Décris-moi un mouton
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@ heidi : toujours la dernière, comme d'hab.
J’ai la chair de poule. J’ai froid. Je suis très inquiète. Au secours ! Demain, c’est mardi 14 février, la saint Valentin et , croyez moi, je suis loin de l’imaginer comme un jour de joie . C’est vrai quoi ! Cette date me glace , tout comme Noël ou les anniversaires d’ailleurs !
C’est terrible, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je me promène toute seule sur la terrasse ; les copines sont rentrées pour se mettre au chaud. Moi, je l’aime bien cette terrasse. J’y passe de longs moments, à réfléchir, à chanter, à m’essayer à la poésie ou à chercher des vers.
Ce soir, rien ne va plus. Je suis vraiment terrifiée. Il m’a repérée. J’aurais dû me méfier. Jusque là, il ne me portait , pourtant, pas grand intérêt. Faut dire , que chacune de notre côté, les copines et moi, menons nos vies en cultivant une ignorance partagée. Mais ces dernier temps, mes formes, ma façon bien à moi de me dandiner ont attiré son regard.
Résultat ! il me préfère aux autres , voilà pourquoi, j’appréhende ce lendemain.
Le bougre est amoureux comme jamais . Je l’observe. Il a préparé une surprise, quelque chose d’intime, un tête-à-tête. Il a tout prévu. A commencer par le cadeau, une bague qu’il contemple longuement tous les soirs assis dans son fauteuil avec ce sourire béat avant de la remettre dans ce bel écrin de velours rouge.Hier, quand il est monté dans sa voiture, je l’ai observé. J’ai bien senti son regard s’attarder sur la rondeur de mes cuisses. Il me jaugeait, me pesait dans la balance de ses convoitises. C’était limite gênant quoi ! un peu comme si, j’allais passer à la casserole.
Je l’ai regardé partir et profité de son absence pour aller jeter un œil du côté de la baie vitrée. J’ai tout vu. . Pour sûr, il avait sorti le grand jeu. La table était dressée en retrait dans le salon , coiffée d’une nappe blanche retombant au sol, Au centre un bouquet de roses rouges flamboyait à côté d’un chandelier. Les serviettes étaient enroulées, pliées, avec soin. Pour accompagner le repas, il avait sorti un seau à champagne. La classe ! C’est fou comme il sait plaire et charmer. En revanche, impossible de connaître le menu. J’ai eu beau me tordre le cou, questionner, caqueter, enquêter, . Pas l’ombre d’une seule information. Le secret était visiblement trop bien gardé.
A la nuit tombée, j’étais toujours autant morte de trouille. Je priais de tout cœur pour qu’il m’ait oubliée. Mais il fallait bien rentrer. Sans faire de bruit, J’ai poussé la petite porte et rejoint les copines.
Alors que je commençais à sombrer dans le sommeil, Sophie a ouvert son bec
– Rosalie n’est pas rentrée ce soir, me dit-elle d’une voix triste.
– Pauvre Rosalie ! Finir comme ça...Je l’aimais bien. Elle était marrante , toujours de bonne humeur.Dans mon petit coin , j’avoue , sans honte, que j’ai soufflé à la fois de déception et de soulagement.
- Rosalie, si tu m’entends, demain, c’est promis, en ton honneur, je pondrai un bel œuf.
Cot cot cot ! Bonne nuit les plumes.
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@kachina : pétée de rire. On va chanter en son honneur :
" Viens poupoule, viens poupoule, viens ! Ce soir je t'emmène ... où?
A la caban' bambou, Hou. Viens poupoule, viens poupoule, viens!
Et l'on dans' plein d'entrain la "polka des trottins". -
@ayamé Je savais que tu serais la première à me lire. Viens ma poule , on va boire un coup ! C'est ma tournée. J'ai eu chaud aux plumes !
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@kachina Tu nous a pondu un bon texte je ne te donne qu'un oeuf sur 10 ( à cause du champagne , je préfère la bière )
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@kachina je suis un peu pressé, mais avant de partir je me ferais une joie de répondre à votre invitation et de partager cette poule au pot bien dodue à poil dans ce fameux fauteuil, oui celui dont parlait @1TEL44
Je ne sais plus trop la nature de cette faim, culinaire, érotique, ce qui est sûre c'est que j'ai un grain...
