Voitures anciennes européennes (1930 à 1990)
-
Bonjour le Forum.
N'ayant pas vu de Sujet évoquant les voitures anciennes européennes, je vous propose de noter ce Fil (thread) dans vos favoris pour y débattre, échanger et déposer, tout ce qui concerne l'automobile européenne (et donc française) depuis 1930 (fin des années folles), époque où certains véhicules étaient majestueux, ou de prestige, et où la consommation de carburant n'était pas trop à l'ordre du jour.
A fin des années 1980, transition pour la jeunesse post 68 de convoiter de belles machines rutilantes et mettre en valeur leurs biens mobiles, devenues "Youngtimers" aujourd'hui .
Donc HORS Amérique et Asie.
Un Sujet traitant entre autres des Voitures américaines existant déjà ici (sous l'égide de @Delnis ) : https://www.popcornfr.com/topic/3815/vintage-classic-carsSachant que les années 50 seront certainement relatives à l'après-guerre, et à la disparition ou la renaissance des usines de production des moteurs sur 2 à 4 roues.
Alors que les années 60 feront probablement la part belle aux sixties, et aux différentes modes, notamment celle venue d'outre-atlantique, et qui a fortement influencé nos constructeurs.Les photos, vidéos, exposition (dates, liens, salons et manifestations [résumé de visite si envie], clubs, bulletins, collections, ...) seront évidemment les bienvenues.
Je n'ai pas souhaité être trop restrictif, bien que ce domaine soit vaste. Mis à part les Utilitaires (camionnettes, camions, fourgonnettes, ...) , corps de métier (pompier, sanitaire/ambulance, police, taxi, transports en commun, ...) et véhicules originaux (Hot rod, Dragsters, tour de France, ...) qui seront à mettre de côté si possible car offrant d'autres domaines d'exploration.
Sans vouloir faire de la publicité, je recommande le magazine Gazoline.
https://www.gazoline.net/et Rétroviseur
https://www.retroviseur.fr/Pour sourire, voici un ancêtre qui nous a permis de rouler encore de nos jours.
Puis de surconsommer
-
Les principales différentes marques :
Marques Françaises
Alpine Amédée Bollée, père et fils Amilcar ancêtres de l'automobile Ariès Auverland Avions Voisin Ballot Bedelia Bellanger Benjamin, Benova Berliet Bignan blindés français BNC Bolloré Brasier, Richard Brasier Brissonneau et Lotz Bucciali Bugatti CD - Charles Deutsch CG Charbonneaux (Philippe) Chenard & Walcker Citroën Clément, Clément-Bayard Cottereau Courb Courrèges D'Yrsan Dacia Darmont Darracq DB - Deutsch-Bonnet De Dion Bouton De La Chapelle Decauville Delage Delahaye Delaugère et Clayette Delaunay-Belleville DFP - Doriot-Flandrin-Parant divers France Donnet Zedel, Zedel, Donnet DS Facel Vega Georges Irat Gladiator Gobron-Brillié, Gobron Gordini Grandin Grégoire Helica - Marcel Leyat Heuliez, Mia Electric Hispano-Suiza Hommell Hotchkiss Jidé La Buire La Licorne, Corre, Corre-Licorne Laffly Lambert Latil Le Zèbre Léon Bollée - Morris Léon Bollée Ligier Lion Peugeot (Peugeot frères) LM Sovra Lorraine-Dietrich Marcadier, Fournier-Marcadier Marland, BSH Martin Matford Mathis Matra Mega MEP (Maurice Emile Pezous) Mochet Mors Panhard & Levassor Pescarolo Sport Peugeot PGO Pilain (SAP) Rally Renault René Bonnet Reyrol Rochet-Schneider Rolland & Pilain Rondeau Rosengart Rovin Salmson Sandford Saviem Schneider Serpollet, Gardner-Serpollet, Darracq-Serpollet Sigma Simca Sizaire & Naudin, Sizaire-Berwick, Sizaire Frères Solyto Somua Sovam Talbot Th. Schneider Tracta, Grégoire Turcat-Méry Unic, Georges Richard Velam Venturi Villard Willème Wimille
