoute d'une oreille lasse.
C'est étrange, elles rentrent par l'une et sortent par l'autre, ne laissant qu'un brouillard
aussi impénétrable que le fog londonien.
Mon esprit n'en peut plus des nouvelles-catastrophes, il ne se complaît que dans la joie.
Voilà pourquoi il a décidé de partir en vadrouille, de laisser sur le quai de gare tout ce qui,
de près ou de loin, se révèle un peu trop mortifère.
Dans l'omnibus qui se promène à travers le pays de mes songes et mes rêves les plus fous,
il fait étape dans tous ceux qui offrent ne serait-ce qu'une once de jouissance de l'être.
Qu'il est bon alors de voyager dans l'insoutenable légèreté de l'être, celle où l'on retrouve notre âme d'enfant,
capable de s'émerveiller d'un rien, comme le vol apparemment sans but d'un papillon dansant dans une brise aux doux parfums.
Parfois, il a le choix entre plusieurs voies, pour quelle bifurcation opter,
dans laquelle s'engager dans l'espoir de trouver un lieu qué s'appelerio félicité ?
Amstramgram, pic et pic et colégram, ce sera celui-là qui m'emmènera !
Et vogue la galère vers des cieux plus sereins ! Je refuse de céder à tout ce qui ressemble,
de près comme de loin, à de la peur ou du chagrin !...
Excusez-moi, vous étiez en train de me parler ?
Désolée, je n'entends cette fois plus rien : je suis devenue comme Papa Tango Charly.
" Monavionomnibus est comme fou, moi, je me moque de tout.
Je vais noyer ma solitude dans le triangle des Bermudes " ! -
Le train est en marche
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@heidi : que ce train nous emmène vers des contrées aussi belles que variées .
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@heidi On a accosté et pris l'Orient-express ? belle idée Captain
Pour ma part je vous propose une autre destination:
De la maudite presqu’ile de Gorée du peuple noir expédié vers les Amériques comme du bétail, à la verte Casamance au sud. Du Parc du Niokolo au Parc du Djoudj, où l’on s’ébahit de la beauté animale de l’Afrique. De Dakar à Saint-Louis, la ville moderne et la ville historique de l’aéropostale. Vous l’avez compris, le Sénégal vaut le voyage. Alors partez en vadrouille et embarquez dans leurs omnibus, pas des trains mais des véhicules plus improbables les uns que les autres, les taxis de brousse, où au cœur d’une population chaleureuse, francophone et francophile, vous vivrez des moments inoubliables.
Ainsi vous approchez de Tambacounda, genre de capitale du sud, votre guide prend une bifurcation pour rejoindre l’océan, une immense plage déserte, bordée de récifs que le brochet de mer, le barracuda affectionne particulièrement. En moins de 20 minutes il capture 2 spécimens de belle taille, presque 1 mètre pour l’un d’eux. Un petit feu de camp permet de les faire cuire à la broche, avec oignons et citrons comme seuls ingrédients.
Moment d’intense bonheur que le bruit des vagues contre les rochers, le feu qui crépite, l’odeur envoûtante du poisson qui grille doucement, et pour enchanter la scène, le guide qui se met à chanter dans son dialecte local.
Une larme s’échappe, soupape émotive indispensable quand les mots ne suffisent pas et même sont inutiles. Surtout ne pas parler, ne pas faire un bruit pour prolonger l’émotion.
Puis vient la dégustation, mon Dieu que c’est bon, les "trois étoiles" sont surclassés, la chair tendre et fraîche fond sur vos papilles et aussitôt une enivrante odeur d’herbe, la cigarette “qui fait rire” fait son tour d’honneur et emporte la petite assemblée dans une vague, un tsunami de rires...
Vive le Sénégal
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"Silence silence s il vous plaît..j entend plus la musique....." d un coup d un seul l l'omnibus, disons lz taxi brousse devient silencieux a un point qu l on ne peut imaginer qu il est plein a craquer
Une bifurcation un peu dangereuse s annonce il faut le manipuler le tacos vraiment il faut avoir l habitude.
Justine regarde droit devant elle deux yeux inexpressifs la regarde un bec ....c est sur qu elle s attendait pas a cela un tète a tête avec une poule au beau milieu de l Afrique tant espérée tant imaginée tant désirée
C est reparti elle entend le régime changer une seconde plustard le même ramdam reconnence
La dame de droite parle à gauche c est celle de droite qui répond quel cafarnaome....elle sourit intérieur c est une cacophonie telle qu elle s entend plus penser .
Prochain arrêt penser à réclamer son bagages parmi tant d autres sur le toit tenu par une simple ficelle
Son sac de voyage payé pour un Noël a prix d or va être complètement écrasé .
Ca mère avait raison c etait pas un lieu pour partir avec ce genre de sac mais bon ça qui est fait et fait que dire d autre .....prier dieu a nom merci merci bien et la lui revient en-tête ses années de catéchisme elle rit ...un peu fort ....tous les regards sont sur elle le silence revient une fraction de seconde elle hausse les épaules et dit .....oups .....et la une tempête d eclats de rires a pleines dents retentit dans le taxi brousse
Qu ils sont beaux se dit elle si heureux et pourtant ils ont si peu .....Le conducteur souffle dans son sifflet pour que le calme revienne plusieurs fois ...il a tous les rôles gere les problèmes mécaniques les problèmes de couples ceux des mécontents et des rares touristes toujours si impatient à arriver même pas encore partis
Elle voulait un voyage pas ordinaire partir en vadrouille ça c est fait