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@1tel44 franchement on ne compte plus les oeufs tellement les pontes sont fertiles !
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Coucou à tous!
Je fais un petit tour sur ce joli topic ^^
Je n'ai pas votre talent d'écriture mais je vais m'y essayer"Ce matin, encore un autre matin, elle se lève l'air hagard, mets ses pantoufles et se dirige machinalement vers la salle de bain.
La vue du miroir l'insupporte. Elle ouvre le robinet vers la gauche, puis laisse couler l'eau jusqu'à ce qu'un voile vaporeux finisse par remplir la pièce toute entière et estomper la vision de son double. Une rapide toilette lui permet de se rafraîchir un peu avant de se laisser traîner jusqu'au fauteuil de son salon. Le silence règne autour d'elle, seul le tic-tac de l'horloge se fait entendre à intervalle régulier. Elle laisse petit à petit ses pensées divaguer, se perdre dans les méandres de son esprit.
Puis, soudain, un bruit sourd retentit et la fait sursauter. Elle regarde par la fenêtre. Des enfants jouent au loin à attraper les poules dans la basse-cour. L'un d'eux se fait surprendre par l'une d'entre elles et trébuche. Ca la fait sourire. Tiens, elle avait oublié cette sensation de détente sur le visage, ce bien-être que cela procure à l'intérieur.
Son regard se porte de nouveau vers l'extérieur. Un petit regain d'énergie lui donne la force de se lever et de marcher lentement jusqu'à l'entrée. Elle s'arrête un moment, puis ouvre la porte. Devant elle, c'est l'immensité de l'océan qui l'accueille à bras ouverts avec un soleil presque éblouissant qui se reflète sur ses vagues. Elle lui répond en souriant de nouveau. Un sentiment de joie emplit son corps tout entier. Quel bonheur! Elle ferme les yeux et se laisse bercer par une brise légère qui lui caresse le visage. Il est temps....il est temps de faire partir ces sombres pensées et de faire place aux petits bonheurs de la vie." -
Bonne nuit à tous, un petit texte juste avant de fermer les yeux.
Mots à inclure: Poule, fauteuil, joie et partir.Dans l'obscurité du salon, il pleurait. Dans cette pièce, haute de plafond, envahit par les ténèbres, seules les quelques flammes mourantes d'un feu s'éteignant dans la cheminée dispensait encore leurs chiches lueurs fauves. Déjà le froid de l'hiver s'invitait dans ce lieu de désolation et reprenait ses aises. L'ambiance était glaciale, assis dans un fauteuil en face de l'âtre, l'homme faisait tourner lentement un alcool fort dans un large verre ballon. Le breuvage lui réchaufferai le corps à défaut de lui abrutir l'esprit. Consciencieusement, avec application il avala une longue rasade de cognac. Un sourire sans joie étira ses lèvres charnues. Se pouvait il qu'il est recommencé? Un rire amère secoua les épaules de l'homme. Fallait il vraiment qu'il se pose la question? Un monstre comme lui ne pouvait s'empêcher de commettre les crimes affreux qui depuis son adolescence rythmait sa vie.
Le tintement de cloche d'une horloge se répercuta entre les murs du manoir. Le son aigrelet le surprit. Quatre heures déjà! Il ne lui restait plus que quelques heures pour faire disparaitre la justification de son forfait! Une routine maintenant devenu si familière! Lentement l'homme déploya sa grande carcasse, d'un pas lourds il sortit de la pièce et se dirigea vers sa chambre. Alors qu'il montait le monumental escalier de bois sombre, son esprit se remémorait les étapes à suivre pour se débarrasser de la preuve de son infamie.
Lorsqu'il pénétra dans sa chambre, son regard se perdit dans son alcôve. Allongée sur le dos, une femme nue gisait sans vie. Un ruban de soie violet était étroitement serré autour de sa gorge blanche et ses grands yeux bleus fixaient à tout jamais l'éternité. Même dans la mort la femme conservait toute sa beauté. A la vue de sa victime , l'homme eut un haut le coeur. Cette femme était ce que sa révérende mère appelait dédaigneusement : " Une demi-mondaine, une cocotte, une poule!".Mais pour lui elle était celle qui lui avait donner plus que son corps, elle lui avait procurer une joie immense.