Marques Européennes
Abarth AC Adler Alfa Romeo Alvis APAL Armstrong Siddeley ASA Aston Martin Audi Austin Austin-Healey Austro-Daimler Autobianchi, Bianchi Bedford Bentley Bertone Bizzarrini blindés allemands blindés anglais blindés soviétiques / russes BMW Bond, Sharp's Borgward, Hansa, Goliath Brabham Bristol Brooke Burton Carbodies, LTI Caterham Cisitalia Clément-Talbot, Talbot Darracq, Sunbeam-Talbot-Darracq DAF Daimler David Brown De Tomaso divers Europe DKW Donkervoort Excelsior Ferrari Fiat FN Ford Europe Framo Francis Lombardi Frazer Nash (AFN) Ghia Glas GN (Godfrey-Nash) Healey, Donald Healey Motor Heinkel Hillman Horch Humber Icona Impéria Innocenti Invicta ISO Rivolta Isotta Fraschini Itala Italdesign - Giugiaro - GFG IWCA Amphicar Jaguar Jensen Koenigsegg Krauss Maffei KTM Lada-AvtoVAZ Lagonda Lamborghini Lancia Land Rover Lea Francis Lola Lomax Lotus Marcos Maserati Maybach McLaren Mean Mercedes-Benz Messerschmitt Métallurgique MG Minerva Mini Moretti Morgan Morris Moskvitch, Kim Nagant Napier & son Neckar, Fiat Neckar NSU OM (Officine Meccaniche) Opel OSCA OSI Pagani Panther Pegaso Piaggio Pininfarina Pipe Porsche Reliant Riley Rolls Royce Rover Saab Seat Siata Singer Skoda Smart SPA (Societa Piemontese Automobili) Spyker Standard Stanguellini Steyr, Steyr-Puch Stoewer Sunbeam Tatra Trabant Triumph Tyrrell UAZ Vanden Plas Vauxhall Veritas Vespa Piaggio Volga (GAZ) Volkswagen Volvo Wanderer Wartburg, Dixi Wolseley Zastava
Un site remarquable :
https://www.guide-automobiles-anciennes.com/
(toutes marques confondues)Et sans K7, sans CD, sans MP3
Quelques liens :
https://newsdanciennes.com où le menu déroulant "Plein phares sur" offre des pépites en photos et en articles.
-
Les anciennes vont rêver ( certains) pour leur originalité ou des fois car ça rappelle une époque qui n'existe plus.
Je vais commencer avec une française
La berlinette, image de sportivité et de victoire en compétition.
On appréciera ses lignes magnifiques
-
Quelques photos de garages d'époque pour l'ambiance :
-
Amilcar Pégase
Amilcar est un constructeur français fondé en 1921 par Joseph Lamy et Émile Akar. Le nom de la société vient de la combinaison des deux noms des associés.
Dans les années 30, le constructeur met en production des automobiles, toutes à 4 cylindres à soupapes latérales, mais les ventes vont s'avérer de plus en plus décevantes et les moyens techniques de plus en plus limités.
Les modèles M2 (1928 à 1931, 2 650 exemplaires) et M3 (1931 à 1935, 2 700 exemplaires) comptent parmi les plus représentatifs. Le dernier modèle est la Pégase. Pas assez moderne et pas assez fiable, elle n'obtient pas le succès nécessaire.
En 1933, Amilcar est racheté par un consortium financier, la SOFIA (SOciété FInancière pour l'Automobile). Puis Hotchkiss, qui produit une large gamme de grandes voitures bourgeoises traditionnelles subit lui aussi la baisse du marché. Il rachète à la SOFIA la petite marque Amilcar en 1937 pour proposer une gamme économique. -
BERLIET
est un constructeur d'automobiles et de poids lourds français fondé à Lyon en 1901 par Marius Berliet.