Le plaisir, la jouissance qu'il avait ressentit alors qu'il lui ôtait la vie l'avait transporter au paradis. Il aimait tant voir dans les yeux de ses proies l'instant fugace ou la vie les quittait à jamais. Etait il un monstre? Probablement! Au regard de ses concitoyens cela ne faisait aucun doute mais pour lui c'était la seule façon qu'il avait de se sentir vivant! Et cela durait depuis si longtemps! Combien de corps de femmes un étang peut il garder? Combien de preuves les eaux sombres peuvent elles dissimuler?
Un jour...ou l'autre il paierait pour ses crimes mais en cette nuit d'hiver, alors qu'il enroulait dans la courte-pointe le corps blanc de la femme, il songea serein qu'il pouvait maintenant la laisser partir. Lorsqu'il glisserait sa victime dans les eaux glaciales de la marre, celle ci se refermeraient tel un écrin protecteur. La surface glacée dissimulerait au mieux son forfait.
Un nouveau jour pourrait alors commencé! -
@1TEL44 @ayamé @Cubix @Delnis @icescream @Dirty-Cop @Music @marmotte @Kachina @Lissilma @vi-king .
quelle fournée intéressante bienvenue a marmotte et son talent
Le vainqueur est avec une longueur d avance le fabuleux....@Delnis 4 mots à nous donner donc
Félicitations à toi .....
.et a vous tous un grand merci
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@marmotte hey c'est vraiment cool que tu te joignes à nous, bienvenue pirate ou corsaire de la montagne des Caraïbes !
J'espère que la marmotte a aussi le pied marin, en tout cas elle a su voler une plume aux poules de Kachi pour écrire ce beau texte
@Kachina pour moi c'est la poésie et/ou l'humour que je préfère, il y a les 2 , mon double like pour toi
Merci d'avoir fait gagner notre Aigle Impérial, celui qui fit vaciller le monde des despotes, des rois et des tyrans jusqu'à Moscou !
Napoléon (1927) d'Abel Gance
avec son aigle au lycée militaire de Brienne
Je ne suis pas doué pour les mots, je n'en propose qu'un seul: Aigle
Comme notre regrettée Caroline Aigle, une femme exceptionnelle.
Je laisse les nouveaux donner chacun un mot:
@Marmotte, @Cubix & @vi-king à vous
PS: désolé pour ma faible participation en ce moment
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Cool de découvrir d’autres textes en ce lundi matin . Capitaine @heidi alors heureuse ?
@marmotte :contente de te voir embarquer sur ce navire.ça fait plaisir. Tu as vu ? Pas de mystère ici juste l’envie d écrire
@cubix surtout préserve le ce grain…ce serait dommage de nous en priver . PS: tu te charges du champagne?
@delnis merci pour ton ️C’est vrai que tu te fais rare mais c’est bien que l’envie d’écrire ne t’abandonne pasBisouilles à tous ! Rendez vous à la prochaine escale !
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@Kachina c est un vrai bonheur autant de textes différents avec juste 4 mots en commun
A vos plumes j ai hate de vous lire -
@marmotte : grand merci, gente dame, de venir renforcer les rangs de CCC =
les Courageux Combattants Cagnotteurs ( de mots ).
Ton texte n'est pas un peu déprimant. Au contraire, les phrases finales montrent combien la Vie
cherche toujours à reprendre ses droits, surtout grâce aux petits bonheurs tout simples.
Pour moi, c'est " mistral gagnant " et pour cette raison, je te double-like . -
@cubix Quand on les pond , on les pond .
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@cubix Nous serons peut-être , allez trois ...dans ce fauteuil .
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@1tel44 plus on est de fous pluz on pond
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si j'ai bien compris ;je dois mettre mon grain de sel ?
donc le mot que j'ajoute à aigle sera sel
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@vi-king Seigle , j'ai bien compris ?
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@1tel44 tu as mangé les mots