Avant le premier conflit mondial, Berliet construit les deux tiers des camions en France.LOGO(Une locomotive du Far-West stylisée)
Berliet a vendu à ALCO (American Locomotive Company) sa licence de fabrication de 3 modèles d'automobiles (20, 40 et 60 HP) et peut lancer son industrie. En souvenir de ce fabricant de matériel ferroviaire, il choisit pour emblème, une locomotive US à vapeur.
1921 Berliet propose un large catalogue de voitures et de camions. Les premiers camions à moteur Diesel sont fabriqués en France par Berliet.
Voitures : modèles VB, VF, VH, VL, VR ou VI. Déclinées en carrosseries normande, boulangère, torpédo, marchande,.... Certaines étaient encore utilisées dans nos campagnes en 1960.
Au début des années 30, la gamme Berliet est large : elle va de la petite 8 CV (VIL) jusqu'à la puissante 22 CV. Le modèle le plus vendu est la VIL qui passe en 1932 de 1,5 à 1,6 litres rebaptisée 944 (pour 9 chevaux, 4 cylindres, 4 vitesses).
En 1934, sort un nouveau modèle de voiture à moteur 11 CV : la 1144. Elle évolue grâce à un nouveau châssis surbaissé, muni d’une direction à crémaillère : ce sera la Dauphine !
La gamme d'automobiles Berliet ne connaît qu'un succès limité et une rentabilité discutable, ce qui amène le constructeur à se recentrer sur les poids lourds.
Leur carrosserie traditionnelle sur structure bois fut démodée face aux nouvelles coques acier.La motorisation Diesel présente plusieurs avantages pour les poids lourds. Un couple important, un bon rendement et un carburant moins coûteux.
En 1930 Berliet achète la licence d’injection Diesel ACRO (American Crude Oil). Le premier camion Berliet Diesel sort en 1931. A partir de 1935, les moteurs Diesel Berliet utilisent la licence anglaise Ricardo pour l’injection et la chambre à turbulence, ce qui accroît la vitesse de rotation de 500 tours/minute et augmente la puissance.Et pendant la Seconde Guerre Mondiale, Berliet a été contraint de produire en masse des camions pour la Wehrmacht.
A la fin du conflit, Marius Berliet, comme Louis Renault, est accusé de collaboration avec les nazis et ses biens sont nationalisés, comme ceux de Renault.
Marius Berliet décèda en résidence surveillée en 1949.
En 1967, Citroën rachète l'entreprise Berliet, gérée alors par son fils Paul, et cesse alors de produire des poids lourds sous sa propre marque.Lorsque Peugeot rachète Citroën, Renault rachète Berliet pour le fusionner avec Saviem.
L'ensemble deviendra Renault Véhicules Industriels en 1980. -
Brissonneau et Lotz
Ca vous parle ?Et bien il s'agit d'un fabricant de matériel ferroviaire du 20è siècle.
On retrouve son nom sur les locomotive et surtout sur les wagons du métro parisien.
(Tout de même)
A l'origine localisée à Nantes, puis sur plusieurs sites français, Creil et Aytré.Brissonneau et Lotz a, entre autre, fabriqué les cabriolets de Louis Rosier. Mais il n'y eu qu'un seul modèle construit intégralement par l'entreprise, et en très petites quantités : le cabriolet Louis Rosier (1957), sur la base de la Renault 4 CV.
Car Louis Rosier est LE concessionnaire Renault de Clermont-Ferrand, et le plus important de France !
Il est aussi à l'origine du circuit auvergnat de Charade.
Encouragée dans le monde automobile, elle a ensuite collaboré avec l'industrie automobile en tant que sous-traitant.
Elle a ainsi construit pas mal de carrosseries, pour Renault (Floride) ou Opel (Opel GT).
Pour la Floride, il s'agissait d'un drôle de ménage à trois où Chausson produisait les pièces de carrosserie pour Renault et où Brissonneau et Lotz les assemblait.
Dans les années 70, les activités ferroviaires seront reprises par Alstom et les activités de carrosserie automobile par Chausson.
newsdanciennes.com -
Chaque constructeur est lié l'un à l'autre par des compétences n’intéressant pas forcément de prime abord le public.
Evoquons l'exemple de Chappe frères et Gessalin.
CG était une entreprise de carrosserie fondée avant-guerre par les frères Abel, Albert et Louis Chappe avec leur beau-frère Amédée Gessalin.
Elle fut installée d'abord à Saint-Maur-des-Fossés (94). Dans les années 50, la société est connue pour réaliser des carrosseries en petites séries, dont des carrosseries spéciales en aluminium pour Delahaye ou Talbot, ainsi que des barquettes de compétition sur base mécanique de 4 CV.
UN prototype 4 CV remporte le Bol d'Or en 1952 et 1953 !CG devint alors un des pionniers de la carrosserie en polyester stratifié (polyester armé de fibre de verre), un matériau léger et économique, et qui permet d'obtenir des silhouettes performantes par moulage.
CG réalise également les carrosseries des CD de Charles Deutsch (SECA-CD à mécanique Panhard, puis Peugeot) et des premières René Bonnet.Charles Escoffier, concessionnaire Renault parisien, et beau-père de Jean Rédélé commande à CG 25 coachs en fibre de verre sur mécanique de Renault 4 CV.
CG fut donc à l'origine de l'Alpine A106 (mécanique Simca), puis de l'A108 !
Les carrosseries des autres modèles Alpine seront réalisées dans l'usine Alpine de Dieppe. Voilà l'origine de l'air de famille entre les deux marques.En 1960, CG s'installe à Brie-Comte-Robert (77).
CG se lance en 1966 dans la réalisation de ses propres voitures, avec une carrosserie en fibre de verre. Le premier modèle utilise le petit moteur de la Simca 1000 : ce sera la CG 1000.
Le coupé 1200 S fait ensuite appel à celle du Coupé Simca 1000. Ce sera la meilleure vente du petit constructeur.
La Simca 1000 Rallye 2, fournit sa mécanique à la 1300 S.
Mais Matra proposera en association à Simca sa Bagheera, plus moderne et plus facile à produire en grande série, ce qui condamnera le support de Simca.
Le dépôt de bilan est prononcé et la fabrication des CG s'est arrêtée en 1974. -
Parlons styliste, cette fois, car sans eux, les voitures que nous avons connues n'auraient sans doute jamais existé.
Par exemple : Philippe Charbonneaux
Styliste français qui, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, a défini ce qui sera la calandre unique des Delahaye, tandis que le reste de la voiture est habillé par les grands maîtres carrossiers.
Ce sera la cas de la Delahaye 135 MS ainsi que pour toutes les Delahaye 235.
1950 : Un super-car Pathé-Marconi publicitaire fut dessiné par Philippe Charbonneaux pour les tournées promotionnelles du fabricant de postes de radio, de télévision et de tourne-disque.
Il renferme une salle d'exposition et un salon panoramique accessible par un ascenseur. Il a notamment fait partie de la caravane du Tour de France une dizaine d'années.
Il a ainsi accueilli Edith Piaf, Maurice Chevalier, Tino Rossi ou les Compagnons de la ChansonEn 1952, Rosengart aux abois doit produire le modèle de la survie, ce sera la Rosengart Ariette. Une ligne très séduisante, mais un échec commercial qui signe la fin de la marque.
En 1962, la Renault R8, dessinée par Gaston Juchet et Philippe Charbonneaux, malgré sa silhouette classique 3 corps à moteur arrière très carrée, bénéficie de quelques plis d'acier bien placés, qui lui donne cet air musclé et élégant qui en fera un best-seller.
En 1965, sort la révolutionnaire Renault 16, la première berline à hayon, dessinée par Gaston Juchet et Philippe Charbonneaux. Il en propose plus tard une variante à 3 volumes qui ne sera pas produite.
Il se fait ensuite notamment connaître pour ses études et prototypes de véhicules rhomboïdes, c'est-à-dire avec les roues placées suivant un losange et non un carré. Cela permet de minimiser les conséquences d'un impact en cas d'accident, comme d'obtenir une forme allongée plus aérodynamique.
-
je sais pas si c'est des européennes !! mais quel look -
@pompon c'est la voiture de la ligue des gentlemen extraordinaires
-
@pompon un peu trop excentrique pour ce topic, à mon avis.
P. M. : .....véhicules originaux qui seront à mettre de côté si possible car offrant d'autres domaines d'exploration.
-
Deutsch-Bonnet DB est un constructeur d'automobiles de courses fondé par Charles Deutsch, ingénieur, et René Bonnet, agent Citroën et pilote.
La rencontre des deux amateurs d'automobile et pilotes à leurs heures débouche sur la construction en 1938 d'une première automobile de compétition, la DB1 sur la base mécanique d'une Citroën 7 CV.
Une DB2 est construite à partir du printemps 1938, mais la Seconde Guerre Mondiale va tout interrompre.
Au sortir de la guerre, l'activité redémarre. Une barquette DB est de retour sur les circuits et plusieurs monoplaces obtiennent des places d’honneur.
DB présente au Salon de Paris de 1949 un beau coupé à mécanique de Citroën Traction et à carrosserie Antem.
Mais Citroën ne souhaitant pas que sa marque soit mêlée à des "bricolages" (sic), DB décide de se fournir en moteurs chez Panhard, ravit de récupérer un peu de visibilité en compétition.
DB fabrique entre 1947 et 1962 plusieurs modèles à vocation sportive, dont des barquettes.
Le petit bicylindre particulièrement brillant de Panhard associé à des carrosseries légères et bien profilées permettra à DB de figurer très honorablement en compétition dans les catégories de faible cylindrée.
Elles remportent notamment la victoire à l’indice en 1954, 1956 et 1959.
Cette DB HBR 55 a participé aux 24 Heures du Mans 1955.
DB Formule 1 (1955)
La DB Formule 1 est construite sur châssis Monomill, et le brillant moteur bicylindre 750 cm3 Panhard est alimenté par un compresseur volumétrique pour aboutir à 100 ch.
2 F1 DB engagées au Grand Prix de Pau, très sinueux, face aux Ferrari ou aux Maserati. Cette tentative n'aura pas de suite.De 1938 à 1961, près de 950 voitures de sport et de course ont été réalisées par Deutsch-Bonnet.
Début 1962, les 2 associés se séparent et René Bonnet lance à Romorantin sa propre marque.
24 du Mans 1959
Tandis que Charles Deutsch fondera CD - Charles Deutsch. -
De Tomaso
Alejandro de Tomaso (1928-2003), était un argentin passionné d’automobiles. Pilote, mais aussi concepteur de voitures sportives, il fonde en 1959 la marque De Tomaso à Modène.
En 1963, la première De Tomaso est commercialisée : la Vallelunga, une sportive à moteur central arrière. Propulsée par un petit moteur de 105 chevaux de Ford Cortina, elle atteignait tout de même 215 Km/h en vitesse de pointe, et surtout, avait un châssis en aluminium et une carrosserie en fibre de verre ! Seulement, elle ne sera vendue qu’à… 56 exemplaires entre 1963 et 1966 !Par la suite, De Tomaso va encore se rapprocher de Ford pour sa Mangusta. Equipée d’un V8 4.7, elle devient une vraie rivales aux stars italiennes. Mais la production aux compte-gouttes demeure, et 402 exemplaires verront le jour entre 1966 et 1971.
Finalement, la Pantera arrivera en 1970. Cette première génération sera vendue jusqu’en 1973, équipée du V8 5.8, elle sera produite à 6128 exemplaires !
Ce fût la le plus gros succès de De Tomaso. Les plus perspicaces l’auront noté, la production de la Pantera fût stoppée en 1973, en plein choc pétrolier.
Malheureusement, cela mettra aussi un gros coup de frein au partenariat avec Ford. De Tomaso produira néanmoins la Deauville et la Longchamp entre 1971 et 1989… 300 et 409 exemplaires seront produits respectivement !
La Pantera fera une brève réapparition en 1990, mais ne restera pas plus de 3 ans au catalogue, et 1132 exemplaires furent vendus. La Guarà sera la dernière De Tomaso a être produite, sa production a été stoppée en 2004, année de la liquidation de la marque.
*Source CaradisiacLe fameuse panthera
-
Ah la Pantera, elle a bercé les rêves de mon enfance
-
Facel Vega Dernier constructeur français de prestige, Facel Vega voit son histoire débuter en 1939, cette entreprise qui s’appelle alors Facel n’est qu’un sous-traitant aéronautique.
Elle fut créée par l'industriel Jean Daninos, alors directeur de FACEL-Metallon (Forges et Ateliers de Construction d'Eure-et-Loir). C’est seulement après guerre qu’elle va se spécialiser dans l’automobile, puis sortir sa propre voiture en 1954 : la Facel-Vega.
Marque de luxe, les Facel-Vega furent les voitures à la mode, nombre de célébrités de rang international en auront une. Cependant, si tout semblait réussir à cette marque, le choix des mécaniques conduit l’entreprise à sa perte. Facel-Vega a fermé ses portes en 1964.
FACEL-Metallon, ce carrossier réalisa des petites séries de modèles spéciaux pour les grands constructeurs, tels :
- Ford Vedette - 1950
- Simca 8 Sport - 1950.
- Bentley Cresta II - 1951
- Ford Comete - 1951.
- Simca Sport - 1953
- Simca 9 Coupé De Ville - 1955
- Simca cabriolet Week-End - 1955.
- Simca Plein Ciel, Simca Océane (1958).
- Simca Aronde P60 - 1958.
Il construisit également certains éléments de la Panhard Dyna X.
Donc, Jean Daninos qui vient de concevoir la ligne très originale de la Bentley Cresta souhaite produire sa propre voiture.
Le nom choisit sera Vega et le prototype, réalisé avec soin, utilise la principale trouvaille de la Cresta, la face avant avec ses blocs de phare verticaux entourant une calandre en trois parties.
Jean Daninos recherche un moteur puissant pour son projet haut de gamme. Ce sera Chrysler qui acceptera de fournir ses puissants moteurs Hemi.
Dans la production Facel Vega, on trouve ainsi le coupé le plus rapide du monde, ainsi que la berline la plus rapide du monde.
Le constructeur va ainsi produire la série des formidables coupés FV (4 générations), l'énorme et puissante berline Excellence, puis l'icône, le coupé HK 500.
Daninos lance en 1960 la Facellia, qui reprend dans des proportions réduites les traits familiaux pour une prix de vente plus abordable.
La Facellia doit être animée par un moteur plus modeste, un 4 cylindres. Or l'État refuse l'importation de moteurs étrangers pour les véhicules de série et aucun constructeur français n'accepte de livrer ce concurrent.
Facel se tourne alors vers son partenaire historique Pont-à-Mousson pour concevoir et réaliser en partant d'une feuille blanche un moteur 4 cylindres ambitieux.
Plombé par les problèmes de la Facellia, le constructeur est placé en liquidation en juillet 1962.
Facel obtient le droit d'utiliser le moteur Volvo pour la nouvelle Facel III qui remporte un beau succès de démarrage. Un succès qui n'est pas encouragé par les autorités qui décident malgré tout de la mort des Facel Vega.
3 000 Facel Vega ont été produites en dix ans. Ainsi disparaît la dernière marque de voitures de luxe française... -
@cygoris Camus est mort alors qu'il était passager d'une FacelVéga...
J'ai eu une Simca Plein Ciel ,qu'on n'aurait pas du vendre d'occasion pour 3 fois rien! -
Comme celle-ci ?
-
Comment ne pas évoquer ce constructeur qui a marqué l'épopée automobile, et encore de nos jours :
Amédée Gordini Ce jeune immigré italien produit sous son nom des véhicules de compétition seulement entre 1951 et 1957, et son nom reste essentiellement attaché à ses adaptations pour la compétition des Simca, puis des Renault.
Gordini lance les Simca dans la compétition :
Avant-guerre, Amédée Gordini prépare des Fiat pour la course et débute la compétition comme pilote. Il remporte en 1936 le Bol d'Or. Henri-Théodore Pigozzi, patron de la filiale française de Fiat, Simca, le remarque et le charge alors de préparer ses voitures pour la course.
Il transfigure les minuscules Simca 5 qui étonnent aux 24 Heures du Mans 1938 et remportent la course à l'indice en 1939. Il mérite alors le surnom de "sorcier".
Henri Pigozzi, l'industriel italien et patron de SIMCA (Société industrielle de mécanique et carrosserie automobile) va lui faire confiance et financera son écurie jusqu'au début des années 50.
Hélas, De mauvais résultats en compétition et la conviction que Gordini ne peut plus gagner sans énormes moyens, face à l'armada italienne et allemande va conduire Pigozzi à cesser son soutien financier au sorcier en 1951.
Au début de la Seconde Guerre Mondiale, les ateliers du sorcier sont détruits par les bombardements.
En 1941, Gordini s'installe près de la Porte de Versailles, au 69 du boulevard Victor.
Après la guerre, Gordini met au point pour Simca une monoplace 1100 qui servira de base aux développements futurs.Donc, en 1951, SIMCA se retire de la course à l'armement et Amédée Gordini prend son indépendance. Il se lance dans la compétition avec ses propres voitures. Il s'intéresse notamment à la Formule 1.
Les voitures feront toujours un large emprunt à des éléments mécaniques Simca et Fiat.
Ses résultats sont encourageants, mais les faibles moyens financiers du constructeur ne permettent pas d'envisager l'avenir. Une quarantaine de bolides seulement sortira de ses ateliers parisiens.
Pendant cette période, beaucoup de grands pilotes se glisseront derrière le volant d'une Gordini : Jean Behra, Jacques Pollet, Maurice Trintignant, Robert Manzon, Roger Loyer...
Le dernier modèle conçu est la monoplace de F1 T32.
Et le blues du bleu France 418 (choisies pour les grand-prix car chaque pays avait sa couleur : vert pour l'Angleterre, jaune la Belgique, gris l'Allemagne et rouge l'Italie) à bandes blanches (inspirées de la Dauphine pilotée par Mr Pierre ORSINI et Mr Jean CANONICI au tour de Corse 1962)
En 1957, Amédée Gordini doit jeter l'éponge et Renault lui tend les bras et le charge de préparer les Dauphine de compétition.
Il ne s'agit plus de concevoir des automobiles de compétition mais seulement d'améliorer les moteurs des modèles de série de la Régie.
La sorcellerie fera merveille sur la Dauphine qui gagne les chevaux qui lui manquaient pour s'aligner en compétition.
Le nom de Gordini reste toutefois attaché à la R8 Gordini, au palmarès flatteur et au capital sympathie inoxydable dans le coeur des amateurs.
Renault 8 GordiniUne R12 et une R17 Gordini suivront, pour une renommée moindre....
-
Grandin est un constructeur français éphémère créé en 1983 par le célèbre chanteur yé-yé Franck Alamo (1941 / 2012), le saviez-vous ?
De son vrai nom Jean-François Grandin.
Son projet était de développer la production de la Jeep Dallas, imaginée par Jean-Claude Hurbon au début des années 1980.
Le modèle unique de la société est un succès.
En 1996, Franck Alamo retourne à la chanson et cède son entreprise qui ne lui survivra que 2 ans.
Grandin ferme ses portes en 1998.
Circulez y avait rien à voirUn club subsiste cependant :
https://www.dallas-club.eu/jeep-dallas.php#